Je me jette à l'eau.

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le 22.06.2014 par WTAFFF

32 réponses / Dernière par WTAFFF le 27.11.2016, 22h58

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Chapitre 3: Que sera sera
-"Je suis sur la place, t'en est où?"

-"Je suis malade, je peux pas venir, désolée..."

-"..."
Bref, on m'a posé un lapin.

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Soit! Mon date avec N. venait de tomber à l'eau. Heureusement, si je venais de perdre mon après-midi, Frérot, sûrement mon meilleur ami d'enfance, m'avait prévenu qu'une soirée était organisée le soir même. En l'appelant, je souriais en me disant que je me rattraperais sur le dancefloor!

J'arrive donc, une petite heure plus tard. Ça faisait longtemps que je n'avais pas traîné avec Frérot, ça s'est senti tout de suite! Ce gars là a passé nos années collège et lycée à me défendre comme un grand frère parce que j’étais honnêtement trop à l'ouest pour remarquer que les gens parlaient de moi dans mon dos. Il remarque tout de suite et me complimente sur l'assurance que j'ai pris et sur ma perte de poids (faites du sport, les enfants, ça vaut le coup!), alors que je me présente et sympathise avec tout le monde. Frérot me prend sous son épaule et clame: "Les gars, ce soir, c'est son rite d'acceptation!!" (J'y reviendrais. :blbl: )

Je me rend compte que je n'ai pas dit bonjour à une fille qui gérait la playlist quand je suis arrivée, L. Je profite que la conversation soit lancée, on se raconte des anecdotes, on échange un high-five lorsqu'on se rend compte qu'on a tous les deux géré notre bac sans en foutre une au lycée. J'ai pu me rendre compte qu'une fois la conversation lancée, je suis assez à l'aise. J'arrive à parler et à faire rire quelqu'un sans perdre son attention, même en racontant plus ou moins n'importe quoi. C’était cool, modjo up!

La musique est lancée, j'attrape L. pour un petit duo. Elle dansait bien, trop bien pour que j'arrive à tenir la distance. :lol: Plus sérieusement, on s'est amusés mais je me suis rendu compte: JE VEUX APPRENDRE à DANSER! L. s’éclipse, elle est invitée à une autre soirée mais reviendrais plus tard dans la nuit.

Le reste de la soirée était franchement cool même si tout n'était pas très clair dans ma tête à cause d'un certain "rite d'acceptation". Ce salaud de Frérot m'a fait boire cul sec un verre de Gin-Vokda.
-Moi: "Hey, ça va, je suis pas arraché!" (c'est beau, la naïveté.)

-A. : "Attends 5-10 minutes."
Ça n'a pas loupé; entre ça et les autres bières/cocktails que je m’étais enfilé avant, j'ai passé le reste de la soirée à essayer de tenir droit! Mine de rien, tant que tu sais encore ce que tu dis, c'est un très bon opener de conversation, l'ivresse!
Alors que je me dirige vers un groupe de filles venant d'arriver pour leur dire bonjour:

-M.: "Ça va, tu tiens debout?" *rire*

-Moi: "Pour l'instant je gère! Mais je compte sur toi pour me rattraper si je tombe!

-M. : "Haha! Pas de problème! Je m'appelle M., et toi?
Le reste de la soire s'est fait à base de gesticulations désordonnées sur le dancefloor, de défis débiles liés au fameux "rite d'acceptation", de retrouvailles avec les gens de l’époque collège/lycée, avec qui j'ai pu discuter et rigoler de bon cœur, malgré ma sale image de l'époque. (Bon, je sentais tous de même que ça en amusait certains, au début, de voir le mec paumé de l’époque débarquer en soirée, mais encore une fois, j'ai parlé et déconné avec eux comme je l'aurais fait avec n'importe qui et quelque soit l'image qu'ils garderons de moi, je me suis amusé, c'est l'essentiel.)

Lorsqu' L. revient, elle vient spontanément me retrouver et on continue de délirer ensemble jusqu'à ce qu'elle parte définitivement. Je lui fais un câlin et lui dis de noter son facebook sur mon portable. Elle s’exécute, me fait la bise et s'en va. Je suis aux anges.

Il se fait tard et je vais bientôt partir moi aussi. Je dis au revoir à tout le monde, récupère quelque autres profils facebook et m'en vais.

Sur les 6-7 minutes qui me séparent de chez moi, je titube et je sourie à repensant à cette soirée. Je sens encore que j'ai une espèce d'aura de "débutant", quand je vais en soirée. Les gars se payent ma tête, je rentre généralement dans leur jeu, les filles sont très open (même si j’imagine qu'elles me prennent un peu moins au sérieux que le reste des gens, mais je suis peut être un peu parano! Donnez moi votre avis!)

