God knows I got to break free

Note : 94

le 03.05.2019 par Fred12

69 réponses / Dernière par Safrania95 le 05.07.2020, 23h09

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Pour ton premier post j'ai l'expérience que vouloir aller activement contre ses sujets ou fuir quand elle demande une info perso fait passer une mauvaise vibe.
Même si pour la religion tu le fais avec humour pour elle tu vas contre le flow naturel de la conversation.
L'idéal aurait été de ne pas en arriver là.
C'est aussi pour ça qu'au départ il faut faire un peu les sujets (je suis sûr que tu as entendu parler du 90/10).
Plutôt que d'éviter ce qui crée une suspicion chez elle tu peux jouer avec elle.
Lui dire "quel nom tu me donnerais et pourquoi? "
Ou alors commenter "c'est drôle l'influence des noms, si je te disais le nom du mec que tu as toujours kiffé mais jamais eu tu aurais une impression positive, si c'est celle du mec qui était amoureux transi de toi en sixième, tu me verrais comme ça même si j'étais aussi beau gosse que *insérer le nom de la star machin qui fait mouiller toutes les meufs de sa génération*".

En plus ça ouvre à d'autres choses. Plus ça s'intéresse à la psychologie de l'attraction plus c'est porteur.

Je remarque aussi que dans ta première interaction tu as beaucoup de questions fermées. Et qu'elles s'enchaînent. Tu devrais avoir plus de questions ouvertes, insérer des observations ou des affirmations ou des storytellings ou des vannes au milieu.

Pour l'humour je pense que finalement beaucoup se joue sur le fait d'avoir un socle commun et le même sentiment du caractère absurde, problématique ou étrange d'une chose ou situation. Tu peux regarder des stands up de plein d'humoristes, même ceux avec lesquels tu n'accroches pas. Au départ tu peux pratiquer en essayant de réinterpréter une vanne qui t'a plu dans ta situation, ensuite tu vas dérouler les choses plus naturellement.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] 100% d'accord le 13.07.19, 20h46 par Jalapeno
  • [+2] Merci ! :) le 23.07.19, 22h57 par Whaleshark
J'ai retrouvé ça pour toi, il me semblait bien qu'on en avait parlé:
http://www.frenchtouchseduction.com/boa ... 35333.html
Cf aussi le lien posté par Boubou dans le sujet qui donne encore des pistes
The_PoP a écrit :J'aime toujours autant ton journal. Belle fraicheur !
Merci!! :))


Salut Onmyoji,

Reponse tardive, je sais, mais on fait avec ce qu'on a :)
Onmyoji a écrit :Pour ton premier post j'ai l'expérience que vouloir aller activement contre ses sujets ou fuir quand elle demande une info perso fait passer une mauvaise vibe.
Même si pour la religion tu le fais avec humour pour elle tu vas contre le flow naturel de la conversation.
L'idéal aurait été de ne pas en arriver là.
En ce qui concerne le fait d'aller volontairement contre ses sujets. J'aime repondre qu'a une seule question quand elle m'en pose plusieurs. Histoire de ne pas faire diverger la conversation dans tous les sens et de garder un certain controle. De continuer a discuter en gardant un certain mystere aussi. Apres c'est peut etre une mauvaise strategie, mais j'aime bien que mes conversations sortent du commun et gardent un certain mystere. Ici, il est vrai que les locales y sont moins receptives (difference culturelle? mefiance?), mais ca a tendance a mieux marcher avec les voyageuses.
Onmyoji a écrit : C'est aussi pour ça qu'au départ il faut faire un peu les sujets (je suis sûr que tu as entendu parler du 90/10).
Plutôt que d'éviter ce qui crée une suspicion chez elle tu peux jouer avec elle.
Lui dire "quel nom tu me donnerais et pourquoi? "
Ou alors commenter "c'est drôle l'influence des noms, si je te disais le nom du mec que tu as toujours kiffé mais jamais eu tu aurais une impression positive, si c'est celle du mec qui était amoureux transi de toi en sixième, tu me verrais comme ça même si j'étais aussi beau gosse que *insérer le nom de la star machin qui fait mouiller toutes les meufs de sa génération*".

