Du "calculateur" au Spontané

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le 05.04.2006 par Tarabjam

3 réponses / Dernière par Electrik le 06.04.2006, 08h22

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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bonjour à tous,

Quelque temps maintenant que je consulte régulièrement Fts, et quel joie ! Il y a tant de sujets qui invitent à la réflexion. Il semble a priori qu'un nombre non négligeable de nembres soient sensible à la culture, et, c'est là ce qui m'importe, à la littérature.

Je considère peut-être à tort que la littérature, quand on y est particulièrement sensible, à une facheuse tendance à nous amener à intellectualiser, je sais que c'est un stéréotype pour certains (ou comme le théatre; on ment mieux) Suis-je clair ?
Comment parvenir, à faire cette distinction entre intellectualisation et concret, entre (lorsque qu'on crée) Soi-même et le "Je est un autre" comme en parle Rimbaud.
Bref, s'agit t-il seulement d'un "self-control" consistant à devoir chasser toute réflexion issue d'une émotion, arriver à passer tout de suite à l'action, par exemple ne pas franchir le seuil des 3 secondes avant d'aborder une inconnue ! il y bien de nombreux posts sur le sujet: confiance en soi ect...
D'une nature sympathique, et d'un physique pas ingrat, je n'ai pas de problème de communication avec les femmes...je sais qu'elles m'apprécient, et je me rends souvent compte que malgré la facilité, je n'ai que trés rarement des relations plus approfondies....: )
Désir contrarié ONE-ITISIEN ?

Savoir comment faire : :arrow:

Qu'en pensez-vous ? c'est grave docteur ? :shock:
Salut Tarabjam,

Je crois avoir compris un peu ta question, puisque je me pose la même question ces temps-ci. Menfin ta formulation n'est pas très claire. Je me permet de reprendre ce que tu as écrit pour le reformuler.
Je considère peut-être à tort que la littérature, quand on y est particulièrement sensible, à une facheuse tendance à nous amener à intellectualiser, je sais que c'est un stéréotype pour certains (ou comme le théatre; on ment mieux) Suis-je clair ?
Non :mrgreen: . Veux-tu dire que le fait de mathématiser la séduction t'en a fait perdre le coté naturel?
Comment parvenir, à faire cette distinction entre intellectualisation et concret, entre (lorsque qu'on crée) Soi-même et le "Je est un autre" comme en parle Rimbaud.
Si je reformule: "Quand est-ce que l'on sait si notre game est spontané ou copié sur la doc lue?".

Le paragraphe suivant, j'ai pas compris. On enchaine sur :
D'une nature sympathique, et d'un physique pas ingrat, je n'ai pas de problème de communication avec les femmes...je sais qu'elles m'apprécient, et je me rends souvent compte que malgré la facilité, je n'ai que trés rarement des relations plus approfondies....: )
Ahh le voila le point sensible :). J'ai le même problème j'ai l'impression : j'arrive à ouvrir la conversation, la mener, #closer mais je merde après. Malheureusement, je crois bien qu'il n'y a pas de lien avec la partie précédente de ton post ;).

En gros tu demande quand est-ce qu'on internalise le game (qu'on le fait soi)?

F.
Flynn a écrit : Non :mrgreen: . Veux-tu dire que le fait de mathématiser la séduction t'en a fait perdre le coté naturel?
En tant que matheux professionnel, j'aime autant le terme de "théorisation" de la séduction (qui n'a rien d'une science exacte). Mais bon, là je chipotte... sans doute mon coté "littéraire" :roll:.

Je pense que le cas de consicence qui t'occupe peut se résumer à une transition difficile de la "théorie" à la "pratique" due à un passif relationel plutôt lourd. La solution est simple. Il suffit d'envoyer tout bouler et surtout de se lancer.
Une fois sur le terrain, fini "l'intellectualisation". Si tu réfléchis trop, t'es mort. Bref tu prend une grande respiration paniquée, tu fais appel au reliquat de courage qui te reste dans l'estomac, et tu laisses tomber toute cette merde de littérature (que de toutes façons tu ne parviendra jamais a paraphraser correctement et avec le bon ton) pour te faire ta propre expérience en live.

Parfois ça marche, parfois pas. Avec le temps et l'expérience, ça marchera de plus en plus.
Salut, j'ai connu le même problème que toi mais je me soigne.

Déjà, il me semble que tu fais la différence entre la théorie et la pratique. Ce sont en effet deux choses différentes, et il y a parfois un fossé entre ce qu'on fait et ce qu'on pensait faire...

On peut appréhender le monde de deux façons:
- La façon expérimentale: on est au coeur de l'action, et il faut rapidement se décider. Mieux vaut prendre une décision approximative trop vite que la meilleure décision trop tard...
- La façon conceptuelle: on est en dehors de l'action. On réfléchit chez soi. On a le temps d'avoir une réflexion approfondie, bien structurée, bien logique, afin de trouver la meilleure solution...


L'ennui, c'est que toute logique est relative... Avec la logique seulement, on peut démontrer tout et son contraire... C'est pourquoi il est primordial que la réflexion s'appuie sur de l'expérience.


L'expérience, tu ne la gagneras qu'en agissant. Pour agir, ce n'est pas la peine de débrancher ton cerveau. Il te suffit de reconnaître que tu ne sais rien. Tu te lances dans quelque chose dont tu ignores tout, à part quelques notions... Il faut que tu acceptes l'incapacité de ton esprit à tout savoir, et à tout résumer la séduction sous forme structurée et logique, telle une dissertation. Au mieux tu ne peux avoir que des bribes d'informations logiques et structurées... Mais faire un développement bien construit, cohérent et surtout complet, c'est une autre paire de manches...


On nous a habitués à l'école à réfléchir sur des notions abstraites. Et bien, dans la vie, il vaut mieux réfléchir sur des notions concrêtes ==> expérience...
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