[D] L'anxiété généralisée

Note : 6

le 06.07.2009 par Electrik

28 réponses / Dernière par Anonyme le 10.09.2009, 16h04

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Salut,

Je voudrais lancer une discussion sur un phénomène qui touche beaucoup de monde, mais dont on ne parle pas facilement. Il s'agit du phénomène d'anxiété généralisée.


Depuis que j'ai 15 ans, je suis sujet à des troubles d'anxiété généralisée. Cela se manifestait à l'époque par une transpiration excessive sous les aisselles (heureusement inodorante). Ces troubles ont disparu mais ont été remplacés par des tendances aux scénarios catastrophe (accidents, agressions, etc...), par des doutes constants sur ce que je fais (ai-je bien fermé la porte ? Ai-je bien fermé les fenêtres ? Ai-je bien fermé la voiture ? Ai-je bien éteint le gaz ? Ai-je bien enclenché le frein à main ? Peur de me tromper au boulot. etc etc...).


Je suis sûr qu'il y a des tas de gens sur FTS qui sont (ou ont été) dans ce cas là, et je lance ce fil pour qu'on mette en commun notre vécu à ce sujet, nos techniques pour éliminer cela.


J'envisage de suivre une Thérapie Cognitivo-Comportementale à ce sujet si d'ici 6 mois / un an si je n'ai pas éradiqué ce problème, le temps de réunir des fonds, car c'est pas donné...


J'ai développé quelques parades pour freiner ce phénomène :
- Garder l'esprit rationnel. Ces craintes ne sont pas fondées en termes de probabilités.
- Me rappeler que j'ai déjà eu beaucoup de réussite précédemment. Donc un seul échec serait noyé dans de nombreuses réussites.
- Avoir une activité physique pour me détendre.


Néanmoins, si ces parades freinent le mal, elles ne l'éradiquent pas, et je me surprends toujours à avoir des pensées délirantes. Les rationaliser ne les empêche pas de survenir, donc ça n'empêche pas d'éprouver biologiquement l'anxiété.


Ces parades empêchent que cette anxiété me handicape dans ma vie quotidienne. Néanmoins, j'aimerais m'en débarrasser quand même, car c'est une souffrance inutile. Je mènerais tout aussi bien ma vie sans être anxieux...


Liens :

http://www.apamedrummondville.org/anxiete.shtml
http://bipotes.leforum.eu/t993-Conferen ... -Andre.htm



A vos claviers !

La critique de ces pensées que tu ne valides pas est une bonne chose ; mais tu as raison, cela ne suffit pas. Il semblerait d'après des études récentes que la TCC ne marche qu'un temps (je cherche la source pour te la soumettre.)

Le terme d'anxiété généralisée est révélateur de la TCC mais d'autres disciplines parleraient plutôt d'attitude phobique. As-tu eu des stratégies d'évitement ?

Quoi qu'il en soit, le thérapeute est plus important que la méthode qu'il emploie, sois donc attentif à ta relation avec lui plus qu'au reste. Je pense que tu as mille fois raison de traiter cela. Il est bien possible du reste que grâce à ta stratégie de confrontation malgré l'anxiété, ces idées soient assez simples à dégager.
[img]http://img171.imageshack.us/img171/3984/signatureftstu1.png[/img]

