Mon histoire
Je suis pas en train d'angéliser.
Mais demande toi un truc.
Pourquoi ça te tombe spontanément sur la gueule sans faire un geste et sans l'ouvrir, quand la majorité des gens est respectée par défaut?
Je veux dire, dans un bureau ou un cercle quelconque on est pas tous là à marquer notre territoire et nos limites et balancer des mémos type "tu dois pas me parler comme ça/ me dire ça/ aborder tel sujet avec moi".
Ça se fait naturellement, et aussi la Majeure partie du temps, y en a pas besoin.
C'est clair que c'est pas avec de la gentillesse qu'on impose le respect, et que tes efforts en ce sens sont probablement contre-productif parce que tu dois en faire trop.
Mais d'un autre côté, tout le discours sur l'empathie, le fait de pas tolérer les divergences des autres, c'est foutraque.
D'une part ta franchise peut être malvenue, de plus tu peux te tromper sur leur compte, que ce soit sur ce que tu penses avoir vu dans leur comportement ou sur leurs raisons d'être comme ça.
D'autre part, c'est clairement pas de la bienveillance. Comme je disais c'est surtout que tu veux pas bouger de ta posture. Tu es un peu dans ta croisade.
Qu'ils veulent pas changer, peut-être que contrairement à toi ils voient pas la chose comme un problème.
Qu'ils ont fait la paix avec ça et même si pour toi c'est une limitation eux ils le vivent bien (et spoiler, ils sont peut-être dans le vrai).
Ou alors, ils ont peut-être une opinion différente de la question. Vouloir changer, ça veut pas forcément dire prendre les avis de n'importe qui, même d'amis.
Pour ma part, il y a des choses que certaines personnes n'ont pour moi pas légitimité à aborder.
C'est pas être fragile. C'est justement avoir des limites.
Tu as du mal à faire respecter les tiennes mais ironiquement tu ne tolères pas les leur.
Mais demande toi un truc.
Pourquoi ça te tombe spontanément sur la gueule sans faire un geste et sans l'ouvrir, quand la majorité des gens est respectée par défaut?
Je veux dire, dans un bureau ou un cercle quelconque on est pas tous là à marquer notre territoire et nos limites et balancer des mémos type "tu dois pas me parler comme ça/ me dire ça/ aborder tel sujet avec moi".
Ça se fait naturellement, et aussi la Majeure partie du temps, y en a pas besoin.
C'est clair que c'est pas avec de la gentillesse qu'on impose le respect, et que tes efforts en ce sens sont probablement contre-productif parce que tu dois en faire trop.
Mais d'un autre côté, tout le discours sur l'empathie, le fait de pas tolérer les divergences des autres, c'est foutraque.
D'une part ta franchise peut être malvenue, de plus tu peux te tromper sur leur compte, que ce soit sur ce que tu penses avoir vu dans leur comportement ou sur leurs raisons d'être comme ça.
D'autre part, c'est clairement pas de la bienveillance. Comme je disais c'est surtout que tu veux pas bouger de ta posture. Tu es un peu dans ta croisade.
Qu'ils veulent pas changer, peut-être que contrairement à toi ils voient pas la chose comme un problème.
Qu'ils ont fait la paix avec ça et même si pour toi c'est une limitation eux ils le vivent bien (et spoiler, ils sont peut-être dans le vrai).
Ou alors, ils ont peut-être une opinion différente de la question. Vouloir changer, ça veut pas forcément dire prendre les avis de n'importe qui, même d'amis.
Pour ma part, il y a des choses que certaines personnes n'ont pour moi pas légitimité à aborder.
C'est pas être fragile. C'est justement avoir des limites.
Tu as du mal à faire respecter les tiennes mais ironiquement tu ne tolères pas les leur.
Sans vouloir te vexer, ce n'est pas comme ça que tu pourras nouer des liens.Je me suis fait un principe tout simple : s'en foutre des autres. Ils font ce qu'ils veulent du moment qu'ils m'emmerdent pas et m'imposent rien.