En plus ça ouvre à d'autres choses. Plus ça s'intéresse à la psychologie de l'attraction plus c'est porteur.
J'aime beaucoup le conseil. Ca permet de ne pas repondre directement et ca permet d'ouvrir la conversation. Mais c'est probablement plus pratiquable en conversation reelle que par textos ou il est preferable de garder une longueur de messages reduite.
Onmyoji a écrit : Je remarque aussi que dans ta première interaction tu as beaucoup de questions fermées. Et qu'elles s'enchaînent. Tu devrais avoir plus de questions ouvertes, insérer des observations ou des affirmations ou des storytellings ou des vannes au milieu.
C'est aussi beaucoup ma facon de raconter qui donne cette impression. Mais c'est vrai. Les questions fermees sont mauvaises au debut de l'interaction et tuent souvent la conversation. Et je les utilise trop.

NB: En me relisant, je ne retrouve pas tellement de questions fermees, en fait. Tu peux me donner un exemple?
Onmyoji a écrit : Pour l'humour je pense que finalement beaucoup se joue sur le fait d'avoir un socle commun et le même sentiment du caractère absurde, problématique ou étrange d'une chose ou situation. Tu peux regarder des stands up de plein d'humoristes, même ceux avec lesquels tu n'accroches pas. Au départ tu peux pratiquer en essayant de réinterpréter une vanne qui t'a plu dans ta situation, ensuite tu vas dérouler les choses plus naturellement.
Merci beaucoup pour tes conseils, ils sont tres pertinents, ainsi que l'article que tu m'as envoye. En conjugaison avec le livre de comedie que je lis, ca offre du bon matos pour travailler.

Mais ce qui me decourage beaucoup c'est qu'essayer d'aborder la vie de facon drole et creative demande beaucoup d'energie a mon esprit tres rationnel. Et meme si faire des choses nouvelles ou regarder la vie de facon drole est tres gratifiant, ce n'est pas quelque chose que je fais naturellement, mais plutot de facon forcee.
Du coup, quand j'essaie d'etre drole, on me regarde parfois de facon etrange et ca peut carrement detruire l'interaction, surtout si elle est nouvelle.

J'aimerais que cet illogisme et cette creativite deviennent un regard sur la vie plutot que quelque chose de forcé.
Pour le détail des questions fermées j'y reviendrai mais si tu es très logique c'est que tu sais faire des associations et des liens inhabituels.
L'humour c'est aussi relier des choses qui ne le sont pas, voir les choses en dehors de leurs limites raisonnables.
Mais en ayant l'esprit logique tu as toutes les ailes pour c'est des associations. Tu es très logique parce que tu sais quel lien s'applique et quel autre ne s'applique pas. Mais rien ne t'empêche de volontairement utiliser un lien peu solide pour faire de l'humour.
À vrai dire une partie de ce que je te dis là est plus ou moins ce que j'ai répondu à une nana un peu susceptible qui montait dans les tours parce qu'elle n'avait pas compris que je faisais du second degré et me trouvais donc bien lourd et me l'a fait savoir. Avec une explication de texte elle s'est adoucie, mais tout ça pour dire que l'humour fait aussi que même en étant subtil c'est un instrument avec lequel on communique. C'est bien de pas être lourd et de pas trop téléphoner les choses mais il faut pas que ce soit trop tiré par les cheveux, ou alors on doit faire passer que c'est maîtrisé pour ne pas donner l'impression d'être bête à bouffer du foin.

Donc effectivement si tu te retiens et qu'en plus tu es avec des filles d'une autre culture avec d'autres codes c'est plus dur.
Là effectivement c'est plus simple de jouer sur l'absurde, l'exagération, les implicites et les clichés universels (ou qui le deviennent si on est un peu exposé aux médias), que sur les mots avec les calembours, les doubles sens, les références culturelles chiadées et les clichés très locaux.