Je n'ai jamais connu ce phénomène en tant que maladie, mais il m'arrivait souvent de me poser des questions (est-ce que j'ai bien fermé la porte à clé, où est-ce que j'ai posé mon portable, etc.). J'ai une technique toute bête mais qui marche du feu de dieu, peut être qu'elle te sera d'une quelconque aide. Le truc, c'est de dire à haute voix (et au passé) ce que tu viens de faire. Exemple : Je sors de ma chambre au campus, je ferme à clef et je dis (à haute voix) : "J'ai fermé la porte de ma chambre à clef". Pareil, pour mon portable (pour rester dans les exemples donnés plus haut), j'entre dans ma chambre et le dépose à côté du grille-pain, je dis "J'ai posé mon portable à côté du grille-pain, à côté du grille pain" tout en le fixant bien quelques secondes (là j'insiste verbalement et prends une photographie mentale parce que l'information porte sur un objet et un lieu, pas un simple oui/non). Qu'est-ce que je fais ? J'aide ma mémoire à se souvenir de ce que je fais, pour être sur et certain que je l'ai fait, et éviter que ça devienne sujet à angoisse plus tard. Avec le temps, je n'utilise plus ça, je besoin ayant disparu :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] J'allais le dire par Krishna
<bleachfan> quoi ? tu développe en c++, en java, php même en assembleur, tu fais des réseaux de ouf et du routage sous linux, t'administre des putain de base de données oracle, et t'arrive même pas a draguer une simple meuf ? la loose :/
<crunky> <_<
-- http://www.bashfr.org/?4089

Décider d'être heureux et trouver en soi la volonté de l'être, car le bonheur est un état d'esprit.

Ouaip pareil que Azro, surtout pour la porte, j'ai souvent mon mp3 quand je sors, je fredonne ce que j'écoute, et quand je me pose la question du
"est ce que j'ai bien fermé la porte ?"
"ah oui, j'étais entrain de chanter tel passage de telle chanson"
Me rappeler que j'ai déjà eu beaucoup de réussite précédemment. Donc un seul échec serait noyé dans de nombreuses réussites.
De mon expérience perso, j'avais la sensation de "fuir" au bout d'un moment quand je me consolais d'un échec/ me rassurait de la crainte de l'échec, par des phrases types "t'as déjà réussi, tu réussiras encore".

Aujourd'hui, ça ressemble plus à "Tu vas peut être foirer, que peux tu encore faire pour empêcher ça ?"
Krishna a couché pour réussir avec les femmes.

Me rappeler que j'ai déjà eu beaucoup de réussite précédemment. Donc un seul échec serait noyé dans de nombreuses réussites.
Là, c'est ta vision de la situation qui devrait être revue. Quand il t'arrive ce que tu appelles un échec, prends le comme une expérience d'apprentissage. Pour cela, encore une technique simple à mettre en oeuvre. Je l'ai apprise en pratiquant la salsa à mes débuts, je faisais souvent des erreurs (normal, me diras-tu) et, pour progresser rapidement, je me posais toujours ces deux questions : qu'est-ce que j'ai fait de bien que je dois continuer à faire, et qu'est-ce que j'ai fais que je ne dois plus faire. Demande toi, à chaque situation qui te pose problème, ce que tu as appris de cette situation, des conclusions que tu pourrais noter dans un carnet par exemple. Attention, il est important de ne pas prendre de notes écrites, juste de répondre mentalement à ces questions. L'utilité de cette habitude est psychologique, tu ne vois plus l'échec comme un échec mais comme un apprentissage car tu arrives à en tirer des leçons. Si tout le monde s'en veux de se planter, personne ne s'en veut d'apprendre, bien au contraire. Tu remplaces un sentiment négatif par le plaisir d'apprendre. Tu es un être humain, y'a pas de surhomme sur cette terre, alors ne soit pas trop dur avec toi même :)
<bleachfan> quoi ? tu développe en c++, en java, php même en assembleur, tu fais des réseaux de ouf et du routage sous linux, t'administre des putain de base de données oracle, et t'arrive même pas a draguer une simple meuf ? la loose :/
<crunky> <_<
-- http://www.bashfr.org/?4089

Décider d'être heureux et trouver en soi la volonté de l'être, car le bonheur est un état d'esprit.

Et te confronter à tes peurs. Par exemple, à la question "est-ce que j'ai bien fermé la porte à clé", tu ne vas pas vérifier. Tu prends la décision d'assumer le résultat quel qu'il soit. Dans le plupart des cas, le problème ne vient pas des conséquences de se résultat, même négatives, mais de l'idée que l'on s'en fait. Alors que dans le 99% des cas, on peut toujours relativiser et s'en sortir.

