[J] Messieurs les Hommes.

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le 19.05.2008 par San.A

53 réponses / Dernière par Venusian le 26.11.2009, 16h35

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Pour gamer parfois "avec" et parfois "sans" social proof je me rends compte de la puissance du SP lorsqu'il est au rendez-vous, en effet !

Pour les shit tests l'idéal est de ne s'attendre à rien de précis, mais de rester prêt à tout... ça doit être pour ça qu'il y a des références au zen sur FTS ^^ :mrgreen:

Venant de relire le topic de Cedd sur la valeur, je me demande dans quel mesure le SP (qui correspond à une haute valeur perçue) réduirait du coup les shits-tests... Pour mettre ça en équation va falloir en sarger des poulettes mon vieux San-A !

:lol:
San.A a écrit :Pensée du jour

Je repense à mon dernier post, qui laissait une question sans réponse - mais pas sans intuitions - Et je lis aujourd'hui ce post de Spike : Lettre à Spike n°1. Voilà qui devrait suffire à me répondre...
Spike a écrit :Quand une fille est intéressée, elle vous mâche le travail.
J'ai discuté avec elle il y a peu, et elle avait bel et bien une idée derrière la tête le soir du bisou-ferme. Ca ne me chagrine pas pour autant : J'ai bien senti que tout a été facile, je ne prétends pas être un grand player.

Mais je prétends devenir un homme, et même si elle m'a facilité la tâche, je sais qu'en prenant ma paire de timbres à la main pour l'attirer vers mes lèvres, j'ai fait un grand pas dans cette direction.
D'un autre coté ne te dévalue pas, si elle est arrivée avec une idée derrière la tête et t'as mâché le travail, c'est peut être parce que tu es un bon mail-IM-fb-player.
Salut les mecs,

En meme temps, la sarge c'est pas une chasse ou une rame a contre courant. Pas besoin d'affronter des pluies torrentielles de negs, des who lies more gerbants, des false take away blabla
La seduction c'est surtout (et heureusement) des moments simples comme ca ou tout le monde est d'accord. Et c'est meme la que c'est le plus puissant.

Mes PU les plus reussis ont souvent etes les plus faciles parce que ca a colle direct avec la personne. Apres des fois c'est puissant de faire tout le taff mais souvent je me lasse de celles la car justement une fois le challenge passe, elle redevient normale et quelconque. Et l'alchimie de la rencontre, de l'attirance mutuelle n'est plus la. Donc chopper facilement ne veut pas dire etre mauvais, choper facilement peut aussi dire que tu fais ce qu'il faut pour pouvoir le faire (ie confiance, decontraction, sociabilite, ouverture d'esprit etc etc). Et pour moi, si c'est le cas, chopper facilement veut dire etre bien meilleur que le mec qui va opener toute la ville pour se manger 3 faux numeros et coucher avec la H(U)B(G) 1234 qui ne cherchait qu'a briser son annee et demi d'inactivite...
okapi a écrit : je me demande dans quel mesure le SP (qui correspond à une haute valeur perçue) réduirait du coup les shits-tests... Pour mettre ça en équation va falloir en sarger des poulettes mon vieux San-A !

:lol:
Rigole, rigole, c'est pas facile, j'aimerais t'y voir, moi :lol: :mrgreen: !
Llyandre a écrit :D'un autre coté ne te dévalue pas, si elle est arrivée avec une idée derrière la tête et t'as mâché le travail, c'est peut être parce que tu es un bon mail-IM-fb-player.
Oui et non. En effet, je commence à savoir m'y prendre un peu... Perfectible. Mais je crois vraiment que cette femme et moi on se correspond en ce moment. Mon game, mes attentes, mon filtre évolueront et il est probable que ça ne collera plus au bout d'un moment... On verra. En attendant, cela a marché et je suis content.

Mais lucide. J'essaie.

SoCal a écrit :La seduction c'est surtout (et heureusement) des moments simples comme ca ou tout le monde est d'accord. Et c'est meme la que c'est le plus puissant.
Salut, SoCal, ça faisait un moment... Oui, je cite cette phrase car elle correspond à mon état d'esprit en ce moment.

Mais me concernant, je garde à l'esprit qu'elle peut me servir à rationaliser mon manque de couilles. Donc je me méfie... De moi-même.

Je tente de ne pas me reposer sur mes maigres lauriers.
Accroche-toi au pinceau, je retire l'échelle !

