[quote="soph"][quote]et encore d'autres, le vrai surdoué est celui qui possède non seulement cette intuition logique et une faculté de réflexion hors du commun mais aussi l'intelligence de les utiliser comme il faut pour s'adapter au monde et en tirer le maximum de profit.
[quote]
Tiens!! C'est moi ça!! :p
Nan plus sérieusement je sais pas si je suis comme ça, mais ce qui est sûr c'est que depuis que je suis tombé sur ce site (enfin un site de développement personnel du même genre), j'ai BEAUCOUP changé, et je suis vraiment SUPER EXTRAVERTI et SOCIAL (enfin, je crois ^^).
Maintenant j'avais peut être ce potentiel à être extraverti à la base, où peut être que c'est quelquechose d'acquis? Je ne sais pas.
Toujours est-il qu'en bossant sur vous même les gars, je pense que vous pouvez devenir vraiment bon.
Dans 3 ans vous aurez totalement oublié votre époque "surdoué victime" et vous serez plutôt le mec un peu excentrique mais qui a SA REALITE bien à lui, ultrasocial.
Enfin, je l'espère pour vous!
Keep it up, bros!
Bon moi j'ai faim, je hume le foix gras en bas, donc je vais boufferrrrrrrrrrr!!!!!! Joyeux noël à tous et à toutes!! (les filles comme cadeau vous voulez une foto de moi torse nu ou habillé? :p).
Tcho!
Surdoués: une autre façon de penser en fait
comme je suis la seule fille, je suppose que ça s'adresse à moi: dsl mais les techniques du "choix illusoire" (pour ceux qui connaissent pas, Cf forum "manipulation") et du "je te fais croire que c toi qui me drague/je me pose comme le prix" ne marchent pas sur moi :pThufir Hawat a écrit :soph a écrit :et encore d'autres, le vrai surdoué est celui qui possède non seulement cette intuition logique et une faculté de réflexion hors du commun mais aussi l'intelligence de les utiliser comme il faut pour s'adapter au monde et en tirer le maximum de profit.Nan t pas comme ça: les gens qui savent s'adapter au monde qui les entoure évitent d'étaler leur réussite, ils savent que ça énerve ;pTiens!! C'est moi ça!! :p
Nan plus sérieusement je sais pas si je suis comme çales filles comme cadeau vous voulez une foto de moi torse nu ou habillé? :p).
Joyeux noel à toi
C'est clair, y en a qui se la raclent de trop ici 
Ceci dit nous on peut pas vérifier si tu dis vrai
Ce topic m'a fait passer l'envie de réfléchir tiens (en plus bon le lendemain de réveillon...)... lol
Je suis arrivé aux limites de mon intellect, et je me suis aperçu que je n'étais pas fait pour tout expliquer, et que je m'obligeais à être meilleur et plus sage que les autres. En vrai ce n'est pas le cas. En vérité, les décisions que j'ai prises, je les ai prises à l'intuition, sans réfléchir (et je les regrette pas).
Mon cérébralisme n'est que le résultat de mon manque d'action, et du déni de mes émotions (en particulier la peur). C'est bien parce que je n'ai pas su réagir correctement à la peur que je me suis mis à théoriser la séduction (mais façon AFC). C'est parce que je n'ai pas su réagir au sentiment de malaise provoqué par l'instit de CM2 que je me suis enfermé. Et c'est parce que je n'ai jamais su réagir à la tristesse qui se trouve tapie au fond de moi, depuis toujours, que je traine ça depuis que je suis en âge de m'en souvenir...
Bref, je sais pas si ce que je dis vous semble cohérent. Ca semble peut être bizarre pour quelqu'un qui ne connait pas cette tristesse indescriptible qui vous plombe vers le bas alors que vous voulez vous élever. Quelqu'un qui ne connait pas ça dirait: "C'est parce que tu es trop sérieux et que tu rumines, viens faire la fête avec nous!". Mais ils ne savent pas que ça revient au galop alors qu'on croyait l'avoir mis de côté.