Quoi qu'il en soit, encore une fois, je me suis lâché et j'ai pris mon pied. C'est l'essentiel!

Je me réveille ce matin, le bras droit un peu amoché après avoir escaladé le mur de mon portail bourré, première gueule de bois de ma vie! Une orange à moitié pourrie et une douche plus tard, mon portable sonne. V. , une autre fille avec qui j'ai pas mal discuté, elle aussi étudiante en art, m'a ajouté d'elle même sur FB.

La journée commence bien!

https://www.youtube.com/watch?v=MrHxhQP ... tu.be&t=7s
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  • [0] Like a boss ! le 25.05.15, 20h53 par Snow
Sympa ton petit roman.
Ca me fait rire par moment... parce que j'avais le même état d'esprit, le même petit smile après une soirée... Je crois que je l'ai même toujours gardé !

To be continued ;)
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  • [0] Merci ! :) le 26.05.15, 00h36 par WTAFFF
Merci pour ton commentaire, JumpR. (et à toi Snow,pour ta note) :) J'ai conscience que mes histoires ne sont pas incroyable mais depuis l’évènement qui m'a fait reprendre ce journal, cet état d'esprit et ce smile que tu évoquent ont été ma marque de fabrique. Encore un peu timidement, je recommence à vouloir m'essayer au game, mais cette fois, ça me semble moins insurmontable qu'a l'époque ou j'ai créé ce journal.

Je reviens d’ailleurs avec une autre de mes petites histoires; qui, je pense, vous donnera autant envie de me lyncher qu'elle m'a donné envie de foncer tête la première contre le mur. Pourtant, j'en suis encore sorti avec mon foutu smile. :)

Il y a un peu plus d'un an je créais un topic sur FTS pour parler de game et de carnets de croquis ( faire-des-rencontres-dans-le-metro-le-s ... 34247.html ): l'idée me trottait dans la tête d'aborder les filles dans le train, mon carnet à la main, pour leur proposer un portrait et ainsi initier la conversation. Finalement, ça n'avait rien donné: Je n'ai jamais osé me lancer.

Encore aujourd'hui, alors que depuis une ou deux semaines, je dessine tous les matins les visages des gens que je croise dans ce cher RER et que ça m'a permis de lancer des conversations avec des gens parfois sympas, parfois méfiants (et une fois complètement stone! xD), je me sens comme un espèce de stalker chelou dès que l'idée de dessiner une belle demoiselle assise en face de moi me traverse l'esprit.

Pourtant ce midi, en route vers ma journée de cours, j'ai tenté, après quelques minutes de cogitation intensive, de dessiner la fille se trouvant juste devant moi, tandis qu'elle lisait son livre et ce sans particulièrement m'en cacher.

Mon bon sens me l'avaient soufflé, les membres de FTS me l'avaient soufflé mais j'en ai finalement eu la preuve: non, une inconnue qui remarquera que vous lui témoignez de l’intérêt ne va pas forcement sortir un mégaphone de son sac pour hurler à l'assistance qu'un mec bizarre la dérange. En fait, elle souriait même, faisant toujours attention d’éviter de croiser mon regard lorsque je levais les yeux pour l'observer. (et je dois dire qu'elle s'y est beaucoup mieux pris que tous les autres! Je ne l'ai pas pris la main dans le sac une seule fois! Enfin...) Comme d'hab', ce petit jeu du chat et de la souris me fait moi aussi sourire.

M'bref! Un portrait somme toute réussi bien que banal plus tard, j’étais arrivé à destination. Je rassemble donc mes affaires pour sortir du train. Et là, une fois la porte passée, me viens cette envie de vérifier que je ne m’étais pas fait d'idées, que la belle inconnue m'avait effectivement prise sur le fait et qu'elle avait bel et bien minutieusement évité mon regard en souriant. Comment? Rien de plus simple. Je me retourne. Et là, qui vois-je, entrain de me dévisager? Dans le mille. :wink:

Après avoir passé quelques bonnes minutes à se cacher, voilà que la belle inconnue me regardais droit dans les yeux. Je lui ai lâché mon sourire le plus complice possible et elle me l'a rendu. Puis les portes se sont fermées et il ne se retrouvèrent plus jamais.

M'bref, c'était l'histoire de comment j'ai raté une autre occasion et de comment mon carnet de croquis est devenu mon wingman.

A suivre! :)
Supracool ton truc.

