(SR) La brune, la blonde et le truand.

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le 10.06.2007 par spanker

7 réponses / Dernière par spanker le 26.10.2007, 08h49

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Ce que vous trouverez dans ce Fr : shit test, neg, social proof, hb, PUA, AFC...


« N’écoutez pas ce qu’elles racontent, mais regardez plutot ce qu’elles font… »


J'ai fait une faute que je n'ai jamais réussi à me pardonner. J'écris ce SR pour que, si jamais un jour cette situation vous arrive, vous ne reproduisiez pas cette erreur.

Quelque part en Europe…

11h, jour 1 ;

Me voici enfin face à l’hôtel. La température extérieure est de – 10 degrés, la fatigue causée par un trajet de plus de 12h, omniprésente.

A l’accueil se trouvent deux femmes, l’une d’une quarantaine d’années, l’autre, bientôt la trentaine. Après avoir rempli les formalités administratives usuelles, la plus jeune d’entre elles m’accompagne vers ma chambre.

Elle s’appelle Monik, elle est polonaise, elle est brune. Elle est ultra ravissante, elle est fraîche et surtout, elle est joueuse.

Lorsqu’elle me montre mon lit, je passe en mode playfull.

S : c’est un lit 1 place, je risque d’être serré ce soir si on est 2 dedans :)
M: :D ah ça c’est pas mon problème. Ahlala ces Français…
S : merci en tout cas de m’avoir accompagné. (Regardant ma montre) je devrais me lever vers 17h. Si tu pouvais m’apporter le ptit dej au lit, ça serait vraiment super sympa…
M: Mais oui. Je déroulerai même un tapis rouge entre ton lit et la réception.
S: Ah c'est sympa ça. (lui balançant mon pull). Tant qu’on y est, tu me repasseras ça aussi stp.
Après m'avoir rebalancé mon pull, elle s'en va en rigolant.


17h, jour 1, une pincée de Social Proof

Je sors de ma sieste dans un brouhaha invraisemblable. Ma chambre est bondée de japonais fraîchement débarqués. Après une négociation interminable, je comprends enfin qu’ils veulent échanger mon lit contre celui de leur copine, restée seule dans une autre chambre. J’accepte, à condition que les filles de ma chambre m’aident a transporter mes affaires, ce qu’elles acceptent avec une joie non dissimulée.

Nous voilà donc parti, moi, mes affaires et 5 japonaises vers ma nouvelle chambre. J’ai bien sur pris soin de leur donner a chacune un petit quelque chose (trousse de toilettes, chaussures, serviettes) ; Pas de jalouse :mrgreen: . Apparemment, ce petit manège les éclate autant que moi.

Le passage devant la réception est un festival de Social Proof. Je me contente d’un sourire furtif en direction de Monik et des 10 personnes présentes qui regardent passer ce cortège avec des yeux écarquillés.


Lorsque j’ouvre la porte de ma nouvelle chambre, je tombe nez à nez avec l’une des plus belles femmes que j’ai eu l’occasion de contempler. Et lorsqu’elle se retourne, j’ai l’impression de vivre un épisode de NIKKI LARSON en live. Vous savez la nana qui se retourne doucement avec une sorte de brume tout autour d’elle ? c’est exactement ca ; mais en vrai.

Heureusement que l’expérience, un minimum de self-control et mes « compagnonnes » de route m’ont sauvé, je crois que je lui aurais embrassé les doigts de pieds illico. :lol:

Je salue donc la fille avec qui je vais changer de lit, puis je distribue les rôles pour qu’elles déposent mes affaires:

"Voilà sur l’évier la trousse, non plutôt dans ce casier les chaussures, pose la serviette sur le lit stp" etc… un vrai régal; on se croirait dans l’émission de décoration sur M6. Tout ceci, devant notre HB qui n’en croit pas ses yeux elle aussi. Les japonaises veulent m’inviter je ne sais ou et je promets de venir les voir le lendemain. Un bisou a chacune (de la plus petite à la plus grande) et je me retrouve enfin seul avec la HB, Audrey.

Audrey est Australienne. Elle est blonde.1,75m. L’une des plus belles femmes que j’ai jamais croisé. Elle est drôle, aventurière. En gros, elle ressemble à ça.


Image

Un Thomas Hawk sur patte. Je pense d'ailleurs que l'un des buts de la sarge est d'accumuler suffisamment d'expérience pour être prêt lorsque ce genre de femmes se présentent.