Ce n'est pas parce qu'on pense trop qu'on souffre et qu'on a mal, mais c'est parce qu'on a mal qu'on souffre et qu'on pense trop. La preuve, est-ce que c'est le fait d'avoir mal qui me fait écrire ce post, ou le fait d'écrire ce post qui me fait mal? Réponse évidente en ce qui me concerne.
Un conseil, pour tous les cérébraux. Ne pensez plus, ressentez, vivez les émotions que vous avez enfouies, celles que vous refusez d'avoir. Elles sont là pour vous aider à agir et à vous adapter à votre environnement.
Si ce que je dis ne s'applique pas à vous, alors je ne vois vraiment pas quoi dire pour vous aider...
@+
Ceci dit nous on peut pas vérifier si tu dis vrai
Ce topic m'a fait passer l'envie de réfléchir tiens (en plus bon le lendemain de réveillon...)... lol
Je suis arrivé aux limites de mon intellect, et je me suis aperçu que je n'étais pas fait pour tout expliquer, et que je m'obligeais à être meilleur et plus sage que les autres. En vrai ce n'est pas le cas. En vérité, les décisions que j'ai prises, je les ai prises à l'intuition, sans réfléchir (et je les regrette pas).
Mon cérébralisme n'est que le résultat de mon manque d'action, et du déni de mes émotions (en particulier la peur). C'est bien parce que je n'ai pas su réagir correctement à la peur que je me suis mis à théoriser la séduction (mais façon AFC). C'est parce que je n'ai pas su réagir au sentiment de malaise provoqué par l'instit de CM2 que je me suis enfermé. Et c'est parce que je n'ai jamais su réagir à la tristesse qui se trouve tapie au fond de moi, depuis toujours, que je traine ça depuis que je suis en âge de m'en souvenir...
Bref, je sais pas si ce que je dis vous semble cohérent. Ca semble peut être bizarre pour quelqu'un qui ne connait pas cette tristesse indescriptible qui vous plombe vers le bas alors que vous voulez vous élever. Quelqu'un qui ne connait pas ça dirait: "C'est parce que tu es trop sérieux et que tu rumines, viens faire la fête avec nous!". Mais ils ne savent pas que ça revient au galop alors qu'on croyait l'avoir mis de côté.
Ce n'est pas parce qu'on pense trop qu'on souffre et qu'on a mal, mais c'est parce qu'on a mal qu'on souffre et qu'on pense trop. La preuve, est-ce que c'est le fait d'avoir mal qui me fait écrire ce post, ou le fait d'écrire ce post qui me fait mal? Réponse évidente en ce qui me concerne.
Un conseil, pour tous les cérébraux. Ne pensez plus, ressentez, vivez les émotions que vous avez enfouies, celles que vous refusez d'avoir. Elles sont là pour vous aider à agir et à vous adapter à votre environnement.
Si ce que je dis ne s'applique pas à vous, alors je ne vois vraiment pas quoi dire pour vous aider...
@+
Tu devrais pas penser comme sa. Moi aussi je lisais des encyclopédie en Cp et j'ai toujour eut de bonnes notes mais je le cache pas et sa m'empeche pas d'etre bien intégrer (on m'appel Mr tout le monde).
Tout sa pour dire que t'es pas différent et tu devrais pas aussi influençable.
Tout sa pour dire que t'es pas différent et tu devrais pas aussi influençable.
Vous simplifiez beaucoup le problème je pense.
Un surdoué n'est pas forcément "trop cérébral", il peut se réfugier dans sa tête de peur de voir le monde extérieur mais il a aussi tout simplement un cerveau différent. Si vous deviez passer du temps avec des attardés mentaux vous deviendriez vraiment "moins cérébraux" pour mieux correspondre à leurs critères ? Pour quelqu'un qui a 150 de QI (c'est qualitatif, le QI n'a pas autant de sens qu'on veut lui en donner), quelqu'un qui a 110, ce qui est + que la moyenne, est très lent d'esprit, n'importe quelle conversation "profonde" avec lui est chiante à mourir.
