Mon histoire
En vrac :
1) Je pense que j'ai développé plus jeune une bonne dépendance affective suite à tout le harcèlement scolaire que j'ai pris dans la gueule. Même si elle est beaucoup moins forte qu'avant (j'avais pas mal bossé dessus). Je me rends compte que je cherche pas mal la validation et la reconnaissance des autres. Donc ça c'est quelque chose sur lequel je peux travailler, et sur lequel je travaille (toute seule, vu que bon, j'ai réussi à sortir de pas mal de trucs par moi-même). J'essaye de jamais faire en fonction des autres en me demandant ce que je ferai si je ne connaissais pas la personne, si je faisais vraiment ce dont j'ai envie.
Ça marche pour tout : sorties, jeux vidéos, sport, etc.
J'essaye aussi de me construire moi-même et d'avancer sur mon évolution.
Et la dépendance affective aidant, je pense que je suis pas assez autonome affectivement. Je me souviens de pas mal de moments où je demandais aux autres du soutien, du réconfort, alors que j'ai bien compris qu'il fallait se soutenir et se rassurer soi-même.
J'ai développé plusieurs manières de me rassurer moi-même quand je stresse beaucoup.
Parfois je peux stresser pour beaucoup de choses (souvent improbables) mais j'arrive à trouver une parade et à me rassurer.
J'arrive - dans certains domaines - à être autonome émotionnellement. Faut juste que j'étende cette autonomie émotionnelle. Les circonstances de ma vie m'aident aussi, mon environnement est vachement assaini.
J'admirais aussi beaucoup les gens pour des choses basiques, mais vu que je me construis et que je me concentre sur moi-même, cette admiration est moins forte. Et j'idéalise forcément moins les autres. On a tous nos qualités et nos défauts.
2) Pour le harcèlement : je pense qu'ils voient direct que je suis différente. Que je m'exprime différemment, que ma manière de penser est différente. Apparemment, j'avais 2 ans d'avance.
Et vu que les enfants et adolescents sont souvent cons et qu'il existe un effet de groupe, ça peut expliquer ça. Rajoutez à ça le fait que mon harceleur avait vu ses parents divorcer et qu'une fille qui se moquait de moi avait perdu sa mère... Bon, ça n'excuse pas, mais voilà. Et forcément, quand on est enfant/adolescent, on est beaucoup plus influençables.
Mais bon. Je vais pas changer pour plaire aux autres. Ça me conforterait dans la dépendance affective. Faut que j'arrive à être authentique. Quitte à être un peu plus froide, plus distante, montrer plus mon côté rationnel/logique, plus calme. Si ça plaît pas, c'est que c'était pas la bonne personne.
Pour le fait que je sois neurodivergente, t'es pas le premier à me le dire @@FK. Mon copain me dit que je suis peut-être autiste, et d'autres inconnus sur d'autres réseaux me l'ont déjà dit. Évidemment, ça n'a pas de valeur dans le sens qu'il faut que ça soit un psychiatre qui pose le diagnostic.
3) Pour la froideur : je le suis pas tellement. Si vous me rencontriez IRL, je vous aurais plutôt semblé sociable et bienveillante. Mais de base j'étais plutôt sérieuse et on m'a déjà décrite comme "froide et insensible". C'est plutôt ma nature d'être comme ça. Aussi d'être directe. Idem que le 2), je vais pas changer pour les autres.
En général, maintenant, j'essaye de faire un mix entre la franchise/froideur et le tact/la bienveillance.
Mais évidemment, certaines personnes le prennent mal, pas parce que c'est méchant, mais qu'ils réagissent en fonction de leur passé, de leurs croyances.
4) Pour les sentiments négatifs : j'en ai moins. C'est plutôt par périodes. Y a des jours où je vais ressentir de la colère, de la rancune ou juste de la douleur. D'autres où ça va aller. Mais c'est aussi la vie, c'est comme ça chez tout le monde.
Parfois je fais du sport, je joue, je lis... Ma colère venait plutôt du fait que j'avais l'impression que les autres m'empêchaient d'être celle que je voulais ou de faire ce que je voulais. Faux. Je me donne les moyens et j'arrive à avancer.
5) Pour le comportement à avoir : en vrai, il faut juste s'adapter. Essayer de se comporter de la même manière que les autres ou à peu près. Si la personne est dans le rationnel ou la froideur, essayer d'être comme ça aussi. Et vice-versa.
