Apprendre à dire NON
Bonjour,
Voila j'ai un problème, récemment mon employeur m'a dit "vous avez une qualité qui en fait n'en est pas une: vous ne dites jamais non". Je pense qu'il faut que je travaille sur cela, que mon modèle mental n'est pas bon. En effet, au travail je me dis qu'il faut obéir, que les bons employés sont ceux qui font ce qu'on leur dit de faire.
Mais en fait tout cela est faux, je me rends compte que si tu dis jamais non on te prend pour un faible et cela peut nuire à ton évolution de carrière car comme l'a rajouté mon autre employeur "certains peuvent en profiter". Cette phrase a été une révélation sur mon passé.
Voila d'où ma question qui découle de cela : quel est votre projection mentale dans le travail, vos modèles mentaux pour savoir dire NON, imposer des limites et ne pas être pris pour un faible.
Merci d'avance pour ceux qui prendront le temps de me répondre.
Bonne journée à tous,
Voila j'ai un problème, récemment mon employeur m'a dit "vous avez une qualité qui en fait n'en est pas une: vous ne dites jamais non". Je pense qu'il faut que je travaille sur cela, que mon modèle mental n'est pas bon. En effet, au travail je me dis qu'il faut obéir, que les bons employés sont ceux qui font ce qu'on leur dit de faire.
Mais en fait tout cela est faux, je me rends compte que si tu dis jamais non on te prend pour un faible et cela peut nuire à ton évolution de carrière car comme l'a rajouté mon autre employeur "certains peuvent en profiter". Cette phrase a été une révélation sur mon passé.
Voila d'où ma question qui découle de cela : quel est votre projection mentale dans le travail, vos modèles mentaux pour savoir dire NON, imposer des limites et ne pas être pris pour un faible.
Merci d'avance pour ceux qui prendront le temps de me répondre.
Bonne journée à tous,
Sais-tu quelles sont tes limites, pour commencer?
Si c'est le cas tu sais qu'il faut dire non quand on les dépasse. La question du comment est accessoire.
C'est à la charge de celui qui fait la demande de te convaincre. Pas à toi de te justifier.
Si c'est le cas tu sais qu'il faut dire non quand on les dépasse. La question du comment est accessoire.
C'est à la charge de celui qui fait la demande de te convaincre. Pas à toi de te justifier.
Bonjour,
C'est la ou est le problème je pense, je n'ai pas vraiment de limites. Je pense que ça viens d'un manque d'estime de soi.
En plus j'aimerais faire du management et je pense qu'il faut vraiment que j'améliore cela pour être performant.
C'est la ou est le problème je pense, je n'ai pas vraiment de limites. Je pense que ça viens d'un manque d'estime de soi.
En plus j'aimerais faire du management et je pense qu'il faut vraiment que j'améliore cela pour être performant.
C’est un vaste sujet qui dépend aussi de ton secteur d’activité.
D’une manière générale, l’employeur veut probablement que tu saches dire non aux autres, mais pas à lui hein.
Peut-être as-tu certains automatismes et/ou croyances par rapport à ça dont tu sens qu’il est temps de les réformer.
Il est vrai que le zèle peut te faire apprécier mais pas forcément estimer.
Globalement, je dirais qu’il s’agit de ne pas faire plus que ce pourquoi tu es payé. Et de bien distinguer politesse et gentillesse.
D’une manière générale, l’employeur veut probablement que tu saches dire non aux autres, mais pas à lui hein.
Peut-être as-tu certains automatismes et/ou croyances par rapport à ça dont tu sens qu’il est temps de les réformer.
Il est vrai que le zèle peut te faire apprécier mais pas forcément estimer.
Globalement, je dirais qu’il s’agit de ne pas faire plus que ce pourquoi tu es payé. Et de bien distinguer politesse et gentillesse.
Savoir dire non est important quand la priorité de ton management serait remise à plus tard pour la priorité de quelqu'un d'autre.
Ou si ce qu'on te demande a un impact non mesurable sur ton secteur.
Il faut aussi savoir mesurer quand tu vas faire quelque chose pour répondre à une urgence, pour que finalement les autres ne soient plus si pressés.