T'as déjà eu envie de raconter une histoire avant qu'elle soit écrite ? Manière de bouleverser l'ordre des choses, de dire merde aux historiens ? Senti ce besoin de prévoir la suite de tes aventures, espérant secrètement que rien ne se déroule comme prévu, pour mieux te laisser surprendre par la réalité brutalement sensuelle ?

Si tu n'aimes que l'improvisation, referme ton navigateur et va t'adonner à des plaisirs en solitaire autour du monde sans escale. Il est toujours bon de se branler le mat ! [1]

Mais si tu aimes écrire ton bonheur ailleurs qu'en cartes de géographie sur du papier-chiottes, viens, un petit croc-en-jambe du destin ne fait jamais de mal, surtout quand il te fait tomber dans un lit de femme !


Croisement.

Je regarde son petit cul décrire des "8" dans l'air alors qu'elle s'éloigne sur le trottoir en direction de chez elle. Je pense mollement, à cet instant, mais je pense tout de même : Cette brune, il me la faut. Il est probablement cinq heures du matin, j'ai quelques quelques grammes de ron cubain dans le raisin et merde, en plus elle a de beaux yeux, tu sais comment je craque sur les yeux bleus ? Il va falloir rentrer à mon tour. Je dors où déjà ? Je demande discrètement à un pote s'il la connait...

J'aime écrire des histoires... Ca me vide un peu, et parfois ça file une demi-molle au lecteur. Je tiens ça de ma mère. Si elle savait ce que j'écris... Je la laisse croire que je suis l'être pur qu'elle a tenté de façonner des années durant, elle aime tellement son petit garçon ! Tu serais pourtant fière de moi, maman, si tu savais comment je suis devenu un homme, comment je leur déguste tant et si bien le prose qu'à la fin elle appellent leur mari, comment je trouve les mots pour raconter tout cela sur Feu Thé Esse, tout bien !

Mais tu ne seras jamais prête à l'entendre.

Bon, je m'égare, là, il faut me surveiller, me remettre le clavier dans le droit chemin, hésite pas !

On s'est rencontrés en soirée il y a quelques mois, un hasard, elle venait juste comme cela, étant une connaissance de connaissance d'un pote à moi. Autant dire qu'elle aurait pu aussi bien être ailleurs à cet instant ! On ne se parle pas de la soirée, j'ai dû prendre quelques photos d'elle, à 5 heures du matin on se fait la bise :
E : Au revoir !
M : Au revoir !
Mais paye ton opener... C'est à cet instant qu'enfin je la remarque, regrettant amèrement de ne pas avoir eu l'idée de l'aborder dans la soirée. Ok, j'étais sur un autre coup, j'ai sympathisé avec quelques femmes dont l'une deviendra ma copine d'oreiller favorite, j'ai noué de solides contacts dans mon nouveau cercle social. Certes, une bonne moisson, mais... Merde, mais pourquoi bordel je ne lui ai pas adressé la parole ? Je me maudis intérieurement en rentrant noyer ma cuite dans de la Badoit.

Jeux distants

Je la retrouve sur ProfilChèvre quelques jours plus tard, dans les amis des mes potes, je lui envoie quelques messages en quelques mois, elle me parle de se petits bricolages déco, je lui parle de mes voyages, elle me parle des siens, on se raconte nos destinations futures et rêvées, tu mord le topo ? Petit à petit, elle passe mon filtre, goutte par goute, la décoction s'opère : Pas de doute, cette femme me plait !

Au cours de l'été, alors que je file sur l'autoroute en direction d'une nuit de rêve avec une femme dont il faudra que je vous parle, j'obtiens cette jolie brune au bout du fil [2]. On discute de choses et d'autres, de nos vacances, le ton est léger, et elle semble heureuse de me parler, elle rit... Non, sérieux, les aminches, c'est bon signe, ça, pas vrai ? Je lui promet d'apporter un souvenir de mes vacances et lui donne le choix entre trois conneries.

Quoi ?

La raison de ces cris ? Offrir un cadeau à une mousmée qu'on a pas encore sexé, c'est mal ? Mais je t'emmerde, lectouille de mes deux coeurs ! Primo ça fait un prétexte pour la revoir. Pas suppliant pour un rond, car je m'y prends de manière joueuse, je fais en sorte qu'elle désire cet objet ! Et puis espère, quand tu verra la tête du souvenir en question... :lol: !