Dis toi que même un regard sur la vie ne dispense pas d'une volonté pour l'humour. La question est ouvres-tu les vannes ou pas?
Dans ma dernière date je pense qu'il y a quatre ou cinq moments où j'ai fait des trucs moches ou qui sont tombés à plat, ou qui l'ont faite rire alors qu'elle avait compris de travers. Mais je me foutais tellement d'être ridicule que je me suis même pas arrêté à ça ou eu un début de doute ou d'hésitation pour venir me pourrir le mood. J'enchaînais et c'est tout. J'avais envie de m'amuser, de m'exprimer, et de me donner un spectacle à moi-même. Même si l'autre ne te comprend pas ton enthousiasme peut être communicatif. C'est sûr que c'est mieux de pouvoir faire mouche et de déclencher l'émotion directement chez l'autre plutôt que par réflexion mais ce qui compte c'est le résultat et que tu te sois amusé.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 25.07.19, 19h17 par Whaleshark
Après n’avoir pas posté pendant un certain temps déjà, je tiens à faire un petit résumé des deux derniers mois.

Beaucoup de choses ont évolué chez moi durant cette période, certaines de façon positive, et d’autres moins.

Cette période a été marquée par beaucoup de problèmes de sante, certains bénins, d’autres plus graves. Mon voyage se termine bientôt et l’enthousiasme du début s’est transformé en lassitude et en besoin de rentrer chez moi. Ces deux derniers éléments ont plus ou moins cassé ma motivation, et j’espère qu’une fois rentré, celle-ci me reviendra.

Du point de vue des filles, depuis mon dernier report j’ai couche avec trois personnes. J’ai rencontré les deux premières en boite, le même soir, alors que je passais ma première soirée sans absolument rien boire.

Cette soirée était pour moi un réel défi et je me suis surpris avec beaucoup plus d’énergie, d’enthousiasme, et d’audace que mes amis alcoolisés. Et le résultat était là.

Cependant, je me suis rendu compte que le fait de ne pas boire avait un espèce d’effet négatif sur moi. Alors qu’avec de l’alcool, l’excitation en présence de ces filles serait montée très rapidement, même après les avoir connues 5 minutes, le fait d’être sobre m’a mis une barrière qui m’a empêché d’être en confiance avec elles aussi vite. Le résultat a été de l’impuissance quand la première s’est amusée a mettre sa main dans mon caleçon au milieu de la boite. Et de l’impuissance à nouveau lorsque quand je me suis retrouvé dans un lit avec la deuxième.

L’expérience a été plutôt traumatisante. Et je me demande toujours si l’unique cause de cette impuissance inédite est juste le fait qu’on ne se connaissait pas assez bien ou si ça avait quelque chose à voir avec mes problèmes de santé et les médicaments que je prenais. Ou si je me suis juste lassé de coucher avec n’importe quelle fille.

Ce qui m’inquiète aussi, c’est que j’ai du mal à bander même en me masturbant. Et pendant une période, je prenais du Viagra avant chaque rapport, histoire de ne pas gâcher le moment. Et si je m’efforce de le faire de façon moins systématique a present, j’ai toujours un cachet bleu dans la même poche de mon portefeuille que les préservatifs, juste au cas où.

Passons à la troisième fille. La plus intéressante.
Je la rencontre alors que nous deux sommes assis seuls à un restaurant. Mes problèmes de sante font que je suis très loin d’être au top de ma forme, mais je la tente quand même, sans grande conviction.
Appelons la Kim. Sans allusion au dictateur nord-coréen, bien entendu.

Il y a une plutôt bonne accroche, même si elle garde une certaine distance avec moi. On discute une bonne demi-heure et je la numclose.
Conversation sur WhatsApp, elle a initialement l’air plutôt neutre et détachée, puis trahit des signes d’intérêt qui ne passent pas sous mon radar. On lutte plus ou moins pour trouver un rencard qui nous convient à tous les deux, et après en avoir fixe un, je me vois obligé d’annuler encore une fois à cause de ma santé.

On se donne finalement rdv pendant une heure un après-midi, et la conversation est chaude et amicale. On refixe un rdv, la nuit avant que je m’en aille.
Elle nous emmène dans un bar ou on est tous les deux seuls. Après un certain temps, elle m’annonce être mariée. Je ne la prends pas au sérieux et ça me fait bien rire.
On change vite de sujet. Puis, un couple d’amis à elle se pointe et s’assoit avec nous.

