[Article] Frustration, respect des femmes.

Note : 47

le 22.03.2013 par Owen

70 réponses / Dernière par Terrigan le 30.04.2013, 10h57

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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D’autant plus quand tu as été clair sur ce point. Si tu précises ce que tu recherches AVANT de coucher et que la fille continue à se faire des films, j'ai envie de dire que c’est SA responsabilité pas la tienne.
Oui j'avais bien dit que je n'avais pas les idées claires : c'est quand tu fais semblant de roucouler avec la nana (donc d'avoir une attitude sur la même longueur d'onde qu'elle) pour coucher avec alors qu'en fin de comptes tu sais bien que ton attitude va la faire penser que tu tiens à t'engager / être réglo etc.

Mais ceci dit, si c'est clair, il n'y a en général pas de soucis.

Mais comme on sait bien qu'on ne peut pas toujours proposer les choses de manières explicites, combien d'entre nous omettent ce qu'ils ont en tête pour optimiser les chances de finir au lit?

Après, le contexte, l'attitude, la fille etc. Tout cela est a prendre en compte et je pense que les "vrais connards" sont assez rares (pas ceux que les filles traitent de connard car elles sont tristes ou frustrées).

On en revient à la question de l'intelligence sociale, qui fait généralement défaut à l'afc et va lui faire faire un amalgame entre les deux.
Blusher a écrit : Mais bon aller boire une verre avec des amis dans un bar de temps à autre c'est pas faire partie du monde de la nuit, faut arrêter quoi. Je peux le dire ça?
Ouais mais personne a dit le contraire. Je dit que le "monde de la nuit" filtre les gens timides et introvertis, et que ça explique peut-être pourquoi Tulpa en voit peu autour de lui. Si t'es pas d'accord avec ça, vas y. Mais arrêtez de faire comme si j'avais dit qu'il s'agissait d'une jungle impitoyable, ou comme si j'avais prétendu que c'était mieux de rester chez soi. C'est absurde, et si c'est absurde, ça serait sympa de supposer que peut-être ce n'était pas ce que je voulais dire.

Je veux bien réagir en privé, mais prenez-moi pour un con en privé, alors. Sinon, c'est dur de résister.
(en même temps ton avatar n'aide pas, on dirait un mix entre Mystery et le mec de Cetelem)
:)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Mdr !! le 15.04.13, 18h47 par tibdeconne
  • [0] C'est pas faux le 15.04.13, 18h52 par Constant99
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Je trouve que pour une fois il y a beaucoup d'amalgames dans ce que j'ai lu, pas mal de faux. (Non pas dans l'article d'Owen mais les réponses qui ont suivi.)

D'abord il y a problème sur la technicité des termes employés. Quand Tulpa traite de "maladie mentale" avec son bagage de doctorant, s'adressant à un public qui n'est pas familié à la technicité du vocabulaire psychologique, ça peut porter à confusion car vous utilisez les mêmes termes dans un registre différent.

Par exemple, en droit, on utilise des mots qui feraient bondir les non initiés au premier abord, alors que leur véritable sens est soit autre, soit mesuré.
Ainsi, selon le vocabulaire juridique, certains handicapés sont des incapables.
Au sens commun, ça fait hurler. En droit, ça désigne juste une limitation de la faculté contractuelle par exemple, il n'y a aucun jugement de valeur.

Donc je ne m'avancerais pas pour qualifier la timidité extrême comme une maladie mentale ou non, c'est une qualification psychologique, je suis un juriste rien ne plus, ça ne relève pas de ma compétence, je rejette le pourvoi...



Ensuite vous avez traité de la norme.

C'est une notion délicate à appréhender, parce qu'elle varie selon les cultures, milieux, individus...

Je vais avoir l'avis un peu bateau, mais à ce sujet, outre les extrêmes, c'est un peu chacun ses goûts. Si le mec préfère inviter ses potes chez lui pour boire un verre, plutôt que se déplacer dans un bar, fondamentalement ça change rien. (On joue un peu sur les mots la, certes.)