Ca vous est surement déjà arrivé de voir des gens pas très malins et de vous dire un truc genre "wow, c'est vraiment des animaux ceux là...", eh ben pour les gros surdoués la plupart d'entre vous sont comme ca (à ne pas prendre comme une insulte), ca ne veut pas dire qu'ils ne vous respectent pas, ils ont juste pas très envie de "se décoincer et de devenir un peu plus comme vous".
Communiquer à quelqu'un ce qu'il y a dans sa tête dans cette situation signifie "penser à trouver une facon pédagogique de dire quelque chose de cohérent en sursimplifiant ce que je pense". Au lieu de communiquer comme ca on préfère penser tout seul et ne communiquer que pour dire des choses simples, ainsi on ne perd pas de temps à ne pas se faire comprendre dans une conversation qui ne nous aurait rien appris de toute manière.
Bon là je parle de surdoués très doués, mais tous les surdoués peuvent s'y retrouver dans une certaine mesure.
Personellement je pense qu'on évite cette frustration en ayant des amis intelligents ET épanouis, ou le cas échéants on peut l'atténuer en se mettant au niveau des autres à leur contact et en ayant quelques passe temps (ou les études ou le travail) très intellectuels pour que le cerveau ait sa dose (échecs, lecture, écriture, informatique, art éventuellement...).
PS : ca fait un peu beaucoup de surdoués sur ce site pour être honnête
Un surdoué n'est pas forcément "trop cérébral", il peut se réfugier dans sa tête de peur de voir le monde extérieur mais il a aussi tout simplement un cerveau différent. Si vous deviez passer du temps avec des attardés mentaux vous deviendriez vraiment "moins cérébraux" pour mieux correspondre à leurs critères ? Pour quelqu'un qui a 150 de QI (c'est qualitatif, le QI n'a pas autant de sens qu'on veut lui en donner), quelqu'un qui a 110, ce qui est + que la moyenne, est très lent d'esprit, n'importe quelle conversation "profonde" avec lui est chiante à mourir.
Ca vous est surement déjà arrivé de voir des gens pas très malins et de vous dire un truc genre "wow, c'est vraiment des animaux ceux là...", eh ben pour les gros surdoués la plupart d'entre vous sont comme ca (à ne pas prendre comme une insulte), ca ne veut pas dire qu'ils ne vous respectent pas, ils ont juste pas très envie de "se décoincer et de devenir un peu plus comme vous".
Communiquer à quelqu'un ce qu'il y a dans sa tête dans cette situation signifie "penser à trouver une facon pédagogique de dire quelque chose de cohérent en sursimplifiant ce que je pense". Au lieu de communiquer comme ca on préfère penser tout seul et ne communiquer que pour dire des choses simples, ainsi on ne perd pas de temps à ne pas se faire comprendre dans une conversation qui ne nous aurait rien appris de toute manière.
Bon là je parle de surdoués très doués, mais tous les surdoués peuvent s'y retrouver dans une certaine mesure.
Personellement je pense qu'on évite cette frustration en ayant des amis intelligents ET épanouis, ou le cas échéants on peut l'atténuer en se mettant au niveau des autres à leur contact et en ayant quelques passe temps (ou les études ou le travail) très intellectuels pour que le cerveau ait sa dose (échecs, lecture, écriture, informatique, art éventuellement...).
