[D] Sens de notre existence : apportez votre contribution !

Note : 6

le 10.12.2007 par Logrus

19 réponses / Dernière par ludobbl le 12.01.2008, 17h21

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Si on généralise tout à "survivre", il faut prendre le mot au sens large. Tout en découle de façon *indirecte*.
Le problème c'est que sans lien direct, ton interprêtation reste une simple croyance. Croyance que je respecte mais le but du topic n'est pas de tout expliquer mais d'évoquer et de classifier les besoins fondamentaux de notre espèce selon sa nature. Tu auras du mal à démontrer par a+b que ce que j'ai écrit au début a un lien direct avec la survie. Tu peux le croire, mais point le prouver.
Ça donne à rien de voir nos instincts comme quelque chose servant uniquement dans la jungle. Ton corps s'adapte à son environement et sait mieux que toi-même ce qui est bon pour toi
Permets-moi d'en douter. J'ai fait un petit calcul il y a de ca quelques temps et la période de civilisation dans l'histoire de l'homme représente moins de 1%. Notre corps, nos instincts sont très loin de s'être adapté à notre mode de vie "civilisé".
C'est pas un peu tiré par les cheveux? Si tu es constamment attentif tu risque de mourir d'épuisement.
Je ne peux pas te guarantir que l'homme préhistorique était sur le qui-vive 100% de son temps éveillé mais si tu observes la nature, tu verras que c'est déjà pas loin d'être le cas.
Ce n'est pas naturel avoir un système qui nous permet de survivre sans en prendre la responsabilité... au coût de perdre la responsabilité et le contrôle sur sa vie d'une certaine façon. Se créer sa propre entreprise permet justement de reprendre le contrôle sur sa vie et de ne plus dépendre des autres.
Bof... l'état n'est qu'une grande tribu, et tu travailles pour la tribu pour survivre. Est-ce si différent?
C'est une expérience où tu apprends beaucoup sur la vie! Un petit risque à court terme avec de très grands effets permanents. Un journaliste qui revient d'une expérience à l'étranger revient avec beaucoup plus de maturité et un regard beaucoup plus ouvert sur le monde
Je suis ok avec cette parenthèse mais ca reste totalement contradictoire avec l'instinct de survie.
"Reconnaissance sociale" serait un concept à oublier, ce n'est pas utile si tu vis *TA* vie. Tu n'as pas besoin de l'approbation des autres.
Quoi qu'il en soit, si tout est régi par la survie pourquoi un journaliste irait risquer sa vie? si cette raison, quelqu'elle soit, n'est pas la survie (et je ne vois pas comment risquer volontairement sa vie peut relever de la survie) alors c'est que le sens de l'existence ne se limite à la survie :)

J'en ai d'autres en stock si tu veux. Genre comment expliquer le sacrifice (quand on a le choix) ou le suicide? mais surtout j'aimerais que tu m'expliques comment un journaliste peut risquer sa vie pour la survie, je serais très curieux d'en connaître la raison :)
On tourne en rond autour d'un point très précis: si notre nature humaine est dépassée ou universelle.

J'ai répondu à ce point sur l'autre topic
embracer-ou-contraindre-ses-intincts-vt15642.html

(ça va être compliqué pour les autres suivre la conversations sur plusieurs topics :P)

Logrus a écrit :mais surtout j'aimerais que tu m'expliques comment un journaliste peut risquer sa vie pour la survie, je serais très curieux d'en connaître la raison
Il y a plusieurs hypothèses:
-Il fait le choix lui-même pour vivre quelque chose de nouveau et différent, gagner de l'expérience de vie
-Il le fait pour des raisons professionelles, son patron lui a demandé d'y aller et il juge que le risque vs les avantages professionnels en valent la peine
-Il y va parce que son patron lui force, comme un soldat envoyé en Afganistan. Il juge que prendre ce risque est mieux que de subir les conséquences de désobéir.
On tourne en rond autour d'un point très précis: si notre nature humaine est dépassée ou universelle.

