La période collège: la construction de l'AFC
Posté : 13.12.05
Salut,
Dernièrement, je me suis rendu compte chez moi de l'importance de ma période collège dans ma manière de penser les relations avec les femmes, et même dans ma vision de la femme.
Souvenez vous, la cour du collège. Il y avait trois sortes de personnes. On pourrait presque parler de trois castes:
- Les populaires
- Les invisibles
- Les souffres douleurs
La classe dominante c'était celle des populaires. Notre réputation tenait à notre degré de ressemblence par rapport à eux. C'étaient eux qui fixaient la norme de ce qui était considéré comme "bien", comme "classe". Au collège, la norme c'était le jogging, les baskets, cracher par terre, marquer des buts au tournoi de foot (et se la jouer footballeur pro à déplier les ailes en courant sur le terrain une fois le but marqué), avoir des mauvaises notes (enfin pas trop bas quand même), toujours avoir le dernier futale de marque, et si tu fumais, alors c'était le summum! Je suis sur que vous vous rappelez de ces mecs, qui en plus de vous faire chier de temps en temps (ou tout le temps si vous étiez souffre douleur) se tapaient les meufs du collège. Ils avaient aussi leur territoire défini dans la cour, il ne fallait pas y pénétrer, et puis, il investissaient aussi le fond du bus (pour ceux qui avaient un ramassage scolaire).
Alors notre petit garçon, qui fait partie de la seconde classe, commence à vouloir sortir avec une meuf pour faire monter sa réputation (ou du moins, pour pas qu'elle descende et qu'on se foute de sa gueule parce qu'il ne sort pas avec une meuf). Mais voilà, certaines meufs se proposent à lui, mais elles ne sont pas assez populaires pour lui assurer une reconnaissance de la part de la "jet set de la cour de récré". Alors lui, ce qui l'intéresse, c'est les filles populaires, celles qui sortent avec les gars populaires (ceux qui imposent leur norme, même quand il est question de meuf).
Mais notre pré-ado, qui n'a encore que 13 ans environ, il ne sait évidemment rien de la séduction. Sa caractéristique principale, c'est qu'il est effacé. Il n'est donc pas extraverti comme les mecs populaires, et puis il n'est pas dominant non plus, et il le sait. Alors il développe une autre stratégie, il devient gentil, avec la conviction certaine que comme ça il va se démarquer de tout ces cons, qui sont bien moins intelligents que lui.
Mais voilà, comme prévu, ça ne marche pas (et encore moins avec les filles populaires), mais notre AFC persévère cependant, car il ne peut pas être plus homme (c'est réservé à la caste des populaires), il est obligé de se conformer à sa caste des insignifiants (souvenez vous à quel point c'était cloisonné au collège). Mais le succès vient pas (surtout que ce qu'il veut lui, c'est les HB version collège). Alors l'AFC se persuade peu à peu qu'il est un mec de seconde zone, et tout ses actes futurs dépendront de cette certitude, jusqu'à ce qu'il prenne conscience de tout cela et qu'il décide à laisser le passé derrière.
Inconsciemment, l'AFC cherche toujours à sortir avec une HB pour grimper en réputation. Il continue d'agir encore comme s'il était au collège. Il est encore cloisonné dans sa caste "insignifiants", et reste encore persuadé qu'on peut être soit jerk, soit insignifiant, pas d'autre alternative dans sa tête. L'AFC devrait changer sa vision de lui même d'une part, et surtout, sa vision de la femme d'autre part, car il cherche toujours à séduire les HB telles qu'on veut nous les faire admirer dans les médias, les jeux vidéos, bref de partout. Il y a bien d'autres femmes qui valent autant sinon plus que les HB. Les HB ne sont que le modèle mis en valeur par notre société actuelle de consommation (et donc ça a beaucoup d'influence sur une cour de récré du collège), on est pas obligé de s'y conformer.
Dernièrement, je me suis rendu compte chez moi de l'importance de ma période collège dans ma manière de penser les relations avec les femmes, et même dans ma vision de la femme.
Souvenez vous, la cour du collège. Il y avait trois sortes de personnes. On pourrait presque parler de trois castes:
- Les populaires
- Les invisibles
- Les souffres douleurs
La classe dominante c'était celle des populaires. Notre réputation tenait à notre degré de ressemblence par rapport à eux. C'étaient eux qui fixaient la norme de ce qui était considéré comme "bien", comme "classe". Au collège, la norme c'était le jogging, les baskets, cracher par terre, marquer des buts au tournoi de foot (et se la jouer footballeur pro à déplier les ailes en courant sur le terrain une fois le but marqué), avoir des mauvaises notes (enfin pas trop bas quand même), toujours avoir le dernier futale de marque, et si tu fumais, alors c'était le summum! Je suis sur que vous vous rappelez de ces mecs, qui en plus de vous faire chier de temps en temps (ou tout le temps si vous étiez souffre douleur) se tapaient les meufs du collège. Ils avaient aussi leur territoire défini dans la cour, il ne fallait pas y pénétrer, et puis, il investissaient aussi le fond du bus (pour ceux qui avaient un ramassage scolaire).
Alors notre petit garçon, qui fait partie de la seconde classe, commence à vouloir sortir avec une meuf pour faire monter sa réputation (ou du moins, pour pas qu'elle descende et qu'on se foute de sa gueule parce qu'il ne sort pas avec une meuf). Mais voilà, certaines meufs se proposent à lui, mais elles ne sont pas assez populaires pour lui assurer une reconnaissance de la part de la "jet set de la cour de récré". Alors lui, ce qui l'intéresse, c'est les filles populaires, celles qui sortent avec les gars populaires (ceux qui imposent leur norme, même quand il est question de meuf).
Mais notre pré-ado, qui n'a encore que 13 ans environ, il ne sait évidemment rien de la séduction. Sa caractéristique principale, c'est qu'il est effacé. Il n'est donc pas extraverti comme les mecs populaires, et puis il n'est pas dominant non plus, et il le sait. Alors il développe une autre stratégie, il devient gentil, avec la conviction certaine que comme ça il va se démarquer de tout ces cons, qui sont bien moins intelligents que lui.
Mais voilà, comme prévu, ça ne marche pas (et encore moins avec les filles populaires), mais notre AFC persévère cependant, car il ne peut pas être plus homme (c'est réservé à la caste des populaires), il est obligé de se conformer à sa caste des insignifiants (souvenez vous à quel point c'était cloisonné au collège). Mais le succès vient pas (surtout que ce qu'il veut lui, c'est les HB version collège). Alors l'AFC se persuade peu à peu qu'il est un mec de seconde zone, et tout ses actes futurs dépendront de cette certitude, jusqu'à ce qu'il prenne conscience de tout cela et qu'il décide à laisser le passé derrière.
Inconsciemment, l'AFC cherche toujours à sortir avec une HB pour grimper en réputation. Il continue d'agir encore comme s'il était au collège. Il est encore cloisonné dans sa caste "insignifiants", et reste encore persuadé qu'on peut être soit jerk, soit insignifiant, pas d'autre alternative dans sa tête. L'AFC devrait changer sa vision de lui même d'une part, et surtout, sa vision de la femme d'autre part, car il cherche toujours à séduire les HB telles qu'on veut nous les faire admirer dans les médias, les jeux vidéos, bref de partout. Il y a bien d'autres femmes qui valent autant sinon plus que les HB. Les HB ne sont que le modèle mis en valeur par notre société actuelle de consommation (et donc ça a beaucoup d'influence sur une cour de récré du collège), on est pas obligé de s'y conformer.