Si la question de fond c'est : est ce qu'un mec qui préfère faire autre chose quand il peut voir ses potes est anormal? Dans le sens de, "pas conforme à la norme actuelle", peut être. Mais peu importe alors à vrai dire, et il y a plein de préoccupations qui peuvent passer avant les potes :

Voir sa famille (pour X raisons)
Préférer faire du sport/instruments/tout loisirs
etc.

C'est une question de satisfaction personnelle, certains sont très biens dans leur solitude, ça relève pas forcement de la timidité ou n'importe quoi d'autre.

Si on recentre sur la question du mec qui veut voir ses potes (à condition qu'il en ai) mais qui bloque pour sortir ou quoi que ce soit, la on peut commencer à dénoter un problème de fond plus grave.

Voila voila, gaffe aux amalgames.

Katsu
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 15.04.13, 19h56 par tibdeconne
  • [+3] 100% d'accord le 15.04.13, 20h57 par Raven
  • [+1] +1 le 17.04.13, 10h25 par Urso
Non mais moi je remets pas en cause les compétences de Tulpa qui en sait plus que moi en ce qui concerne la psychologie des uns et des autres.
Mais pour avoir été timide, et l'être encore parfois (surtout au premier abord), je ne pense pas non plus être une malade mentale. La preuve en est : j'ai "soigné" le truc toute seule, en allant vers les gens. Ça m'a rendue plus à l'aise ; ça n'empêche pas qu'en début d'interaction, je peux avoir du mal à soutenir un regard ou à être complètement détendue. Paradoxalement, j'ai plus de mal à faire la conversation qu'à me mettre toute nue devant quelqu'un que je ne connais pas : c'est peut-être une névrose, sans doute, mais je m'en accommode pas trop mal. D'autant qu'une "maladie mentale", il me semble que c'est censé être soigné par des médicaments ou une thérapie, et je n'ai suivi aucun des deux ; pourtant, j'ai largement augmenté mes capacités sociales depuis quelques années. So ?...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 17.04.13, 22h26 par francwa
  • [0] Ca va mieux en le disant le 18.04.13, 11h02 par shadonkey
Si on en croit Tulpa, névrose et psychose sont des maladies mentales, mais seule la psychose nécessite un traitement médicamenteux / une thérapie.

Apres, je pense qu'on peut toujours guérir "par soi même" des névroses. Comment font les gens qui n'ont pas de psy, sinon?

Je pense que Tulpa a raison, par contre je rejoins Tib (si c'est bien lui, j'ai pas retrouvé le post) et Katsu, en ce qu'il vaut peut être mieux se montrer un peu pédagogue si on veut obtenir un changement de ceux qui sont timides, et que leur dire "eh t'as une maladie mentale" n'est pas la meilleure maniere.

D'ailleurs je connais pas mal de types qui, une fois diagnostiqués, arrêtent de faire des efforts et justifient leur connerie / probleme en disant "nan mais c'est parce que je suis *******"
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  • [+1] +1 le 17.04.13, 13h39 par tibdeconne
Owen a écrit :D'ailleurs je connais pas mal de types qui, une fois diagnostiqués, arrêtent de faire des efforts et justifient leur connerie / probleme en disant "nan mais c'est parce que je suis *******"
C'est pas faux, ça. Parfois, mettre un nom dessus, et le diagnostiquer comme une maladie, ça permet aussi de s'enfermer là-dedans, de s'en servir pour justifier notre manque d'action.
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  • [0] J'allais le dire le 17.04.13, 22h27 par francwa
LuxLisbon a écrit :C'est pas faux, ça. Parfois, mettre un nom dessus, et le diagnostiquer comme une maladie, ça permet aussi de s'enfermer là-dedans, de s'en servir pour justifier notre manque d'action.
Je trouve ça juste moi aussi ce que dit Owen, en tant qu'observation. Cela dit une personne qui agit dans ce sens n'aurait sans doute pas fait plus d'efforts si on ne lui avait rien diagnostiqué : elle a juste trouvé le moyen d'avoir bonne conscience de sa fainéantise/lâcheté/whatever. Qu'on ne s'en serve donc pas comme argument contre l'application impartiale d'un diagnostique avec trop de légèreté. Au contraire même, d'aucun pourrait se sentir encouragé à se prendre en main d'apprendre qu'il ne souffre QUE d'une maladie et que cela se soigne facilement.