Je pense que tu devrais écouter les textes de Carl Jung sur la persona.
Il faut s'adapter au monde extérieur autant qu'au monde intérieur et la persona est en quelque sorte l'interface entre l'ego et la société. Ne pas être conscient du masque que l'on porte, ou trop s'identifier à ce masque sont les dangers dont il parle, notamment quand on a subit un traumatisme.
@Onmyoji :
Je pense qu'avant j'étais dépendante affective. Maintenant plus vraiment. Quelque part, je cherchais la validation des autres. On respecte pas quelqu'un qui cherche la validation des autres.
Ensuite, j'essaye d'être bienveillante et de rester moi-même. Y a des gens qui m'apprécieront, d'autres pas. Mais je pense pas que ça soit avec trop de bienveillance qu'on avance.
Je tolère les divergences des autres. C'est plutôt eux qui le tolèrent pas. Ils se sentent rejetés quand je suis pas d'accord avec eux.
J'essaye d'être authentique et de pas mettre un masque. Je vais pas tout faire en fonction des autres non plus. On peut pas être aimé par tout le monde.
Je pense qu'avant j'étais dépendante affective. Maintenant plus vraiment. Quelque part, je cherchais la validation des autres. On respecte pas quelqu'un qui cherche la validation des autres.
Ensuite, j'essaye d'être bienveillante et de rester moi-même. Y a des gens qui m'apprécieront, d'autres pas. Mais je pense pas que ça soit avec trop de bienveillance qu'on avance.
Je tolère les divergences des autres. C'est plutôt eux qui le tolèrent pas. Ils se sentent rejetés quand je suis pas d'accord avec eux.
J'essaye d'être authentique et de pas mettre un masque. Je vais pas tout faire en fonction des autres non plus. On peut pas être aimé par tout le monde.
Figures toi que ça marche très bien.
Sans vouloir te vexer, ce n'est pas comme ça que tu pourras nouer des liens.
Je pense que tu devrais écouter les textes de Carl Jung sur la persona.
Il faut s'adapter au monde extérieur autant qu'au monde intérieur et la persona est en quelque sorte l'interface entre l'ego et la société. Ne pas être conscient du masque que l'on porte, ou trop s'identifier à ce masque sont les dangers dont il parle, notamment quand on a subit un traumatisme.
Ça marche si bien, on se demande pourquoi tu es là?
Tu as au moins 5 personnes qui ont pas forcément l'habitude d'être d'accord qui semblent pointer le même problème mais selon toi il n'y a pas d'erreur. Très bien.
Être tolérant des divergences des autres c'est pas vouloir leur imposer ton point de vue jusqu'à ce qu'ils t'envoient chier parce que tu t'exprimes sur des sujets que lesquels tu n'es sans doute pas bienvenue.
Mal réagir à certaines choses, c'est pas exactement être intolérant. C'est avoir des limites. Tu sais, le truc que tu ne sais pas reconnaître car tu n'en avais pas.
M'est avis que tu surcompenses.
Mais hey, je ne peux pas savoir ce que c'est que de vivre en haut du piédestal.
J'espère qu'il fait bon pour toi là haut, parce que j'ai bien peur que tu y sois seule un bon moment.
Tu as au moins 5 personnes qui ont pas forcément l'habitude d'être d'accord qui semblent pointer le même problème mais selon toi il n'y a pas d'erreur. Très bien.
Être tolérant des divergences des autres c'est pas vouloir leur imposer ton point de vue jusqu'à ce qu'ils t'envoient chier parce que tu t'exprimes sur des sujets que lesquels tu n'es sans doute pas bienvenue.
Mal réagir à certaines choses, c'est pas exactement être intolérant. C'est avoir des limites. Tu sais, le truc que tu ne sais pas reconnaître car tu n'en avais pas.
M'est avis que tu surcompenses.
Mais hey, je ne peux pas savoir ce que c'est que de vivre en haut du piédestal.
J'espère qu'il fait bon pour toi là haut, parce que j'ai bien peur que tu y sois seule un bon moment.
Je suppose qu’elle veut juste être écoutée.
