Bonjour Madame ;). – Bonjour Crooked x) !

Hier :

Il est bientôt 21h et ce soir on ne va pas se coucher tard, il s'agit d'être en forme demain pour la fête de la musique. Mon wing (F comme Fabrice) attend son bus tandis que j'enfourche un Vélo'V. Le bus arrive au même instant, j'ai à peine le temps de lancer un clin d'oeil à Fab, encore tout euphorique de cette petite session de sarge et le sourrire au lèvres, que je descend déjà la rue de la Rép. en le précédant (le bus).

J'arrive à hauteur du prochain arrêt où une HB s'apprête à sauter dans le bus de Fab. Ni une ni deux je m'arrête 10 mètres plus loin (il s'agit aussi de ne pas se faire aplatir) et appelle Fab :

M : Tu l'as vue celle qui vient de monter dans ton bus ? Celle là t'es obligé d'aller lui parler.
F : Ouai j'ai bien vu mais je te jure c'est pas mon genre.
M : Ok comme tu veux, bonne soirée !

Je raccroche sans vraiment attendre (entendre) la réponse et reprend mon chemin. Le bus me rattrape et mon portable se met à vibrer dans ma poche, Fab qui m'appelle :

M : Oui ?
F : Tu veux lui parler à la meuf ?
M : (légère surchauffe du CPU pendant 3s, si je puis dire...) Euh ouai ok
F : Ok bah rattrape nous vite on va se taper un feu rouge. Dépasse par la droite pour être de son côté.

En un rien de temps, poussé par l'adrénaline du moment, je rattrape le bus qui s'était effectivement arrêté à un feu. Fab m'avait déjà passé la nana depuis 5 secondes :

E : Allô ?
M : Bonjour, je m'appelle Crooked. Je t'ai vu à l'arrêt de bus et je voulais te dire que je te trouve super jolie. Comment tu t'appelles ? (à ce moment j'arrive à sa hauteur et elle peut me voir par la fenêtre en me parlant )
E : Charlotte
M : Eh bien enchanté Charlotte, ravi d'avoir fait ta connaissance, je te souhaite une bonne soirée. Oublie pas de faire un bisou à mon ami pour le remercier du service.
E : Ok !

Je raccroche. Le bus repartait déjà et je suis loin d'être un as du vélo à deux mains, alors à une main je préférais pas trop tenter sur un axe majeur de circulation (je l'ai dit, il s'agit aussi de ne pas se faire aplatir). C'est cool mais ça n'a servit à rien. Je débute et ce genre de situation trop exceptionnelle me fait un peu perdre mes moyens et je ne savais pas comment enchaîner alors je lui ai simplement souhaité de passer une bonne soirée.

Sauf que :

Je traverse tranquillement le Rhône quand F me rappelle pour un petit débrif :

F : Alors tu lui as dit quoi ?
M : Attend, elle est déjà descendue ?
F : Oui, oui.
M : (je commence à lui raconter l'histoire quand j'aperçois Charlotte au loin) Attend je la vois elle se dirige vers moi je te rappelle dans 5 minutes.

Je vais la rejoindre avec le grand sourrire, elle était morte de rire elle aussi, mais au téléphone :

M : Tu raconte déjà l’anecdote à tes amies ?
E : (elle raccroche) Lol non je vais justement les rejoindre là.
M : Ok cool, c'était bien délire en tout cas. Je sais pas trop si mon ami t'as expliqué mais je l'ai appelé pour dire qu'une jolie fille montait dans son bus et qu'il devait lui parler et... enfin il t'as expliqué ?
E : Oui, oui.
M : (Et là je stall et enchaîne donc directement avec : ) Ca te dirait de se revoir un de ces jours ?

C'est dingue comme sortir de sa zone de confort peut faire perdre ses moyens, l'AFC reprend le dessus

. Je me dis c'est cool Crooked d'avoir déjà fait tout ça, mais là c'est quand même un peu court, tu vas te prendre un joli rateau...

E : D'accord !
M : Je vais prendre ton numéro. (Elle le tape d'elle même et pendant ce temps je continue) C'est vrai que quand je t'ai vue j'ai tout de suite bien apprécié ton style, c'est agréable de voir des filles qui savent encore s'habiller correctement. (Ca c'était parce que je sentais bien qu'on avait pas eu beaucoup de discussion et j'ai voulu sur-compenser.) Ok bah c'est cool, on se voit un de ces quatre autour d'un verre ! Ciao.
E : Ok !

Bien sûr j'oublie de lui faire la bise WTF

...

