Complexe et séduction. Pourquoi vous pouvez flinguer la fatalité ?

Ce sont des cas rares mais j'en connais au moins une poignée, des filles et des mecs qui reprennent tout en pire ou perdent jamais, même en hypocalorique à un point où je serais mort de faim, avec du sport et une bonne hygiène de vie. C'est pas grave pour tous avec de simples surpoids mais certains sont en obésité morbide et ça craint.
Eux se plaignent parce qu'ils sont blasés et parce que ça affecte leur santé avec de nouveaux problèmes, et que tout le monde les fait chier et les regarde de travers parce que ce sont de "sales gros".
Et que les professionnels de santé qui les connaissent pas les croient pas, aussi.
Alors que niveau effort c'est clair que quand je les compare à l'huître de salon qui se gave de chips et de coca, ce sont les deux extrêmes d'une même échelle.

Là C'est plus une question de volonté, de rupture ou de zone de confort.
Enfin ça mériterait sans doute un autre sujet, mon premier post était dedans, mais là on s'en éloigne.

Raven a écrit :Et dans le cas d'un obèse comme d'un mec qui baise pas, ce que je conseille, c'est la rupture.

Je vois bien la rupture dans le cas de l'obèse (rupture du comportement de trop bouffer). Dans le cas du mec qui baise pas c'est quoi pour toi la rupture, abandonner les comportements qui sabotent ? Tu peux développer ça ?

Du reste pour l'obésité y'a quand même une dose de comportements dedans qui joue. Ça plus le fait que :
1/ quand on bouffe moins on bouge moins, on équilibre les entrées-sorties et on perd pas pas plus de poids en mangeant moins souvent
2/ les dépenses caloriques sont quand même essentiellement basales (de repos) avant d'être sportives (et ça les gens le prennent pas en compte donc comprennent pas la stagnation pondérale)
3/ Les pertes de poids c'est une perte musculaire +/- graisseuse, la reprise c'est souvent de la graisse, donc baisse progressive de la masse musculaire qui finit par diminuer la dépense basale (de repos) = de plus en plus difficile de perdre du poids

Ergo, priviligier le sport, c'est souvent mieux à long terme. La privation drastique pourquoi pas, mais faut être sûr de pas tout reprendre, et pas le faire n'importe comment (les apports protéiques en perte de masse c'est pas à négliger, et glucides réguliers pour limiter la lyse musculaire).

Je pense qu'au bout d'une vingtaine d'années avec ce genre de problèmes les gens en question ont vu un nutritionniste, un endocrinologue, un coach d'oeuf et tous les gens qui auront pu bien les guider.
Après quand c'est une dyslipidémie familiale (courantes chez certaines ethnies), ou une hypothyroïdie, il y a ce que tu veux et ce que la nature te permet. Et à ce niveau là c'est plus facile de traverser l'atlantique à la nage sans bras ni jambes que de contrôler son métabolisme.

Mais effectivement c'est rageant de voir des gens sans vrais problèmes se tirer une balle dans le pied par peur, volonté de voir tout en noir ou mauvaise compréhension du monde (et ça touche un peu à l'éducation et la culture ça).
La rupture pour un mec qui baise pas ce serait sûrement commencer par se dire que c'est possible même si c'est pas encore arrivé et même s'il pense avoir tout essayé. Et que ça tient peut-être même à des choses qu'il a essayées, qui étaient bonnes mais qu'il a foirées (nuance) et donc abandonnées alors s'il était sur la bonne voie (d'où la nécessité de relativiser les râteaux et le contrôle qu'on a sur une interaction, et de savoir quand et comment se remettre en question).
Et de trouver l'énergie de se relancer et un bon état d'esprit, loin de la rancoeur, du mépris et des sentiments d'injustice et de persécution inadéquats.