J'ai répondu à ce point sur l'autre topic
embracer-ou-contraindre-ses- intincts-vt15642.html

(ça va être compliqué pour les autres suivre la conversations sur plusieurs topics Razz)
Je ne pense pas le sens de notre existence ait un rapport avec le duel Instincts VS Rationnalité.
Il y a plusieurs hypothèses:
-Il fait le choix lui-même pour vivre quelque chose de nouveau et différent, gagner de l'expérience de vie
-Il le fait pour des raisons professionelles, son patron lui a demandé d'y aller et il juge que le risque vs les avantages professionnels en valent la peine
-Il y va parce que son patron lui force, comme un soldat envoyé en Afganistan. Il juge que prendre ce risque est mieux que de subir les conséquences de désobéir.
On est donc bien d'accord que l'homme n'est pas régi QUE par la survie
:)
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Logrus a écrit :On est donc bien d'accord que l'homme n'est pas régi QUE par la survie
:)
Evidemment que ce qui est nécessaire à la survie est très différent de ce qui est nécessaire à la vie d'un animal évolué comme l'humain.
Sur la survie, on sera tous d'accord. Sur la vie, le débat devient vite politique, philosophique et religieux. Est-ce que FTS est l'endroit idéal pour ça ? :roll:
Je me permet de contester la forme que tu utilises, on peut aller loin comme ça :
Etre bipède : courir, faire des bonds, faire le grand écart, faire des courses en sac ...
Etre mammifaire : femelles produisent du lait, pas de pondaison...
Etre doté de raison : écrire des livres, aller sur FTS, résoudre une formule de Math...
Il n'y a pas de limites. Car tu ne différencies pas les caractéristiques globales de l'hommes de ses singularité. Ensuite le sujet n'est pas clair, en tout cas pour moi.

Ne mélanges tu pas :
-definition de l'homme, quelle est sa singularité ?
-but de l'existance
-besoins de l'homme pour s'épanouir

Chaque point est un débat en soi, on peut pas traiter les trois d'un coup ...
Au mieux on peux traiter les trois points séparément et faire un lien ensuite :

singularité de l'homme

Commun :
La conscience, la raison, l'humour, l'art...
Conviction plus personnelle :
-Projection dans le futur, insertion du soi dans l'échelle du temps
-Curiosité, soif de savoir

sens de notre existance

Débat philosophique. Il est fort possible que notre vie n'aie aucun sens mais qu'on cherche à en trouver un pour s'appaiser. La pyschologie sociale montre que les groupes qui ont des croyances rendant le monde plus justes et les vies utiles sont plus paisibles et productifs que les autres. Différents pilosophes ont déjà abordé cette question...avec des réponses différentes. Nietzse disait que le but de la vie était de créer sans cesse si je me rappelle bien ...

Besoins
En gros la pyramide de Maslow. Il est vrai que toute la partie Loisir/Evasion (regarder les Simpsons) n'est pas inclue dedans...
On a besoin d'évasion quand on vit une routine, d'où le besoin de vacances par exemple.
Quand on vit une aventure incroyable dans un pays étranger on en a rien a foutre de regarder les Simpsons.
Mais quand on va tous les jours au taff, ca fait plaisir de se poser de vant la TV et de s'évader un peu. Idem lorsqu'on travaille toute l'année on a besoin de partir en vacances d'avantage.
Quelque part en + de la Pyramide l'homme besoin de nouveauté, de briser sa routine.
L'homme n'est pas fait pour vivre dans la routine.

Ca rejoins la singularité que j'évoquais concernant la curiosité.
Beaucoup de monde en + de leur travail, ont des hobbies, plus ou moins importants, plus ou moins ridicules. Cela fait partie d'un besoin d'évasion.

Pascal évoque la conscience de l'homme, il dit qu'on s'amuse pour éviter d'avoir conscience en permanence l'inutilité de sa vie, la conscience de sa mort.
C'est là que tout ça se rejoint.