Bon, je t'en reprends l'histoire : Je l'ai revue il y a quelques jours. Je suis de passage dans sa ville, un ami m'ayant convié à une séance musico-alcoolique ce week-end là...J'arrive un peu en avance pour me laisser le temps de proposer un rencard à cette beauté. Elle répond "banco", ayant elle-même prévu de descendre en ville aux mêmes heures que moi. Pas belle, la vie ?

Nous nous sommes donc vus une petite heure, flânant au creux d'un festival musical, puis le cul dans l'herbe pour écouter silencieusement l'œuvre d'un orchestre jazz... Le courant passe bien. Elle me plait, je l'aurais. Mais elle va devoir bosser pour m'avoir...

Elle me raccompagne à ma voiture, on discute encore, je lui file son cadeau, je dois aller vers mon destin... Et mon destin titre à 20° au bas mot :D !

Oh, merde : J'ai oublié de sexuer.

Stratégie.

Bon, il me faut un plan. Je suis affalé sur mon canapé, une clope à la main, le café sur la table, les Red Hot Chili Pipeurs gueulant leur slapattitude dans mes enceintes, lorsque mon regard se pose sur les murs de mon appartement. Petit lieu, très sympathique, j'y suis attaché : J'ai posé sur l'étagère une série d'instrument de douce torture [3], utilisables pour pimenter les parties de bête-à-deux-dos : Qu'elles sachent directement à quoi s'attendre en rentrant chez moi ! Le lieu tout entier doit participer à susciter la moiteur dans leur esprit. Je ne vais pas me taper tout le boulôt à chaque fois, merde !

Mon regard évolue donc des murs à la table, de la table à l'étagère, de l'étagère au canapé... Quelle manque de cohérence dans ce lieu... Il faudrait que je change certains meubles, que je repeigne les autres, que je recouvre de tissus ceux qui ne peuvent être modifiées, que... OH !!!

La voilà, mon idée... Cette petite est douée pour la décoration, Non ? Je vais la faire participer au relooking de mon baisodrome !

Règle numéro 1 : Les faire s'impliquer.

Moralité, ce week-end ou un suivant, je ne suis pas pressé, je vais l'embaucher pour faire un brainstorming sur mon logement, définir le style que je veux y mettre, les trois-quatre petits meubles qu'il me faut, tout bien... On ira ensuite tout naturellement arpenter les rues commerçantes à la recherche du bonheur.

Si le jeu se déroule bien, si elle se fait séduisante et participe avec énergie, si elle me fait la désirer, j'imagine même que je lui proposerais de venir chez moi, participer à la réalisation de l'œuvre... Je la ferai monter à l'échelle, tiens.



Cette femme VA finir en sueur dans mon lit, tu comprends ?


Frustration.

Voilà donc un concept intéressant : Le rapport de séduction inachevé. Il me reste à écrire de belles pages, je prendrai soin de ne pas les raturer, pas faire débander le lecteur ! Je teste une nouvelle manière de séduire : Prévoir la trame à l'avance. Cette séance de décoration sera riche d'enseignements...



Hein ? Le cadeau ? Pfff, t'es bien curieuse !
C'est un caillou provenant de ma ville natale. Dédicacé de ma main. Powerful, définitivement.



Notes.
[1] Et sache que je ne te hais point, j'aime à régulièrement me laisser porter par les vents vers ces îles de féminité qui ne sont sur aucune carte...
[2] Avant de l'avoir au bout du phalle, bien entendu.
[3] On ne s'emballe pas, les filles : Ici, il n'est point question de gode et autre vibrato, juste de l'huile de massage, jeu de dés "à bisous", de l'encens, etc...
En passant...

Une réflexion que je viens de me faire alors que ma dinde à la moutarde crépite doucement dans la poêle : La société nous apprend à choisir la stabilité d'un couple durable, dans le but de sécuriser sa vie affective. Pour d'autres raisons, aussi : Il faut bien offrir une famille à nos progénitures, l'espèce doit se perpétuer...

Qu'implique cette stabilité ? Loin de la sécurité, l'engagement affectif, matériel, social qui l'accompagne crée une forme de dépendance qui conduit la plupart d'entre nous à ressentir une peur affreuse, celle de perdre l'autre. Par pour ce qu'il/elle est intrinsèquement, sa valeur, son apport, mais à cause de la somme d'engagements sus-citée...

Perdre quelqu'un qui ne nous convient plus, ce n'est pas grave, au contraire, que je sache ?