Il faut jauger les autres, leur humeur et se caler dessus sur ce que tu vas montrer comme émotion. Mais il peut y avoir un décalage entre ce que tu ressens réellement et ce que tu montres. C'est un concept japonais dont je me souviens jamais le nom.
Il y a des émotions standardisées, dans le sens qu'on "t'impose" des émotions à montrer lors de certains événements : lors d'un mariage, tu dois montrer de la joie, lors d'un enterrement, de la tristesse ou au moins avoir un visage neutre (même si en soi ça devrait être l'inverse, mais passons).
Et je dirais qu'il faut juste s'aimer, s'estimer, parce qu'on est la seule personne avec laquelle on passera notre vie entière à coup sûr.
Maintenant les relations (amicales, amoureuses, professionnelles, etc) sont éphémères pour la plupart, les gens veulent pas forcément rester et il faut toujours montrer le meilleur. Autant être bien seul. Au moins on souffre pas trop quand il y a une séparation, même si ça permet d'apprendre et d'évoluer.
Enfin, c'est ma réflexion personnelle ^^
PS : j'essaye beaucoup de m'analyser moi-même, de me comprendre et de m'améliorer. Ça va beaucoup mieux depuis plusieurs années.
1) Je pense que j'ai développé plus jeune une bonne dépendance affective suite à tout le harcèlement scolaire que j'ai pris dans la gueule. Même si elle est beaucoup moins forte qu'avant (j'avais pas mal bossé dessus). Je me rends compte que je cherche pas mal la validation et la reconnaissance des autres. Donc ça c'est quelque chose sur lequel je peux travailler, et sur lequel je travaille (toute seule, vu que bon, j'ai réussi à sortir de pas mal de trucs par moi-même). J'essaye de jamais faire en fonction des autres en me demandant ce que je ferai si je ne connaissais pas la personne, si je faisais vraiment ce dont j'ai envie.
Ça marche pour tout : sorties, jeux vidéos, sport, etc.
J'essaye aussi de me construire moi-même et d'avancer sur mon évolution.
Et la dépendance affective aidant, je pense que je suis pas assez autonome affectivement. Je me souviens de pas mal de moments où je demandais aux autres du soutien, du réconfort, alors que j'ai bien compris qu'il fallait se soutenir et se rassurer soi-même.
J'ai développé plusieurs manières de me rassurer moi-même quand je stresse beaucoup.
Parfois je peux stresser pour beaucoup de choses (souvent improbables) mais j'arrive à trouver une parade et à me rassurer.
J'arrive - dans certains domaines - à être autonome émotionnellement. Faut juste que j'étende cette autonomie émotionnelle. Les circonstances de ma vie m'aident aussi, mon environnement est vachement assaini.
J'admirais aussi beaucoup les gens pour des choses basiques, mais vu que je me construis et que je me concentre sur moi-même, cette admiration est moins forte. Et j'idéalise forcément moins les autres. On a tous nos qualités et nos défauts.
2) Pour le harcèlement : je pense qu'ils voient direct que je suis différente. Que je m'exprime différemment, que ma manière de penser est différente. Apparemment, j'avais 2 ans d'avance.
Et vu que les enfants et adolescents sont souvent cons et qu'il existe un effet de groupe, ça peut expliquer ça. Rajoutez à ça le fait que mon harceleur avait vu ses parents divorcer et qu'une fille qui se moquait de moi avait perdu sa mère... Bon, ça n'excuse pas, mais voilà. Et forcément, quand on est enfant/adolescent, on est beaucoup plus influençables.
Mais bon. Je vais pas changer pour plaire aux autres. Ça me conforterait dans la dépendance affective. Faut que j'arrive à être authentique. Quitte à être un peu plus froide, plus distante, montrer plus mon côté rationnel/logique, plus calme. Si ça plaît pas, c'est que c'était pas la bonne personne.
Pour le fait que je sois neurodivergente, t'es pas le premier à me le dire @@FK. Mon copain me dit que je suis peut-être autiste, et d'autres inconnus sur d'autres réseaux me l'ont déjà dit. Évidemment, ça n'a pas de valeur dans le sens qu'il faut que ça soit un psychiatre qui pose le diagnostic.