L'homme doté de conscience (une de ses singularité) possède une grosse supériorité intellectuelle par rapport aux autres espèces animales qui est un gros avantage. Mais cela le pousse en même temps à trouver (inconvénient) :
-un pseudo sens à sa vie pour la rendre moins inutile, moins stupide, moins mortelle.
-de l'évasion, de la nouveauté, de l'amusement pour lui occuper l'esprit, enrichir son passé (ainsi enrichir le sens de sa vie)

Comme séduire plein de filles pour s'en rappeller étant vieux, avoir l'impression de ne pas avoir perdu son temps, avoir profité au maximum. Prendre du plaisir et échapper à la conscience ennuyeuse de l'innutilité de sa vie.
Par exemple un homme oisif cherche forcément à faire quelque chose, contrairement à l'animal.
Sinon il a l'impression de "perdre son temps", le mot "perdre" est révélateur car il va mourir un jour. Son temps est précieux.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant par Logrus
  • [+1] Très intéressant par Daz
Bonjour Spectrum,
Ne mélanges tu pas :
-definition de l'homme, quelle est sa singularité ?
-but de l'existance
-besoins de l'homme pour s'épanouir
L'idée était de partir de la nature de l'homme pour en déterminer le sens de l'existence. Or effectivement j'ai mal structuré mon approche, et je te remercie de me l'avoir fait remarqué.

Cependant je pense ne pas avoir "tout mélanger" car c'est à mon avis notre nature qui détermine notre sens et notre sens qui détermine nos besoins. On tombe donc sur la formule :

nature => sens => besoins
Ex : être vivant => survivre => manger, respirer, procréer etc..

Ainsi notre nature comme nos besoins sont des indices sur le sens de notre existence.

Partir de notre singularité - donc une partie de notre nature seulement - pour déterminer notre sens me paraît réducteur.

Bref j'ai plaisir à discuter avec toi Spectrum mais je crois bien qu'Antoine Doinel a raison quand il dit :
Antoine Doinel a écrit :Est-ce que FTS est l'endroit idéal pour ça ?
Je pense donc mettre un terme à ce topic.

Amicalement,

Logrus
Bref j'ai plaisir à discuter avec toi Spectrum mais je crois bien qu'Antoine Doinel a raison quand il dit :
Idem j'ai plaisir à discuter avec toi et écrire les choses m'éclaircissent les idées.

J'ajouterais alors :

Etre conscient :
Religiosité/spiritualité (trouver un sens à des choses qui n'en n'ont pas), besoin de perspective, besoin d'évasion.

Il me vient à l'idée que ceux qui arrivent le mieux à supporter les mauvaises conséquences de la conscience sont les religieux. Il changent leurs croyances, leur perception du monde, pour tromper leur conscience et etre serein.
Ex:
-il y a une vie après la mort.
-Les justes sont récompensés et les mauvais punis.
-Dieu veille sur nous et donne un sens caché à l'univers que nous ignorons mais nous pouvons lui faire confiance.

exemples :
-Quelqu'un qui s'évade tout le temps, un mec jeune et riche qui s'éclate a peu besoin de spiritualité
-un homme qui est dans une routine a besoin de vacances, d'evasion, de la TV et du cinoche
-une homme qui une vide dure en pleine guerre civile aurait besoin de religiosité
etc.

En gros la conscience nous apporte beaucoup de puissance, mais on cherche à échapper par différents moyens aux réalités qu'on ne préfère pas voir tout le temps en face...
Plus largement Spectrum, et on va terminer sur ca (ou envoies-moi 1 MP), l'homme qui trouve une idéologie (au sens le plus large de ce terme) donne d'une part un sens à sa vie et d'autre part une forme d'immortalité (car l'homme meurt, mais l'idéologie perdure au travers des nouvelles générations) qui lui permet de mieux accepter sa mort (et donc sa vie). Je te rejoins donc mais en revenant à quelque chose de plus fondamental que la religion (c'est-à-dire toute idéologie).

Amicalement,

Logrus
Difficile d'attaquer un sujet philosophique de cette ampleur avec un cadre de reflexion aussi figé.