Je me suis orienté, à gré de la découverte de ma masculinité, vers des relations multiples. J'aime mes baise-copines, pour ce qu'elles sont, pour leur pétillant, leur imagination, leur simplicité face aux relations, pour plein de raisons en fait... Je les aime sincèrement, mais avec ce détachement qu'apportent la maturité et la distanciation. Je nous protège par là même, du mieux que me le permet mon expérience, de la lourdeur d'une vie de couple... Du moins le pensé-je. Le temps parlera.

Cette manière de vivre les relations, qui paraît au premier abord volage, instable et irrespectueuse, est précisément un remède contre les engagements et la peur de perdre l'autre. J'y trouve une forme de stabilité qui me permet de continuer à vivre ma vie d'homme social tout en ayant plusieurs fois par semaine une femme dans mes bras. J'ai gagné en sécurité car justement je n'ai pas peur de perdre l'une d'entre elle pour des raisons matérielles ou autre : Une part, une autre arrive, mes instincts sensuels seront toujours comblés... Tant que je chopperait, bien sûr.

Et si j'ai peur des les perdre, car malgré tout cette peur subsiste un peu, cela devient uniquement car je m'attache à chacune d'entre elle pour leur personnalité. Cela me parait plus pur... Mais je n'ai pas besoin d'elles pour vivre, je suis bien tout seul. Leurs soupirs, c'est la cerise sur le gâteau.

A la manière d'un système industriel complexe, la meilleur moyen d'assurer la bonne marche de ma vie affective est non pas de faire en sorte d'empêcher les pannes, car c'est tout simplement impossible. La bonne manière de concevoir un tel système est d'accepter que cela DOIT tomber en panne régulièrement et de prévoir en conséquence des redondances pour qu'une défaillance d'un élément passe inaperçue.

Cynique ? Probablement... Cela m'effleure l'esprit à l'occasion.

Mais la meilleure validation que j'ai pu recevoir me provient d'une amie, il y a quelques semaines : Alors qu'elle s'inquiétait de mes autres relations, je lui assurais que j'avais la politesse de ne pas parler des unes aux autres. Juste de les prévenir qu'aucune n'a l'exclusivité. Sa réponse m'a fait chaud au cœur : "Oui, c'est vrai que quand je suis avec toi j'ai l'impression d'être la seule".

Elle a accepté de continuer cette relation ainsi. Ce qui ne l'a pas empêché de trouver un mec quelques semaines plus tard : Et alors ? Je ne lui avais pas interdit.
C'est chaud, c'est douillet, c'est moelleux. Je pense en effet que tes amies de plumard y trouvent leur compte en rigolade, en jeux de vilains, en tendresse...

Je me demande juste que donnent des relations comme ça dans le temps. A cause de la somme d'engagements et tout cela.
C'est précisément la question que je me pose... Combien de temps ?
Un tramway nommé délire.

Hé... Tu es encore en train de lire mon journal, malgré sa désertitude ? Quel courage ! Petite coquine, j'ai compris, je te suis devenu indispensable ! Mais tu connais les règles du jeu, hmmm ?

Oui ? Bon, et tu veux des nouvelles de ton marteleur de clavier favori... Tu veux ta dose de prose, ta giclée de philosophie quotidienne, ton fix' d'extase, tu veux connaitre mes closes, mes choses, mes amies, surtout mes amis, tu t'en ressens pour mes jaillissements littéraires, pareils à des éruptions de foutre ?

Alors monte dans mon tramway, il s'appelle désir et sent la luxure !


Pénétration

Tiens, je me cite, je me dois bien ça ! Et je le dois à Boubou, pour l'occasion :
San.A a écrit :C'est précisément la question que je me pose... Combien de temps ?
Bon, le temps passe... Alors que s'écoule sous nos grolles au parfum de Maroilles le misérable ruisseau de nos vies, celui que d'égout nous prenons à cœur de transformer en fleuve de diamants, au gré de notre parcours dans la communauté... Alors que le temps passe, donc, mes différentes non-relations durent et m'apportent des précieux éléments.

J'y reviendrais... Mais d'abord, tu m'excuse, chérie, c'est l'heure de la vidange. Il faut que je me confie. Non, tu ne va pas me faire chier le zob, il faut ça sorte ! Patiente un peu, cela ne sera pas long.

La révision des trente-mille.