3) Pour la froideur : je le suis pas tellement. Si vous me rencontriez IRL, je vous aurais plutôt semblé sociable et bienveillante. Mais de base j'étais plutôt sérieuse et on m'a déjà décrite comme "froide et insensible". C'est plutôt ma nature d'être comme ça. Aussi d'être directe. Idem que le 2), je vais pas changer pour les autres.
En général, maintenant, j'essaye de faire un mix entre la franchise/froideur et le tact/la bienveillance.
Mais évidemment, certaines personnes le prennent mal, pas parce que c'est méchant, mais qu'ils réagissent en fonction de leur passé, de leurs croyances.
4) Pour les sentiments négatifs : j'en ai moins. C'est plutôt par périodes. Y a des jours où je vais ressentir de la colère, de la rancune ou juste de la douleur. D'autres où ça va aller. Mais c'est aussi la vie, c'est comme ça chez tout le monde.
Parfois je fais du sport, je joue, je lis... Ma colère venait plutôt du fait que j'avais l'impression que les autres m'empêchaient d'être celle que je voulais ou de faire ce que je voulais. Faux. Je me donne les moyens et j'arrive à avancer.
5) Pour le comportement à avoir : en vrai, il faut juste s'adapter. Essayer de se comporter de la même manière que les autres ou à peu près. Si la personne est dans le rationnel ou la froideur, essayer d'être comme ça aussi. Et vice-versa.
Il faut jauger les autres, leur humeur et se caler dessus sur ce que tu vas montrer comme émotion. Mais il peut y avoir un décalage entre ce que tu ressens réellement et ce que tu montres. C'est un concept japonais dont je me souviens jamais le nom.
Il y a des émotions standardisées, dans le sens qu'on "t'impose" des émotions à montrer lors de certains événements : lors d'un mariage, tu dois montrer de la joie, lors d'un enterrement, de la tristesse ou au moins avoir un visage neutre (même si en soi ça devrait être l'inverse, mais passons).
Et je dirais qu'il faut juste s'aimer, s'estimer, parce qu'on est la seule personne avec laquelle on passera notre vie entière à coup sûr.
Maintenant les relations (amicales, amoureuses, professionnelles, etc) sont éphémères pour la plupart, les gens veulent pas forcément rester et il faut toujours montrer le meilleur. Autant être bien seul. Au moins on souffre pas trop quand il y a une séparation, même si ça permet d'apprendre et d'évoluer.
Enfin, c'est ma réflexion personnelle ^^
PS : j'essaye beaucoup de m'analyser moi-même, de me comprendre et de m'améliorer. Ça va beaucoup mieux depuis plusieurs années.
Tu découvres la complexité des mécaniques sociales mais tu ne sembles pas les maîtriser.Le truc c'est que les gens essaient de "m'éduquer" et de me dire quoi faire.
Et j'ai plus aucune envie de partager mes ressentis. La société est juste une vaste hypocrisie où on te fait croire qu'il faut être gentil et s'ouvrir, mais c'est faux. Faut être une connasse/un connard et être froid et s'en foutre des autres. En général, j'ai jamais été appréciée quand je me confiais sur ce qui me faisait mal. Par contre, les personnes me couraient après quand j'étais froide et que je m'en foutais d'eux.
Oui les gens portent des masques pour être intégrés socialement, car c'est une bonne stratégie en général et augmente tes chances de trouver un partenaire.
Tu peux même questionner les représentations communes jusqu'à un certain point après quoi, il sera préférable de te taire.
Ce n'est pas une science exacte mais il reste possible de maîtriser ces mécaniques.Je sais jamais comment il faut se comporter. A la fois tu dois être ouverte mais pas trop, tu dois juste dire ce que tu ressens mais pas réellement exprimer, etc. Je sais jamais sur quel pied danser. A la fois il faut être hypocrite, à la fois il faut être sincère. Bref, je comprends vraiment pas. Et je vais abandonner, ça fait trop longtemps que je lutte et que j'essaye de comprendre cette mascarade. Les relations, c'est fini pour moi.
Rarement basées sur la rationalité mais de plus en plus sur les émotions et la redistribution des forces, tu es en capacité d'en provoquer et/ou d'orienter ces vecteurs au sein du groupe. Peut-être as-tu un déficit émotionnel, peut-être ne sais-tu pas reconnaître ces émotions chez les autres (à quel moment tu dépasses les bornes etc).