Enfin la nécessité de prendre un traitement serait ce qui permet de trancher s'il s'agit là d'une maladie ou non ? Donc le rhume, la gastro et toutes ces petites saloperies de virus qu'on choppe tout l'hiver et pour lesquelles on prend pas forcément de médoc, ce ne sont pas des maladies peut-être ?

Je suis pas psy ni doc, mais pour moi, une maladie c'est à partir du moment ou ton corps dysfonctionne de par rapport à comment il est censé tourner et a fortiori détruit ta force vitale. Quand tu gerbes tous tes repas, c'est pas normal : et si t'arrête pas vite, ta santé physique et mentale vont morfler. Même chose quand ta timidité t'empêche de coucher avec des meufs : tu accumules de la frustration, ton mental se dégrade, par conséquent ta santé également. C'est pour moi évidemment une maladie. Qu'on puisse s'en sortir sans avoir recours à un médoc n'y change rien.

Enfin un question pour Tulpa ou n'importe qui d'autre qui s'y touche en psycho : la tendance à l'introversion telle que la conçoit le MBTI a t-elle le moindre rapport avec la timidité ? (cause ? conséquence ?)
Crooked a écrit :Enfin la nécessité de prendre un traitement serait ce qui permet de trancher s'il s'agit là d'une maladie ou non ? Donc le rhume, la gastro et toutes ces petites saloperies de virus qu'on choppe tout l'hiver et pour lesquelles on prend pas forcément de médoc, ce ne sont pas des maladies peut-être ?
J'avoue. Mais je suis du genre à croire que si je ne prends rien, je ne vais jamais guérir.
(Ca y est, Tulpa m'a classée dans les grandes psychotiques...)
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  • [0] Lol le 18.04.13, 08h00 par Crooked
Pour ma part, j'ai l'impression que si l'on se place du point de vue de la psychologie, c'est l'adolescence et son issue, qui me semble être un problème pour l'AFC (je laisse l'enfance de côté bien qu'elle soit fondamentale) et comment toute la question du désir reste comme en jachère .

Suis-je assez attirant ? est-ce que désirer, c'est mal ? C'est des questions d'ados . Chez l'AFC, il y a un espèce de bloquage anxieux envers les femmes que j'attribue à une adolescence difficile.

Repensez à votre adolescence et aux expériences fondamentales de cet âge de la vie (âge aussi très souvent de l'apparition de pathologies psychiques) . Comment ça c'est passé ? Des mecs autour de vous qui y vont et séduisent les filles de vos rêves , et vous à attendre dans votre tour d'ivoire et par contre, très bon parfois en cours, au collège et au lycée.

Ouais, sauf que être dans les premiers de la classe, c'est pas ça qui fait forcément mouiller les gamines. Je me rappelle, les lycéennes de ma classe venaient juste me demander les réponses des exercices au cours de maths . 2 + 2 = 4 c'est cool, les maths, quid des filles ?: elles ont des corps différents , des manières de réagir différentes et j'y captais rien . Pas de FTS autrefois, paf, fin d'adolescence encore puceau et de longues années d'"AFCisme".

Je ne crois pas que L'AFCisme à l'âge adulte relève forcément de la pathologie psychique en soit (plutôt d'une adolescence ratée en partie quand au rapprochement et la découverte de l'autre sexe) mais il est certain que la frustration sexuelle de longue durée peut conduire à la pathologie psychique . C'est ce que les travaux de Freud m'ont appris quand j'étais en fac de psycho.
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  • [+1] Intéressant le 18.04.13, 00h45 par tibdeconne
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