Tout d'abord, joueur atypique, ou plus simplement feignant et pétri d'anxiété à l'approche, je ne sarge que très peu, voir pas. En ce moment, en tout cas, le terrain est une notion éloignée de mes activités quotidiennes... La météo ne s'y prête certes pas trop alors que c'est pour moi une alliée essentielle ! N'étant pas capable d'aborder en boite, j'ai axé mon jeu sur la rue et les lieux de la vie quotidienne, en ouvertures contextuelles : J'ai pour faiblesse de ne pas pouvoir aborder quelqu'un si cela ne me parait pas "légitime", je suis donc obligé de rebondir sur les évènements du quotidien pour engager la conversation.

Le cœur de mon activité se situe néanmoins pour l'instant en cercle social. Le temps dira si c'est viable. J'ai connu quelques partages sensuels cette année et je dois dire qu'une petite majorité fait suite à des rencontres lors de fêtes entre amis. Je n'ai pas à me plaindre, mais je reste vigilant, si je me grille dans mon cercle social, je perds une grosse source de moments complices.

Coup de chance : C'est un cercle très ouvert, le brassage y est grand et il est construit autour de quelques séducteurs naturels... Les relations tactiles y sont donc bienvenues et souvent encouragées. Tu me feras penser à remercier le Grand Séducteur, là haut ? Merci.

D'ailleurs, tiens, puisque l'on parle de Lui : Je ne rechigne pas contre l'idée de croire en son existence. Je m'insurge plutôt contre les incapables qui prétendent le servir ! Comment peut-on prétendre aimer une divinité dans la privation ? Non mais tu les vois, tous, à se tirer la nouille sous leurs soutanes, à t'interdire de naviguer de femme en femme, à te proscrire la distribution de bonheur sous prétexte que c'est un marché qui leur est réservé ? T'interdire le latex de peur que tu ne te laisse aller à satisfaire tes élans sensuels, voire même à satisfaire tes partenaires ! Ah, mais je proteste ! Je crie (Jésus aussi) ! Je revendique le droit au panard ! Plus encore, je réclame le droit de les multiplier comme les petits pains pour en couvrir les plus méritantes ! Tu veux que je te dise ? J'aime Dieu. Je l'aime de m'avoir doté de cette source de plaisir turgescente, comme je l'aime de t'avoir dotée, chérie, des orifices nécessaire à la bonne réception de mes salutations les plus distinguées. Les plus coquines aussi. Dieu, tu veux que je te dise ? S'il nous a donné des bites et des clitos, c'est pour que nous jouissions. Et bien je jouis ! Je jouis, je rejouis, et je fais jouiiiiiir ! Ahhh ! Rhaaan ! Rhaaaaa ! Merde alors, je dédie tous mes orgasmes à Dieu ! A chaque incendie de mes sens, je pense à lui. Je le remercie, lorsque la sueur perle à mon front; je lui spéciale-dédicace un exemplaire de mes spermatozoïdes quand les petites chéries perdent la tête avec force !

Ah, bon, voilà que ça m'a repris... Après tu vas croire que je tire à la ligne pour justifier mon salaire, tu va penser que je veux créer du suspense, comme Stephen King, lui qui te casse les balloches à inclure de longues descriptions, pour laisser le temps à la flippe de te saisir les poils, à ta laitance de se cailler tellement que tu serres les miches ! Que non point, je laisse libre court, c'est tout.

Bien, pour t'en revenir, sache que je me suis posé et me pose encore beaucoup de questions concernant mon cheminement sur la route qui me fait devenir homme... Je veux ici partager ces interrogations et les réponses que j'entrevois, en espérant que ce te soit utile, lecteur chéri !

Je me torture... "Merde, je le peux pas être un player, je ne sarge pas !". Ah, oui, mais bon, je nique... Mieux : Il m'arrive le plus souvent de faire l'amour, car ces femmes me plaisent. C'est pour cela que je cherche systématiquement à en faire des copines-coquines... Quand j'aime une fois, c'est pour toujours.

N'empêche, je m'inquiète. Je reviens de mes dernières vacances, dans un de ces temples européens de la drague. Je te le donne en mille, Mimille : Rien. Nada. Que nibe. Peau de zob ! J'ai bien fait quelques rencontres, mais pour une malheureuse poignée de sets d'ouverts, des dizaines que j'en ai fait dans mon froc de ne pas pouvoir y aller. Cette impression d'avoir régressé ! Impressionnant ! Non, je te jure, j'en ai mal au seins rien que de te le dire sur le papier de ton écran : J'ai régressé, putain, c'est sûr.