Avant tout il me semble important d'avoir assez de sensibilité pour reconnaître ces mécaniques, puis apprendre à parler ce langage et donc ce qui se cache derrière des interactions banales (les désirs de tout un chacun).
Au final quelles sont tes capacités à t'intéresser et t'amuser avec l'autre ? (car la réussite vient souvent d'une démarche proactive).
Pour répondre à @Onmyoji :
Je suis d'accord qu'il faut rendre les coups. Quand je rends, c'est tellement fort que les gens pleurent ou se victimisent. Et oui, il faut le faire. Ensuite, pour le flingue, j'ai pas été ostracisée, bien au contraire. J'étais plutôt respectée à vie. Ils avaient peur.
Pour la franchise, pour moi c'est le meilleur moyen de communiquer sainement avec quelqu'un. Si une personne veut pas de conseils, qu'elle parte. J'oblige personne à rester avec moi.
Pour la beauté, on m'a souvent décrite comme une 8,5/10. J'ai jamais été friendzonée et beaucoup voulaient coucher avec moi. Alors je sais pas ce que je dégage. Mais beaucoup de ces gars avaient des problèmes.
Je suis d'accord qu'il faut rendre les coups. Quand je rends, c'est tellement fort que les gens pleurent ou se victimisent. Et oui, il faut le faire. Ensuite, pour le flingue, j'ai pas été ostracisée, bien au contraire. J'étais plutôt respectée à vie. Ils avaient peur.
Pour la franchise, pour moi c'est le meilleur moyen de communiquer sainement avec quelqu'un. Si une personne veut pas de conseils, qu'elle parte. J'oblige personne à rester avec moi.
Pour la beauté, on m'a souvent décrite comme une 8,5/10. J'ai jamais été friendzonée et beaucoup voulaient coucher avec moi. Alors je sais pas ce que je dégage. Mais beaucoup de ces gars avaient des problèmes.
Je les maîtrise beaucoup mieux qu'avant et j'ai bossé sur beaucoup de choses sur moi-même.Tu découvres la complexité des mécaniques sociales mais tu ne sembles pas les maîtriser.
Oui les gens portent des masques pour être intégrés socialement, car c'est une bonne stratégie en général et augmente tes chances de trouver un partenaire.
Tu peux même questionner les représentations communes jusqu'à un certain point après quoi, il sera préférable de te taire.
Je pense juste que les gens ressentent pas d'émotions, ou pas beaucoup.
Maintenant c'est simple : il faut que je sois encore plus autonome affectivement. Donc ne pas compter sur les autres pour me rassurer, pour être là.Ce n'est pas une science exacte mais il reste possible de maîtriser ces mécaniques.
Rarement basées sur la rationalité mais de plus en plus sur les émotions et la redistribution des forces, tu es en capacité d'en provoquer et/ou d'orienter ces vecteurs au sein du groupe. Peut-être as-tu un déficit émotionnel, peut-être ne sais-tu pas reconnaître ces émotions chez les autres (à quel moment tu dépasses les bornes etc).
Avant tout il me semble important d'avoir assez de sensibilité pour reconnaître ces mécaniques, puis apprendre à parler ce langage et donc ce qui se cache derrière des interactions banales (les désirs de tout un chacun).
J'ai du mal à reconnaître certaines émotions, mais j'apprends. Mais bon, faut aussi que je reste moi-même, je vais pas changer pour les autres.
Possible que ça ait biaisé ton rapport aux autres, surtout si la base était déjà discutable.
Une jolie fille subit souvent d’emblée la haine des autres filles, sans avoir rien fait de mal. Dans le même temps, elle est sur-sollicitée par les hommes, et pas souvent les plus équilibrés. Le plus dur étant qu’en plus tout le monde croit qu’elle a la vie facile …
Une éventuelle sur-identification aux personnages de films/séries peut aussi jouer, en raison de la ressemblance physique.
Une définition trop académique des mots/notions aussi. Gaffe avec la « franchise/bienveillance », certaines choses font honte aux gens, il vaut mieux préserver leur amour-propre en faisant comme si on n’avait rien vu.