Moi je l'ai fait à l'époque ou je prenais des cours de modèle vivants (et ou je prenais le métro), la technique est la suivante:

Quand tu à obtenu le sourire, 2 options:

Tu fini viteuf le croquis (1 minute max) et:

(en fourbe)-Tu note ton numéro, ton prénom et une connerie (genre, merci), tu te lève, tu va vers la cible en souriant autant que faire ce peut (check tes pieds un peu aussi, le métro c'est un bon endroit pour se casser la gueule), tu te pose debout devant elle, tu arrache la page et tu lui tend. (Pas fait, et je soupconne que le taux de réussite soit assez bas)
Une fois qu'elle l'à regardé, tu lache un "A plus!" un peu confiant et tu sort du métro. (oui même si c'est pas ta station)

(en traitre)-Tu te leve, tu va t'assoir à coté en souriant et tu lui dit la vérité:
"Ca te rend pas honneur, mais bon, il me semble que t'as légalement le droit de le voir... Tu veut le voir?"

Enchainer sur la démarche de dessiner des gens dans le métro, sur elle dégage un truc, sur du coup, tu fait quoi toi dans la vie...bref, l'infini de possiblités.

(Fait et taux de réussite plutôt intéressant - T'as pas forcement le numéro, mais tu te fait jamais jeter)

Sinon, bon ça à l'air d'être moins d'actualités mais t'essayait au début de ton journal de faire du street. Essaye donc les Non-Bootcamp du FTS101, c'est de la folie comme ça marche.

Ou essaye ça. Tu enlève ta montre ( Et met ton portable en silencieux), et tu va demander l'heure à 20 personnes, (éventuellement canons) dans la rue. Ca fait gagner des points de vie assez vite.

(Bon sort pas ton téléphone derrière pour prendre le numéro si ça aboutis par contre.)

Si ça peut aider, parce que moi, grave.
Hey, Buck! Merci pour l'avalanche de conseils! Je connaissais pas le FTS101, merci pour la découverte. :) Aussi, je m'en servirais, un de ces quatre, du coup d'aller se poser à coté de la demoiselle pour lui montrer son portrait, c'est une promesse! ;)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Cool le 30.05.15, 03h42 par Buck
Yo FTS! Je reviens d'entre les morts! (Et vous souhaite la bonne année pour l'occaz', tout de même! )
Je préviens d'avance, je n'ai pas d'histoire à couper le souffle à vous raconter. Juste mon premier kissclose (pas fan du jargon, mais bon!), tellement anecdotique que je ne pense pas partager cette histoire.

Non, si je dépoussière ce journal aujourd'hui c'est qu'après avoir passé la seconde moitié de mon année 2015 la tête dans le guidon, j'ai enfin décidé de m’arrêter deux secondes, faire un petit debrief et poser mon ressenti par écrit. J'aurais pu écrire un journal perso, me direz vous, mais je garde tout pour moi depuis un moment déjà, et, je pense que retourner le puzzle de moi à moi pour la énième fois ne m'apportera plus grand chose!

Ces 7 derniers mois, depuis mon dernier post ont été... déroutants. J'ai perdu nombres de mes anciens repères lors d’expériences qui m'ont un peu arrachés à la bulle de "confort" dans laquelle je me trouvais quand j'ai arrêté de poster.

En juin, tout fier et motivé par une sensation de mieux, niveau social et relationnel, j'ai accepté la proposition de Frérot, le pote dont je vous parlait dans mes précédents posts, de partir en vacances avec lui et ses potes à l’étranger. J'aimerais vous dire que les quelques semaines que j'ai passé au chaud sur les plages d'Espagne ont été l'occasion de me lâcher encore un peu plus, mais que dalle. Ces "vacances" ont été un électrochoc. Je me suis rendu compte à quel point j'étais un "enfant gâté",incapable de me gérer, loin de chez moi et de mes petits repères. J'ai passé la majeure partie de mon adolescence derrière un ordinateur, à fuir la vie tandis que les autres la découvraient et mûrissaient.* Agacer tout le groupe un à un, à force de ne pas savoir mettre un pied devant l'autre sans oublier/rater quelque chose -jusqu’à ce que même Frérot finisse par me dire que des fois, je suis tellement à l'ouest que c'est difficile de me supporter-, m'a permis de m'en rendre compte.

* (Attention, je ne suis pas un bot de tf1/france2 envoyé pour vous convaincre que le jeu vidéo et internet, c'est la mal absolu. Je connais des gens qui jouent à WoW et qui ont une vie tout à fait décente. Mais ceux là ont su/savent faire preuve de modération, moi pas; durant mon adolescence.)


