Sommes-nous plus faibles que nos ancêtres

Note : 27

le 14.02.2022 par Geronimo1234

23 réponses / Dernière par Geronimo1234 le 18.02.2022, 02h04

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Ça fait longtemps que ça me taraude cette question

Ça part d’une impression que j’ai: Je crois que nous, les nouvelles générations, sommes physiquement ET mentalement plus faibles que nos grands-parents, arrières-grands-parents, etc etc...

Plus faibles dans quel sens: Moins résistants, moins résilients, moins endurants, plus fragiles, plus sensibles, plus douillets, plus poltrons, plus flemmards, plus frileux (sens propre et sens figuré), plus mous

Je donne des exemples:

Mon grand-oncle qui a plus de 75 ans a un cardio hallucinant, il fait du cyclisme toutes les semaines

J’ai 25 ans et j’ai un cardio franchement pas folichon

Mon grand-père qui a environ le même âge, fait tous les jours de la menuiserie (c’est un menuisier à la retraite mais qui continue à faire un peu d’oseille en faisant des meubles)
Il se lève à 6h00 tous les matins :shock:
Et pour lui c’est totalement normal
Et pour moi c’est absolument pas normal c’est stratosphérique, il mériterait une médaille
J’ai envie de lui dire « mais euh repose-toi non ? »


Ça c’est deux exemples proches de moi, mais je pourrais faire une liste de gens âgés que je connais qui sont des véritables machines de guerre

Et ça on le voit extrêmement peu chez les jeunes en fait

Donc je me pose la question en des termes darwiniens, limite « eugénistes », est-ce que la lignée ne se serait pas « abâtardie »

Est-ce qu’on est pas devenus, nous les jeunes, des petits chiens de salon, alors que nos ancêtres pas très éloignés, encore vivants pour beaucoup, étaient des loups

Est-ce qu’on a pas « dégénéré » d’un point de vue génétique

Bref je suis désolé on dirait que j’emploie des termes du troisième reich mais j’ai pas d’autres mots qui me viennent


En fait je sais pas si je suis biaisé, si ça se trouve j’ai juste une impression comme ça et je dis objectivement des bêtises

Mais si je suis pas biaisé, donc que j’ai vu juste sur le fait que nous sommes globalement plus faibles que nos prédécesseurs, je voudrais comprendre les causes de ce truc

Également comprendre de quoi ce phénomène est-il le nom
Est-ce que c’est déjà arrivé dans l’histoire

Et également comment y remédier, si cela est possible

Parce que je commence à faire un complexe d’infériorité sur mes vieux, je crois que y’a pas grand chose où ils me mettent pas à l’amende

Le seul truc que je fais mieux qu’eux c’est me servir d’un iPhone et faire fonctionner un distributeur automatique, tout le reste ils ont su le faire mieux que moi à un moment où un autre, voire ils savent encore le faire

Merci
Les jeunes d'avant ne valaient pas mieux que ceux de maintenant.

L'humain est façonné par son environnement. Est-ce qu'en 1920-1940 on avait une société aussi profondément remise en question, avec le droit des femmes notamment (que j'approuve totalement), une société de consommation ou on nous pousse à consommer toujours plus ? Du télétravail ?Non, mais en revanche il y avait des guerres, du travail à l'usine entre autres.

Si j'étais né en 1905, je ne serais pa devenu la même personne. Mon rapport à la société, au service militaire, aux femmes, au travail ne serait pas le même.

Par rapport à nos grands parents qui avaient un travail peinard garanti à vie (à relativiser toutefois en raison des évolutions industrielles), moi j'ai travaillé dans environ 8 entreprises en 10 ans (et pas en interim). J'ai pas la même sécurité.

Dans l'antiquité, les poètes étaient capables de mémoriser des quantités impressionnantes de vers, parce que leur cerveau était habitué à cela.

Aujourd'hui on n'est pas plus faible, on développe simplement des capacités différentes pour nous adapter à l'environnement.
Plus faibles dans quel sens: Moins résistants, moins résilients, moins endurants, plus fragiles, plus sensibles, plus douillets, plus poltrons, plus flemmards, plus frileux (sens propre et sens figuré), plus mous
Quand je regarde les 60+ autour de moi, j'ai l'impression que oui

Mais je connais peut-être que des gens travailleurs et en bonne santé, et du coup ma perception est biaisée.

Je sais pas en fait. Des gens mous, flemmards, épuisés et hypnotisés par la TV, de 60+, y'en a plein les cités et les petits villages en fait non ? C'est juste qu'on les voit moins, parce qu'ils regardent Julien Leperse toute la journée justement.

Je pense que l'humain est relativement constant, mais que les époques changent et posent des challenges stressants differents, dont la résilience s'exprime différemment


Moi typiquement ma robustesse, ma capacité de travail est clairement + intellectuelle que physique, mais parce que c'est là que se déroulent les combats de la société dans laquelle j'évolue.
Geronimo1234 a écrit : 14.02.22 Ça fait longtemps que ça me taraude cette question

Ça part d’une impression que j’ai: Je crois que nous, les nouvelles générations, sommes physiquement ET mentalement plus faibles que nos grands-parents, arrières-grands-parents, etc etc...