Tu sais ce que t'es en train de faire avec moi ? T'es en train d'être franc. Et j'aime bien, parce que ça veut dire que tu penses que je suis assez intelligente pour comprendre. Au fond, on a la même pensée sur ça.
Ça marche si bien, on se demande pourquoi tu es là?
Tu as au moins 5 personnes qui ont pas forcément l'habitude d'être d'accord qui semblent pointer le même problème mais selon toi il n'y a pas d'erreur. Très bien.
Être tolérant des divergences des autres c'est pas vouloir leur imposer ton point de vue jusqu'à ce qu'ils t'envoient chier parce que tu t'exprimes sur des sujets que lesquels tu n'es sans doute pas bienvenue.
Mal réagir à certaines choses, c'est pas exactement être intolérant. C'est avoir des limites. Tu sais, le truc que tu ne sais pas reconnaître car tu n'en avais pas.
M'est avis que tu surcompenses.
Mais hey, je ne peux pas savoir ce que c'est que de vivre en haut du piédestal.
J'espère qu'il fait bon pour toi là haut, parce que j'ai bien peur que tu y sois seule un bon moment.
Pourquoi je suis là ? À la base je voulais raconter mon histoire parce que ça faisait encore mal à certains moments. Maintenant ça va mieux, même si j'ai encore une partie de la dépendance affective et mon anxiété à soigner.
Je veux dire, avant j'avais beaucoup plus de choses à régler : des blessures émotionnelles profondes, la méconnaissance de la vie, ma dépendance affective, mon idéalisme, mon trop-plein d'émotions (que j'arrive doucement à gérer pour certaines)...
J'impose pas mes points de vue aux autres. Ils peuvent avoir cette impression parce que je dis des choses en argumentant logiquement, et je me base pas sur l'affect.
J'en avais pas, mais je sais à peu près ce que je vais accepter ou non. C'est encore en construction.
Et je sais les reconnaître, t'en fais pas pour ça.
J'ai appris à être plus autonome affectivement.
Seule ? J'aime la solitude. Je me construis sur plein de sujets et ça fait longtemps que je voulais le faire, donc les amis ça viendra plus tard. Enfin, ça viendra quand ça viendra.
Je peux paraître arrogante, mais c'est parce que j'ai du vécu, j'ai des connaissances et je creuse les sujets avant d'en parler. Pas plus compliqué que ça.
Je voulais raconter mon histoire pour en finir avec mon passé. J'ai pas tout raconté, mais j'ai raconté le plus douloureux.
Je suppose qu’elle veut juste être écoutée.
Ça fait du bien. Je guéris depuis 3 ans et demi. Je découvre beaucoup de choses en peu de temps. Mais beaucoup de choses me surprennent encore.
Wow, c'est fou comme on se ressemble sur certains points ... surtout le côté "Poker Face". Je n'aime pas demander de l'aide, j'intériorise et exprime peu certaines choses. Ce qui me fait parfois paraître "froid et insensible".
Le problème quand tu intériorises trop (et je parle d'expérience.), c'est qu'un moment ça doit ressortir d'une manière ou d'une autre et ça peut faire de gros dégâts. Dans mon cas, c'était la colère qui m'a bien pourri la vie à une époque, jusqu'à ce qu'on me traîne par la peau du cul chez un psy ... ce fut salvateur et a permis de mettre le doigt sur des évidences que je fuyais et refusais de voir.
Enfin, ce que j'en retiens aussi, c'est qu'apprendre à mieux extérioriser certaines choses, ça change la vie. Le sport peut être une très bonne solution pour ça. Mais attention, avec un passif comme le tien, pas sur que ce soit suffisant. Et ça ne réglera pas forcément les problèmes de fond.
C'est peut-être que tu n'as pas assez de recul pour le voir ou qu'il te manque des codes sociaux pour comprendre ou que sais-je encore ...
Après comme les autres, j'ai l'impression que ce que tu appelles "franchise" fait partie du problème. Jusqu'où ça va et comment tu l'exprimes ?