Et puis oui, savoir quelle est ta limite en terme d'attitude, de respect, la place que tu veux donner à ton job (faire du presentéisme n'est pas si bien vu), etc.
Ça aide à formuler des objections. À poser des objectifs et des cadres d'interprétation aux demandes aussi.
Ou si ce qu'on te demande a un impact non mesurable sur ton secteur.
Il faut aussi savoir mesurer quand tu vas faire quelque chose pour répondre à une urgence, pour que finalement les autres ne soient plus si pressés.
Et puis oui, savoir quelle est ta limite en terme d'attitude, de respect, la place que tu veux donner à ton job (faire du presentéisme n'est pas si bien vu), etc.
Ça aide à formuler des objections. À poser des objectifs et des cadres d'interprétation aux demandes aussi.
Salut,
Merci pour vos réponses sincères et avisées.
Je pense que tout ce que vous avez dit est constructif. En tout cas en ce qui me concerne ça m'ouvre des possibilités de réflexion.
En faisant un retour sur mon ancien job, je me souviens que ma responsable m'avait reproché de faire trop le travail d'une autre personne quand elle me le demandait et qu'elle profitait de moi. En fait c'est un défaut que j'ai en moi de tout le temps vouloir bien faire quitte à m'oublier et à faire passer l'intérêt général avant mon intérêt personnel.
Mais en fait si je réfléchis bien l'intérêt général passe par le fait que chacun fasse son travail et pas qu'il y en ait un qui fasse le travail des autres.
Je pense que quand notre responsable nous demande de faire une chose, il faut la faire, à moins que cela ne dépasse notre champ de compétence. Mais pour une bonne répartition au travail, il ne faut pas faire le travail des autres. Maintenant à moi de dire "non" calmement, avec sérénité et confiance pour pouvoir atteindre mes objectifs de la meilleure des façons.
Gafano, j'ai déjà lu plusieurs livres sur le management mais je n'ai qu'une petite expérience de deux mois qui n'a pas fonctionné, j'étais trop jeune, je sortais de l'école et trop tendre. J'ai envie maintenant de foncer et de retenter ce genre de poste. Au moins prendre un risque et tant pis si j'échoue, je me relèverai.
Néanmoins, il me faut changer certaines choses pour être performant, au moins savoir dire non quand il faut le dire. Il faut aussi je pense qu'il faut que je travaille sur le fait que les employés ne restent jamais sans rien faire.
Mais il me faut une expérience professionnelle pour apprendre et évoluer
Merci pour vos réponses sincères et avisées.
Je pense que tout ce que vous avez dit est constructif. En tout cas en ce qui me concerne ça m'ouvre des possibilités de réflexion.
En faisant un retour sur mon ancien job, je me souviens que ma responsable m'avait reproché de faire trop le travail d'une autre personne quand elle me le demandait et qu'elle profitait de moi. En fait c'est un défaut que j'ai en moi de tout le temps vouloir bien faire quitte à m'oublier et à faire passer l'intérêt général avant mon intérêt personnel.
Mais en fait si je réfléchis bien l'intérêt général passe par le fait que chacun fasse son travail et pas qu'il y en ait un qui fasse le travail des autres.
Je pense que quand notre responsable nous demande de faire une chose, il faut la faire, à moins que cela ne dépasse notre champ de compétence. Mais pour une bonne répartition au travail, il ne faut pas faire le travail des autres. Maintenant à moi de dire "non" calmement, avec sérénité et confiance pour pouvoir atteindre mes objectifs de la meilleure des façons.
Gafano, j'ai déjà lu plusieurs livres sur le management mais je n'ai qu'une petite expérience de deux mois qui n'a pas fonctionné, j'étais trop jeune, je sortais de l'école et trop tendre. J'ai envie maintenant de foncer et de retenter ce genre de poste. Au moins prendre un risque et tant pis si j'échoue, je me relèverai.
Néanmoins, il me faut changer certaines choses pour être performant, au moins savoir dire non quand il faut le dire. Il faut aussi je pense qu'il faut que je travaille sur le fait que les employés ne restent jamais sans rien faire.
