Mon histoire

Et juste une idée comme ça: peux-tu essayer de réfléchir à s'il ne pourrait pas y avoir du syndrome pré-menstruel là-dedans? Ça pourrait expliquer certaines choses

Extrêmement malavisé de tenir ce genre de propos en tant qu'homme.

D'une manière générale, Stéphane, tu sembles particulièrement mal placé pour émettre de tels jugements sur la communication d'autres personnes, merci d'ajuster cela, et de te concentrer sur ton propre cas.

Il essaye de parler avec une personne qui n’est plus revenue depuis au moins un mois tout en ignorant ce que les autres lui disent …

IRL et avec un coup dans le nez, ça doit être folklo.

Désolée, c'est vrai que je vais pas trop souvent sur le forum

En vrac :

Bon du coup mon copain m'a quittée y a quasi 5 mois. Ça a fait extrêmement mal au début, parce qu'il a appuyé sur absolument tout ce qui a fait mal dans mon passé (famille, couple, rapport à la sexualité...) en partant.
Il a appelé mon père en lui disant que j'étais folle et que je devais voir un psy. Et d'autres trucs.
J'ai "soigné" toute la douleur qui provenait du harcèlement scolaire et creusé pour trouver encore des trucs qui pourraient expliquer beaucoup de choses dans ma vie (le sentiment d'impuissance, la peur d'être abandonnée...).
J'ai pas mal changé en posant des limites, en idéalisant plus du tout les autres, en apprenant à les connaître.
Toutes les personnes que je connais m'ont pas sorti de phrases assassines, etc.
Beaucoup de personnes m'ont dit des choses pas normales, mais je me rends compte que c'était pas de ma faute.
Et j'étais un peu trop dépendante affective et pas assez autonome. Maintenant, ça va beaucoup mieux.

Pour le SPM :

Mon SPM se traduit pas par de l'irritabilité. J'ai d'autres symptômes (envie de manger, déprime, maux de tête...). Donc peu de chances.

Juste que quand tu dis une phrase qui rappelle les traumatismes vécus, forcément la personne le prendra pas bien.

Maintenant j'ai des règles de vie avec les autres et toute seule.
Ça va beaucoup mieux

@Citadin

J'ignore pas ce que les autres me disent. Par contre, je me suis guérie toute seule sur énormément de choses.
J'ai identifié beaucoup de choses qui allaient pas dans ma manière de penser, j'ai compris pourquoi j'agissais comme ça. Les blessures ont toujours été ouvertes, donc forcément ça aide pas à réagir correctement.
Ensuite, je pense que j'avais un manque d'autonomie, du coup je dépendais beaucoup trop des autres.
Etc, etc.

Je suis maintenant prête à affronter le monde

Ulysse57 a écrit : ↑18.08.23 Le problème quand tu intériorises trop (et je parle d'expérience.), c'est qu'un moment ça doit ressortir d'une manière ou d'une autre et ça peut faire de gros dégâts. Dans mon cas, c'était la colère qui m'a bien pourri la vie à une époque, jusqu'à ce qu'on me traîne par la peau du cul chez un psy ... ce fut salvateur et a permis de mettre le doigt sur des évidences que je fuyais et refusais de voir.

Je me demande comment ils ont vraiment réussi concrètement à t'envoyer chez un psy, tu devais l'attendre inconsciemment

Tu aurais pu aussi ensuite ne pas collaborer avec lui... comment forcer quelqu'un qui ne veut pas se livrer, fouiller dans son passé... à le faire ?

Shadow2 a écrit : ↑19.02.24 @Citadin

J'ignore pas ce que les autres me disent. Par contre, je me suis guérie toute seule sur énormément de choses.
J'ai identifié beaucoup de choses qui allaient pas dans ma manière de penser, j'ai compris pourquoi j'agissais comme ça. Les blessures ont toujours été ouvertes, donc forcément ça aide pas à réagir correctement.
Ensuite, je pense que j'avais un manque d'autonomie, du coup je dépendais beaucoup trop des autres.
Etc, etc.

Je suis maintenant prête à affronter le monde

Eh bien content pour toi que ça aille mieux

@Shadow2

C'est cool d'avoir la suite de l'histoire et de savoir que ça va mieux.

J'ignore pas ce que les autres me disent. Par contre, je me suis guérie toute seule sur énormément de choses.

Attention, je ne dis pas que tu ne vas pas mieux, mais méfies toi des auto-diagnostiques. On manque parfois de suffisamment de reculs pour tout appréhender correctement. Je continue de penser, que te faire aider par quelqu'un te donnerais un avis extérieur objectif et t'aiderais à mieux avancer.

J'ai identifié beaucoup de choses qui allaient pas dans ma manière de penser, j'ai compris pourquoi j'agissais comme ça. Les blessures ont toujours été ouvertes, donc forcément ça aide pas à réagir correctement.

Tu crois que tu pourrais en dire plus ? Je suis assez curieux de savoir la façon dont tu as géré ça pour refermer ces blessures.

Mais il savait que j'avais vécu du harcèlement scolaire plutôt violent (mes harceleurs voulaient me poignarder, ou que j'aille dans un asile psy bouffer des médicaments toute la journée (selon leurs mots)), probablement des agressions sexuelles au moins, de l'auto-mutilation et des relations toxiques.

Bien sûr, ne te sens pas obligé de répondre, je comprendrais ... mais à propos des agressions, pourquoi "probablement" ?

Je me demande comment ils ont vraiment réussi concrètement à t'envoyer chez un psy, tu devais l'attendre inconsciemment Tu aurais pu aussi ensuite ne pas collaborer avec lui... comment forcer quelqu'un qui ne veut pas se livrer, fouiller dans son passé... à le faire ?"

Pour faire court, mon ex-femme de l'époque m'a très clairement fait comprendre que les choses ne pouvaient plus continuer ainsi.
Quelques années plutôt (lorsque j'étais ado), j'avais déjà refusé de l'aide suite à un trauma. Mais là j'avais plus beaucoup d'options, c'était soit je jouais le jeu, soit j'en assumais les conséquences.