Plus faibles dans quel sens: Moins résistants, moins résilients, moins endurants, plus fragiles, plus sensibles, plus douillets, plus poltrons, plus flemmards, plus frileux (sens propre et sens figuré), plus mous

Je donne des exemples:

Mon grand-oncle qui a plus de 75 ans a un cardio hallucinant, il fait du cyclisme toutes les semaines

J’ai 25 ans et j’ai un cardio franchement pas folichon

Mon grand-père qui a environ le même âge, fait tous les jours de la menuiserie (c’est un menuisier à la retraite mais qui continue à faire un peu d’oseille en faisant des meubles)
Il se lève à 6h00 tous les matins :shock:
Et pour lui c’est totalement normal
Et pour moi c’est absolument pas normal c’est stratosphérique, il mériterait une médaille
J’ai envie de lui dire « mais euh repose-toi non ? »


Ça c’est deux exemples proches de moi, mais je pourrais faire une liste de gens âgés que je connais qui sont des véritables machines de guerre

Et ça on le voit extrêmement peu chez les jeunes en fait

Donc je me pose la question en des termes darwiniens, limite « eugénistes », est-ce que la lignée ne se serait pas « abâtardie »

Est-ce qu’on est pas devenus, nous les jeunes, des petits chiens de salon, alors que nos ancêtres pas très éloignés, encore vivants pour beaucoup, étaient des loups

Est-ce qu’on a pas « dégénéré » d’un point de vue génétique

Bref je suis désolé on dirait que j’emploie des termes du troisième reich mais j’ai pas d’autres mots qui me viennent


En fait je sais pas si je suis biaisé, si ça se trouve j’ai juste une impression comme ça et je dis objectivement des bêtises

Mais si je suis pas biaisé, donc que j’ai vu juste sur le fait que nous sommes globalement plus faibles que nos prédécesseurs, je voudrais comprendre les causes de ce truc

Également comprendre de quoi ce phénomène est-il le nom
Est-ce que c’est déjà arrivé dans l’histoire

Et également comment y remédier, si cela est possible

Parce que je commence à faire un complexe d’infériorité sur mes vieux, je crois que y’a pas grand chose où ils me mettent pas à l’amende

Le seul truc que je fais mieux qu’eux c’est me servir d’un iPhone et faire fonctionner un distributeur automatique, tout le reste ils ont su le faire mieux que moi à un moment où un autre, voire ils savent encore le faire

Merci
J'ai le même constat. Même nos structures osseuses sont beaucoup plus fines.

Et beaucoup sont de vrais glandeurs (déplacements uniquement en voiture, maximum sport en mode ultra loisir une fois par semaine, assis goute la journée devant l'ordi...)

Clairement mous. La tertiarisation de la société y est pour quelque chose aussi La motorisation également. Même les vélos sont électriques maintenant. On te livre les courses à domicile...

Le manuel et l'artisanat est aussi de moins en moins pratiqué.
Geronimo1234 a écrit : 14.02.22 Ça fait longtemps que ça me taraude cette question

Ça part d’une impression que j’ai: Je crois que nous, les nouvelles générations, sommes physiquement ET mentalement plus faibles que nos grands-parents, arrières-grands-parents, etc etc...

Plus faibles dans quel sens: Moins résistants, moins résilients, moins endurants, plus fragiles, plus sensibles, plus douillets, plus poltrons, plus flemmards, plus frileux (sens propre et sens figuré), plus mous

Je donne des exemples:

Mon grand-oncle qui a plus de 75 ans a un cardio hallucinant, il fait du cyclisme toutes les semaines

J’ai 25 ans et j’ai un cardio franchement pas folichon

Mon grand-père qui a environ le même âge, fait tous les jours de la menuiserie (c’est un menuisier à la retraite mais qui continue à faire un peu d’oseille en faisant des meubles)
Il se lève à 6h00 tous les matins :shock:
Et pour lui c’est totalement normal
Et pour moi c’est absolument pas normal c’est stratosphérique, il mériterait une médaille
J’ai envie de lui dire « mais euh repose-toi non ? »


Ça c’est deux exemples proches de moi, mais je pourrais faire une liste de gens âgés que je connais qui sont des véritables machines de guerre

Et ça on le voit extrêmement peu chez les jeunes en fait

Donc je me pose la question en des termes darwiniens, limite « eugénistes », est-ce que la lignée ne se serait pas « abâtardie »

Est-ce qu’on est pas devenus, nous les jeunes, des petits chiens de salon, alors que nos ancêtres pas très éloignés, encore vivants pour beaucoup, étaient des loups

Est-ce qu’on a pas « dégénéré » d’un point de vue génétique

Bref je suis désolé on dirait que j’emploie des termes du troisième reich mais j’ai pas d’autres mots qui me viennent


En fait je sais pas si je suis biaisé, si ça se trouve j’ai juste une impression comme ça et je dis objectivement des bêtises

Mais si je suis pas biaisé, donc que j’ai vu juste sur le fait que nous sommes globalement plus faibles que nos prédécesseurs, je voudrais comprendre les causes de ce truc

Également comprendre de quoi ce phénomène est-il le nom
Est-ce que c’est déjà arrivé dans l’histoire

Et également comment y remédier, si cela est possible

Parce que je commence à faire un complexe d’infériorité sur mes vieux, je crois que y’a pas grand chose où ils me mettent pas à l’amende

Le seul truc que je fais mieux qu’eux c’est me servir d’un iPhone et faire fonctionner un distributeur automatique, tout le reste ils ont su le faire mieux que moi à un moment où un autre, voire ils savent encore le faire

Merci
A mon avis, notre génération ne devrait pas culpabiliser de ne pas avoir vécu la guerre ni l'après-guerre.