PS : ca fait un peu beaucoup de surdoués sur ce site pour être honnête
Sur ce site, il y a probablement très peu de 'vrais' surdoués, peut-être même aucun (vu le faible pourcentage qu'ils représentent dans la population...)Igor a écrit : PS : ca fait un peu beaucoup de surdoués sur ce site pour être honnête
Il y a par contre beaucoup d'intellectuels 'cérébraux', mais c'est surtout le fait d'être 'cérébraux' qui les a handicapés pour séduire les jolies femmes.
(la 'règle des 3s' est un supplice pour un cérébral...
)Et puis, il y a plusieurs formes d'intelligences :
Moi, j'ai su lire bien avant le CP et j'ai toujours eu d'excellents notes sans forcer...
Par contre, pour faire écho aux propos d'Elektrik, mon premier job d'été comme manutentionnaire a été une catastrophe (je ne travaillais pas assez vite, j'oubliais plein de trucs, etc.) et j'ai énormément galéré pour obtenir mon permis de conduire...
Le gros problème du cérébral c'est qu'il pense trop et n'agit pas assez, ou pas assez vite.
Or, les jolies femmes veulent des hommes qui agissent...
Tous les cérébraux du site copieront 100 fois : 'Agir plus et penser moins'...
Bon, il est temps de trouver une conclusion à ce topic qui devient de la salade 
Les gens cérébraux ne sont pas surdoués. Leur cérébralisme est là pour masquer leur peur face à certaines situations. Au lieu de se servir de sa peur, par exemple pour donner le meilleur de lui même quand il aborde une fille (le bon stress), il intellectualise afin d'éviter d'avoir peur. Il se donne un sentiment illusoire de contrôle de la situation. Trouver une explication à tout lui permet de nier ses faiblesses et son inexpérience. Le cérébral se donne l'illusion d'avoir expérimenté car il ne supporte pas l'échec. Il a un tel manque de confiance en lui qu'il ne supporte pas qu'on le voye en situation d'échec. Il veut être à l'image de ceux qui réussissent tout et qui font toujours tout bien, qui savent tout (à l'image du blond du dernier spectacle de Gad Elmaleh pour ceux qui l'ont vu ).
Heureusement pour lui, le cérébralisme qu'il avait mis en place pour se cacher de lui même, pour nier ses émotions, ses limites et ses faiblesses, ce même cérébralisme peut l'aider à se réconcilier avec lui même.
Voilà, ceux qui veulent ajouter quelque chose de constructif à cette conclusion sont les bienvenus, sinon lock SVP.
Les gens cérébraux ne sont pas surdoués. Leur cérébralisme est là pour masquer leur peur face à certaines situations. Au lieu de se servir de sa peur, par exemple pour donner le meilleur de lui même quand il aborde une fille (le bon stress), il intellectualise afin d'éviter d'avoir peur. Il se donne un sentiment illusoire de contrôle de la situation. Trouver une explication à tout lui permet de nier ses faiblesses et son inexpérience. Le cérébral se donne l'illusion d'avoir expérimenté car il ne supporte pas l'échec. Il a un tel manque de confiance en lui qu'il ne supporte pas qu'on le voye en situation d'échec. Il veut être à l'image de ceux qui réussissent tout et qui font toujours tout bien, qui savent tout (à l'image du blond du dernier spectacle de Gad Elmaleh pour ceux qui l'ont vu
).Heureusement pour lui, le cérébralisme qu'il avait mis en place pour se cacher de lui même, pour nier ses émotions, ses limites et ses faiblesses, ce même cérébralisme peut l'aider à se réconcilier avec lui même.
Voilà, ceux qui veulent ajouter quelque chose de constructif à cette conclusion sont les bienvenus, sinon lock SVP.
2% de la population a plus de 132 de QI, soit une personne sur 50. Un QI supérieur a 132 est d'ailleurs le score minimum retenu pour rentrer à Mensa.Pozzo a écrit :Sur ce site, il y a probablement très peu de 'vrais' surdoués, peut-être même aucun (vu le faible pourcentage qu'ils représentent dans la population...)