Après avoir quitté le bar, le couple d’amis nous suit de partout sans trop nous adresser la parole, et en gardant une certaine distance. Ils se bécotent comme s’ils venaient de se connaitre. Ils nous collent ou qu’on aille et je ne comprends pas vraiment pourquoi. Kim ne fait pas de remarque à ce propos et ça lui parait plutôt normal.

Je lui fais des papouilles sur le chemin et elle y est très sensible. Elle dit que ça l’excite et me supplie d’arrêter. De mon côté, je ne comprends pas tellement le problème à ce qu’elle soit excitée :D .

Ses amis finissent par nous souhaiter bonne nuit.
Ouf. Ils commençaient sérieusement à m’ennuyer.
Kim : Bon, on fait quoi maintenant ?
Sans dire un mot, je m’approche pour l’embrasser.
Elle esquive.
M : Je ne comprends pas cette situation. Il est évident que tu es attirée. Je le suis aussi, alors quel est le problème ?
Le problème ? Elle est réellement fucking mariée.
Mais elle a craqué pour moi.
Ses amis, inquiets de cette situation inédite chez elle, étaient en fait là pour s’assurer qu’elle ne fasse pas de connerie avec moi.

Je bloque. Ma première réaction est de lui dire au revoir et que je suis content de l’avoir connue.
Mais mon corps refuse d’être cohérent avec mes mots. L’attraction est trop forte.
Elle n’a pas non plus l’air d’avoir envie qu’on se sépare.

Donc on reste là, assis au milieu de la rue noire et déserte, à attendre que quelque chose se passe. Et la seule chose qui se passe, c’est la tension sexuelle qui ne fait que monter.

On finit par s’embrasser.
Mais pas de sexe pour ce soir.

Je m’en vais le lendemain, pour être de retour à la ville de mon précédent date Tinder (je ne me souviens pas quel est le surnom que je lui ai donné :D ).

Ça fait des semaines qu’on avait prévu de passer la nuit ensemble dans un endroit éloigné et romantique. Mais en arrivant, je me rends compte que toute l’attraction que j’avais pour elle s’est évaporée.
Je n’arrive même pas à l’embrasser, je suis très froid vis-à-vis d’elle. Et, malgré le fait qu’on dorme dans le même lit, rien ne se passe entre nous.

En réalité, l’image de Kim me hante.
Je suis reste sur ma faim avec elle et elle me plait comme peu de filles me plaisent.
Elle a une espèce de douceur et d’honnêteté que j’adore.
Certes, peut-être pas vis-à-vis de son mari, mais elle ne cherche pas à jouer de jeu ni à cacher son désir avec moi, et cette simplicité me plait.

Deux semaines plus tard, je revois Kim.
On couche ensemble et c’est franchement le meilleur coup de ma vie. J’aime tout chez elle. Notre connexion, son visage, son corps, son odeur, son énergie. Tout.

Elle ne tarde pas à me dire qu’elle m’aime. Ça ne me dérange pas, au contraire, je brule d’envie de lui dire la même chose.
Mais je me retiens. Ça fait trop peu de temps qu’on se connait.

Je me retiens jusqu’à ce que je ne puisse plus me retenir. Et je le lui dis.

Même si je n’arrive pas à voir comment dans ces circonstances, notre histoire puisse mener quelque part. Je m’en fous. Je l’aime.

Quand je raconte ça à mon ami, il dit qu’on est tous les deux cinglés. Elle en premier.
Il a surement raison. Mais le moment vaut de l’or.

Je suis très curieux quant aux problèmes dans son couple qui l’ont poussé à faire ça. Et ça devient rapidement clair.
Mari absent, pas de perspective d’avenir, personne à qui parler.
Autant de choses à surveiller pour ma prochaine LTR.

Je suis finalement parti. Voyage oblige. Et elle ne peut pas vivre cette idylle trop longtemps sous peine d’être démasquée et de ne pas en sortir émotionnellement indemne.

J’insiste pour qu’on limite nos contacts par téléphone, pour ne pas la mettre en péril, et pour éviter qu’on tombe tous les deux dans ce puits émotionnel ou on ne peut pas arrêter de penser à l’autre et vivre normalement.