En revanche, quand c'est pour se valoriser, en tirer avantage ou cacher une erreur ... Là, c'est hypocrite.
Accepter l'aide d'un pro ne serait vraiment pas déconnant pour t'aider à mieux comprend tout ça. Surtout que tu as l'air d'avoir des hauts et bas, tout au long de tes commentaires ... à toi de voir. Et quoiqu'il arrive, ne baisse pas les bras
.
PS:
T'as déjà essayé de lui dire clairement que tu as besoin de lui et besoin de son écoute (en instant sur la définition de ce mot) ?
J'ai du mal à croire qu'il pourrait te refuser son aide. Par contre si c'est le cas ... carton jaune !!
Le problème quand tu intériorises trop (et je parle d'expérience.), c'est qu'un moment ça doit ressortir d'une manière ou d'une autre et ça peut faire de gros dégâts. Dans mon cas, c'était la colère qui m'a bien pourri la vie à une époque, jusqu'à ce qu'on me traîne par la peau du cul chez un psy ... ce fut salvateur et a permis de mettre le doigt sur des évidences que je fuyais et refusais de voir.
Enfin, ce que j'en retiens aussi, c'est qu'apprendre à mieux extérioriser certaines choses, ça change la vie. Le sport peut être une très bonne solution pour ça. Mais attention, avec un passif comme le tien, pas sur que ce soit suffisant. Et ça ne réglera pas forcément les problèmes de fond.
Les gens ne prennent pas mal une phrase gentille ou neutre ... il y a forcément autre chose ...C'était pour donner un exemple. Si les personnes prennent mal une phrase gentille ou neutre, est-ce que c'est vraiment moi qui aie un problème ?
C'est peut-être que tu n'as pas assez de recul pour le voir ou qu'il te manque des codes sociaux pour comprendre ou que sais-je encore ...
Après comme les autres, j'ai l'impression que ce que tu appelles "franchise" fait partie du problème. Jusqu'où ça va et comment tu l'exprimes ?
Pour rebondir sur le concept japonnais dont tu parles plus haut, on dit aussi là-bas que l'on porte tous 2 masques : le masque de soi et masque de l'autre. Celui qu'on porte chez soi et celui qu'on porte en société. Et en société, ne pas être franc, quand c'est pour éviter les conflits ou ne pas peiner les autres, c'est nécessaire et c'est une bonne chose.J'essaye d'être authentique et de pas mettre un masque. Je vais pas tout faire en fonction des autres non plus. On peut pas être aimé par tout le monde.
En revanche, quand c'est pour se valoriser, en tirer avantage ou cacher une erreur ... Là, c'est hypocrite.
Ok, il ne faut pas se laisser marcher dessus, mais à te lire la riposte est disproportionnée. Quand un quelqu'un te marche sur pieds, tu ne lui crèves pas un œil ...Je suis d'accord qu'il faut rendre les coups. Quand je rends, c'est tellement fort que les gens pleurent ou se victimisent. Et oui, il faut le faire.

Accepter l'aide d'un pro ne serait vraiment pas déconnant pour t'aider à mieux comprend tout ça. Surtout que tu as l'air d'avoir des hauts et bas, tout au long de tes commentaires ... à toi de voir. Et quoiqu'il arrive, ne baisse pas les bras

PS:
Un exemple ? Mon copain actuel pleure parfois parce qu'il se sent nul. Parfois il m'envoie des messages toute la soirée, me répète ça en boucle, ne fait aucun effort sur le sujet où il se sent nul, moi je suis là pour le consoler (c'est normal que je le fasse). Je sais très bien que si je fais ça, ça va le gonfler. Si je pleure, si je m'énerve (même en haussant légèrement la voix), il va fuir. Moi pas. Et j'ai énormément d'exemples dans le même style.
T'as déjà essayé de lui dire clairement que tu as besoin de lui et besoin de son écoute (en instant sur la définition de ce mot) ?
