Tirer le meilleur de ma personnalité

Salut la communauté !

Je voulais vous poser une question à propos d'un test de personnalité que j'ai passé : le test MBTI. Il me semble qu'il est assez connu sur FTS. Il me paraissait particulièrement intéressant donc je l'ai passé, et j'ai obtenu ceci :

INFJ
I = Introverti. Ca veut dire que j'ai un monde interne (très) riche, mais que je ne le montre pas aux autres, j'intériorise beaucoup ! (ce qui est vrai)
N = Intuitif. D'après le test, j'ai du mal à ressentir mes émotions, à les transformer en actes appropriés, en actes tout simplement. Du mal également à tirer parti de mes expériences passées, je suis capable de refaire la même connerie 2, 3 fois d'affilée. Par contre le N est signe d'une grande créativité, je me reconnais là-dedans !
F = Sentimental. Bref, du mal à analyser mes sentiments, à prendre de la distance par rapport à eux, ce qui me pousse à agir de façon viscérale. Réciproquement quand je me sens attaqué, j'ai l'impression que c'est ma personne entière qui est détestée, et dans ma tête sonne un gros warning du type : "Alerte ! Discrimination sur ta personne ! Il va falloir que tu sonnes le baroud d'honneur !". C'est pour ça que je cherche le plus souvent à fuir les conflits : car je sais qu'au bout d'un moment je vais avoir l'impression qu'on veut ma mort. Parallèlement, je n'ose pas trop m'affirmer.
J = Juge. En gros, ça signifie qu'une personne de ce type aime quand les choses sont planifiées d'avances, et quand il n'y a pas d'imprévu. L'imprévu angoisse les Juges.

De plus, j'ai vu que les INFJ étaient vraiment minoritaires dans la population, du genre 1-2% et qu'ils étaient vu comme des gens bizarres, profonds, complexes. Je suis quasi-certain d'être un INFJ car pas mal de gens me trouvent bizarre quand ils ne me connaissent pas bien : je peux dégager une apparente froideur, mais au fond j'adore les contacts sociaux et même, j'aspire à en avoir plein. Je sais que sur le plan professionnel, du travail, des études je suis quelqu'un d'apprécié car je travaille efficacement, par contre on m'a souvent reproché de ne pas savoir communiquer, d'être un peu empoté avec ça.

Je poste ce topic car j'ai la ferme conviction que même si les INFJ ne sont pas a priori gâtés par la nature sur au niveau des relations sociales, ils ont un incroyable potentiel à développer s'ils atténuent leurs défauts. C'est juste pas possible de partir avec un handicap comme ça sans pouvoir le remonter et même acquérir des avantages. Je ne dis pas ça pour dénigrer les autres types de personnalité, je veux juste essayer de comprendre avec vous comment je peux tirer le meilleur de moi-même, de mon monde intérieur.

Je vous remercie de votre lecture !

Salut, je suis également de ce type.

Effectivement, ce n'est pas un profil simple à gérer. Je pense que notre principal travail repose sur la gestion de nos émotions. Prendre plus de hauteur et ne pas réagir à chaud. C'est le travail de toute une vie.

Le bon côté de ce profil, c'est en effet sa capacité créatrice. La forme d'intelligence qui est nôtre nous permet d'exploiter au maximum nos capacités artistiques. Ce profil peut compenser son instabilité émotionnelle par une grande discipline lorsqu'il s'agit de mener à bien de vastes projets.

C'est un profil riche, qui peut accomplir de belles choses.

Salut, et bienvenue au club !

Alors comme ça, tu penses que les INFJ ont pour vocation d'être des références dans un domaine correspondant à leur point fort ?
Leur avantage c'est d'avoir un très bon ratio entre travail et résultats, c'est lié à leur potentiel hors-norme, on dit d'eux qu'ils ont une sorte de don, d'intelligence surnaturelle. Ils sentent les coups.

Après, je me demandais, toi personnellement, est-ce qu'aujourd'hui tu arrives à mieux maîtriser tes émotions et d'éviter des sautes d'humeurs excessives ? Je pose cette question car je sais qu'en séduction c'est important de pouvoir être un minimum stable émotionnellement, et que si en séduction on est à l'aise, ça rejaillit sur les autres domaines (car nos relations sociales deviennent nettement plus saines).