Après un rapide échange de civilités, elle s'en va. Les 3 jours s'annoncent fracassant...
La suite :!: :!: :!: :!: :!: :!:
23H, jour 1

Tandis que je rentre vers mon hôtel, je croise Audrey qui vient de rentrer. Je lui dis que je vais boire un dernier verre au bar de l’hôtel et elle m’accompagne. Une grosse demi-heure de discussion, voici les 2 points qui me semblent intéressants, sargististiquement parlant :

Après une blague qu’elle lance,
S: + 1
A: Quoi ?
S: T’as de l’humour, c’est cool. tu viens de marquer un point.
A: tu mets des points aux filles toi ? C’est marrant.
S: Normalement c’est des images, mais la j’en ai plus en stock.
A: :) Et j’en suis à combien la ? (la j’avoue que je ne pensais pas que cela pût marcher avec une fille comme elle.)
S: Sachant que la curiosité est un vilain défaut, tu viens juste d’en perdre 2… :) (elle me met une petite tape sur :mon épaule).
Plus tard dans la conversation….
A: Tu as une petite copine ?
S: Disons que je voyage pas mal depuis 5 mois, donc ce n’est pas possible d’avoir une copine fixe. Et toi, tu as une petite copine ? :)
A: :) Oui j’ai un petit copain. Et je n’ai jamais été aussi amoureuse d’un garçon DE TOUTE MA VIE.
Elle aurait pu dire qu’elle avait un petit copain, une relation mais non ; mademoiselle emploie du superlatif… On papote encore 5 minutes, puis prétextant que le Bukowski que je suis en train de lire est mortel, je m’éclipse et vais me coucher.


18H, Jour 2.


En rentrant de ma petite journée, je sonne à l’interphone de l’hôtel, et j’entends la voix de Monik:
M: Spanker ? (ah! elle a retenu mon prénom...)
S: Oui. Tu m’ouvres stp ?
M: Non.
S: Quoi?
M: : Je ne t’ouvre pas. :P
S: Ok. Apparemment t’as de l’humour, on doit bien rigoler avec toi. Sauf que la il fait juste – 10 degrés dehors.
Elle m’ouvre la porte et j’arrive à l’accueil non sans un brin d’énervement. Et là je l’entends parler avec les autres nanas du staff « c’est lui le Français qui est arrivé hier blabla » elle me salue et enchaîne avec un :
M: C’est trop mignon, il a le nez tout rouge (neg isn’t it ?)
S: Ca caille dehors. Tu n’as pas froid toi ?
M: Non.
S: Y a pas un petit courant d’air dans ce bureau ?
M: (Se retournant vers la fenêtre) Non c’est bon.
S: C’est bizarre, tu es toute décoiffée… Tu t’es battue ? :)
M: :oops: Non non.(changeant de sujet) Dis moi demain soir, on va dans un club de jazz avec une copine, ça te dirait de nous accompagner ?
S: : Je vais voir. Mais si tu as la même coupe de cheveux, je pense que ca va pas etre possible… :)
Un petit sourire sous les ricanements de ses collègues et je me sauve.(elle l’avait bien mérité en même temps) :mrgreen:


21H, jour 3



Douché et rasé, je rejoins le bar de l’hôtel. J’ai oublié de préciser que dans les Youth Hostels le bar est un peu le point de ralliement des vacanciers ; non que je sois un ivrogne. 8)

Je croise Monik,
M: Salut!
S: Salut.
Je laisse volontairement un blanc de quelques secondes, pendant lequel je soulève légèrement les pointes de ses cheveux. Elle vient juste de se faire une permanente. Pour moi ?

D’autre part je remarque qu’elle a attrapé mon autre main. Je la trouve assez tactile et pour avoir vérifié cela durant la soirée, elle l’est surtout avec moi.
M: : Tu viens ce soir finalement ?
S: Je te dirai ça tout à l’heure. :)
M: Je te dis ça comme ça mais demain je pars pour 4 jours et on ne se reverra plus…
S: :? ah c'est un argument...
Finalement, on se rend à une dizaine au club de Jazz, ce qui, pour des raisons évidentes, ne m’arrange pas. D’autant plus que Monik et Audrey sont présentes à cette soirée et que la moindre faute pourrait m’être fatale. Du coup, j’essaie de partager mon temps équitablement entre les 2 et beaucoup plus encore avec le reste du groupe. Vers les 2H du mat’ toute l’équipe rentre. Il ne reste plus que Monik, sa copine, un Américain et moi. Le ricain vient me voir :

« J’ai vu ton petit manège l’ami. Si tu veux Monik, il va bien falloir que quelqu’un s’occupe de l’autre n’est-ce pas ? :lol:

Très bien. La Sarge va pouvoir recommencer…

Nous changeons d’endroit pour un bar plus sombre. Je suis assis en face de Monik, on commence à « se faire du pied » sous la table. Sa copine adore la France et du coup, monopolise la parole pour dire des trucs dont tout le monde se tape. Finalement, j’essaie de recadrer sur l’amour, les relations homme/femme, quand soudain le ricain lâche :
R:: Vous êtes célibataires ?
Copine: Oui. (Le contraire m'aurait étonné tiens...)
Monik: je me marie dans trois mois…

:shock: :shock: :shock: :shock: :shock:


Ohlala ça vire au cauchemar. Entre l’autre qui est amoureuse comme jamais et elle qui se marie… sale temps au Sargistan.

