C'est bon, reçu 5/5.
N'en rajoutez pas.
L'intérêt, c'est que vu ma vie, je me remets désormais vite fait en question quand je perçois que qqch ne va pas. Un ressenti de "là, je me voile la face".
Et là, vous avez rejoué le crime de l'Orient Express avec ce voile. Pour mon plus grand bien.
Vous vous rappelez le topic sur le physique ?
Mr Smooth parlait de "sortir avec de jolies filles pour se trouver beau". Ca j'ai fait.
Le côté mec qui guérit, qui progressivement, au fur et à mesure des interactions se rend compte qu'il peut choper des nanas qu'il n'osait meme pas regarder (je pense au dernier FR de RedLipstick), ça j'ai fait.
A partir du moment où j'ai été célibataire, je suis sortie avec des types que je trouvais de plus en plus mignons. Progressivement, je ne m'interdisais plus rien. Je ne me mettais plus de barrières toute seule. J'abolissais mes croyances limitantes.
Oui, les hommes physiquement beaux (ceux que tu montres à tes copines sur fb, en leur disant toute fière "regaaaarde !!" juste pour voir leur tête déconfite et entendre un "pu***!" étonné qui te fait jubiler), ces hommes là me trouvent belle. Et me le disent. "Tu es belle. Je te le répète puisque tu n'as pas l'air de me croire : Tu es belle"
Là, j'ai compris que si on ne peut pas plaire à tout le monde, on ne peut pas non plus prédéfinir à qui on ne plaira pas.
Bref, encore une fois, le champ des possibles s'est ouvert. Rappelez-vous : 360°.
Du coup, j'ai commencé à chercher, en plus de la beauté, des choses plus essentielles. Tant qu'à faire, autant qu'il puisse me faire rire et me faire jouir.
Et là, ca a commencé à être drôle. Internet est un joli terrain de chasse. J'ai daté, daté, daté.
Et rapidement, une sorte d’expertise s’est mise en place.
C’était empirique. Les types qui ne me faisaient pas rire par mail ne me faisaient pas rire en vrai non plus.
Les types dont je n’aimais pas la voix/le débit me mettaient mal à l’aise. Mon oreille musicale a besoin d’être chatouillée, pas agressée. Et ça, c’est quelque chose que je peux tester par téléphone. Je mettais donc en place une case « téléphone » avant la case « prendre un verre ».
Les mecs qui me parlaient uniquement de mes formes, hop, c’est next. Ceux qui, une fois qu’on les lance sur le sujet de leur ex ne tarissent pas, hop c’est next. Et d’un coup, je me suis retrouvée à nexter, vite, sur tout indice qui pointe un futur problème.
Et voilà, Terrigan a raison. Je suis devenue une emmerdeuse.
« Hop, je nexte, » n’est pas une solution. Je passe sans doute à coté de jolies histoires comme ca. Mais c’est juste que je n’ai pas envie de perdre mon temps à construire qqch lorsque je sais à l’avance que c’est l’échec assuré.
Comment sortir avec un homme qui a déjà eu un enfant, et me dit qu’il n’en veut pas d’autre, alors que moi, un jour, ca me viendra ?
Comment sortir avec un homme qui me dit « je suis têtu, c’est comme ca » alors que dans le couple, être conciliant et être capable de se remettre en question me semble fondamental.
Et s’il y a bien une chose que j’ai apprise : on ne change pas qqun.
On le prend comme il est. On l’aime comme il est. Et s’il y a des défauts qu’on ne peut pas supporter, c’est que ce n’est pas la bonne personne pour soi.
Donc :
Oui, j’ai été trash sur le « bien ouèj ». Me fier à ma première impression est devenue une sale habitude. A corriger.

Bref, désapprendre le next immédiat, mais conserver le 360°.
PS : Sophie a ausculté la carte de visite. Il y a deux prénoms, avec chacun un numéro de portable. Sophie a tapé les noms dans fb. Sophie a trouvé lequel lui plaisait. Sophie envoie-t-elle directement un texto à celui qui lui plait sans passer par la case "mail" ? Et Sophie propose-t-elle une rencontre fortuite dans un lieu fortuit à une heure fortuite ?