FrenchKiss -> Oui, j'ai songé il y a peu à aller voir un psy-quelque-chose (oui, vraiment pour de vrai ! sans me défiler au moment de passer le coup de fil !) Mais je ne sais pas, j'ai des doutes quant au fait qu'une thérapie puisse vraiment m'aider (et aider quiconque d'ailleurs...). Quand on pratique un peu l'introspection, et ce durant plusieurs années, on finit par voir là où ça coince. Dans mon cas, à plusieurs endroits, mais principalement aux niveaux timidité extrême et manque exacerbé de confiance. Je crois avoir compris la plupart des mécanismes qui me bloquent (refoulement en permanence de mes sentiments, tendance à trop prendre sur moi, à intérioriser tout ce que je ressens, à me dévaloriser, etc), je pense savoir ce qui m'empêche d'avancer, j'ai les cartes en main pour changer ; mais j'arrive pas à franchir le cap, à me lancer. Et là, je doute qu’un psy puisse être d’une aide quelconque. :/ Peut-être qu'une béquille chimique pour m'empêcher d'angoisser à tout bout de champ serait utile, pour ne pas analyser une situation que je contrôle pas, pour agir sans penser aux conséquences. Mais débloquer le bordel par la parole ? Je suis sceptique. :/
Et une thérapie, c'est un travail de longue haleine, ça se fait sur plusieurs mois/années pour avoir des résultats tangibles. Or je quitte Strasbourg fin Septembre, donc nouveau thérapeute, et nécessité de reprendre à zéro avec lui.
PS : je viens de lire l'article sur la timidité, et c'est fou comme c'est juste au niveau des description. Dis-moi, t'étais timide avant, toi ? oO
NoMercyNoFear -> J’ai pas exposé ma situation ailleurs qu’ici (ok, une fois, mais v’là les réponses...), mais si je suis venu ici, c’est parce que je pars du principe (peut-être erroné ?) que des gens qui draguent, qui branchent, qui couchent, qui sortent en boîte ou en pub avec des potes sont sociables, tout au moins plus sociables que moi. Et je sais que sans « modèle » (j’en vois un au fond qui a les chevilles comme des pastèques !), j’aurais pas la motivation nécessaire pour m’en sortir. Je sais pas si vous avez déjà été sur doctissimo, mais c’est absolument pas comme ici. J’ai lu quelques sujets, et à chaque fois c’est la même chose : des gens arrivent, exposent leurs problèmes, et le seul conseil qu’ils reçoivent en retour c’est « ne fais rien, ça arrivera quand ça devra arriver » ou « lamentations et dépression devraient être tes seules compagnes ». oO
Bref, je digresse, encore une fois...
Sinon, oui, ce que je voudrais, c'est vaincre cette timidité et ce manque de manque qui m'empoisonne, et sociabiliser sans avoir forcément de vrais amis pour le moment, juste des gens que je côtoie le soir, dans un bar, pour discuter, échanger sur la pluie, les législatives, le foot, la fête de la musique, peu importe. Et in fine, sortir avec quelqu'un pour partager des choses intimes avec elle. J’ai toujours refoulé entièrement mon « droit » à être amoureux. Mais si ça n’est pas vital, je m’aperçois que ça contribue, pour une très grosse partie, au bonheur.
Mais là, faudra que je lise des trucs, des articles, que je parcoure les forums, parce que mes notions en séduction/relation avec les femmes doivent être complètement biaisées, mes conceptions tellement à côté de la plaque, que ça ne servirait à rien de commencer maintenant, quand bien même je ne serais plus timide.
Et merci pour le good luck, d’ailleurs j’ai cru comprendre en parcourant le forum que t’avais été plus ou moins dans ce cas, à savoir un réseau relationnel on ne peut plus pauvre, et que t’avais sacrément progressé ! ;)
Kero ->
Ce que te dis Frenchkiss est mille fois vrai. Accorde-toi le droit à l'erreur, à l'imperfection. (Merde, c'est valable pour moi aussi en fait.)
Bah alors, on n’applique pas ses propres conseils ?!
MagicFingerz -> Je suis encore "un peu" timoré pour la démarche chaloupée et pleine d’assurance. Mais oui, c'est une bonne idée. De toute façon, tout ce qui me permet de ne pas idéaliser autrui est une bonne idée (sans tomber dans l'excès inverse, hein !).
Marco Polo -> Salut !
Aujourd'hui, ma vie est loin d'être parfaite mais je sens que j'avance sur le bon chemin.
Vois le bon côté des choses, tu commences à t'en sortir. Et a priori, c'est les débuts qui sont les plus difficiles et casse-gueules, non ? Donc pas de raison que tu t'arrêtes en si bon chemin ! ;)
Tiens, on parlait de thérapie plus haut. Est-ce que tu penses qu’il faut nécessairement en passer par là ? Non pas que ça me fasse suer d’avance (si peu...

), mais j’aurais bien voulu savoir quels bénéfices ça t’a apportés au quotidien.
Certes, tu as gâché des années et des années de ta vie, mais il y a un 'après'. Si un quadragénaire perd sa femme foudroyée par un cancer et arrive toutefois à se recaser moins d'un an après (comme c'est arrivé à mon voisin), je ne vois pas pourquoi toi ou moi ne pouvons pas avoir une situation sentimentale.
Spa faux... C’est même très vrai. Après, ça doit être en partie une différence de mental(ité). Certains font plus facilement face aux épreuves, quand d’autres les fuient. Mais c’est clair que ça n’explique pas tout. Et si ton voisin était vraiment amoureux de sa femme (je ne juge absolument pas négativement, entendons-nous bien, juste que pour moi ça me paraît super difficile de se remettre aussi rapidement de la perte d’un être qui vous est super cher), bah je lui tire mon chapeau parce qu’en l’état actuel des choses, j’en serais foutrement incapable. oO