Je suis d'accord avec le fait que le télétravail (conséquence de la tertiairisation de l'économie de la France, un pays développé + la crise sanitaire qui est venue banaliser les réunions teams et les emplois du temps à la carte) il est plus difficile de faire du sport, et il est devenu encore plus facile de se faire livrer ses courses + des plats cuisinés en moins de 20 min chrono. Mais, de là à dire que nous nous sommes "abâtardis" j'ai pas pu m'empêcher de lâcher un fou rire en lisant ce passage tout simplement parce que ce constat est très délimité du point de vue temporel et géographique.

Même si la Chine et l'Inde ne sont plus tout à fait des pays du tiers monde (majoritairement expliquée par leur forte croissance, de leur montée en gamme en termes de production de services et industriels) une grande partie de l'humanité fait encore partie de ce qu'on appelle "pays en voie développement". Ces économies sont sont constituées de populations qui ont une grande force de travail et grande créativité. Cette créativité et force de travail fait la force de l'économie non légale appelée "shadow economy" (autrement dit le travail au black), et qui propose n'importe quel service/produit à bas prix, avec des moyens souvent limités mais pas moins ingénieux. Dans ces pays où l'état prend peu de choses en charges (lé sécurité, la santé, l'éducation), nombreuses sont les personnes qui se lèvent tôt et assurent leur propre subsistance. Comme ce n'est pas légal, il n'y a ni statistiques, ni chiffres, du coup, on a l'impression que ça n'existe pas et dans les pays développés on a même l'impression que c'est mal de ne pas payer ses impôts et des taxes sur la richesse qu'on produit, et pourtant dans les pays en voir de développement, ce sont bel et bien ces emplois qui font vivre l''économie locale.

A mon avis, c'est trop sévère de dire que nos générations sont moins résiliantes, moins résistantes, plus fragiles ou plus sensibles. Car statistiquement parlant, ce n'est pas vrai, une grande majorité du monde n'est pas à l'abris du besoin. Au contraire, la loi de Pareto veut que 80% de la richesse mondiale soit détenue par 20% de la population mondiale. Dans les faits on est plus proche des 1% de la population mondiale concentrant 90% de la richesse mondiale. Mais ce n'est pas ça le problème.

Perso, j'ai plutôt le sentiment qu'avec les progrès technologiques, médicaux nous avons bénéficié d'un confort qui rend aujourd'hui certaines considérations obsolètes ou plus abstraites sans que ça nous ait enlevé ni notre "mérite" ni notre "intelligence" ou encore "force".

- D'abord, la résilience n'est pas un choix. La pyramide de maslow (aussi contestée soit-elle) nous apprend que quelles que soient nos aspirations profondes et spirituelles, on ne peut pas vouloir nous accomplir, si on n'est pas à l'abri de la faim et du froid. Si les considérations sécuritaires sont prioritaires sur d'autres besoins, c'est en partie parce qu'on a besoin d'un certain confort avant d'envisager un bien-être moins palpable (autrement dit, pour pouvoir considérer les besoins situés plus haut dans la pyramide de Maslow).

- Ensuite, les générations qui nous ont précédé n'ont pas toujours eu le choix de la direction à donner à leur vie. Selon l'époque, c'était déjà cool d'avoir un toit au dessus de la tête, d'être en vie ou encore de travailler dans un bureau. Du fait du regard de la société et du poids des valeurs familiales + religieuses sur les individus, les individus se forçaient à se discipliner au détriment d'un bien-être plus spirituel, plus profond également.

- Parallèlement, dans les jeunes générations, tout le monde ne fait le choix d'être un jeune "chien de salon" c'est généraliser ce qui n'a jamais été confirmé par des statistiques. Dans la jeunesse française (génération qui a bénéficié de mai 68 + des congés payés des parents + , il y a d'autres aspects qui tendent à se développer comme de nouvelles manières de penser les relations, d'échanger matériellement (ubérisation), et d'échanger verbalement (facetime + sms =moyens de communication ultra rapides et peu soucieux de la distance géographique). Ce n'est pas seulement l'expression de soi et la connexion aux autres qui a changé, c'est aussi le regard sur soi, sur ses besoins et l'écoute qu'on accorde à des besoins qui ont toujours existé mais furent latents tant que les besoins sécuritaires furent plus importants (et que la société n'était pas prête à accepter sans marginaliser ledit individu qui s'autorisait à les écouter).