Mais malgré cela on reste en contact. On a des plans pour éventuellement se revoir, mais ce sera au minimum dans six mois. Et j’aimerais bien mettre mes sentiments un petit peu en standby pour ces six mois. Si je pouvais lui trouver une remplaçante digne de ce nom, les choses seraient bien plus simples.

En attendant. Depuis que je l’ai embrassée, j’ai perdu une grosse partie du désir que je pouvais avoir pour d’autres filles. J’en ai bel et bien embrasse certaines depuis, mais je n’ai couché avec personne. Ce, malgré 4 ou 5 belles opportunités.
Je les ai tout simplement laissées passer sous mon nez. Mes standards ont été propulsés vers le haut et j’ai cette espèce de croyance qu’une fille qui ne me plait pas suffisamment ne me fera pas bander.

Embrasser ou coucher avec une fille n’est plus tellement quelque chose que je recherche de façon aussi intensive qu’avant. Mon désir sexuel est plus bas et si rien ne se passe avec une candidate potentielle, je n’ai plus cette frustration que je pouvais avoir auparavant.

Mes interactions sont aussi beaucoup moins joueuses et beaucoup plus sérieuses que ce qu’elles étaient. Et d’une certaine façon, j’ai l’impression que tout ça casse un peu l’attraction nécessaire pour aller plus loin avec une fille que je viens de connaitre.

Des recherches récentes que j’ai fait sur les maladies sexuellement transmissibles m’ont aussi rendu un peu paranoïaque et diminuent grandement mon envie de coups d’un soir. Et même mon envie de casual kiss (Herpes… berk).

Tous ces éléments font que ça fait déjà un petit moment que je n’ai couché avec personne et encore plus de temps que je n’ai couche avec personne d’autre que Kim.

Cette situation m’inquiète de plus en plus et j’ai peur qu’elle persiste sur le long terme. C’est aussi pour ça que j’en parle ici.
A te lire j'ai l'impression que tu fais une espèce de saturation face à la drague systématique. C'était devenu une fin en soi et maintenant que tu as rencontré une fille qui te plait vraiment, tu n'as plus envie de coup d'un soir.
Si avec Kim tout s'est bien passé au lit, tes problèmes d'érections sont sans doute d'origine psychologique...
Pour les MST, ben oui, prudence évidemment : capote au minimum. Pour les casual kiss, je pense que le principal risque c'est de choper une hépatite, surtout si tu es en Asie. L'herpès, c'est pas si dramatique, en fait il y a de fortes chances pour que tu l'aies déjà, même sans symptômes apparents, tout comme 67% de la population mondiale :mrgreen:
Pour les baisers tant que tu es vacciné contre l'hépatite B si tu évites l'herpès (gaffe aux nanas avec des fonds de teint trop épais, signe d'un truc à masquer souvent), et la mononucléose (mais passé l'adolescence la prévalence de la maladie est moindre...), tu devrais être ok...
C'est dingue comme le fait de partager mon ressenti ici et écouter vos conseils me permet de me remettre les idées en place aussi rapidement.

Le lendemain de mon post (après trois semaines sans sexe et deux mois sans sexe avec une autre personne que Kim) j'ai rencontré une fille dans un musée et on a couché ensemble le soir même. J'ai longtemps hésité, mais j'ai finalement réussi à le faire sans pilule bleue.

Le surlendemain, alors que cette fille mettait trop de temps a se manifester pour qu'on se revoie, j'en ai rencontré une autre dans un restaurant.

Sa beauté m'a impressionné (elle avait carrément un visage de mannequin) et j'étais sûr que ça m'empêcherait d'arriver a quoique ce soit.
Deux heures après on s'est retrouvés a jouer a cache-cache a l'étage sombre d'un hôtel qui n'avait pas d'électricité. Le bisou dans le noir et le sexe n'ont pas tardé non plus. Sans parler de la conversion super sympa et de la perspective de rester en contact.
Et le fait que je suis le premier inconnu avec qui elle couche depuis qu'elle s'est séparé de son copain, ce qui est très valorisant.
Avec elle, j'avais trop peur de ne pas assurer et j'ai pris ma dernière pilule de viagra. Je ne compte pas en racheter et j'espère que je n'en aurai plus besoin. J'ai vraiment peur de développer une dépendance psychologique a ce truc.