Bon, à ce moment-là je suis parti au bar demander Jack sur glace, histoire de reprendre mes esprits. D’ailleurs, Monik a remarqué que cela ne m’avait pas fait super plaisir comme révélation. Elle donne beaucoup de signes d’intérêt, on ne va pas se laisser abattre pour si peu. Lorsque je reviens, Monik est seule sur le canap’ ; les 2 autres sont partis faire des bigous de l’autre côté du bar. Je m’assieds à côté d’elle. Je dois rester Fun et cool à tout prix. Après 10 minutes de discussion, la rigolade est de nouveau présente. J'en profite pour tenter le tout pour le tout:
M:Ca te plaît ici ?
S: Oui très sympa.
M: tu sais je voulais… (je la coupe)
S: Je t’ai dit que tu étais très jolie avec cette coupe de cheveux ?
M: :) Tu sais j’aurai beaucoup aimé t’avoir rencontré en France...
S: ferme les yeux.
M: Hein?
S: Ferme les yeux. (elle s’exécute)
S: : Imagine qu’on est à Paris. Le soleil brille mais il ne fait pas trop chaud (je me rapproche de sa nuque pour qu’elle sente la chaleur de mon souffle, tout en lui massant doucement le cou. C’est très très puissant.) les gens sont heureux, les artistes peignent (elle fait de la peinture), on entend du Jazz au loin. On voit des amoureux qui se promènent main dans la main (je la vois sourire) tu les vois ?
M: Oui. Continue.
S: Il y a 2 personnes sur un banc, c’est nous. (Je lui tourne doucement la tête vers moi), ils sont juste heureux d’être ensemble, plus rien ne compte, tu sais de quoi ils ont envie ?
M::…. (attend la suite)
S: Ouvre tes yeux. (Dès qu’elle les ouvre, je les vois humides. Je la sens touchée.)
Je termine lentement les 10 centimètres qui me séparent d’elle.

Kiss Close.

J’attends de voir comment elle va réagir… Tout va bien apparemment.

(Pas mon plus beau pattern, mais celui qui a le plus striké à ce jour.)

Il commence à être tard. Le ricain nous salue et nous partons monik, sa copine et moi. Dans le taxi, j’entends Monik prononcer l’une des plus belles phrases de ma vie :

« Passez par telle rue d’abord SVP (soit l’adresse de sa copine)"
Lorsque l’on sort du taxi, tous les 2 :
S: J’ai beaucoup apprécié ta compagnie.
M: Moi aussi (je la vois trembler, il fait super froid)
S: Viens contre moi……. Je voudrais que tu gardes un souvenir inoubliable de moi...
Là je vois dans ses yeux le feu vert. Comme si ils me disaient "ce sera notre petit secret"...

Je l’attrape soudainement et je la porte comme le prince charmant, ça passait bien dans le contexte. A L’hotel, la lumière est en panne, on y voit rien du tout. Du coup ça a permis

1) de se marrer un bon coup et de « dédramatiser » la situation,
2) Bah… de faire des câlins.

Aucune LMR a déclaré, j’étais moi-même surpris. J’avais presque envie de lui demander si « elle avait pas un début de migraine » :mrgreen:

Fuck klose

Après l’amour, c'est devenu assez froid…Ce que j’ai compris évidemment. Je l’ai embrassée une dernière fois sur le front et j’ai regagné ma piole. Belle rencontre.

C’est pas tout ça, mais je pars demain et ce soir j’ai Audrey a gamé. Faudrait pas perdre le nord non plus… 1 peu de repos sera le bienvenue.


A suivre, Les Sarges se suivent et ne se ressemblent pas...
Salut, très bon SR qui donne envie de voyager ^^
Cependant tu dis :
"J'ai fait une faute que je n'ai jamais réussi à me pardonner. J'écris ce SR pour que, si jamais un jour cette situation vous arrive, vous ne reproduisiez pas cette erreur."