Je peux me tromper sur ton compte, mais ça ressemble vachement à un discours moralisateur et culpabilisant (et le choix du mot eugénisme c'est un peu chaud) alors que faire des choix ne relève pas seulement de la volonté de chacun. Pour cuisiner soi-même ses plats au lieu de se les faire livrer, il faut du temps, il faut un emploi adapté, il faut un budget aussi en conséquence aussi. Ce n'est pas pour rien si on dit que les CSP+ vivent plus longtemps et ont moins de cancers que les professions ouvrières. D'une part, elles ont le budget pour faire du sport et cuisiner maison/ manger mieux au lieu de manger des produits ultra transformés sans réels apports nutritifs, mais surtout, elles ont accès à des connaissances sur la santé et le sport que les professions moins qualifiées ne vont pas pouvoir consulter par manque de compréhension des enjeux, par manque de compréhension des articles souvent complexes sur la nutrition, mais c'est pas seulement ça. L'alimentation est une question d'éducation, le goût est la conséquence de notre éducation parentale, laquelle est fortement liée à nos origines sociales. Je ne dis pas que les industriels sont les méchants de l'histoire et que les riches sont les seuls à pouvoir échapper à leur domination. Mais il y a tout un tas de facteurs qui importent et à prendre en considération si on ne veut pas faire de raccourcis simplistes. aussi, pour comprendre le mal dont on est acteur/victime, il faut prendre conscience du problème ou alors, il faut que ça en soit un pour soi. Le sport, n'a été rendu accessible aux moins bien rémunérés que très tardivement à l'échelle des sociétés développées. Avant sa démocratisation, c'était un moyen de se distinguer pour une personne issue d'un environnement défavorisé. Enfin, on ne peut pas dire qu'en 50 ans l'humanité a changé de génome alors qu'il lui a fallu des centaines de milliers d'années pour voir la taille de son périmètre crânien se développer. Il n'y a pas de gène qui codifie pour la bêtise mais des jeunes qui ayant grandi dans le confort existentiel ne vont pas évoluer de la même manière que les générations qui les ont précédées. Et y a pas de mal à ça. Pas sûre que comparer les générations entre elles sans tenir compte du contexte dans lequel elles ont vécu aide à tirer des conclusions réellement constructives.
Gafano a écrit : 14.02.22
Geronimo1234 a écrit : 14.02.22 Ça fait longtemps que ça me taraude cette question

Ça part d’une impression que j’ai: Je crois que nous, les nouvelles générations, sommes physiquement ET mentalement plus faibles que nos grands-parents, arrières-grands-parents, etc etc...

Plus faibles dans quel sens: Moins résistants, moins résilients, moins endurants, plus fragiles, plus sensibles, plus douillets, plus poltrons, plus flemmards, plus frileux (sens propre et sens figuré), plus mous

Je donne des exemples:

Mon grand-oncle qui a plus de 75 ans a un cardio hallucinant, il fait du cyclisme toutes les semaines

J’ai 25 ans et j’ai un cardio franchement pas folichon

Mon grand-père qui a environ le même âge, fait tous les jours de la menuiserie (c’est un menuisier à la retraite mais qui continue à faire un peu d’oseille en faisant des meubles)
Il se lève à 6h00 tous les matins :shock:
Et pour lui c’est totalement normal
Et pour moi c’est absolument pas normal c’est stratosphérique, il mériterait une médaille
J’ai envie de lui dire « mais euh repose-toi non ? »


Ça c’est deux exemples proches de moi, mais je pourrais faire une liste de gens âgés que je connais qui sont des véritables machines de guerre

Et ça on le voit extrêmement peu chez les jeunes en fait

Donc je me pose la question en des termes darwiniens, limite « eugénistes », est-ce que la lignée ne se serait pas « abâtardie »

Est-ce qu’on est pas devenus, nous les jeunes, des petits chiens de salon, alors que nos ancêtres pas très éloignés, encore vivants pour beaucoup, étaient des loups

Est-ce qu’on a pas « dégénéré » d’un point de vue génétique

Bref je suis désolé on dirait que j’emploie des termes du troisième reich mais j’ai pas d’autres mots qui me viennent


En fait je sais pas si je suis biaisé, si ça se trouve j’ai juste une impression comme ça et je dis objectivement des bêtises

Mais si je suis pas biaisé, donc que j’ai vu juste sur le fait que nous sommes globalement plus faibles que nos prédécesseurs, je voudrais comprendre les causes de ce truc

Également comprendre de quoi ce phénomène est-il le nom
Est-ce que c’est déjà arrivé dans l’histoire

Et également comment y remédier, si cela est possible

Parce que je commence à faire un complexe d’infériorité sur mes vieux, je crois que y’a pas grand chose où ils me mettent pas à l’amende

Le seul truc que je fais mieux qu’eux c’est me servir d’un iPhone et faire fonctionner un distributeur automatique, tout le reste ils ont su le faire mieux que moi à un moment où un autre, voire ils savent encore le faire

Merci
A mon avis, notre génération ne devrait pas culpabiliser de ne pas avoir vécu la guerre ni l'après-guerre.

Je suis d'accord avec le fait que le télétravail (conséquence de la tertiairisation de l'économie de la France, un pays développé + la crise sanitaire qui est venue banaliser les réunions teams et les emplois du temps à la carte) il est plus difficile de faire du sport, et il est devenu encore plus facile de se faire livrer ses courses + des plats cuisinés en moins de 20 min chrono. Mais, de là à dire que nous nous sommes "abâtardis" j'ai pas pu m'empêcher de lâcher un fou rire en lisant ce passage tout simplement parce que ce constat est très délimité du point de vue temporel et géographique.