On atteint un des coeurs du problème. Ta franchise, ça peut être pour les autres de l'irrespect total. Genre tu vas dire ce qui te passe par la tête sur des sujets où tu n'es pas sollicitée, ou pas avec ce genre de portée.Shadow2 a écrit : ↑08.08.23 Pour répondre à @Onmyoji :
Je suis d'accord qu'il faut rendre les coups. Quand je rends, c'est tellement fort que les gens pleurent ou se victimisent. Et oui, il faut le faire. Ensuite, pour le flingue, j'ai pas été ostracisée, bien au contraire. J'étais plutôt respectée à vie. Ils avaient peur.
Pour la franchise, pour moi c'est le meilleur moyen de communiquer sainement avec quelqu'un. Si une personne veut pas de conseils, qu'elle parte. J'oblige personne à rester avec moi.
Pour la beauté, on m'a souvent décrite comme une 8,5/10. J'ai jamais été friendzonée et beaucoup voulaient coucher avec moi. Alors je sais pas ce que je dégage. Mais beaucoup de ces gars avaient des problèmes.
Si en plus tu es jolie, tu peux passer pour la connasse hautaine qui " se croit tout permis parce qu'elle est jolie" (parce que c'est pas un cliché qui sort de nulle part, les "princesses" éduquées comme telles, et à qui tout le monde suce les orteils depuis la maternelle, ça fait rarement des êtres empathiques, plutôt des capricieuses, "franches" et autres.
Tu dis faire des efforts pour être bienveillante, mais si je suis d'accord qu'il faut parfois dire les choses plutôt que de laisser les gens dans leur mouise, mais il faut un minimum d'empathie et aller à leur rythme.
Tu peux pas les forcer à aller à ton rythme, surtout s'ils sont pas câblés pour ça que ce soit en termes de valeurs, de tournure d'esprit ou de capacités.
Puis il y a la forme.
Si tu leur claques tes quatre vérités comme si c'était le c'est de tes soucis, mais juste "pour le dire", tu as plus l'air de te lâcher que de vouloir les aider.
Une manière saine de communiquer, sans caresser les
gens dans le sens du poil, c'est de s'adapter. Pas d'être inflexible et de se draper dans ses croyances et ses valeurs pour se donner un badge de vertu.
Vu ce que ça génère, c'est évident que ta communication n'est pas saine.
Si les gens comptaient vraiment pour toi, il t'importerait plus qu'ils ne partent pas pour quelque chose que tu veux juste dire toi pour rester droit sur ton piédestal.
Il y a des limites bien sûr mais sortir l'artillerie lourde d'emblée c'est pas faire preuve d'intelligence sociale.
Vouloir répéter les mêmes comportements pour obtenir des résultats différents non plus.
Pour le reste, tu devrais reconsidérer certains conseils (pas que les miens). J'ai pas l'impression que tu écoutes beaucoup. Si tu en es là ça joue certainement. Mais tu sais, par exemple, faire peur c'est faire peur. On sera respectueux, obséquieux avec toi, mais on ne te respectera pas en personne. On aura juste un comportement adapté. Je peux me tromper bien sûr, mais en l'occurrence, devoir aller jusqu'à ce genre d'extrémités c'est clairement barjot.
Alors quand on a subi des trucs violents ou dégueulasses psychologiquement on peut se sentir justifié, mais en réalité tu fais qu'aller sur leur terrain. Si ce sont des gens qui comprennent que ça, c'est honnête, mais sinon, c'est juste que tu n'as pas accepté le "jeu" où d'une certaine manière tu perds parce que tu veux pas faire un effort d'adaptation et de socialisation normale ie, pas juste être là et être totalement acceptée avec tes défauts et tant pis pour les autres. Si tu veux interagir avec les autres, tu dois aussi la mettre en veilleuse un peu, ou surtout te calmer sur certaines attitudes.
Parce qu'encore une fois, c'est pas que je justifie ce qui t'es arrivé, mais pour une certaine part, la plus récente, c'est difficile de savoir à quel point tu n'es pas hostile, ouvertement asociale ou dérangeante, à rentrer dans les gens etc, auquel cas ils se sentiraient justifiés eux aussi dans leurs mauvais comportements plutôt que t'ignorer.
Encore une fois, tout le monde a des problèmes, des passifs, mais avoir subi ce que tu as subi ça te donne pas carte blanche pour être insaccable aussi, et ça te donnera pas une aura immaculée et immaculable.