Elle est où l'erreur? :p
Galil:
Elle est où l'erreur? :p
Ca arrive l'ami car comme ne dit pas l'adage:

"je garde le pire pour la fin" :D

En tout cas, je me permets de féliciter tous les players qui ont posté des FR, franchement je pensais pas que c'était aussi long à écrire...
12h, jour 4

Tandis que je regagne ma chambre, je croise Audrey qui revient de la douche. Elle a les cheveux détachés et c’est la première fois que je la vois comme ça.
A:Hey!
S: Salut
A:Alors la soirée s’est bien passée hier ?
S: oui c’était sympa.
A: (petit coup de coude) alors avec Monik ?
S: je ne vois pas de quoi tu parles... 8)
A: Tu as couché avec elle ?
S: Oh tu sais parfois avec l’alcool on se rappelle plus très bien… Bon allez je vais me coucher ; Au fait j’aime bien tes cheveux détachés comme ça, tu ressemblerais presque à une femme…
A: :? Mouai... Allez bonne nuit.
S: bonne journée :)

21H, jour 4


Tandis que je check mes mails en bas de l’escalier, j’entends soudain un bruit de talon qui éveille de suite mon intérêt. En regardant en haut de l’escalier, je vois Audrey qui descend, avec toute cette féminité que l’on aime voir chez une femme. Et ses cheveux sont détachés.

Pour ne pas lui montrer trop longtemps l’effet qu’elle me fait, je détourne rapidement la tête vers mon écran. Et la soirée se poursuit au bar de l’hôtel.

Une dizaine de personnes se trouvent autour de la table. Deux gars pour une dizaine de filles, on ne peut pas dire que la concurrence soit rude. Je suis assis à côté d’Audrey. La conversation s’anime rapidement autour de la séduction, et plus particulièrement se transforme en une soirée « petites confidences entre amis ». Je deviens le centre d’intérêt de la discussion puisqu’il s’avère que l’autre garçon est gay et que le seul "mâle" de la soirée, c’est bibi.

Soudainement, Audrey se met à jouer avec mon collier. Au bout de 30 secondes, je craque et lui donne en main ; totalement Brice de Nice l’objet. Et là elle enlève son collier, me le met autour du cou, et enfile mon collier autour de son cou. Le Kino est présent, même si la présence de tous ces gens ne le facilite pas vraiment.

Au moment où l’on s’apprête à sortir en boite, un groupe de français nous rejoint.
Et là, il se met à neiger. J’entends la rumeur qui monte « ah non moi je ne sors pas finalement » et une flemme générale envahie l’assemblée. Sentant le gros coup de Trafalgar, je me tourne vers Audrey et lui susurre à l’oreille :
S: Ecoutes, je comprendrai que tu sois une petite joueuse alors si tu es fatiguée et que tu désires aller faire dodo, il n’y a pas de soucis.
A: J’ai dit que je sortais avec toi ce soir, alors je tiens parole :wink:
Bon ça c’est fait. Finalement, tout le monde va se coucher, sauf nous 2. Juste avant de partir une anglaise me dit, avec un grand sourire qui plus est :

"Ce qui est cool avec Audrey, c’est qu’elle est super sociable. Ce n’est pas parce qu’elle va seule en boite avec un gars qu’il va se passer quelque chose… "

Gratuitement .. ou pas, les femmes peuvent être tellement vicieuses/jalouses parfois. Bref, on les salue, et au moment de sortir de l’hôtel j’entends piailler l’un des français ;
F: Hé les amis, finalement je viens avec vous ! En plus c’est une bombe ta copine !
S: Ecoutes, tu as l’air sympa mais c’est sûr et certain que tu ne vas pas venir avec vous ; pas la peine que je t’explique pourquoi pas vrai ?
F: Ah tu veux te la faire ? (il le fait exprès c’est pas possible?)
A: What did he say ?
S: He said … he’s … He’s looking for a phone.
F: Quesqu’elle a dit ? (ohlala je craque…)
A: Hey ok.
S: Ca fait 2 jours que je tourne autour et je me bars demain ; DONC, je sors SEUL avec elle ce soir. Demain elle sera à toi si tu veux. Bonne soirée à toi malgré tout.
Je me retourne vers Audrey, lui tend mon bras et nous sortons finalement de cet hôtel devenu en quelques minutes une sorte de pénitencier.