Même si la Chine et l'Inde ne sont plus tout à fait des pays du tiers monde (majoritairement expliquée par leur forte croissance, de leur montée en gamme en termes de production de services et industriels) une grande partie de l'humanité fait encore partie de ce qu'on appelle "pays en voie développement". Ces économies sont sont constituées de populations qui ont une grande force de travail et grande créativité. Cette créativité et force de travail fait la force de l'économie non légale appelée "shadow economy" (autrement dit le travail au black), et qui propose n'importe quel service/produit à bas prix, avec des moyens souvent limités mais pas moins ingénieux. Dans ces pays où l'état prend peu de choses en charges (lé sécurité, la santé, l'éducation), nombreuses sont les personnes qui se lèvent tôt et assurent leur propre subsistance. Comme ce n'est pas légal, il n'y a ni statistiques, ni chiffres, du coup, on a l'impression que ça n'existe pas et dans les pays développés on a même l'impression que c'est mal de ne pas payer ses impôts et des taxes sur la richesse qu'on produit, et pourtant dans les pays en voir de développement, ce sont bel et bien ces emplois qui font vivre l''économie locale.

A mon avis, c'est trop sévère de dire que nos générations sont moins résiliantes, moins résistantes, plus fragiles ou plus sensibles. Car statistiquement parlant, ce n'est pas vrai, une grande majorité du monde n'est pas à l'abris du besoin. Au contraire, la loi de Pareto veut que 80% de la richesse mondiale soit détenue par 20% de la population mondiale. Dans les faits on est plus proche des 1% de la population mondiale concentrant 90% de la richesse mondiale. Mais ce n'est pas ça le problème.

Perso, j'ai plutôt le sentiment qu'avec les progrès technologiques, médicaux nous avons bénéficié d'un confort qui rend aujourd'hui certaines considérations obsolètes ou plus abstraites sans que ça nous ait enlevé ni notre "mérite" ni notre "intelligence" ou encore "force".

- D'abord, la résilience n'est pas un choix. La pyramide de maslow (aussi contestée soit-elle) nous apprend que quelles que soient nos aspirations profondes et spirituelles, on ne peut pas vouloir nous accomplir, si on n'est pas à l'abri de la faim et du froid. Si les considérations sécuritaires sont prioritaires sur d'autres besoins, c'est en partie parce qu'on a besoin d'un certain confort avant d'envisager un bien-être moins palpable (autrement dit, pour pouvoir considérer les besoins situés plus haut dans la pyramide de Maslow).

- Ensuite, les générations qui nous ont précédé n'ont pas toujours eu le choix de la direction à donner à leur vie. Selon l'époque, c'était déjà cool d'avoir un toit au dessus de la tête, d'être en vie ou encore de travailler dans un bureau. Du fait du regard de la société et du poids des valeurs familiales + religieuses sur les individus, les individus se forçaient à se discipliner au détriment d'un bien-être plus spirituel, plus profond également.

- Parallèlement, dans les jeunes générations, tout le monde ne fait le choix d'être un jeune "chien de salon" c'est généraliser ce qui n'a jamais été confirmé par des statistiques. Dans la jeunesse française (génération qui a bénéficié de mai 68 + des congés payés des parents + , il y a d'autres aspects qui tendent à se développer comme de nouvelles manières de penser les relations, d'échanger matériellement (ubérisation), et d'échanger verbalement (facetime + sms =moyens de communication ultra rapides et peu soucieux de la distance géographique). Ce n'est pas seulement l'expression de soi et la connexion aux autres qui a changé, c'est aussi le regard sur soi, sur ses besoins et l'écoute qu'on accorde à des besoins qui ont toujours existé mais furent latents tant que les besoins sécuritaires furent plus importants (et que la société n'était pas prête à accepter sans marginaliser ledit individu qui s'autorisait à les écouter).

Je peux me tromper sur ton compte, mais ça ressemble vachement à un discours moralisateur et culpabilisant (et le choix du mot eugénisme c'est un peu chaud) alors que faire des choix ne relève pas seulement de la volonté de chacun. Pour cuisiner soi-même ses plats au lieu de se les faire livrer, il faut du temps, il faut un emploi adapté, il faut un budget aussi en conséquence aussi. Ce n'est pas pour rien si on dit que les CSP+ vivent plus longtemps et ont moins de cancers que les professions ouvrières. D'une part, elles ont le budget pour faire du sport et cuisiner maison/ manger mieux au lieu de manger des produits ultra transformés sans réels apports nutritifs, mais surtout, elles ont accès à des connaissances sur la santé et le sport que les professions moins qualifiées ne vont pas pouvoir consulter par manque de compréhension des enjeux, par manque de compréhension des articles souvent complexes sur la nutrition, mais c'est pas seulement ça. L'alimentation est une question d'éducation, le goût est la conséquence de notre éducation parentale, laquelle est fortement liée à nos origines sociales. Je ne dis pas que les industriels sont les méchants de l'histoire et que les riches sont les seuls à pouvoir échapper à leur domination. Mais il y a tout un tas de facteurs qui importent et à prendre en considération si on ne veut pas faire de raccourcis simplistes. aussi, pour comprendre le mal dont on est acteur/victime, il faut prendre conscience du problème ou alors, il faut que ça en soit un pour soi. Le sport, n'a été rendu accessible aux moins bien rémunérés que très tardivement à l'échelle des sociétés développées. Avant sa démocratisation, c'était un moyen de se distinguer pour une personne issue d'un environnement défavorisé. Enfin, on ne peut pas dire qu'en 50 ans l'humanité a changé de génome alors qu'il lui a fallu des centaines de milliers d'années pour voir la taille de son périmètre crânien se développer. Il n'y a pas de gène qui codifie pour la bêtise mais des jeunes qui ayant grandi dans le confort existentiel ne vont pas évoluer de la même manière que les générations qui les ont précédées. Et y a pas de mal à ça. Pas sûre que comparer les générations entre elles sans tenir compte du contexte dans lequel elles ont vécu aide à tirer des conclusions réellement constructives.