Azro a écrit :Le truc, c'est de dire à haute voix (et au passé) ce que tu viens de faire. Exemple : Je sors de ma chambre au campus, je ferme à clef et je dis (à haute voix) : "J'ai fermé la porte de ma chambre à clef"

Personnellement, lorsque je ferme la porte à clef, je fixe mes pensées sur ce que je suis en train de faire, pour m'en rappeler clairement après. Après l'avoir fermée, j'appuie sur la poignée (la porte ne s'ouvre pas), et c'est cette sensation physique de pousser la porte qui ne s'ouvre pas qui s'inscrit très clairement dans ma mémoire.




Azro a écrit :L'utilité de cette habitude est psychologique, tu ne vois plus l'échec comme un échec mais comme un apprentissage car tu arrives à en tirer des leçons.
Ca ça va, je ne prends pas l'échec comme une fin irrémédiable. Mais même si je sais (niveau rationnel) que l'échec n'en est pas vraiment un bla bla etc..., cela ne m'empêche pas de ressentir l'anxiété.

D'ailleurs, quand je parle de crainte face à l'échec, c'est pas vraiment exact. En fait, ce qui me rend anxieux c'est plus de foirer quelque chose pour un oubli à la con, une erreur bête. Par exemple, quand lors des partiels à la fac, chaque candidat est identifié par le numéro de place qu'il occupe dans l'amphi, numéro à reporter sur la copie. Et bien je vérifiais des tas de fois que j'avais bien reporté le bon numéro sur la copie, sinon ta note est donnée à quelqu'un d'autre. Je vérifiais aussi des tas de fois que je rendais bien toutes les copies sur lesquelles j'avais composé. Je vérifiais plein de fois que j'avais bien lu les données de l'énoncé.


Si j'ai rendez-vous avec quelqu'un, je vais être tenté de vérifier plein de fois si c'est bien tel jour à telle heure. Si c'est moi qui donne le rendez-vous, je vais être tenté de vérifier que j'ai bien donné le jour et l'heure que j'avais l'intention de donner.


Il m'est même arrivé, après avoir écrit un post sur ce forum, de rallumer l'ordi pour vérifier que j'aie bien écrit ce que je voulais écrire (oubli de mot qui ferait changer le sens du texte).



Valmont a écrit :Par exemple, à la question "est-ce que j'ai bien fermé la porte à clé", tu ne vas pas vérifier. Tu prends la décision d'assumer le résultat quel qu'il soit.
C'est quelque chose que je fais, et d'ailleurs, l'anxiété finit par disparaitre au bout de 5 minutes. Mais elle apparait quand même, alors que je veux qu'elle n'apparaisse plus pour des raisons infondées.


Et puis, si un jour je ne doute pas que j'ai fermé la porte, mon cerveau va me lancer automatiquement une pensée anxieuse sur un autre sujet (le gaz, les robinets, etc etc...). En fait, je ressens ça comme si j'avais un programme déréglé dans mon cerveau qui enverrait de façon incontrôlable des pensées anxieuses.

Electrik a écrit : [...]
J'ai a peu près les mêmes soucis que toi mais ça va mieux depuis que je sais que c'est parce que je ne fais pas confiance à ma mémoire que je vérifiais à chaque fois pleins de fois. Or, plus on vérifie, moins on fais confiance à sa mémoire et plus on ressent le besoin de vérifier. (d'où le cercle vicieux)
J'ai aussi le truc de me répéter intérieurement à "voix haute" des trucs du genre "j'ai bien fermé la porte à clef" et si jamais je ne suis plus sûr, je ne vérifie pas parce que je sais qu'un oubli, ça peut arriver et ce n'est pas trop grave. (rationalisation et dédramatisation)
- Warang -

Salut

Ce que tu décris ressemble à des TOC (même si ils ne faut jamais tirer des conclusions hâtives et encore moins faire un auto diagnostique).