J'ai tendance à rejoindre MysteryX. La survie reste, directement ou indirectement, le moteur principal de nos actions. C'est triste mais c'est ainsi. La question qui reste c'est la survie de quoi. De l'individu ou du groupe ? Ceux qui ont lu "Le principe de Lucifer" verront de quoi je parle.
Spectrum a écrit :sens de notre existance

Débat philosophique. Il est fort possible que notre vie n'aie aucun sens mais qu'on cherche à en trouver un pour s'appaiser.
Après avoir retourné la question dans tous les sens et fait appel à la religion, à la science, à la philosophie pour essayer d'y répondre, je me résoud à cette conclusion: la vie n'a de sens que celui qu'on décide de lui donner.

Il est interessant de prendre le probleme à l'envers et de se demander pourquoi on se pose cette question du sens ? Qu'est ce qui nous pousse à nous la poser ?

La réponse que j'ai trouvé c'est: un sentiment d'inadéquation. Un probleme d'intégration avec notre propre identité et/ou notre environnement. Et effectivement on en revient au probleme de la survie.

Pour certains, se dire que la vie n'a pas de sens est une abomination. Pour moi c'est la meilleure nouvelle d'une existance. On a le droit de choisir qui on veut être en accord avec sa nature, et ce que l'on veut faire. On peut décider de la manière dont on va s'insérer dans l'organisme social. Pire, on peut choisir dans une certaine mesure la réalité dans laquelle on vit, à travers ce que l'on perçoit et ce que l'on projette sur son environnement.

La question du sens est une question qui restera ouverte dans la mesure ou elle ne connait, objectivement, aucune réponse complète. Elle est en partie une question d'intégration de son identité, individuelle et sociale, et une question de choix personnel. En celà la réponse est unique à chaque individu.
camerboy a écrit :Difficile d'attaquer un sujet philosophique de cette ampleur avec un cadre de reflexion aussi figé.

J'ai tendance à rejoindre MysteryX. La survie reste, directement ou indirectement, le moteur principal de nos actions. C'est triste mais c'est ainsi. La question qui reste c'est la survie de quoi. De l'individu ou du groupe ? Ceux qui ont lu "Le principe de Lucifer" verront de quoi je parle.
Spectrum a écrit :sens de notre existance

Débat philosophique. Il est fort possible que notre vie n'aie aucun sens mais qu'on cherche à en trouver un pour s'appaiser.
Après avoir retourné la question dans tous les sens et fait appel à la religion, à la science, à la philosophie pour essayer d'y répondre, je me résoud à cette conclusion: la vie n'a de sens que celui qu'on décide de lui donner.

Il est interessant de prendre le probleme à l'envers et de se demander pourquoi on se pose cette question du sens ? Qu'est ce qui nous pousse à nous la poser ?

La réponse que j'ai trouvé c'est: un sentiment d'inadéquation. Un probleme d'intégration avec notre propre identité et/ou notre environnement. Et effectivement on en revient au probleme de la survie.

Pour certains, se dire que la vie n'a pas de sens est une abomination. Pour moi c'est la meilleure nouvelle d'une existance. On a le droit de choisir qui on veut être en accord avec sa nature, et ce que l'on veut faire. On peut décider de la manière dont on va s'insérer dans l'organisme social. Pire, on peut choisir dans une certaine mesure la réalité dans laquelle on vit, à travers ce que l'on perçoit et ce que l'on projette sur son environnement.

La question du sens est une question qui restera ouverte dans la mesure ou elle ne connait, objectivement, aucune réponse complète. Elle est en partie une question d'intégration de son identité, individuelle et sociale, et une question de choix personnel. En celà la réponse est unique à chaque individu.
J'ai réussi à avoir la réponse à cette question :) . Et je suis assez d'accord avec toi camerboy.
Je ne pense pas que ce soit plus que compliqué que ça. Notre vie a le sens qu'on décide de lui donner.

Ce que beaucoup confondent avec le pourquoi sommes nous là ?.

Je vous recommande la lecture de ces excellents articles pour y voir plus clair :

The meaning of life de Steve Pavlina, coach et maître de conférence dans le développement personnel.

Un sens à la vie

Quel est le sens de la vie ?
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