Très franchement, j'ai encore beaucoup de travail à faire dans le contrôle de mes émotions. Je peux passer d'une humeur à son opposée en un instant. Les passions me dominent généralement, que ce soit la jalousie, l'insatisfaction, la colère, même la peur, je parviens cependant à me calmer par un long travail introspectif ou par la méditation. Mais j'accueil chaque nouvelles difficultés comme un nouveau moyen de faire mes preuves. Je sais que le temps me rendra plus sage et plus stable.

Pour la séduction, ma force n'est encore une fois pas ma stabilité émotionnelle. Je suis très possessif, trop orgueilleux pour montrer mes sentiments, prisonnier de ma carapace. Parfois lourd, parfois trop distant. Souvent insatisfait, rancunier, excessivement sensible. Pourtant, je crois plaire aux femmes car je sais parler et je ne suis pas laid. Mais j'ai du mal à les garder en raison de mes humeurs excessives et de ma trop grande susceptibilité. Mais encore une fois, j'y travail...et si le temps ne me rend pas plus sage, je serai mort bien avant à cause de mes excès d'humeurs...

Pour le travail, on va dire que c'est ma force. Je peux rester enfermer un mois chez moi pour écrire un livre ou étudier divers sujets. Quand je suis lancé, j'ai une force de travail qui m'impressionne moi-même. Je rentre dans une sorte d'extase et je ne compte plus les heures à travailler. Mais cela marche par période, je peux aussi me montrer très fainéant.

En résumé, je crois que c'est un profil plein de contradictions, assez difficilement maîtrisable mais qui recèle des bonnes potentialités créatrices.

Et toi, comment maîtrises-tu tes émotions ?

Je les maîtrise comme je peux. J'écoute de la musique pour me stabiliser, me sentir mieux, à la manière des personnes qui ont un mal de dos et qui font de la natation pour être immergées dans un milieu relaxant. Mais après tu vois, ça ne me suffit pas, au point qu'en ce moment je pense que j'ai un trop-plein.

Je pense que je n'ai rien à perdre et dans un de mes cercles sociaux ma réputation est à améliorer, je suis de plus en plus en mode rien à foutre. Je nourris une envie latente de dire ce que je pense, parfois de pousser des coups de gueule, parfois de dire que je suis content de quelqu'un. J'ai même limite envie de me trouver des confidentes parmi les targets avec qui ça n'a pas marché. Car je sais que ce n'est plus jouable et que ce qu'elles peuvent m'apporter, c'est la vision que je dégage à leurs yeux. Je suis incapable de savoir qu'est-ce qui fait que je suis quelqu'un de décevant, socialement parlant. Car autant on me reconnaît des qualités, des dons, une intelligence (je ne dis pas ça pour me vanter, mais au niveau du travail c'est ce qui ressort), autant humainement je passe pour une enflure, ou un connard. Un méchant. Quelqu'un de froid, bizarre, dur à cerner. Je précise que cela est valable également pour les personnes qui à la base m'apprécient, mais qui sont déçues car je ne respecte pas les normes sociales.

En réponse à ça j'aimerais tellement pouvoir dire, avouer qu'au fond de moi je ne suis pas un égoïste sans coeur, incapable de vivre avec les autres. Juste que je suis une petite chose fragile mais pleine d'envie et de motivation, prête à progresser.

Mon ami, le temps nous permettra de nous améliorer. Devenir un homme bon, juste et fort est le métier d'une vie. Je pense que le type de personnalité qui est nôtre, encore plus que d'autres, demande et nécessite la sagesse des années. Peut-être que si tu te donnes l'apparence de quelqu'un de froid, méchant, c'est pour masquer ta peur. Je suis également d'une nature belliqueuse, parfois arrogante, mais je sais qu'au fond je cherche à dissimuler ma fragilité. Je crois que nous sommes prisonniers d'une carapace trop lourde à porter. Certes, cette carapace a eu son utilité, mais elle nous étouffe désormais. Personnellement, j'ai érigé cette carapace durant mon adolescence pour répondre à un milieu qui m'était hostile (camarades de classe moqueurs, sentiment d'injustice, solitude...) et désormais que je suis devenu un homme, que les gens me respectent, je garde cependant une méfiance viscérale et un besoin de mordre avant d'être mordu.