Autre réflexion : c'est fou a quelle point une réussite en entraîne une autre. La première réussite m'a donné assez de confiance et d'énergie pour que ça se passe.

Cela dit, Kim reste fortement dans mon esprit et mes sentiments pour elle augmentent de jour en jour. On se parle régulièrement mais la distance et la perspective que lointaine de se revoir sont très frustrantes. Peut être que c'est aussi ça qui renforce nos sentiments mutuels...

Quant aux ONS c'est toujours sympa de coucher avec une inconnue de façon imprévisible, mais je remarque que dans ces cas là, le sexe n'est jamais transcendant. Dû au manque de confiance mutuelle, de connexion, et de connaissance des préférences sexuelles de l'un et de l'autre.
Et souvent, les filles ne veulent pas donner suite a un ONS et préfèrent s'en aller le soir même pour ne plus rester en contact. Ce que je ne comprends pas vraiment et avec quoi j'ai du mal.
La deuxième et la troisième fois sont généralement bien meilleures que la première.

A te lire j'ai l'impression que tu fais une espèce de saturation face à la drague systématique. C'était devenu une fin en soi et maintenant que tu as rencontré une fille qui te plait vraiment, tu n'as plus envie de coup d'un soir.
Certes, j'en fais une saturation. Mais le fait de la pratiquer me rassure, me fait passer des bons moments, me donne confiance en mon avenir sentimental, et me donne le sentiment que je progresse et que je comprends des choses. Et ça a élargit beaucoup mon cercle social.
Donc les raisons dépassent de loin le sexe et peut être que mon appétit sexuel ne suit pas ma motivation au développement personnel.

Je me force, car quand je ne drague pas, je suis en manque. Ce qui est une situation un problématique pour envisager une potentielle ltr.
Un petit état des lieux...

On fait les valises

Alors voilà, mon voyage est terminé. Je repasse par Paris quelques jours avant de rentrer définitivement chez moi (je n'habite pas en France).

J'ai plusieurs mois de voyage à mon actif. En réalité, je voyage depuis que je me suis separé de ma copine.
Et si commencer un voyage seul juste apres la séparation d'une LTR aussi longue était extrêmement éprouvant, revenir à la réalité pour tout reconstruire de zéro le sera tout autant.

Je vais devoir recherher un nouvel empoi, un nouvel appart, probablement habiter dans une nouvelle ville et donc devoir me reconstruire un cercle d'amis.
Nouveaux passe-temps, nouvelles habitudes, nouvelles fringues, nouveau véhicule.

Nouvelle copine?

Starting from the very scratch.

C'est à la fois terriblement excitant et franchement effrayant.


Le beau Paris

Mon séjour à Paris marque la fin de l'exotisme du voyage, dans un contexte socialement très fermé et paranoïaque vis-à-vis des inconnus (à l'opposé du contexte du voyage), dans un environnement stressé, fatigué et râleur.

Désolé les parisiens, mais c'est franchement mon ressenti.

Ce soir, c'est samedi soir. En voyage, je sortais minimum une fois par semaine, regulièrement deux voire trois. Aujourd'hui, je n'en n'ai même pas l'envie. Ni les amis avec qui partager ce moment.


Ma vilaine ex

Je reparle parfois avec mon ex.
J'aimerais qu'elle redevienne la meilleure amie que j'ai jamais eue.
Sans pour autant que ce soit romantique. D'ailleurs me remettre avec elle serait probablement un cauchemar.
Je veux juste retrouver l'amie que j'appréciais tant. D'autant plus que la séparation s'est faite en de relativement bons termes.

Mais je n'arrive pas à avoir une conversation normale avec elle. Depuis qu'on s'est separés, je parle à un mur.
Je ne la reconnais pas. Tout ce qu'elle fait pue la manipulation et le désir de me faire souffrir.

Même si on ne se parle que rarement, elle essaie de se la jouer désintéressée et méchante alors que je suis toujours franc, honnête et gentil avec elle.
Son comportement me fatigue et m'attriste. Je pense qu'elle n'a pas vraiment tourné la page et compense son mal-être par de la méchanceté.