J’ai fait une erreur en terme de précision, j’ai pas parlé de l’ère géographique concernée

Quand je parle d’une lignée qui se serait affaiblie, je parle le l’Occident

Donc tout ce qui est tiers-monde t’as raison mais c’était pas de ça que je parle

Eux ils ont apparemment pas perdu de vigueur
Un Congolais il a la force vitale de nos arrières grands-parents, ça fait pas trop de doutes
Tu le vois au niveau des muscles, tu le vois dans le sport professionnel, ceux qui performent c’est des gens originaires du tiers-monde et à fortiori des Africains (quand je dis Africains c’est toute l’Afrique, donc subsahariens et aussi afrique du nord)

L’équipe de France de football: essentiellement des Africains
L’équipe d’athlétisme des USA: essentiellement des Africains
NBA: essentiellement des africains
Les plus grands boxeurs: Mohamed Ali, puis Mike Tyson, et aujourd’hui Floyd Mayweather

Évidemment y’a des Caucasiens aussi

Mais les gens originaires du tiers-monde et à fortiori du continent africain sont hyper représentés


« Je peux me tromper sur ton compte, mais ça ressemble vachement à un discours moralisateur et culpabilisant »

Ça c’est parce que tu le prends personnellement comme si je t’avais visé toi
Et ça a pas de sens puisque moi-même je m’inclus dans mon propos

(Tu vas pas me traiter de facho rassure moi ?)


Mon propos qui se résume ainsi: Je pense que les nouvelles générations d’Occidentaux sont globalement plus faibles que leurs ancêtres

Les soldats français pendant la WWI (pour qui j’ai un immense respect soit dit en passant) ont fait la guerre à leurs ennemis pendant quatre ans dans des tranchées

Sachant que pendant la WWI le soldat français c’était un simple citoyen, qui savait à peine utiliser son arme au moment où il partait en guerre, puisque on avait pas encore une armée de métier

Aujourd’hui, quel simple citoyen va aller sur le champ de bataille dans des tranchées pendant quatre ans?

Aujourd’hui à peu près personne

En 1914 pratiquement tout le monde


Si ça c’est pas une preuve, ou au moins un indice de quelque chose, expliquez-moi ce que c’est, s’il vous plaît
Si ça c’est pas une preuve, ou au moins un indice de quelque chose, expliquez-moi ce que c’est, s’il vous plaît
Tu peux pas comparer le comportement de gens qui sont nés et se sont construits dans 2 sociétés radicalement différentes. En 100 ans, trop de choses changent.

En 1914, défendre la Patrie c'était une nécessité car il n'y avait pas d'armée de métier comme tu le fais remarquer.
En 2022, je laisse faire les militaires de métier, leurs drones, l'aviation de pointe et les satellites.

+ en 2022, j'ai de par mon éducation pu apprendre / comprendre que les guerres étaient des jeux politiques sans trop de sens, et que le patriotisme était surtout un moyen de manipuler les petites gens pour les envoyer se faire découper en première ligne pour des conflits principalement liés au contrôle des ressources rares. Non merci. Ca fait pas de mois une fiotte si j'ai pas envie d'aller me faire sauter sur un IED en Afghanistan; ça fait de moi une personne sensée.

vs en 1914, on leur laissait pas le choix de toutes façons, et ils n'avaient pas le recul intellectuel pour réaliser quel vaste piège c'était.



Et le jour où la France est réellement menacée ?
Dans ma famille tu trouves des héros de guerre (un qui a fait 14 prisonniers à Verdun, un autre qui s'est échappé d'un camp allemand en butant un garde et en lui prenant son uniforme) et de "simples" combattants. Eux ont vécu la guerre, ils ne l'ont pas juste fantasmée à travers les récits et histoires plus ou moins romancées. Tous disaient un truc : si tu peux, pars dans la direction opposée. Y'a pas de gloire à aller se plonger dans l'horreur si tu peux l'éviter. 99% des vrais héros sont des types normaux, morts dans la boue et auraient préféré mourir à 80 ans.

Le "héros" mythique, c'est un récit construit par les planqués pour faire rêver les foules, sublimer les horreurs absurdes de la guerre en un truc plus profond; et si besoin, disposer d'un moyen de mobiliser d'autres types la prochaine fois qu'ils voudront aller piquer du terrain au voisin. Et regarde : tu y souscrit, à ce mythe, et tu as une vision glorifiée de la guerre. Ca marche. Tu en viens même à trouver noble d'aller te faire charcuter si on t'en donne l'occasion.