J'ai du mal à croire qu'il pourrait te refuser son aide. Par contre si c'est le cas ... carton jaune !!
quote]
Le problème quand tu intériorises trop (et je parle d'expérience.), c'est qu'un moment ça doit ressortir d'une manière ou d'une autre et ça peut faire de gros dégâts. Dans mon cas, c'était la colère qui m'a bien pourri la vie à une époque, jusqu'à ce qu'on me traîne par la peau du cul chez un psy ... ce fut salvateur et a permis de mettre le doigt sur des évidences que je fuyais et refusais de voir.
Enfin, ce que j'en retiens aussi, c'est qu'apprendre à mieux extérioriser certaines choses, ça change la vie. Le sport peut être une très bonne solution pour ça. Mais attention, avec un passif comme le tien, pas sur que ce soit suffisant. Et ça ne réglera pas forcément les problèmes de fond.
[/quote]
J'arrive à clairement mieux la gérer, même mes parents me disent que je suis plus calme...
Je vais me remettre aussi au sport.
Et le truc, c'est que parfois j'extériorise pas trop mal, mais même là on m'écoute jamais. Les gens s'en foutent de mon mal-être (et je parle de personnes proches, comme mes parents) ou pire, appuient exprès sur ce qui fait mal.
C'est peut-être un peu maladroit, mais y a rien de méchant.
Sinon après c'est de la franchise sur ce que je peux ressentir (par exemple je dis que je me sens nulle parce que les autres se sont construits et pas moi), sur les choses ("ce que t'as dit me fait mal"), sur ce que je peux penser (même pas en étant blessante). Ça peut être sur mes attentes, aussi. Je vais par exemple dire "je pense que ça serait normal de me soutenir".
Quand je minimise ce que ressentent les autres, les autres le prennent mal (normal) mais s'en donnent à cœur-joie pour minimiser ce que je peux ressentir en disant que c'est normal ou que c'était pas méchant.
Il sait à quel point ça m'a fait mal, à quel point j'ai plus confiance en les autres. Je lui ai dit que mes harceleurs voulaient que j'aille dans un asile psy et que je "bouffe des médicaments toute la journée".
Autre exemple : je lui dis que je me sens mieux, que finalement le social ça allait, que je m'améliore et que je suis contente. Il a répondu "fermes-la".
J'ai hurlé en lui faisant comprendre que c'est pas normal, que c'est pas du respect. Il disait que c'était totalement normal, qu'il me respectait, ensuite que j'avais des troubles (et j'étais évidemment obligée de l'écouter, il pensait qu'il avait toujours raison). Et il a failli appeler les flics. Parce que je le laissais pas partir de chez moi.
À quel moment on dit ça à une personne qu'on aime ? À quel moment on peut trifouiller dans les blessures d'enfance en s'attendant à ce que la personne réagisse bien ? À quel moment c'est du respect ?
Ensuite, dernièrement, il m'a dit "tu te victimises" alors que c'est totalement faux.
J'ai crié, je me suis énervée. Il avait pas à dire ça. Plus tard dans la nuit, pour se venger, il voulait me dominer sexuellement, en me disant "je vais pas te respecter" et "t'aimerais que je te viole". Bon.
Il est allé dans la salle de bains et m'a dit "ça t'apprendra à faire du mal aux autres". Je me suis sentie hyper mal.
Le lendemain (donc hier en fait), il voit que je veux pas trop de lui, mais sait que je me sens ultra mal à cause de ce qu'il a dit. Il s'est pas excusé. Est allé se rendormir à côté de moi. Je comprends juste pas comment on peut se rendormir tranquillement après avoir dit un truc qui donne envie de gerber à l'autre et de pleurer.
Le problème quand tu intériorises trop (et je parle d'expérience.), c'est qu'un moment ça doit ressortir d'une manière ou d'une autre et ça peut faire de gros dégâts. Dans mon cas, c'était la colère qui m'a bien pourri la vie à une époque, jusqu'à ce qu'on me traîne par la peau du cul chez un psy ... ce fut salvateur et a permis de mettre le doigt sur des évidences que je fuyais et refusais de voir.