Et moi, je ne recherche qu'une amitié pure et sincère avec une personne avec qui j'ai beaucoup d'atomes crochus. Ce qui, après autant d'itinérance dans le monde et d'instabilité, me manque énormément.


Re Paris

Revenons à Paris.
Qu'on se mette d'accord, je ne compte pas choper qui que ce soit ici. Je n'y reste pas assez de temps et n'en n'ai pas vraiment l'envie.

Mais Paris, c'est à mes yeux le dernier niveau du jeu de la drague de rue.
Celui où tu affrontes désespérement le gros monstre qui te tue en deux secondes et demie.

Et dans ce cas là, le gros monstre, c'est la fille dans un coin du wagon de métro, sur son smartphone, avec son gros casque et des lunettes de soleil sur le nez. Ne levant jamais les yeux.
Celle qui ne te répondra pas quand tu iras lui adresser la parole, te faisant passer aux yeux de tous pour un connard.

D'ailleurs, en parlant des autres, j'aimerais bien apprendre un peu à me foutre de ce qu'ils pensent de moi.
Parce que si aborder une fille seule et statique est pour moi presque devenu un jeu d'enfant, le faire quand tu deviens l'attraction de la journée de dix personnes n'est pas sans rappeler le fait de se jeter dans le vide avec un élastique pour te sauver quand tu arrives à vingt mètres du sol.

Pourquoi l'opinion de dix personnes avec qui je partage un wagon pendant un quart d'heure et que je ne reverrai jamais plus est si importante à mes yeux? Ces mêmes personnes qui ne lèveront pas le petit doigt si je fais une crise cardiaque ou si je me fais aggresser.
J'en sais rien. Mais ça fout quand même les chocottes. C'est irrationnel.

La peur de passer pour un harceleur, un barratineur, un mec sans crédibilité qui va adresser la parole à ces pauvres petites femmes sans défense?
Va savoir...


Hé Mademoizelle!!

Avant-hier, j'ai abordé deux filles en direct dans le métro. Devant tout le monde.
Elles étaient visiblement fermées, mais j'ai gentiment insisté avec le sourire. Et j'ai fait preuve de répartie. Le tout en parlant fort et de façon assumée.

Si l'une préférait se lobotomiser le cerveau à Instagram au lieu d'accorder de l'attention à l'évènement le plus intéressant de sa journée (de sa semaine? de son mois?) - une façon subtile de m'envoyer me faire foutre - l'autre avait quand même l'air curieuse et intéréssée, mais le contexte de l'inconnu dans le métro la rebutait, visiblement.
Et l'excuse du copain n'était franchement pas convaincante :D

Je me suis fait traiter de mec très bizarre par l'une, de mec très osé par l'autre.

Et une femme à côté me lançait ce regard qui disait:
Il est pourtant très sympathique ce gars, et a franchement pas l'air méchant, c'est quoi leur problème?

Malgré le rejet, le sentiment d'humiliation qui a parcouru mes veines pendant les deux minutes qui ont suivi s'est vite transformé en énergie pétante. Parce que j'ai relevé le challenge de façon propre et professionelle.
Et que si c'était à refaire je l'aurais fait exactement de la même façon.


Le lendemain, mon regard croise celui d'une vendeuse dans un magasin de vêtements. Elle approche.
E: Vous avez besoin de quelque chose?
M: Non merci :)
E: Sûr?
M: Oui. Vous avez juste attiré mon regard parce que vous êtes jolie.
Visiblement genée, elle se barre.
Mille milliards de mille sabords, dans quel monde vit-on?
Je viens de te faire un compliment sincère, spontané, et désintéressé, et tu n'essaies même pas de l'apprécier un petit peu? Ou juste dire merci par exemple.


Il est vrai que ce besoin d'aborder dans les lieux publics est devenu obsessionel.
Ca m'inquiète un peu, à vrai dire.
Mais c'est un peu ma façon de me rassurer sur mes social skills.
De faire face à cette peur de redevenir quelqu'un de timide et coincé.
De me dire que le jour où je rencontrerai une fille qui me plait vraiment, elle ne m'impressionera pas, et j'aurai les moyens d'en faire ma copine si besoin est.