En tout cas, n'attend pas des autres qu'ils règlent le problème à ta place. Je te propose de commencer un véritable travail introspectif, de partir à la découverte de toi-même. Que veut-tu faire de ta vie ? Apporte une réponse, donne toi un fil directeur et suis-le. Nous n'avons plus le temps de douter. Il faut affirmer la vie, dire oui et ne plus rien lâcher. Je pense qu'un homme qui possède un cap dans sa vie, une volonté d'atteindre un idéal, ou simplement une ambition, atteint naturellement la santé dans ses relations avec les autres. Il est judicieux de miser sur ce que nous pouvons contrôler. Nous ne pouvons pas contrôler les autres, la perception qu'on ce fait de nous, l'amour...Si une femme ne veut pas de nous, nous n'y pouvons plus rien. Donc miser sur les autres pour atteindre le bonheur ou un équilibre est une erreur selon moi. Cela doit venir après. Après la certitude d'être engagé dans la vie, vers une direction. Car contrairement au reste, tu peux le contrôler. En résumé, affirme ton destin...le reste en découlera.

Je me reconnais bien dans ce que vous avez écrit.

je veux juste essayer de comprendre avec vous comment je peux tirer le meilleur de moi-même, de mon monde intérieur.

J'ai, depuis ma naissance, toujours été "esclave" de mes émotions. Elles se manifestaient instantanément, sans grand contrôle sur elle. Je cédais surtout à la colère. Je prenais tout personnellement. Ca m'a bien servi dans mes années primaires, on ne me dérangeait pas vraiment, mais en devenant adulte, ça devient de moins en moins commode.

Pour les maitriser, dans mon cas, je me suis à la méditation, à ne plus prendre au premier degré ce qu'on me disait, de m'en foutre (sauf si c'est une critique constructive ou une vérité qui pourrait t'aider à avancer). Un exercice que je fais souvent et qui m'a bien permis d'avancer est de me "regarder" quand je cède aux émotions. Je regarde comment j'en suis venu à cet état. A force de répétitions, tu constateras que tu parviens à te surprendre juste avant que tu ne cèdes. A ce moment là, tu as le choix entre laisser tes émotions sortir ou les retenir et les apaiser. Et surtout, de la patience et persévérance!

Je me reconnais bien dans ce que vous avez écrit.

je veux juste essayer de comprendre avec vous comment je peux tirer le meilleur de moi-même, de mon monde intérieur.

J'ai, depuis ma naissance, toujours été "esclave" de mes émotions. Elles se manifestaient instantanément, sans grand contrôle sur elle. Je cédais surtout à la colère. Je prenais tout personnellement. Ca m'a bien servi dans mes années primaires, on ne me dérangeait pas vraiment, mais en devenant adulte, ça devient de moins en moins commode.

Pour les maitriser, dans mon cas, je me suis à la méditation, à ne plus prendre au premier degré ce qu'on me disait, de m'en foutre (sauf si c'est une critique constructive ou une vérité qui pourrait t'aider à avancer). Un exercice que je fais souvent et qui m'a bien permis d'avancer est de me "regarder" quand je cède aux émotions. Je regarde comment j'en suis venu à cet état. A force de répétitions, tu constateras que tu parviens à te surprendre juste avant que tu ne cèdes. A ce moment là, tu as le choix entre laisser tes émotions sortir ou les retenir et les apaiser. Et surtout, de la patience et persévérance!

Tu n'es pas le seul à réfléchir sur toi-même sous l'éclairage de ton profil MBTI.

Es-tu allé voir ce topic?

Ami(e)s INFP bonsoir...

Attention aux tests de personnalité. C'est comme les tests de QI, c'est pas stable en temps / heure / age et en plus c'est le risque d'entrer dans une autodétermination passive de "Je suis comme ca, c'est tout".

Donc c'est bien de chercher à se connaître mais faites gaffes à ne pas vous enfermer dans une dynamique restrictive.

Bisous