J'ai un pote US marine; il a fait l'Irak. Il a vu de l'action, son blindé a été soulevé par un IED alors qu'il était à la tourelle; il a manqué de peu de se faire exploser et/ou applatir. Un mec de son unité est mort. Et même s'il est revenu (avec des séquelles, sa colonne vertébrale a morflé), il est extrêmement amer qu'on l'ait persuadé que mettre sa vie en danger était pour la bonne cause avec un récit patriotique glorieux, alors que dans les faits, c'était complètement vain, pas nécessaire, fondé sur des mensonges, et fait uniquement pour qu'une poignée de famille de milliardaires puissent rentrer quelques milliards supplémentaires. Il se sent bien con d'avoir cru au mensonge de "c'est ce qu'un homme doit faire". Qui c'est qui t'en convainc, si c'est pas les dynasties de fils de pute de milliardaires qui ont besoin d'une chair à canon volontaire et motivée ?


Donc le jour où ça pue réellement du cul chez moi, et bien je me barre. Je suis pas amoureux d'une légende et d'un terrain; le seul truc qui compte c'est de préserver l'avenir et la sécurité de mes proches. Ma guerre, je m'y prépare en mobilisant des ressources et en m'assurant d'être mobile. Si certains veulent défendre la légende et jouer aux martyres, grand bien leur fasse. Je sais pas si on a toujours des étoiles dans les yeux quand on meurt par terre, les tripes à côté.

Mais ça, au final, c'est des valeurs personnelles, et ça se discute pas : chacun les siennes, on se construit tous avec des valeurs différentes, y'a pas à juger.




Après pour ce qui est de la robustesse physique des personnes d'origine africaine : a priori la génétique joue un rôle majeur; une histoire de fibres musculaires différentes de celles de caucasiens et de meilleure gestion de l'oxygène / ATP, et c'est pas nouveau, c'est à dire qu'ils auraient performé autant que maintenant vs des athlètes caucasiens s'ils avaient eu les mêmes accès au sport et à l'entraînement de qualité, à l'époque.



Mais oui, je perçois un déclin civilisationnel (valeurs, morale, physique, intellectuel), à cause selon moi de l'abrutissement par la télé, par les réseaux sociaux, par l'omniprésence des drogues (légales ou non), par l'effondrement de l'éducation d'Etat, par l'idéologisation imbécile sur plein de sujets, par la montée du populisme abrutissant, par un désenchantement à cause d'un monde de plus en plus fermé, abîmé et injuste.

Les gens sont fatigués, découragés, hypnotisés et plombés intellectuellement; mais ça c'est une grosse généralité floue, à côté de ça, tu as aussi des gens sains, intellectuellement très performants, qui prennent soin de leur physique. Ca dépend où tu regardes et avec quelles lunettes / biais.
Au final cela rejoint le sujet sur la masculinité. Ce que tu penses que l'on aurait perdu, ce serait une force virile physique et mentale. La vérité c'est que l'époque d'avant tu n'y étais pas, tu projettes tes propres fantasmes sur les hommes du passé et l'idée que tu te fais de leurs valeurs. En tout cas, c'est l'impression que j'ai.

Oui les gens sont partis à la guerre mais ce qu'on oublié de dire c'est que beaucoup ont quitté leur pays pour y échapper, la propagande incitait des gens qui ne disposait pas de tous les médias d'aujourd'hui pour y aller et ceux qui y sont allés et ont survécus en sont sortis complètement traumatisés.

L'époque est pas la même, les enjeux ne sont pas les mêmes. Les valeurs du travail et de la famille s'estompent au profit de l'épanouissement et de l'accomplissement personnel. Les gens n'ont jamais été aussi éduqués. Y a-t-il dessous une fuite des responsabilités ? Très certainement, mais on finit tous par se faire rattraper. Mais si les générations de nos ancêtres avaient eu le luxe de choisir de profiter de leur vingtaine avant de se poser, ils l'auraient certainement fait.

Les violences que l'on subit ne sont pas les mêmes. Le marché du travail est un rouleau compresseur pour les jeunes diplômés qui s'imaginent que la vie va être une autoroute après leur bac+5 mention bien. On arrête pas de nous dire que la planète est en train de mourir, et on vient de se prendre la première pandémie mondiale de l'histoire sur fond de terrorisme et je parle même pas de l'actualité en ce moment. On pourrait parler du nombre de dépression qui explose, mais est ce que nos ancêtres auraient mieux encaissé? Rien n'est moins sûr.

Quant aux performances physiques, l'évolution n'a pas le temps d'agir sur une échelle de temps aussi courte. Mais c'est sûr qu'on développe moins facilement une musculature que les travailleurs manuels, qui existent encore d'ailleurs.
Ce que tu penses que l'on aurait perdu, ce serait une force virile physique et mentale.la vérité c'est que l'époque d'avant tu n'y étais pas, tu projettes tes propres fantasmes sur les hommes du passé et l'idée que tu te fais de leurs valeurs.
C'est bien résumé.