Je suis donc rentré chez moi après ces vacances avec l'impression d'avoir pris une sacrée baffe. Et je dois dire, j'en avais besoin. J'en ai tiré des leçons. Le temps d'encaisser le coup et c’était la rentrée; je n'avais qu'une chose en tête: apprendre à subvenir moi-même à mes besoins, ne plus être un "assisté". Et ça a marché. Je devenais petit à petit plus réactif et indépendant, et je n'ai plus besoin qu'on me pousse ou qu'on me rappelle que "ça y est, tu est un adulte" pour m'occuper moi-même de mes affaires.

Un mal pour un bien, donc, en quelque sorte. Contre quelques mauvais souvenirs (et de bons aussi, malgré tout), j'ai gagné en autonomie et par là-même, en assurance. (Je ne me sens enfin plus comme un môme perdu dans un monde d'adultes.)

C'est armé de cette nouvelle assurance et de mon "infatigable enthousiasme" (pour reprendre les mots de Hed, un autre très bon ami à moi) que j'ai pris vers octobre une décision qu'aujourd'hui, lors de mes nuits blanches à bosser et/ou à stresser, je chéris autant que je maudit! Après avoir hésité à franchir le pas depuis que je suis dans les études d'art, soit par flemme, soit par doute quant à mes capacités (soit les deux), j'ai décidé de donner mon maximum pour rejoindre une des écoles d'art les plus reconnues de France (et d'Europe).


Et... et on en est là...
Quand j'ai commencé à écrire ce post, hier, je comptais m’étendre -pendant au moins aussi longtemps que sur mes vacances en Espagne- sur les dernières semaines à stresser et sur les doutes que cette décision m'avait apporté. L’école dont je vous parlait plus haut trie ses "prétendants" sur le carreau et c'est seulement récemment que j'ai réellement pris la mesure de la différence de niveau entre moi et les meilleurs d'entre ceux à avoir réussi à y entrer cette année. J'ai flippé ma race.

Autant vous dire qu'hier, c’était l'apothéose de plusieurs semaines passées à accumuler le stress des devoirs et des concours à venir. Le cocktail parfait pour observer ses propres insécurités resurgir par dessus le marché. J'étais un peu au fond.

Mais rédiger tout ça m'a permis d’extérioriser et de prendre du recul sur ma situation actuelle. Je suis encore loin d'avoir atteint les objectifs de vie que je me suis fixé, et j'ai encore quelques nuits blanches de boulot et crises de doute à surmonter avant de rejoindre l’école que je vise; mais pour une fois depuis un moment, je me rappelle que, par le passé, j'ai déjà fourni les efforts nécessaires pour reprendre ma vie en mains et apprendre de mes coups durs, et je me sens préparé à ré-affronter tout ça.


....Pfiou! Voilà!

PS: Merci à ceux qui ont pris le temps de lire, désolé si je vous ai donné l'impression d'être mon psy! Promis, si je reviens, ça sera avec des histoires plus cool (que je gardais volontairement sous silence en rédigeant ce post, pensant qu'il terminerait sur une note un peu moins optimiste!)
En attendant, je pense avoir trouvé le titre idéal pour ce chapitre de mon journal.

Chapitre 4:
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    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 12.01.16, 23h52 par RosieRosette
  • [0] Like ! le 13.01.16, 15h25 par James_Aubrey
Oh mon p'tit WTAFFF je me retrouve pas mal dans ton journal, moi à mes débuts, bourré de questionnements et de remises en questions existentielles, avec une inébranlable envie de découvrir le monde, moi-même et les femmes.

Je suis de loin pas arrivé au terme de mon chemin, mais si je peux te donner un conseil, continue de vivre tes expériences, n'aie honte d'aucune d'entre elles ni d'aucune de tes envies, continue de te remettre en question, et agis. Le succès viendra, j'te jure :)

T'es sur la bonne voie.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 14.01.16, 14h00 par WTAFFF
Mini-chapitre: Le chateau de cartes.

Petit post rapide! (Merci à W0rthy, James_Aubrey, et RosieRosette, au passage :) )

Après mon dernier post j'ai essayé de prendre un peu de distance avec mes devoirs. Sas travailler moins mais faire d'autres choses sur le coté: entre autres, j'ai repris la course, décidé de sortir plus et je me suis réinscrit à adopteunmec, parce que j'avais envie de me réessayer à la séduction avant de sortir un peu et de rencontrer de nouvelles personnes en live.

C'est cool; ayant perdu du poids et soigné mon look depuis ma dernière visite, je semble plaire,au moins physiquement, plus qu'avant. J'envoie des charmes à quelques filles et j'obtiens quelques réponses. Je ne fais pas gaffe au nombre, je suis juste là pour tester).