Mais il me faut une expérience professionnelle pour apprendre et évoluer
Prendre Musk et co comme exemple c'est aussi un super biais du survivant. Beaucoup plus de gens réussissent dans leur entreprise en étant socialement ajustés, ce qui veut pas dire se conformer à tout.
On les remarque juste plus parce qu'ils ont une attitude atypique. Mais si on prend musk, il a juste eu un parcours "normal", il a ecrit sa légende personnelle ensuite. Au départ c'est le fils d'un millionnaire avec des mines de diamant, hein, il a juste bien investi. Tesla c'est pas son bébé, comme Paypal ne l'a pas été, il a juste imposé son style à un moment en évinçant les créateurs qui avaient tout mis dedans pour que ça marche. Il a juste fait le branding derrière et des déclarations, c'est un bon communicant, mais c'est pas un génie scientifique ou autre. Après c'est vrai, il sait pas entendre non et il pousse les choses pour que ça fonctionne, c'est déjà bien. Mais d'autres l'ont fait aussi, c'est pour ça qu'on est allés sur la lune ou qu'on a créé des bombes atomiques en 4 ans. Pour autant ce ne sont pas forcément des esprits qui n'acceptaient rien. Au contraire.
Pour le reste, s'il y a de nouvelles pratiques ce n'est pas le fruit d'une génération en particulier, c'est surtout parce que le management voit son intérêt à ce genre de choses. Le télétravail c'est moins de charges fixes pour les entreprises, moins de tickets restau, moins d'infrastructures, des coûts supportés par les salariés, moins de transports à charge. Les méthodologies à la con comme l'agilité c'est plus une manière de donner l'illusion d'écouter et masquer l'aspect hiérarchique. Mais à un moment à part institutionnaliser la psychorigidité en tâches numérotées, et donne des pseudos récompenses affect des formations de ce type qui servent à rien, qui coûtent un bras mais permettent pas aux salariés d'acquérir des talents qui leur donneraient la capacité d'aller voir ailleurs, ça fait pas grand-chose. Et comme c'est promu par de grands groupes qui ainsi peuvent vendre des sceaux de valeur à de plus petites entreprises qui ont besoin de validation pour se légitimer, c'est pas près d'arrêter.
On les remarque juste plus parce qu'ils ont une attitude atypique. Mais si on prend musk, il a juste eu un parcours "normal", il a ecrit sa légende personnelle ensuite. Au départ c'est le fils d'un millionnaire avec des mines de diamant, hein, il a juste bien investi. Tesla c'est pas son bébé, comme Paypal ne l'a pas été, il a juste imposé son style à un moment en évinçant les créateurs qui avaient tout mis dedans pour que ça marche. Il a juste fait le branding derrière et des déclarations, c'est un bon communicant, mais c'est pas un génie scientifique ou autre. Après c'est vrai, il sait pas entendre non et il pousse les choses pour que ça fonctionne, c'est déjà bien. Mais d'autres l'ont fait aussi, c'est pour ça qu'on est allés sur la lune ou qu'on a créé des bombes atomiques en 4 ans. Pour autant ce ne sont pas forcément des esprits qui n'acceptaient rien. Au contraire.
Pour le reste, s'il y a de nouvelles pratiques ce n'est pas le fruit d'une génération en particulier, c'est surtout parce que le management voit son intérêt à ce genre de choses. Le télétravail c'est moins de charges fixes pour les entreprises, moins de tickets restau, moins d'infrastructures, des coûts supportés par les salariés, moins de transports à charge. Les méthodologies à la con comme l'agilité c'est plus une manière de donner l'illusion d'écouter et masquer l'aspect hiérarchique. Mais à un moment à part institutionnaliser la psychorigidité en tâches numérotées, et donne des pseudos récompenses affect des formations de ce type qui servent à rien, qui coûtent un bras mais permettent pas aux salariés d'acquérir des talents qui leur donneraient la capacité d'aller voir ailleurs, ça fait pas grand-chose. Et comme c'est promu par de grands groupes qui ainsi peuvent vendre des sceaux de valeur à de plus petites entreprises qui ont besoin de validation pour se légitimer, c'est pas près d'arrêter.