Mais sans chercher à comparer avec une époque qu'on ne connait qu'à travers des récits et une perception fantasmée, oui c'est vrai qu'il semble assez manifeste qu'on est dans une espèce de déclin généralisé. Des valeurs, de la morale, du courage, de l'éducation, de la santé physique, de l'autodétermination...

Notre génération et celles qui suivent sont baisées; par la télé, par les réseaux sociaux, par une éducation d'Etat en faillite complète, par un climat et un environnement profondément malades et qui vont pas nous faire de cadeaux, par un désenchantement parce qu'on réalise que chaque génération à venir aura à patauger de plus en plus dans la merde (... le plastique, en fait).



Au final, peu importe l'analyse et l'interprétation qu'on fait de ce qu'on voit et de ce qu'on pense; si toi tu as des valeurs fortes de virilité physique, d'engagement dans l'effort, on s'en fout que ce soit fondé ou non, c'est un truc qui existe à l'intérieur de toi : écoute cette voix. Si on écoute pas ses tiraillements, on se sent pas complet, on peut pas être épanoui.
Il y a du vrai dans les deux positions:
-glissement de valeurs et de besoins liés à l'époque car evolution normale en fonction de l'environnement et du progrès
(Exemples de FK)
- glissement en pente dangereuse sur le côté apathique, tout prêt tout servi, zombification netflix réseaux sociaux etc, avec appauvrissement physique.
Certains seraient pas capables de courir 100 m pour sauver leur vie. (Geronimo)

J'ajoute qu'on a certainement par la médecine permis à des gens plus inaptes sur certains plans à la survie brute de survivre et s'élever. Mais c'est un bien aussi. On constate que la plupart des myopes ont des QI plus élevés que la moyenne, pourtant ils seraient de mauvais chasseurs (sans lunettes en mode roots, sinon...). Et puis ça fait peut-être de nous des gens plus humains de pas jeter au feu les gosses qui ont un handicap léger (pour les sévères, des fois c'est pas une vie , surtout les handicaps mentaux lourds -certains ont juste conscience de souffrir et certains n'ont pas conscience d'eux-mêmes-, pour moi c'est plus de l'égoïsme parental de pas faire quelque chose avant s'ils sont au courant).
Sinon c'est une question qui se perpétue à chaque époque, je crois que Seneque et Aristote ont déjà abordé le sujet.

Mais on peut constater aussi l'extrême inverse à notre époque, avec les "wellness freaks", qui eux sont à fond dans cette vision de renforcement corporel, développement personnel (mental, physique, professionnel etc). Et la plupart sont même pas en mode influenceurs, ils y croient vraiment et je trouve pas ça beaucoup plus sain en fait.
La discipline oui mais là c'est caricatural et surtout pas personnel/ adapté le plus souvent.
Et moralement ces gens sont pas nécessairement mieux, à prendre ceux qui sont pas dans leur délire de haut.

Un truc quand même parce que ça m'a quand même fait bizarre de lire l'inverse:
C'est plus un budget de commander du uber tous les jours que de faire une cuisine saine en ayant fait des courses une fois dans la semaine et un batch pour cuisiner.
Et si la méritocratie n'existe plus vraiment et est devenue une illusion (beaucoup d'études le montrent), on est quand même très largement victimes de nos choix de merde. C'est pas une question de richesse en fait. Les nouveaux riches vivent souvent pas plus sain.

Et les jeunes générations sont aussi très victimes de la nouvelle tendance sociale à réclamer des droits juste en fonction de ce qu'on est et à être des putains de flocons de neige qui fondent au premier coup de chaud. C'est impossible de bosser en entreprise avec 90%des gamins qui sortent de l'école et ont entre 20 et 30 ans, parce qu'ils sont toujours accrochés à leur fiche de poste, savent pas se sortir les doigts du cul, et qu'ils dépriment s'ils font pas que les trucs qu'ils aiment ou qui sont l'image glamour de leur boulot, pas la réalité avec plein de tâches déplaisantes qui en font partie.
Après on peut se plaindre de la précarité mais y a des tas de jeunes qu'on garde pas parce qu'ils ont aucun mental et pas un bon état d'esprit. Et pourtant je parle pas de se faire exploiter (parce que des patrons qui étaient de gigantesques connards j'en ai pratiqué un ou deux)...

Quant à la patrie, je ferais la différence entre les guerres externes comme l'Afghanistan, et des trucs comme défendre son territoire parce que tu as des connards qui viennent te rouler dessus. Le problème étant que tu peux pas toujours fuir. Les guerres dont on parle pour la France sont des guerres où chaque fois on a été envahis. Forcément ça motive à coller des pralines. Pour autant je serais largement partagé, mais c'est très probable que si les russes par exemple pour reprendre l'actualité décidaient de nous annexer, on aurait pas trop le choix d'aller ailleurs.
Et même si se battre serait illusoire fasse à un tel ennemi, la réaction à avoir dépendrait de leurs intentions: veulent-ils nettoyer le territoire pour leur usage ou juste le dominer?
Bref c'est pas très simple comme sujet, cela dit une valeur comme la patrie, la nation à la base avant d'être détourné c'est beau et ça devrait pas être jeté au feu, même si vu la connerie ambiante ça donne pas tant envie.
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