Plus généralement les pedopsychiatres parlent d'un élève par classe, soit environ 1 sur 25. Dans ce cas, la limite retenue pour le QI baisse un peu ; ce n'est plus 132, mais genre 120 ou 125 je crois (à vérifier).
Il y a 2508 membres inscrits sur FTS, ce qui nous fait donc environ 50 surdoués inscrits sur ce site (2%). Ok, tous ne sont pas actifs, mais tu as le raisonnement général ;).
Je ne suis pas surpris de trouver des surdoués ici, et même peut-être un peu plus qu'ailleurs en fait :
- d'une part, parce que statistiquement, c'est tout à fait normal d'en trouver (cf. plus haut) ;
- d'autre part, le sujet du site (théorisation, reflexion, etc) est davantage susceptible d'attirer des personnes qui aiment reflechir, donc parmis eux très probablement des surdoués. Et j'ai l'intuition qu'un surdoué AFC qui débarque sur ce site aura plus facilement tendance à devenir membre actif (et faire gonfler le pourcentage de surdoués sur FTS), qu'un AFC non-surdoué.
oui, cela dit, on est plus a l'ecole et il faut raisonner en tant que "clientele" , les "clients" de FTS sont des gens relativement intelligents et surtout veulent se developper (c'est pas donner a tout le monde, qui n'a jamais donné l'adresse a un afc qui a refusé net le principe?): ce qui explique le nombre de surdoué (ou cérébraux, qui est un terme plus adapté ici) est si grand.JohnBrian a écrit :2% de la population a plus de 132 de QI, soit une personne sur 50. Un QI supérieur a 132 est d'ailleurs le score minimum retenu pour rentrer à Mensa.Pozzo a écrit :Sur ce site, il y a probablement très peu de 'vrais' surdoués, peut-être même aucun (vu le faible pourcentage qu'ils représentent dans la population...)
Plus généralement les pedopsychiatres parlent d'un élève par classe, soit environ 1 sur 25. Dans ce cas, la limite retenue pour le QI baisse un peu ; ce n'est plus 132, mais genre 120 ou 125 je crois (à vérifier).
Il y a 2508 membres inscrits sur FTS, ce qui nous fait donc environ 50 surdoués inscrits sur ce site (2%). Ok, tous ne sont pas actifs, mais tu as le raisonnement général ;).
Je ne suis pas surpris de trouver des surdoués ici, et même peut-être un peu plus qu'ailleurs en fait :
- d'une part, parce que statistiquement, c'est tout à fait normal d'en trouver (cf. plus haut) ;
- d'autre part, le sujet du site (théorisation, reflexion, etc) est davantage susceptible d'attirer des personnes qui aiment reflechir, donc parmis eux très probablement des surdoués. Et j'ai l'intuition qu'un surdoué AFC qui débarque sur ce site aura plus facilement tendance à devenir membre actif (et faire gonfler le pourcentage de surdoués sur FTS), qu'un AFC non-surdoué.
Mais dans l'absolue, il y a 5% de la population qui a un QI superieur ou egal a 120 ("norme" française de douance) et 2% qui ont au dessus de 130, mais il est tout a fait logique qu'en en retrouve plus sur un site comme FTS. 5% qui ont cette particularité cerebrale, ce n'est pas rien tout de meme!
j'ai beaucoup reflechi (oui je sais faut que j'arrete) sur les causes de la douance, je pense qu'en effet la solitude apporte la douance, ou en tout cas, la favorise. Le cérébralisme est il une consequence ou un effet de la solitude? Je ne sais pas, pour ma part, j'ai toujours etait trés solitaire, mais c'etait plus par choix qu'autre chose (contrairement a toi electrik, j'ai fait mon college dans un etablissement plutot cool sur la cote d'azur avec des palmiers et des gosses de riches, je n'ai jamais eu a me cacher, saut peut etre de mon manque de couilles, mais on etaient petits
). Enfin bref, le cérébralisme s'entretient au meme titre qu'un muscle. Ca donne plus d'espoir pour l'avenir, activons nous (et pas qu'au niveau des meufs...)