Jusque là, tout se passe bien. Puis avant hier, je commence à chatter avec une jolie hispanique, bien mon genre! Elle a 18 ans et sort de sa dernière année de lycée. (l'info a son importance, vous verrez.) J'ai lu dans le train un article sur le "Cocky & Funny" (ou l'art de séduire une fille en la taquinant , pour ceux qui ne sont pas fan de jargon) et j'ai envie de tester. Je brise la glace en lui faisant une remarque sur ses photos. Elle semble bien réagir et la conversation continue lentement sur les deux derniers jours.

Ce soir j'ai un peu plus de temps devant moi alors on parle un peu plus ,et toujours dans mon esprit "je teste" je décide de glisser quelques sous-entendus par-ci par-là; d'abord anodins, puis un du genre de ceux dont j'aurais même pas osé penser il y a quelques années, par rapport à la mention: "ce qui m'émoustille: les fessées déculottées" sur son profil (rien de fou non plus, hm! Je vous enverrais la conversation en mp si vous me le demandez mais vous verrez qu'il m'en fallait peu "il y a quelques années" :P)

Et là, elle me répond: "Mdrrr tu me fais rire "

Et là², je me suis rendu compte que toutes les insécurités dont je pensais m’être plus ou mois débarrassées par rapport à mes années lycée -où j'avais intégré que les gens riaient de moi et pas avec moi- attendaient juste un petit rappel pour refaire surface dans un sacré fracas...

Alors concrètement, je ne sais toujours pas ce qu'il veut finalement dire, ce message de sa part. Sur l'instant j'ai pas pris le temps de rationaliser la situation et je lui ai envoyé un "Rire comment?" que je regrette déjà et auquel elle a toujours pas répondu. Je ne sais pas si elle se foutait vraiment de moi depuis un moment comme je l'ai d'abord cru, si c’était juste sa manière à elle d’éviter de répondre à mon sous-entendu (probable) ou si je suis juste en plein délire paranoïaque et qu'elle voulait juste me dire que ma blague l'avait fait rire. (ça s'rait bien mais j'en doute, tout de même.)

En tout cas je sais que ça m'a préoccupé beaucoup plus que je ne l'aurai souhaité et que voir mon assurance et mon modjo s’écrouler comme un château de carte à la lecture de 5 malheureux mots (dont je n’était et ne suis toujours même pas encore sur de la signification) n'a pas été l’expérience la plus agréable de ces derniers temps, si j'ose dire...

PS: j'ai encore l'impression d'avoir fait sonner mon histoire de manière très "grandiloquent" (j'aime écrire, gott!) mais, au final, il n'y a pas mort d'homme, hm. J'ai balisé de voir à quel point cette expérience avait fait remonter de sales souvenirs mais je reste confiant pour l'avenir! ! J'ai testé et je continuerai à tester; j'espère juste que je ne redeviendrais pas "frileux" à cause de cet épisode! Peace, les gens!
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Tout va bien le 20.01.16, 10h41 par Snow
  • [0] Pas de chance mais ça arrive le 20.01.16, 11h29 par hushpuppy
  • [0] Courage le 21.01.16, 11h12 par James_Aubrey
Sur les sites de rencontres, c'est toujours le même schéma :

- Tu discutes
- Si la conversation se passe bien (elle relance, rit à tes blagues : ce qui semble être le cas en l'espèce)
- Tu proposes une date quand tu sens que la conversation arrive à sa fin : "Et ça te tenterait d'aller boire un café à l'occasion?"
- Si oui, tu prends le numéro au prétexte que c'est plus simple pour s'organiser

Et le tour est joué !

Content en tout cas que tu commences à trouver des repères. Tu es sur la bonne voie, car c'est en appliquant ce qu'on lit, que l'on progresse. Keep going !
C'est vrai que ta réponse a été plutôt maladroite ("rire comment"), dans le cas où elle l'aurait compris comme tu l'entend (rire de moi), mais c'est pas si grave.

Mieux vaut ne pas écouter les suppositions tant qu'on n'a pas eu la preuve concrète que ce qu'on craignait s'est produit.

Je ne sais plus qui disait ça (sorry), mais le cerveau à tendance à imaginer le pire à la moindre occasion.

La solution ?

Relax, passe à autre chose en attendant (des choses positives), et dans ton cas, continue tes aventures !

Quand bien même, si tu le ressent comme ça, essaye de ne pas laisser transpirer ta crainte dans tes conversations (même si tu balise à l'intérieur).

A part ça, s'il y a trop de vent, essaye le château de sable la prochaine fois :)
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