Le plus simple est de consulter ;)

lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_ob ... rification (lisez toute la page, c'est intéressant).

Quoiqu'il en soit je comprend tout a fait ton comportement, je trouve ça même "normal". Je fais pareil avec mon radio-réveil, l'orthographe dans un mail ou sur un forum (d'ailleurs je fais toujours pré visualiser pour relire 3 à 4 fois :lol:), etc. sauf que je me pose beaucoup moins de questions et que ça ne génère pas vraiment d'angoisse :P



Yann

warang a écrit :J'ai aussi le truc de me répéter intérieurement à "voix haute" des trucs du genre "j'ai bien fermé la porte à clef" et si jamais je ne suis plus sûr, je ne vérifie pas parce que je sais qu'un oubli, ça peut arriver et ce n'est pas trop grave. (rationalisation et dédramatisation)
En fait, je veux arriver à ne plus avoir besoin de ces sortes de rituels.

Je veux supprimer la cause première de tout ça, à savoir l'état d'inquiétude intérieure et le doute permanent.

Je suis ce qu'on appelle un faux-calme. C'est à dire qu'extérieurement je fais sûr de moi, je sais toujours quoi faire face à une situation donnée. Je défends mon point de vue avec énergie. J'ai toujours été démerdard. Je ne cède pas à la panique.

Mais intérieurement, j'ai le doute permanent, le stress, l'anxiété sur tout, mais je n'en fais rien paraître.


D'un côté, ce trait de caractère, en induisant le perfectionnisme et une auto-discipline rigoureuse, m'a permis de réussir mes études et de m'insérer professionnellement avec réussite un mois après (en réussissant entretiens et tests). Cela m'a aussi permis de réussir mes prestations musicales.


Mais d'un autre côté, ça n'aide pas forcément les relations amoureuses, car je n'ai pas encore cette capacité à me laisser aller, même si ça arrive quelque fois.

nnay a écrit :Ce que tu décris ressemble à des TOC
Oui ça ressemble, mais ça ne me handicape pas dans ma vie quotidienne.

Faut faire gaffe à faire ça, tu risques d'avoir un problème d'"imposture", c'est à dire de penser que finalement tu ne mérites pas ce qui t'arrive parce que tu fais semblant de tout maitriser, d'être calme alors qu'à l'intérieur tu bouillonnes.

Ca me fais penser à un peu à mon cheminement personnel.
J'ai aussi des problèmes avec ma tendance à vouloir être parfait. J'ai d'abord acheté un livre sur la psychologie du perfectionnisme qui m'a aidé à comprendre et adoucir le problème. Puis j'ai compris que c'était plus lié à mon estime de moi et j'ai acheté un livre à ce sujet là (ainsi qu'un livre sur les TCC, très efficace aussi). Depuis ça va (beaucoup) mieux.

Je peux te conseiller des livres par MP si tu veux.
- Warang -

Ben écoutes, tu peux même me conseiller les livres en public, comme ça ça profitera à d'autres :) .

Alors dans un premier temps, j'avais acheté :
C'était après remarqué ma tendance névrosée à tout ce que devait être "parfait", enfin surtout quand ça n'allait pas parce que je n'arrivais pas à tenir mes objectifs hors de portée. En allant un peu mieux, j'ai un tableau qui m'a marqué sur le perfectionnisme dans le bouquin qui disait en gros :

Estime de soi haute :

-> Attentes de performances excessives :
Réalisation de soi (le performant satisfait)
-> Attentes de performances raisonnables :
Acceptation de soi (le satisfait avec modération)

Estime de soi basse :

-> Attentes de performances excessives :
Perfectionnisme angoissé (le performant insatisfait)
-> Attentes de performances raisonnables :
Dépréciation de soi (le défaitiste)