Tu es ton attitude, pour les gens.
Pas la victime dont ils n'ont pas connu les affres.
C'est pour ça qu'il faut parfois déblayer un peu devant sa porte.
Un exemple parmi d’autres des trucs qui font que ca ne fonctionne plus bien pour toi.
Confondre respect et peur. Y a encore pas mal de trucs biaisés par tes rancoeurs, tes mauvaises expériences vécues et les « leçons » que tu penses en avoir tiré.
Alors oui, le respect et la peur ça a rien à voir. On est d'accord. Et je confonds pas, mais je dis que même si je posais mes limites en étant correcte, en expliquant les choses aux gens et en étant compréhensive, même là ça marchait pas.
Un exemple parmi d’autres des trucs qui font que ca ne fonctionne plus bien pour toi.
Confondre respect et peur. Y a encore pas mal de trucs biaisés par tes rancoeurs, tes mauvaises expériences vécues et les « leçons » que tu penses en avoir tiré.
Parfois je peux dire des trucs aux gens comme "ça m'a dérangée, ça m'a blessée parce que j'ai tel trauma et j'ai l'impression que tout le monde est contre moi". (Notez que je dis que j'ai l'impression, pas que c'est obligatoirement le cas).
La personne, en général, s'en fout.
Je veux bien être gentille, correcte, mais il faut aussi que les personnes respectent mes limites. Sauf qu'elles comprennent quasi qu'avec la méchanceté. Et après ça pleure en disant que je suis méchante.
Sinon dans la vraie vie, je suis assez gentille, juste un peu maladroite. Mais personne n'est parfait, et surtout pas moi

Et j'ai réfléchi à un truc aujourd'hui, qui me semble vrai : les personnes qui ont été harcelées ont eu du mal à faire respecter leurs limites, parce qu'elles n'en ont pas. Il faudrait trouver des contre-exemples, des données sur la question, mais ça serait intéressant de voir ça.
Je suis arrivée à avoir du tact, mais j'ai toujours l'impression que le tact c'est juste du mensonge et de l'hypocrisie. Genre tu considères que la personne est faible et trop sensible pour juste prendre la vérité en face.
On atteint un des coeurs du problème. Ta franchise, ça peut être pour les autres de l'irrespect total. Genre tu vas dire ce qui te passe par la tête sur des sujets où tu n'es pas sollicitée, ou pas avec ce genre de portée.
Si en plus tu es jolie, tu peux passer pour la connasse hautaine qui " se croit tout permis parce qu'elle est jolie" (parce que c'est pas un cliché qui sort de nulle part, les "princesses" éduquées comme telles, et à qui tout le monde suce les orteils depuis la maternelle, ça fait rarement des êtres empathiques, plutôt des capricieuses, "franches" et autres.si je suis d'accord qu'il faut parfois dire les choses plutôt que de laisser les gens dans leur mouise, mais il faut un minimum d'empathie et aller à leur rythme.
Tu peux pas les forcer à aller à ton rythme, surtout s'ils sont pas câblés pour ça que ce soit en termes de valeurs, de tournure d'esprit ou de capacités.
Puis il y a la forme.
le c'est de tes soucis, mais juste "pour le dire", tu as plus l'air de te lâcher que de vouloir les aider.
Une manière saine de communiquer, sans caresser les
gens dans le sens du poil, c'est de s'adapter. Pas d'être inflexible et de se draper dans ses croyances et ses valeurs pour se donner un badge de vertu.
Vu ce que ça génère, c'est évident que ta communication n'est pas saine.
t'importerait plus qu'ils ne partent pas pour quelque chose que tu veux juste dire toi pour rester droit sur ton piédestal.
Il y a des limites bien sûr mais sortir l'artillerie lourde d'emblée c'est pas faire preuve d'intelligence sociale.
Vouloir répéter les mêmes comportements pour obtenir des résultats différents non plus.
La franchise va pour moi avec le respect. En réalité, plus j'ai de tact avec une personne, moins je la respecte.
Après y a des personnes qui feront des dramas pour rien, j'en ai connu et je hais ça.
Je m'adapte beaucoup aux autres, mais j'ai pas tellement l'impression d'être moi-même. Alors que c'est hyper important de pas faire en fonction des autres.