Vrai, jusqu'au jour où il va jusqu'à expliquer ses échecs par ce cérébralisme. Jolie mise en abyme, summum de la perversionelectrik a écrit : Les gens cérébraux ne sont pas surdoués. Leur cérébralisme est là pour masquer leur peur face à certaines situations. Au lieu de se servir de sa peur, par exemple pour donner le meilleur de lui même quand il aborde une fille (le bon stress), il intellectualise afin d'éviter d'avoir peur. Il se donne un sentiment illusoire de contrôle de la situation. Trouver une explication à tout lui permet de nier ses faiblesses et son inexpérience. Le cérébral se donne l'illusion d'avoir expérimenté car il ne supporte pas l'échec. Il a un tel manque de confiance en lui qu'il ne supporte pas qu'on le voye en situation d'échec. Heureusement pour lui, le cérébralisme qu'il avait mis en place pour se cacher de lui même, pour nier ses émotions, ses limites et ses faiblesses, ce même cérébralisme peut l'aider à se réconcilier avec lui même.
. Heureusement pour lui, il y a une cette partie du forum FTS où...Pas nécessairement, pourquoi être si pressé ? La discussion n'est pas "morte", seulement on doit recentrer sur le sujet des surdoués, et délaisser les cérébraux (qui peuvent bien sûr se créer un topicelektrik a écrit :Voilà, ceux qui veulent ajouter quelque chose de constructif à cette conclusion sont les bienvenus, sinon lock SVP.
). D'ailleurs, remarque intéressante d'Igor :Tout à fait, et c'est là qu'on peut distinguer deux "classes" de surdoués (autrement que les surdoués doués et les surdoués pas doués, c'est quand même triste de devoir préciser, j'admets pour définition celle des "gros doués" d'Igor, qui est à peu près la dernière de Soph) : ceux que tu as décrits ici (on en trouve pas mal à Mensa justement, j'y reviendrai) et ceux qui décident de véritablement s'intégrer à cette société "normale". Ca peut être difficile, et la distinction entre ces deux catégories se fait sûrement à l'enfance, au hasard des rencontres et de l'environnement, scolaire et familial. De nos jours on minimise de plus en plus le rôle de l'éducation parentale; cependant je crois qu'il tient une place importante dans ce cas précis (le fait d'avoir des frères et soeurs peut aussi aider à mieux accepter les "gens normaux"). Mais, bien évidemment, l'ennui qu'ils éprouvent lors de discussions "profondes" reste présent malgré tous leurs efforts d'adaptation. En ce sens, ces surdoués développent en eux -selon moi- des "personnalités multiples", pas dans le sens Jekyll & Hyde du fantasme populaire "psychopathe schizophrène", mais juste des "degrés", des "niveaux de conversation" qu'ils contrôlent parfaitement : on s'ajuste à chaque interlocuteur et on acquiert plusieurs "rôles" intérieurs. Ainsi, le temps d'une discussion avec quelqu'un de "banal" (les guillemets sont pour le politiquement correct, je m'abstiendrai à partir de là, c'est lassant et hypocrite), l'ennui et le mépris sont atténués par un processus d'abord conscient, puis inconscient (merci aRise). Au fil des années cette opération d'ajustement est automatique, de plus en plus rapide et efficace, c'est-à-dire que le surdoué peut jauger son interlocuteur en deux minutes, après lesquelles il ne ressent plus autant le fossé qui les sépare. Il est évident que c'est illusoire, mais c'est un choix.Igor a écrit :Ca vous est surement déjà arrivé de voir des gens pas très malins et de vous dire un truc genre "wow, c'est vraiment des animaux ceux là...", eh ben pour les gros surdoués la plupart d'entre vous sont comme ca (à ne pas prendre comme une insulte), ca ne veut pas dire qu'ils ne vous respectent pas, ils ont juste pas très envie de "se décoincer et de devenir un peu plus comme vous".
