Mais revenons quelques heures en arrière.
J'arrive sur le lieu avec des amis. Quelques sous en poche, juste suffisant pour m'affranchir du droit d'entrée, et déposer ma veste au vestiaire. C'est le détail numéro 1: ce soir je veux me tester, surpasser cette timidité qui m'a longtemps fait défaut, mais cette fois sans artifice, sans substance enivrante. Comprenez, ce soir je joue le jeu à concentration nulle : 0 gramme/litre.
Les regards qu'on me porte, confortent ma motivation, ce soir je serai le prix. Comment? La réponse est en partie dans l'accessoire. C'est le détail numéro 2: je porte ceci:
et cela fait toute la différence. Elvis touch. Je vais finir par croire qu'un quelque chose anime ces lunettes, une force qui fait tout le travail à ma place. Essayez, vous serez surPRIX.
Cela doit faire 1 heure que je passe de set en set, qu'on se retourne sur moi, que je vois ces doigts de jeunes femmes qui me pointent, sur les lèvres desquelles je devine les mots portés à l'oreille du copain, de la meilleure amie:
ou encoreRegarde, le mec avec ses lunettes
Bref je ne compte plus les regards amusés, sourires, pouces levés, et autres compliments des cibles potentielles comme des concurrents potentiels.T'as vu les lunettes qu'il porte lui
Livre premier
Je repère mon premier défi, un set de trois jolies demoiselles. C'est le genre de filles qui m'ont poussées à m'aventurer sur ce site, c'est l'objectif que je me suis fixé: élevé mon niveau de jeu pour élevé le niveau de mes conquêtes. C'est aussi le genre de filles que je n'ose aborder que dans des conditions plus libérées (cf. détail numéro 1). Arrivé à proximité du set, le détail numéro 2 fait son effet: EC, sourires, les portes s'ouvrent, je m'engouffre.
A ma droite une très jolie jeune femme, un visage d'ange, très féminine, 1m75, blonde vénitienne, beaucoup d'élégance bien que légèrement vêtue: HB10. Elle m'open tout naturellement:
Elle se retourne vers ses copines, toujours amusées. A mon tour de l'opener. J'ôte mes lunettes pour faire jouer l'EC. Pour l'opener rien de bien original, puisé sur un FR de Jibril:Blonde: J'adore tes lunettes! Tu me les prêtes?
Moi: NON!
Blonde (suppliante): Allez s'il te plait! Juste deux secondes.
Moi: Non, ça ne marche pas avec moi.
S'en suit un peu de fluff, difficilement, fortement pollué par les décibels acoustiques.Moi (par dessus son épaule avec un kino dans le dos): On aurait pas déjà dansé ensemble?
Blonde (qui pivote pour me faire face, en tournant le dos à ses copines): Non je crois pas
Moi: On va voir, tu t'appelles comment?
Blonde: Delphine
Moi: Ah non t'as raison, ça me dit rien. (je remets mes lunettes)
Blonde: Et toi tu t'appelles comment?
Moi (enlevant à nouveau mes lunettes): Newby
Blonde: Allez vas-y, je peux essayer tes lunettes (tentant de les prendre)
Moi (les dissimulant par réflexe): Non, c'est pas possible
Blonde: Pourquoi?
Moi: Parce que j'ai des principes, je ne les prête jamais à des personnes que je ne connais pas.
Blonde(déçue)
Moi: A partir de quand tu considères que tu connais quelqu'un, toi?
Blonde: Ola, beaucoup de temps, mais des fois même avec le temps il se peut qu'on ne connaisse pas une personne.
Moi: Ah oui t'as eu des mauvaises expériences?
Blonde: Ouais...
Moi (la coupant, avant qu'elle n'entame le récit de ses déboires amoureux): Alors t'es venu avec toute ta bande?
Blonde: Oui j'accompagne mes copines et leurs copains
(implicitement: je suis célibataire : IOI) Elle me désigne deux gars (les copains) qui m'avaient dis un peu plutôt, grosso modo, ce que tout le monde m'a dit toute la soirée: "Eux: Trop bien tes lunettes tu me les prêtes? Tu les as achetées où? Moi: C'est du sur mesure!"
Moi: ah ouais toi tu es comme ça, t'es du genre à suivre tes copines partout!
Blonde:
Le DJ passe le morceau du moment, une des ses copines me la dérobe et l'entraîne dans une danse frénétique. Je remets mes lunettes et tourne les talons.
Livre second
Je fais quelques pas, calés sur le rythme des beats percutants mes tympans, les yeux à l'affût derrière les verres en plastique protecteurs UV indice 400 de mes lunettes. J'aperçois deux demoiselles sur ma droite m'observer. Deux grandes brunes longilignes. J'aime les brunes.
Je vois l'une me montrer du doigt et parler à l'autre qui me regarde en souriant. Elles sont toutes les deux seules sur le bord de la piste de danse, debout, sans danser. Une seule captive mon attention, celle qui me fait face.
Cette dernière porte un chapeau Panama blanc ceinturé d'un ruban noir. C’est le couvre chef du DJ lui même. Je l'ai vu le porter en début de soirée. Je comprends que ces filles doivent être les reines ici, bien connues de tout le staff. HSE assuré.C’était une brune très vive, mais d'une vivacité caressante, pleine de grâces, et sans étourderie. Elle était un peu maigre, comme sont la plupart des filles à son âge; mais ses yeux brillants, sa taille fine, son air attirant n'avaient pas besoin d'embonpoint pour plaire.
Jean Jacques Rousseau.