Epilogue, ou comment le destin s'acharne sur les newbies :

Je prend soin d'enregistrer le numéro et appuie machinalement sur la touche valider et puis comme d'hab quand mon téléphone commence à m'afficher des trucs un peu hors du commun et que mon état émotionnel ne me permet pas de comprendre j'appuie sur raccrocher qui me ramène à l'écran d’accueil.

Sauf que ce brave portable essayait de me dire que j'avais déjà enregistré une nana sous le nom de Charlotte mercredi dernier...

Du coup je ne sais pas à qui appartient le numéro de mon répertoire :
Ou bien c'est la fille du FR, ou bien il s'agit de...
Je vous le donne en mile : la meilleure amie et future colocataire de ma date de demain soir... que j'avais justement draguée en parlant de drague pendant une demi heure en terrasse.
Je me souviens même avoir dit au deux amies que je n'avais pas encore d'homonymes dans mon répertoire au moment de prendre leur numéro...

J'ai envie de dire Good Game! Plein d'énergie et de bonne humeur, se retrouver a opener directement au tel a travers une vitre de bus tout en pédalant, le tout en restant spontané et simple:

C'est l'école Blusher?

RascarCapac a écrit :
C'est l'école Blusher?

ça y ressemble en tout cas !

Très fun ton approche Crooked, c'est pas étonnant que t'aies numclose

Désir de l'affamé. — Afin de prévenir de souffrances insupportables, le cerveau a coutume de brider ses désirs lorsqu'ils persistent trop longtemps sans être satisfaits : l'affamé finit toujours par apprécier des aliments que d'ordinaire il rejetterait. — C'est ainsi qu'il arrive à certaines natures, pour qui les relations sexuelles sont rares ou inexistantes, d'arriver à l'intime conviction qu'elles pourraient se contenter indéfiniment de nuits chastes, pourvu qu'elles les passent dans la tendre chaleur des bras d'une fille ; les malheureux finissent même par estimer supérieure une telle nuit, allant parfois jusqu'à dénigrer le sexe. Il s'agit là d'une véritable émasculation psychologique. — Il en va de même chez celui qui estime certaines filles (celles qu'il désire le plus) comme étant hors de sa portée : il percevra avec moins d'intensité les petits et les gros défauts des autres.

La voix de la psychologie. — Qu'est-ce qui vous est le plus insupportable quand vous partagez vos plus grandes souffrances à un ami ? Qu'il vous réponde je comprends alors que vous savez qu'il n'a jamais souffert d'expérience similaire à celle que vous endurez. Cela vous énerve parce que la souffrance vous sert de cornet et qu'alors vous entendez clairement la voix de la psychologie humaine : « Je suis bien trop complexe pour pouvoir être transmise avec le pauvre vocabulaire de votre langue. Mes secrets, je ne les partage qu'avec ceux qui vivent des expériences. » — Comment osez-vous prétendre à la vérité, vous qui n'avez jamais rien fait d'autre que lire des livres ?

C'est ainsi qu'il arrive à certaines natures, pour qui les relations sexuelles sont rares ou inexistantes, d'arriver à l'intime conviction qu'elles pourraient se contenter indéfiniment de nuits chastes, pourvu qu'elles les passent dans la tendre chaleur des bras d'une fille ; les malheureux finissent même par estimer supérieure une telle nuit

.

J'ai tellement l'impression de me reconnaître ici. Est-ce grave docteur ?

@Spitzer : L'appétit vient en mangeant ;)

Double dose d'humilité. — Le plus dur quand on débarque sur FTS, ce n'est pas de trouver l'humilité nécessaire pour admettre qu'on s'est trompé durant tant d'années sur les relations homme/femmes : on console facilement notre ego à l'idée qu'on compte dorénavant parmi les rares à avoir découvert le secret. — Non, décidément le plus dur est encore d'admettre qu'une fois de plus on s'est trompé et qu'il n'y a pas de secret : qu'il est en vérité très facile d'amener des filles dans son lit. Et alors notre ego souffre que nous n'ayons pas découvert cela par nous-même bien plus tôt ; il souffre aussi à la vue de tout ceux qui n'ont jamais eu besoin d'FTS pour le comprendre. — Le succès n'attend que ceux qui parviendront à rassembler suffisamment d'humilité pour s'admettre jusqu'au plus profond d'eux-même qu'ils sont passés bien niaisement à côté du bonheur durant toutes ces années.

Je suis tombé un peu par hasard en début d'année sur cette vidéo :

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J'ai beaucoup aimé cette idée que le geste de Zidane est un juste mélange de génie et de folie : je me suis dis que ça faisait une belle définition de l'audace.