Moralité : Au lieu de passer du temps détendu à apprécier une conversation distrayante avec quelque quimonsieur de passage, voire mieux quelque quidame, je passe mes vacances à errer seul dans les rues.

Seul ? Non.

Mes précédentes pérégrinations m'ont remplit quelque peu le carnet d'adresse... Je suis donc rarement seul là ou je vais, je m'arrange toujours pour prévoir de revoir quelque amie pour la soirée, dans l'espoir bien sûr de terminer le travail précédemment entamé ! Le reste du temps, j'arrive toujours à rencontrer du monde pour passer un bout de soirée autour d'un verre. Néanmoins mes dernières vacances ne se sont pas soldées par des conclusions humides : Je rencontre, je date, je revois, mais... Ça nique pas.

Bon, je dois encore réfléchir sur la question, mais j'ai un bout d'explication possible : Je n'ai pas assez envie de baiser.

Je ne vois que cela. J'ai de une à trois FF en magasin, une quatrième potentielle, encore quelques lignes à remonter dans mon entourage proche ou lointain, je sors, je reçois, je... Ais-je encore envie ? Ais-je encore besoin ??? Ou bien suis-je en train de rationaliser une flemme ?

Voilà le défi à venir... Savoir trouver un équilibre dans tout cela. Croustillant, hein ?

Il reste un siège, au fond ?

Bon, le plus gros de la vidange est effectué, je vais te lâcher la grappe avec mes états d'homme.

Tiens, mes copines-câlines, parlons-en...

L'une d'elle, la première, et bien... Cela fait quelques mois et je dois dire que quelque chose de spécial est né entre nous. Ça me fait mal au cul de l'avouer, mais cela pourrait bien être...

Et réciproque en plus.

Mais je lutte. Probablement qu'elle lutte aussi. Sinon, je lutterait pour deux, en de savants recadrages probablement aussi maladroits que douloureux... Nous ne voulons vraiment pas, ni l'un ni l'autre, nous engager dans une relation, il reste encore trop de choses à vivre, trop de fruits à cueillir !

Je la soupçonne d'ailleurs d'avoir collé à ma philosophie à ce sujet : Votre copine sera ce que vous en ferez, qu'il disait, le joueur nantais ! Et bien, comme je crois déjà l'avoir lu du sensuel clavier de l'Elfe, si notre relation de copains-de-baise-et-un-peu-plus foire et évolue vers une relation plus sérieuse, je persiste à penser que cela sera de ma faute. Et si elle se termine par manque d'intérêt... Même causes. Il faut ses objectifs garder, à tout prix.

D'ailleurs, ce n'est pas une relation, hein ? Nous sommes justes amis, et c'est si excitant ainsi ! Ce petit secret que nous partageons...

Alors, bon, j'ai deux autres amies, avec qui il arrive que les choses s'enveniment pour le meilleur. Elle comptent aussi pas mal dans ma vie, mais il y a une différence de taille : Elle ne se qualifient pas pour une relation longue à mes yeux. Cela fait aussi quelques mois que je les fréquente et ma foi... Ce sont des amitiés très ludiques :mrgreen: ! De délicieuses amies.

J'ai beaucoup ri, ces dernières semaines : Elle ont trouvé chacune un mec. Oui, elles étaient célibataires auparavant... J'ai beaucoup appris, pour le coup.

Tu sais quoi, petite coquine ? Le chauffeur du tramway m'appelle pour aller recalibrer le schtroumpf du caténaire à ondes de surface, je dois partir immédiatement. La suite dans quelques jours...

En attendant, je te laisse sur ce coït interrompu, mais je sais que tu ne m'en tiendras pas rigueur : On collectionne les panards vibrants, tous les deux, pas vrai ?
Tiens ? Voilà-t'y pas que je relis FTS, maintenant. La Faute à Llyandre, ça.

San.A a écrit :[...] si notre relation de copains-de-baise-et-un-peu-plus foire et évolue vers une relation plus sérieuse, je persiste à penser que cela sera de ma faute. Et si elle se termine par manque d'intérêt... Même causes.
Ouais, bon, ça va, ça, va, j'avoue : J'ai craqué. Et j'ai eu les deux : Notre relation est devenue réelle, pleine d'amour, d'espoirs et tout bien, puis on s'est séparés.

Voilà. On fait quoi, maintenant ?



Je vais quand même pas me remettre à sarger... Hmm ?
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