Vu que je me reconnaissais bien dans la partie 'estime de soi basse' j'ai cherché comment améliorer mon estime avec le livre suivant :
Imparfaits, libres et heureux : Pratiques de l'estime de soi[/ibn]
(c'est en voyant pratiques de l'estime de soi que j'ai eu envie de l'acheter)

Je pense que c'est un achat que j'ai déjà largement remboursé tellement ça m'a aidé à me sentir mieux dans ma peau et que je lis même par plaisir.
Et enfin,
que j'ai beaucoup aimé dans son approche des problèmes, peurs, TOC etc. et pour quelques trucs intéressants (ex : généralement, nos solutions constituent le problème)

Tous ces livres apportent des points de vue intéressants, je n'ai pas spécialement de préféré.

Merci pour cette petite bibliographie.

Je vais lire le premier bouquin

++

Alex

J'imagine qu'à certain moment de votre journée vous sentez monter en vous cette "bouffée" désagréable qui se produit dans une situation de stress.

Vous savez que vous devez arriver à l'heure à un RV et, ... vous êtes bloqué dans un embouteillage.
Une douleur dans la région du plexus est ressentie.

Vous êtes convoqué par votre chef. Immédiatement, votre coeur s'accélère, vous perdez vos moyens....

Vous avez un travail à terminer avant ce soir 6 heures, et ce maudit téléphone n'arrête pas de sonner ! Vous êtes anxieux pendant votre tâche.

Si vous êtes souvent -- victime -- de ces états anxiogène, votre vie peut vous sembler un "poids" et vos relations, votre enthousiasme peuvent jour après jour en souffrir.

Je vais vous apprendre une technique "Flash" TRÈS efficace qui s'inspire de la tradition du Yoga.

Son résultat est GA-RAN-TI !

Je vous supplie de l'essayer pendant 7 jours et après vous jugerez de son efficacité. OK ?

La technique part d'un constat physiologique évident ;

Votre respiration EST liée à votre état d'esprit.

En effet, les Yogis, ont bâti leurs enseignements sur le principe que :

> Lorsque vous êtes tendu et énervé, votre système respiratoire est -- court et rapide --.

> Lorsque vous êtes détendu et apaisé, votre système respiratoire et -- lent et profond --.

En d'autres termes, votre respiration est le REFLET parfait de votre état émotif et mental.

Seulement voilà !

L'être humain est la seule espèce à pouvoir agir consciemment sur sa respiration. Ce qui veut dire, que si vous êtes anxieux, il vous suffit de -- modifier -- volontairement votre rythme respiratoire en l'obligeant à être plus lent et profond.

Concrètement, la technique du Yoga "flash" consiste à prendre le contrôle de votre respiration pendant quelque minutes. Puis, d'amplifier les phases "inspiration / expiration"
et de ralentir le flux.

Sachez, qu'il est IMPOSSIBLE d'être anxieux si vous adoptez une respiration lente et profonde. je vous assure , c'est impossible !

Je me suis amusé à faire le contraire en essayant d'être détendu en raccourcissant mes respirations (rapides et courtes). J'étais en phase anxiogène en moins de 5 minutes.

Vous avez là une méthode prodigieuse pour contrôler efficacement vos émotions. Il faut parfois moins de 10 minutes pour ramener le calme en vous-même.

Essayez ! Vous serez surpris du résultat !

Didier Pénissard
Formateur en développement personnel
http://www.developpement-personnel-club.com
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Cours Gratuits de développement personnel
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Mouais, ça ressemble un peu à une technique miracle qui va noyer le poisson. Efficace sur du court terme, l'anxiété va recommencer de plus belle (et probablement encore plus fort).