Alors que des milliards de gens vont avoir la trouille et vont assurer le coup, à ce moment là, il joue.

Et qu'est-ce qui te permet de réaliser les meilleures choses ? C'est de ne pas penser aux conséquences.

Si tu laisses le doute en toi s'immiscer, c'est fini.

Du coup je me suis dis que ça serait une bonne résolution que de tenter une Panenka par jour en 2012. Je ne dirais pas que j'ai depuis lors réussi à m'y tenir au quotidien, mais j'en ai déjà quelques unes sympathiques à vous raconter dans mes prochains posts.

À chaque fois il s'agit d'actions que je tente pour la première fois de ma vie. Elles me mettent dans un état de stress intense (tournis, tremblement et autres joyeusetés) et sans mon fidèle wing pour me motiver je n'en n'aurai pas accumulées autant.

Et pourtant, ce sont chaque fois mes plus grands pas dans la progression : aborder une fille qui marche seule dans la rue ne m'apporte plus grand chose en terme de confiance en moi ou même d'auto-satisfaction quand je suis de retour à la maison.

Avec les Panenkas, à chaque fois ce sont de bons souvenirs, des histoires sympas à raconter en soirée ou même en date et surtout la satisfaction de s'endormir avec le sentiment de bien-être bien connu de celui qui à l'habitude de forcer les limites de sa zone de confort.

Chuck Palahniuk a écrit :If you died right now, how would you feel about your life ?

Pour vous dire à quel point la progression est fulgurante dans ces moments là : si j'ai longuement hésité à les relatées dans mon journal c'est parce qu'après coup elles me semblent banales (et elles le sont sûrement pour les meilleurs d'entre vous). Mais quand je me rends compte de l'effort qu'elles m'ont coûtées, je me dis que finalement la lecture de ces Panenkas ne peuvent qu'être utiles à beaucoup d'entre vous, ne serait-ce que pour briser vos croyances limitantes et enfin comprendre qu'avec les filles, tout est possible. Ce sera également l'occasion pour moi d'illustrer enfin ce court pamphlet.

Nietzsche, L'Antéchrist, 2 a écrit :Qu'est-ce que le bonheur ? — Le sentiment que la puissance grandit — qu'une résistance est surmontée.

Stay tuned

.

Poste intéressant et qui mériterait je pense un approfondissement et d'avantage d'exemples : D .
En effet, Vivre chaque jours une expérience nouvelle c'est quelque chose de très enrichissant et de pourtant très...rare.
Alors je lirais avec beaucoup de plaisir le récit de tes Panenka futurs.

Panenka I — Récolter un bisou sur la joue de 3 filles dès l'opener

Utilité : ouvrir un groupe qui danse en milieu sonore.

De mémoire, c'est ma première Panenka de l'année. Ça devait être aux alentours du 3 janvier. On se retrouve donc en boite rock avec 2 potes pour fêter le 3 janvier comme il se doit. Mon taux d'alcoolémie est proche de 0 et on a du mal à se mettre dans la soirée. Pas beaucoup de filles, si ce n'est un groupe de 3 qui dansent, deux jolies et une moyenne. C'est à ce moment que me revient l'image de Zidane face à Buffon : c'est l'occasion ou jamais de relancer la soirée par une petite Panenka.

L'objectif est d'aborder avec ce magnifique opener de Blusher : « Salut les filles ! Vous êtes super canons, vous me faites un bisou sur la joue ? »

Sur le coup ça me paraît totalement invraisemblable et pourtant : le premier pas est fait, je continue ma lancée et traverse tout le dancefloor pour me retrouver face au groupe avant de lancer mon opener, avec un grand sourire amusé à la Dujardin et mes yeux scrutant tour à tour ceux des 3 filles.

Je parle lentement pour être sûr qu'elles comprennent que je parle anglais et qu'elles comprennent mon anglais lui-même. Les 2 plus proches de moi ont compris et se marrent en se regardant dans les yeux. Je n'attends pas de réponse, les saisis par la taille et place ma tête entre les deux. Je les attirent doucement à moi et elles s'exécutent. Elles sont toutes les 3 mortes de rire. J'abandonne les 2 premières et réclame sans plus de cérémonie mon dû à la 3e qui s'exécutera sans chichis.

À partir de ce moment là le groupe est ouvert et on retombe sur un game classique. Pour la petite info ça n'a rien donné parce que je suis parti papillonner et qu'elles sont parties entre temps. Ceci dit je n'étais pas dans le flow ce soir là et une fois l'euphorie de l'opener passée je manquais de spontanéité.

J'ai retesté cet opener à plusieurs reprises par la suite, toujours avec autant de réussite.