Communiquer à quelqu'un ce qu'il y a dans sa tête dans cette situation signifie "penser à trouver une facon pédagogique de dire quelque chose de cohérent en sursimplifiant ce que je pense". Au lieu de communiquer comme ca on préfère penser tout seul et ne communiquer que pour dire des choses simples, ainsi on ne perd pas de temps à ne pas se faire comprendre dans une conversation qui ne nous aurait rien appris de toute manière.
Malheureusement, il reste ces coups de blues où vient le sentiment qu'il restera toujours unique et donc seul. Le premier d'entre eux est d'ailleurs un choc qui survient à un âge où, tout surdoué qu'il est, il a besoin de repères; plus encore, il les désire. Jusqu'à ses 10 ans environ, il respecte encore ses parents, et mène avec eux des conversations passionnantes qui le structurent et lui font penser que le monde des adultes est celui qui lui convient (Hi Gilbert), mais l'espoir s'effondre lorsqu'il se met, sans y prendre garde, à mépriser père et mère lors d'une discussion "profonde". Il fait alors comme décrit plus haut, il s'adapte, il s'abaisse au niveau de ses parents. Terrible, pour un gamin. Malgré toute sa force mentale, c'est dur : il ne pourra jamais leur dire, d'ailleurs il n'en a pas envie, et se retrouve à jouer un rôle dans le dernier endroit où il pouvait encore être lui-même. Une fois encore il peut camoufler cette tristesse par sa "puissance cérébrale", mais une fois encore ce n'est que mensonge. Au fil des ans il poursuit sa vie dans ce monde normal, et de temps à autre vient cette solitude qu'il ne veut pas toujours dompter : il faut se résigner, personne ici ne lui tiendra jamais tête, il ne pourra jamais respecter - le respect est un sentiment très agréable -; pourtant, il aura essayé, de rencontrer, de séduire, à la recherche de son semblable. Avec un succès apparent : il passe pour un alpha génial, juste ce qu'il faut pour être admiré sans être jalousé, il a bien dosé ses rôles. Dommage, il se fout éperdument de cette admiration. Il a dépassé depuis longtemps ce sentiment grisant, il sait qu'il ne se doit pas grand chose, puisqu'il est né ainsi; il se sent impersonnel, à force de ne pas connaître ses limites.
C'est là que je reviens à Mensa : un jour il songe à renier son choix premier, et passe les tests d'admission ridicules tout en le voyant comme un aveu terrible de faiblesse. En effet, il aura perdu des années de sa vie à cause d'un mince espoir, contrairement à "l'autre surdoué"; échec personnel. Mais une fois à Mensa, deux sentiments contraires : non, il n'a pas perdu son temps et n'a pas fait le mauvais choix; mais, non, ce ne sera pas non plus ici qu'il trouvera ce qu'il cherche. A Mensa comme ailleurs, il y a cette hiérarchie des cons; pire, elle est renforcée par le sentiment que beaucoup ont d'être "les meilleurs d'entre nous". Le test est-il trop facile ? Certes, on trouve des génies logiques, des monstres de raisonnement; certes, les discussions volent souvent plus haut qu'ailleurs. Cependant, c'est juste les deux minutes d'adaptation qu'il doit élever à une demi-heure. Génial. Tout cela est renforcé par les façades des gens qui, de peur de passer pour des gens normaux - ciel, quel sacrilège d'être moyen - se font meilleurs qu'ils ne sont. Malheureusement c'est un rôle qu'il est difficile à tenir, et beaucoup en deviennent pathétiques. La liberté que notre surdoué recherche n'est pas non plus là. Adieu les surcons, retour case départ. On me chuchote dans l'oreillette qu'il cherche encore.