Je comprends vraiment rien à ce qu'il se passe en moi. Au moins, c'est quelque chose de clair que je sais.
Ainsi ce soir, point d'inspiration pour vous narrer les rimes qui arriment dans mon navire. Première bonne nouvelle.
C'est aussi qu'il y a autre chose que des mots, deuxième bonne nouvelle.
Aller, j'annule la première ça revient, mais on va faire court.
____________________________________________________Dis-moi si tu n'aurais pas déjà oublié celui pour qui ?
L'ombre féconde dépose aux fonds des mirages de la nuit
Où sur ton île jamais profonde n'admire celle qui pilote
Ceux qui naviguent et abandonnèrent leur navire.
Te rappelles-tu de la coque chantant sur la mer ?
Celle qui brise la force de l'eau mais ne résiste pas au sel ?
Sur mon bateau voilée ta face n'efface pas de ma frimousse
N'éclate que la mousse de la vague qui jamais ne fatigue.
Ça sera pour une fois le récit d'une journée constructive et équilibrée : travail, sport, bon repas, activités...
Parce que ces jours passées, comme je vous l'étalais en superflu dans le post précédent, les minettes croisées n'attisaient pas gazette (toujours le nom de ma bite, devais-je le répéter ?). J'avais l'envie et la libido en berne souvenez-vous, c'était hier.
Alors aujourd'hui commençait une journée banale, d'abord avec le travail, comme d'habitude. Puis avec une session de sport, un gros repas, et enfin par une sieste.
Pas au top de ma forme au réveil, je me force quand même à conserver la dynamique : trouver quelque chose à faire dehors. C'est aussi simple que cela.
Je cherchais ainsi quelconque raison de sortir de ma taverne. Chose aisée, car j'avais des câbles audio à changer pour les amplis et ça devenait urgent. Allons-y donc gaiement.
En sortant de chez moi je remarquais quelque chose... "Le fait de me déplacer me donne toujours la motiv, toujours !" me disais-je. Petite astuce que j'eusse ainsi noter à moi-même : "mec, tes couilles enflent à mesure que tu bouges ton derch". * Je compris immédiatement dans le même temps, pourquoi le Bootyshake se réservait au féminin.*
Malgré ce nouveau fait important et emporté plus vite qu'un tacos, et celui que j'avais déjà mes nouveaux câbles en poche, je n'avais pour autant toujours pas croisé une fille qui m'attirait vraiment.
C'est tout, je passe acheter un jus frais et un biscuit bio pour goûter sur les quais et terminer mon bouquin.
Regard interloqué, point de contraction des zygomatiques...M : Bonjour !
E : Bonjour ?!
C'était une brindille aux petites épaules, elle tenait dans ses mains un pavé énorme en guise de livre. C'était un livre plus épais que long ou que large ! Apparaissaient ainsi furtives mais puissantes un tas de pensées obscènes qu'il fallait absolument que je censure. En plus, elle ne répondait pas, semblant presque ennuyée. Panique à bord.M : Salut, je vois que tu es courageuse, tu d’atèles à l'œuvre comme une vraie maçonne
Je m'assoyais ainsi en sortant mon livre et mon goûter.M : Je ne vais pas t'embêter ne t'inquiète pas, je t'ai vu avec ton gros bouquin et tes cerises et regarde...
On échange donc quelques brèves banalités. J'ai à ce moment la sensation qu'elle est intéressée, car elle n'a pas l'air de vouloir replonger dans sa lecture. Bon, j'avais aussi trop hâte de continuer mon livre...M : Pareil !
E : *sourire détendu et de soulagement*
Ouvrant mon livre pour m'y plonger, elle en fît ainsi de même.M : Aller, comme je te disais je ne t'embête pas longtemps
Et s'en suivirent quelques longues et silencieuses minutes, ou nous relevèrent consécutivement la tête de temps à autre. Pendant la lecture, la demoiselle se rattachait les cheveux. Puis elle se mit à bouger les jambes de manière régulière. Moi je commençais à bander. "C'est une mécanique adorable" pensais-je : aucune pensée de sexe avec la demoiselle, mais la simple observation de ses gestes commençait à hydrater copieusement ma verge.
La lecture perdait quelque peu en intérêt, cela va sans dire, je bouillais intérieurement. Puis mon sang se mis de nouveau à circuler de manière harmonieuse, disons. Je sentais que ma conscience revenait.
Je posais ainsi mon livre. Puis elle le sien. Nous avons alors croisé nos regards au plus profond de nos yeux pendant quelques secondes. S'enchaînèrent quelques nouvelles banalités. Je pris son numéro, et repartis à mes occupations.
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À la suite de quoi je me dirigeais vers le Nord de la ville, chez un ami, pour faire quelques parties d'échecs. Et comme en repartant j'avais faim, je décidais d'aller manger mon kebab quotidien sur le retour.
J'y suis tombé sur une perle. L'interaction serait un peu difficile à expliciter ici car elle était très entrecoupée. En fait, elle parlait avec un mec un peu plus loin, tous assis en terrasse, ce qui m'a donné l'occasion de lâcher une vanne. Puis finalement je ne sais pas trop comment ça s'est passé dans la suite.
J'ai quand même fini par prendre son numéro avant de rentrer et terminer cette journée chez moi.
Ce que j'ai vraiment aimé dans cette deuxième rencontre, c'est que je l'ai assumé alors que j'étais entouré de gens, et qu'à l'accoutumée je préfère aborder les filles isolées. Je suis surtout content d'avoir assumé le close "en public", chose dont j'avais un peu peur avant. Mais là encore, ça devient tellement simple quand l'interaction est naturelle...
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Bref, une fille spéciale, et une perle à enfiler.
Je crois que la première deviendra une amie, l'autre... hum.