Enfin, ce que j'en retiens aussi, c'est qu'apprendre à mieux extérioriser certaines choses, ça change la vie. Le sport peut être une très bonne solution pour ça. Mais attention, avec un passif comme le tien, pas sur que ce soit suffisant. Et ça ne réglera pas forcément les problèmes de fond.
[/quote]
J'arrive à clairement mieux la gérer, même mes parents me disent que je suis plus calme...
Je vais me remettre aussi au sport.
Et le truc, c'est que parfois j'extériorise pas trop mal, mais même là on m'écoute jamais. Les gens s'en foutent de mon mal-être (et je parle de personnes proches, comme mes parents) ou pire, appuient exprès sur ce qui fait mal.
Je prends un exemple qui m'est arrivé y a quelques mois : je finissais de manger avec mon copain (maintenant ex, vu qu'on a rompu hier), je lui dis "tu fais la vaisselle après ?". Il l'a mal pris.
Les gens ne prennent pas mal une phrase gentille ou neutre ... il y a forcément autre chose ...
C'est peut-être que tu n'as pas assez de recul pour le voir ou qu'il te manque des codes sociaux pour comprendre ou que sais-je encore ...
Après comme les autres, j'ai l'impression que ce que tu appelles "franchise" fait partie du problème. Jusqu'où ça va et comment tu l'exprimes ?
C'est peut-être un peu maladroit, mais y a rien de méchant.
Sinon après c'est de la franchise sur ce que je peux ressentir (par exemple je dis que je me sens nulle parce que les autres se sont construits et pas moi), sur les choses ("ce que t'as dit me fait mal"), sur ce que je peux penser (même pas en étant blessante). Ça peut être sur mes attentes, aussi. Je vais par exemple dire "je pense que ça serait normal de me soutenir".
Quand je minimise ce que ressentent les autres, les autres le prennent mal (normal) mais s'en donnent à cœur-joie pour minimiser ce que je peux ressentir en disant que c'est normal ou que c'était pas méchant.
Je prends un exemple : mon ex, quand je hurlais, m'avait dit "tes harceleurs avaient raison" au lieu d'essayer de me calmer.
Ok, il ne faut pas se laisser marcher dessus, mais à te lire la riposte est disproportionnée. Quand un quelqu'un te marche sur pieds, tu ne lui crèves pas un œil ...
Il sait à quel point ça m'a fait mal, à quel point j'ai plus confiance en les autres. Je lui ai dit que mes harceleurs voulaient que j'aille dans un asile psy et que je "bouffe des médicaments toute la journée".
Autre exemple : je lui dis que je me sens mieux, que finalement le social ça allait, que je m'améliore et que je suis contente. Il a répondu "fermes-la".
J'ai hurlé en lui faisant comprendre que c'est pas normal, que c'est pas du respect. Il disait que c'était totalement normal, qu'il me respectait, ensuite que j'avais des troubles (et j'étais évidemment obligée de l'écouter, il pensait qu'il avait toujours raison). Et il a failli appeler les flics. Parce que je le laissais pas partir de chez moi.
À quel moment on dit ça à une personne qu'on aime ? À quel moment on peut trifouiller dans les blessures d'enfance en s'attendant à ce que la personne réagisse bien ? À quel moment c'est du respect ?
Ensuite, dernièrement, il m'a dit "tu te victimises" alors que c'est totalement faux.
J'ai crié, je me suis énervée. Il avait pas à dire ça. Plus tard dans la nuit, pour se venger, il voulait me dominer sexuellement, en me disant "je vais pas te respecter" et "t'aimerais que je te viole". Bon.
Il est allé dans la salle de bains et m'a dit "ça t'apprendra à faire du mal aux autres". Je me suis sentie hyper mal.
Le lendemain (donc hier en fait), il voit que je veux pas trop de lui, mais sait que je me sens ultra mal à cause de ce qu'il a dit. Il s'est pas excusé. Est allé se rendormir à côté de moi. Je comprends juste pas comment on peut se rendormir tranquillement après avoir dit un truc qui donne envie de gerber à l'autre et de pleurer.