T'as aussi des gens qui veulent s'en sortir et des gens qui veulent rien faire. J'essaie en général de pousser les gens que j'aime à s'améliorer, mais j'ai appris qu'il faut s'en foutre.
J'ai fait des efforts de socialisation normale. Mais tu fais comment quand les personnes respectent pas tes limites, quand bien même tu les poses de façon correcte ? Tu fais comment quand on t'insulte alors que t'as rien demandé ? Tu te laisses marcher sur les pieds ? Non merci. C'est à cause des personnes qui m'ont fait croire que j'avais aucun droit de répliquer que j'ai aussi perdu confiance en moi.
Pour le reste, tu devrais reconsidérer certains conseils (pas que les miens). J'ai pas l'impression que tu écoutes beaucoup. Si tu en es là ça joue certainement. Mais tu sais, par exemple, faire peur c'est faire peur. On sera respectueux, obséquieux avec toi, mais on ne te respectera pas en personne. On aura juste un comportement adapté. Je peux me tromper bien sûr, mais en l'occurrence, devoir aller jusqu'à ce genre d'extrémités c'est clairement barjot.
Alors quand on a subi des trucs violents ou dégueulasses psychologiquement on peut se sentir justifié, mais en réalité tu fais qu'aller sur leur terrain. Si ce sont des gens qui comprennent que ça, c'est honnête, mais sinon, c'est juste que tu n'as pas accepté le "jeu" où d'une certaine manière tu perds parce que tu veux pas faire un effort d'adaptation et de socialisation normale ie, pas juste être là et être totalement acceptée avec tes défauts et tant pis pour les autres. Si tu veux interagir avec les autres, tu dois aussi la mettre en veilleuse un peu, ou surtout te calmer sur certaines attitudes.
Parce qu'encore une fois, c'est pas que je justifie ce qui t'es arrivé, mais pour une certaine part, la plus récente, c'est difficile de savoir à quel point tu n'es pas hostile, ouvertement asociale ou dérangeante, à rentrer dans les gens etc, auquel cas ils se sentiraient justifiés eux aussi dans leurs mauvais comportements plutôt que t'ignorer.
Encore une fois, tout le monde a des problèmes, des passifs, mais avoir subi ce que tu as subi ça te donne pas carte blanche pour être insaccable aussi, et ça te donnera pas une aura immaculée et immaculable.
C'est pas avec de la gentillesse qu'on vainc la haine, ça c'est un truc de contes de fée.
Et je dis plus rien. J'ai appris à laisser les autres tranquilles, quand bien même ils font de la merde.
Justement, je suis très très très loin d'être asociale ou hostile. Les gens m'apprécient, mais respectent pas du tout mes limites.
Et je m'en fous d'avoir de la gentillesse, je veux juste du respect.
Mais j'ai trouvé la solution : me débarrasser de ce qui reste de ma dépendance affective.
Après pour les objectifs et les projets, je dis plus grand-chose.
Voilà.
C'est loupé : les filles m'appréciaient et étaient loin d'être jalouses. Bon, faut dire que je leur montre pas trop qui je suis vraiment (une geek et une sportive).
Possible que ça ait biaisé ton rapport aux autres, surtout si la base était déjà discutable.
Une jolie fille subit souvent d’emblée la haine des autres filles, sans avoir rien fait de mal. Dans le même temps, elle est sur-sollicitée par les hommes, et pas souvent les plus équilibrés. Le plus dur étant qu’en plus tout le monde croit qu’elle a la vie facile …
Une éventuelle sur-identification aux personnages de films/séries peut aussi jouer, en raison de la ressemblance physique.
Une définition trop académique des mots/notions aussi. Gaffe avec la « franchise/bienveillance », certaines choses font honte aux gens, il vaut mieux préserver leur amour-propre en faisant comme si on n’avait rien vu.
Les gars m'appréciaient mais tentaient leur chance. J'ai fini par être abandonnée, lâcher les autres, me construire enfin. Et après je pourrai avoir des relations plus saines.
Je me suis fait un principe tout simple : s'en foutre des autres. Ils font ce qu'ils veulent du moment qu'ils m'emmerdent pas et m'imposent rien. Je me construis. Et si le feeling passe pas, c'est pas grave. On peut pas plaire à tout le monde.