Je m'approche de la fille au chapeau. Je lui laisse quelques secondes pour m'opener:
Sur ce premier contact, je m'éclipse, particulièrement content qu'elle soit entrée dans mon jeu.Brune (toujours le même sourire aux lèvres): J'adore tes lunettes!
Moi: Merci, j'aime bien ton chapeau.
Brune: Merci, en fait c'est pas à moi c'est le chapeau du...
Moi (la coupant): Oui je sais. Et ce chapeau c'est pour cacher ta calvitie!
Brune:...oui, le dit pas, c'est un secret, chut! elle place son doigt perpendiculairement à ses lèvres
Moi: Moi c'est pareil, je porte ces lunettes parce que je suis aveugle, chut!
Brune:
Moi: Et ça te fait marrer, et ben dis donc!
Livre troisième
Je vais rejoindre mon groupe d'amis, continuer à délirer, et ramasser les compliments. Un quart d'heure plus tard, je me retrouve à 4 mètres d'elle. Je la vois entrain de me regarder danser. Je m'arrête. Elle parcourt la distance qui nous sépare pour venir reprendre la conversation là ou nous l'avions laissée, le chapeau en moins:
Et là, le ton utilisé n'a pas servi mon message. Elle comprend "tu me saoules" et fait demi tour. C'est une petite erreur, mais qui me permet de conserver mon statut de prix H2G de la soirée. Un peu trop, vraisemblablement.Brune: Il y a ma copine qui voudrait essayer tes lunettes, tu me les prêtes?
Moi: NON! (enlevant les lunettes)
Brune: Allez soit sympa, pourquoi tu veux pas les prêter?
Moi: Je peux pas, je les prêtes pas à n'importe qui
Brune: Mais je suis pas n'importe qui
Moi: Non, mais il faut savoir les porter et ça c'est pas donné à tout le monde. Par contre je donne des cours pour ça. (là je prépare le numclose que je ne vois pas m'échapper)
Brune (intéressée):Ah oui, et c'est combien?
Moi: C'est gratuit, faut juste payer le vestiaire!
Brune:Ok, ça m'intéresse
Moi: Ok, ben tu m'appelles!
Brune (vexée):![]()
Livre quatrième
La soirée se poursuit. D'autres set abordés. Quelques heures plus tard. Je décide de revenir à la charge tout en subtilité. C'est le quart d'heure du set musical latino-tropical. Je suis placé stratégiquement à portée de vue de la cible. J'invite la demoiselle la plus proche à danser (une B-), et improvise une petite démonstration de danse, sous les yeux de la brunette. J'ai capté son attention. Le morceau s'achève. Ma cavalière me remercie. Je passe devant ma brune et tourne la tête. Elle lève les deux bras, et m'interpelle par onomatopée. Je m'approche d'elle et l'invite à danser. Collé serré. Je me méfie d'elle, de son envie de me dérober mes lunettes à tout instant. Je les enlève, essaye de les dissimuler. Petit jeu de mains.
Elle me tourne le dos et s'enfuit. C'est la deuxième fois. Je me suis dis qu'elle reviendrait à moi. Je continue.Brune:
Moi: A partir de maintenant je ne te lâche plus les mains!
Brune (malicieusement):et pourquoi tu es comme ça?
Moi: Attends je connais même pas ton prénom
Brune: Moi c'est Jenifer, et toi comment tu t'appelles?
Moi: Jean Claude!
Brune (crédule): JC pour les intimes?
Moi: Attends tu crois vraiment que j'ai une tête à m'appeler Jean Claude?
Brune:![]()
Alors tu t'appelles comment?
Moi: Je te le dis pas, mais je te prête mes lunettes si tu arrives à deviner!
Brune (m'observant): ...François?
Moi: Non, dommage!
Brune (pseudo-véxée):![]()
La blonde : je n'ai pas pu l'aborder de nouveau. Elle a passé la moitié de la soirée littéralement suspendue au coup d'un Goliath d'1m95. En passant à coté d'eux, elle m'adresse un EC souriant évocateur. Rien n'est perdu.
Livre cinquième
Un peu plus tard. Ca n'a pas raté. La brune revient me voir:
Et là pour la troisième fois elle repart véxée. Alors j'aurais pu la rattraper, l'isoler, la qualifier, et la numcloser. Mais je ne l'ai pas fait.Brune: Là pour le coup, tes lunettes collent parfaitement avec la musique!
Moi: N'est ce pas? Bon alors tu as réussie à deviner mon prénom?
Brune: Non, mais pourquoi tu veux pas me le dire.
Là je me dis qu'il faut aller dans son sens, pour une fois.
Moi: Ok, je m'appelle Newby
Brune: Ton prénom c'est Newby, tu me les prêtes maintenant?
Moi: Ben non, tu ne l'as pas deviné!
Et je ne l'ai pas revue par la suite.
Dommage.
Tout ça pour rien me direz vous? Non. J'ai appris. J'ai compris.
Livre sixième
L'heure est avancée, le lieu se vide. J'aperçois la blonde seule. Enfin. Elle s'apprête à prendre son manteau. Occasion idéale:
Elle me fait la bise. Numclose sans game époustouflant. J'attends de vérifier si c'est un fake.Moi: Tu t'en vas déjà?
Blonde: Oui, tu as l'heure s'il te plait?
Moi: Il est à peine 8h30, tu veux pas rester un peu plus?
Blonde (plus très joueuse):Non, faut que je rentre avec mes amis. Peut être à une prochaine fois.
Moi (sortant mon portable): Ok, t'as le téléphone?
Blonde: Oui, 06..., et je m'appelle Delphine!![]()