Quelque chose de grave docteur?


Kim <3

En parlant de fille qui me plait vraiment.

Je reste en contact régulier avec Kim. Elle est très amoureuse et j'ai l'impression d'être sa drogue, sa façon de s'échapper de sa vie de couple pour rêver de quelque chose de meilleur. Même si elle ne compte pas se séparer de son mari.

Je pense beaucoup à elle, peut-être même un peu trop, et je me demande si cette distance et ces barrières entre nous ne risquent pas d'engendrer de la frustration et un besoin inassouvi plutôt qu'autre chose. Et si j'arriverai à retomber amoureux tout en étant en contact avec elle.
Si cette fille n'est pas un fardeau émotionnel malsain qui ne me mènera nul part.

Ou si je devrais arrêter de réfléchir et profiter des moments que je peux avoir avec elle. Même si un écran incassable nous sépare.

Et maintenant que le plaisir de l'échange n'est plus aussi intense, je commence à ressentir de la culpabilité pour son mari, qui, s'il découvre ça un jour, tombera probablement de très haut.

Lorsque l'excitation n'est plus là, mes valeurs essaient de reprendre le dessus.

Et je me fais gronder.
Je te souhaite bon courage pour cette nouvelle phase. Tu as quand même un esprit aventureux et de la ressource pour rebondir.
Après c'est compréhensible que la transition ne soit pas facile.
Concernant ton ex tu es plein de bonne volonté mais laisse tomber. Là où tu vois le fait qu'elle réagisse parce qu'elle est blessée je vois surtout le fait que ce n'est pas une très bonne personne bien différente de ce que tu imaginais. Atomes crochus ou pas par ailleurs.
Quant à Kim, quel âge a-t-elle ? Depuis quand est elle mariée ? Honnêtement ça sent le plan foireux. Déjà parce que si elle n'est pas capable d'aller vers toi au lieu de faire un mariage moisi mais qu'elle vous utilise tous les deux pour se sentir exister c'est pas quelqu'un qui sait comment mener sa vie. Ensuite parce qu'elle n'est probablement pas fiable avec toi comme elle ne l'est pas avec son mari. Et si elle est coréenne, si j'ai bien saisi l'allusion, il est courant pour les femmes là bas de faire un mariage de situation (c'est vrai dans la culture japonaise aussi et sur ces deux points ça se recoupe pas mal). Leur interprétation du féminisme... ça expliquerait que tu sois le bol d'air mais il ne faut pas espérer avoir plus. Parce qu'elle ne s'enfuira pas de sa cage dorée pour toi.

Pour Paris, je pense qu'il y a deux choses :
Effectivement c'est un field de merde, j'ai eu grave du mal à me lancer et les rares fois où je l'ai fait même en prenant des précautions pour pas que la nana se sente bloquée etc ça le faisait pas. Alors j'ai peut-être perdu mes skills d'abordage mais pas ma politesse et mon respect, donc être reçu comme si j'étais une racaille ça fait un peu chier. Et même demander un renseignement alors que tu es grave en galère peut être suspicieux...
Ensuite je pense que krs compliments trop directs sur le physique et être trop à l'aise ça joue certainement dans le malaise des nanas. Je pense que si tu avais dit à ta vendeuse qu'elle avait un 'je ne sais quoi de captivant' (le mot Charme ayant pris une connotation négative à cause des wesh), ça aurait pu mieux passer. Pour le fait que tu sois "osé"; peut-être de la calibration? Si les filles sont plus jeunes et que tu arrives en leur parlant avec le même genre de délire qu'en Asie ça passe peut-être moins? L'origine des filles peut aussi jouer, la culture d'origine reste forte dans certains coins d'île de France et évidemment même si pour la culture française ça passe pour d'autre tu es un mec sale, chelou ou tu passes pour un satyre. Choisir des endroits où la fille n'est pas bloquée avec toi et faire du situationnel reste mon meilleur pari. Ça minimise de beaucoup les réactions parce que l'abordage est transparent.
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