Ce sont nos émotions qui sont liées à notre manière de pensées. Si notre manière de pensée est anxieuse, alors on va avoir des comportements anxieux.
Changer notre comportement va affaiblir nos émotions, mais c'est plus efficace de directement travailler sur sa manière de penser nan ?
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- Warang -

Tu n'as pas tort Warang, je conseillerai pour travailler simplement et très utilement sur ses émotions de lire "la mort est un nouveau soleil" du Dr Elizabeth Kübler-Ross, en poche. Pub gratuite ^^

Oui le sujet est notre relation à la mort et aux mourants, mais elle inclut dans ce book les clés de son travail sur le déblocage émotionnel. A lire !
[img]http://img171.imageshack.us/img171/3984/signatureftstu1.png[/img]

Bonjour

Vous ne m'avez pas compris !

Méthode miracle ? cela n'existe assurément pas mais elle se fonde sur à la fois la tradition millénaire du yoga et des méthodes anti stress enseignée dans des grandes compagnie comme Air France et autre ou le personnel est confronté au stress.

Pourquoi cela marche ?

Le principe n'est surtout pas de faire cette technique d'associer le rythme respiratoire un moment et puis dans une semaine on "oubli". Là, serait l'échec assuré et je rejoins votre point de vue. Il s'agit bien au contraire de constater comme l' a démontré le Dr Bradley de l'institut research anxiety que le processus de l'anxiété est - étroitement - relié avec :

- nos pensées
- notre rythme respiratoire

En d'autres termes, ce qu'affirme ce grand spécialiste de la question "anxiété" est que le mode respiratoire joue un rôle primodiale. Je cite le Dr Bradley : The main reason
of anxiety
("La principale cause de l'anxiété").

Ce qui veut dire que l'on doit réapprendre à respirer. On respire trop court et trop rapide. Cette simple respiration induit de facto une accumulation de tension dans les zones nerveuses et oriente l'esprit sur des souvenirs anxiogènes.

Mais le plus étonnant est que le Dr Bradley à mis en évidence que sur une population étudiée de 130 personnes, peu anxieuse, anxieuse et très anxieuse, un questionnaire objectif a été donné. Points de ce questionnaire :

- Avec une respiration courte et rapide, à quoi pensiez vous ?
87 % ont répondu : des soucis, des problèmes, sensation de stress

- Avec une respiration calme et profonde, à quoi pensiez-vous ?
78 % ont répondu : des souvenirs apaisant, bonne nouvelle, bonne humeur

La bonne nouvelle dans tout cela est que le Dr Bradley a réussi à faire baisser des 3/4 sur plus de 3 ans d'études les anxiolytiques de ses patients en leur apprenant à respirer différemment.

Donc, en conclusion,
ne balayons pas d'un revers de main cette méthode. Elle ne marche que si on s'en sert DURABLEMENT. Cela veut dire qu'il est nécessaire pour vaincre l'état d'anxiété chronique,
de ré-apprendre à respirer profondément et lentement - TOUT le TEMPS !

Didier Pénissard
Formateur en développement personnel
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Je n'ai pas dit que c'était inefficace mais qu'il y'a un problème de raisonnement :
En d'autres termes, votre respiration est le REFLET parfait de votre état émotif et mental.
A ton avis, si tu n'aimes pas le reflet que tu vois dans un miroir, tu changes quoi ? Le miroir ?
C'est pour ça que je dis que ça reste assez contre-productif sur le long terme, autant travailler tout de suite sur sa gestion des émotions/mental.
- Warang -

Certes, travailler sur l'émotif et le mental,
mais il y a encore mieux !.

Travailler sur l'émotif et le mentale ET en même
temps sur les mécanismes respiratoires.
Pourquoi se priver de l'apport de l'ensemble de ses
solutions.

Quant à l'aspect "non durable", le Dr Bradley
précise que le cerveau enregistre ce nouveau
mode respiratoire comme une nouvelle habitude
(à l'image du sportif qui apprend à respirer différemment,
qui devient un automatisme)

Didier Pénissard
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  • [0] Yep ! :) par warang
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