Le sol est gelé, ce qui facilite le rapprochement corporel pour tenir debout. On s’est même vautré l’un sur l’autre à un moment, ce qui donne droit à des fous rires et des kinos que je vous laisse imaginer. Pendant le trajet :
S: Tu sais ce qui me ferait plaisir ce soir ?
A: Non dis moi;
S: Je voudrais que tu embrasses une femme.
A: Quoi?
S: Je voudrais que tu embrasses une femme ce soir.
A: :lol: t'es taré. Et pourquoi je le ferai? :D
S: Juste pour voir si t’es une aventurière c’est tout.
10 minutes plus tard, on entre dans la boite. Je constate avec effarement qu’il doit y avoir environ 7 nanas pour 3 mecs. Et le niveau physique des femmes est aussi élevé que celui des hommes est bas. Pour couronner le tout, je suis accompagné d’une femme magnifique.

Pour ceux qui ne l’auraient jamais testé, rentrer en club avec une bombe, c’est le meilleur social proof que vous puissiez vous faire. Vous créez des torticolis à foison, et j’en rajoute à peine. (Un peu ok). On discute avec pas mal de personnes, je paye ma tournée, on danse, elle paye sa tournée, on danse. Pendant ce temps, j’observe les possibilités autour de moi. Et je l’ai repéré. Une brune d’1m80 qui non contente de me bombarder d’EC, me sourit par bribes. C’en ait trop pour moi. Je glisse à Audrey :
S: Tu te rappelles notre pari ?
A: Quel pari ?
S: Allez ne fait pas l’enfant.
A: The kiss ?
S: Oui. Veinarde, je t’ai trouvé la femme qu’il te faut.
A: Laquelle ?

Je lui montre la brune discrètement.
S: Alors, Qu’est ce que tu en penses. Elle est jolie hein ?
A: oui elle est jolie mais… je peux pas faire ça
S: pourquoi donc, c’est plutôt agréable d’embrasser quelqu’un non ?
A: oui mais tu comprends, je ne l’ai jamais fait…
S: Ecoutes tu vas la voir, tu lui prends les mains, la nuque et tu l’embrasses… 5 sec pas plus...
A: (elle se ronge les ongles)… je peux pas…
S: Regarde comme elle a de belles lèvres…
A: C’est facile à dire…
S: (mode routier on) bon tu veux que je te montre comment on fait ?
A: tiens bah vas y toi j’aimerai bien t’y voir… :lol:
S: ok shake. Je reviens dans 2 minutes.
A: (bras croisés et regard un tantinet défiant) je ne veux pas en rater une miette Casanova…
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur N’écoutez pas ce qu’elles racontent, mais regardez plutot ce qu’elles font...

Mais sinon, ça vient cette erreur ? Parce que pour l'instant, tout ce que je vois, c'est un fr bien écrit et plaisant à lire ou tu closes une polonaise qui est sur le point de se marier.
Interlude BRUNE

Elle avait remarqué notre petit manège notre petite copine. Du coup, lorsque je me rapproche d’elle d’un pas des plus détendus, j’ai presque l’impression qu’elle m’attend. Non elle m’attend. Je suis clairement son petit bifidus de la soirée :
S : Salut,
B : :D Salut,
S : C’est cool que tu parles anglais…
B : Oui oui. (elle m’attrape les 2 mains en me parlant) tu viens d’où ?
S : Je suis français.
B : :D
S : je voulais te dire juste une chose… je voulais savoir si tes lèvres étaient douces. ©
B : You should taste.
(que demande le peuple)

Kiss close. En 19’32 sec. Michael Johnson vient juste de finir son demi-tour de piste.

30 secondes de bisous puis je dégage lentement ma bouche suivie de ma main que j'avais laissé trainer derrière son cou.
S : Je ne voudrais pas laisser mon amie toute seule trop lontemps…
B : je comprends. Comment tu t’appelles ?
S : Spanker. Toi ?
B : jemenrapelleplukova.
S : See you around.
A peine ais-je le temps de me retourner que je tombe pratiquement nez à nez avec Audrey.
Elle sautille comme une petite puce :
A : Quesque tu lui as dit ?
S: ...
A : QUESQUE TU LUI AS DIT ?
S : Calmos… je peux pas te livrer mes secrets quand même 8)
A : de toute façon je m’en fou. Viens (elle me prend la main et me tire vers l’étage supérieur, sorte de K-close corner tamisé.)

@ Boubou
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur N’écoutez pas ce qu’elles racontent, mais regardez plutot ce qu’elles font...

Mais sinon, ça vient cette erreur ? Parce que pour l'instant, tout ce que je vois, c'est un fr bien écrit et plaisant à lire ou tu closes une polonaise qui est sur le point de se marier.
C'est la prochaine et dernière partie, sobrement intitulée:

"Comment exploser en plein vol comme un dc-10 au dessus du désert Libyen."
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