Le jeu de l'orphelin

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le 10.07.2014 par Orphelin

16 réponses / Dernière par Onmyoji le 31.12.2014, 10h30

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Bonjour,

Orphelin, 27 ans.

J'ai commencé à m'intéresser aux préceptes de la séduction il y a de ça plusieurs années, mais de manière "autodidacte" dans un premier temps.

Tout a commencé au lycée. Je suis tombé dans une classe où se trouvait une SHB extravertie, Marie, qui a eu la brillante idée de s'intéresser à moi en début d'année. Elle venait s'asseoir à côté de moi à tous les cours, elle essayait de discuter, et elle m'avait même proposé un verre. Mais en parfait introverti que j'étais, j'ai décliné ses invitations et me suis fermé à elle.

Voyant rapidement que je ne m'intéressais pas à elle (je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, sûrement pour faire genre), Marie a cessé son petit jeu et m'a délaissé, ce qui, comme vous le devinez, m'a été fatal. Je suis tombé raide dingue d'elle, cherchant constamment son regard, un regain d'intérêt, une attention, qu'elle me concédait de temps en temps, mais parce qu'elle était sympa, et parce qu'on était dans la même classe après tout.

Après une année, j'obtins tout de même ce que j'avais toujours voulu : qu'elle revienne s'asseoir à côté de moi à chaque cours. Cela nous a rapprochés, mais pas comme je l'espérais ; peu avant la fin de l'année, je lui ai déclaré ma flamme et c'est sans surprise que je me suis gentiment fait rembarré.

Cet événement a provoqué une espèce de déclic chez moi. J'ai commencé à réfléchir à mon comportement à son égard, je me suis trouvé parfaitement ridicule (jaloux, collant, harceleur, etc.), et j'ai eu honte. Je me suis alors détaché de la situation, j'ai pris du recul, et j'ai décidé de faire quelque chose (quelque chose pour la séduire, bien sûr).

Étant donné que Marie était une SHB, tout au long de ces deux années, plusieurs mecs lui tournaient autour, et elle-même s'intéressait à certains d'entre eux. J'ai donc commencé à analyser la personnalité de ces derniers, dans le but d'isoler leurs points communs ; en somme voir ce qui, dans la gent masculine, plaisait à Marie. J'en ai déduit quelques caractéristiques que voici :

Les mecs qui plaisent à Marie :
* sont grands, voire très grands
* jouent d'un instrument
* ont un cercle d'amis ample
* ont une vie sociale bien remplie, et n'ont jamais le temps d'aller boire un verre là maintenant, car ils ont toujours rendez-vous avec je ne sais qui, je ne sais où, pour faire je ne sais quoi de trop cool
* ont une vie intéressante et bien remplie, donc ont déjà fait tous les festivals renommés, ont déjà pratiqué plein d'activités différentes (genre plongée, ski nautique, spéléologie, théâtre, pêche à la moule, etc. etc. etc.)
* sont bilingues, car sont partis à l'étranger pour une longue période
* sont dans tous les bons plans (le festival trop cool qui a lieu le week-end prochain, ben le mec va y camper avec toute une bande de potes)
* se la pètent ouvertement
* sont machos, en tout cas pour rigoler
* sont détachés
* plus précisément, parlent à Marie, non pas comme si c'était la plus belle fille qu'ils aient jamais vu, mais comme si c'était une énième nana sympa mais voilà
* plus précisément, ne sont pas du tout intimidés par les belles filles en général, et agissent avec elles comme ils agiraient avec n'importe qui
* font des allusions sexuelles ouvertement

Partant de là, j'ai essayé de me comporter en fonction de ces caractéristiques, pour la troisième et dernière année de notre cursus, et je dois dire que ça a été relativement efficace. J'ai commencé à me la péter (bon ça c'était facile vu que j'ai plein de talents*), j'ai été extrêmement détaché, j'avais toujours des trucs quand elle me proposait quelque chose, etc. Le seul truc que je n'arrivais pas à faire, c'était des allusions sexuelles.

* Comme vous pouvez le voir, cette caractéristique m'est restée ^^

Je vous le dis tout de suite, je n'ai pas conclu, car je n'avais aucune technique derrière, mais Marie a commencé à sérieusement s'intéresser à moi. On passait beaucoup de temps ensemble à s'amuser, franchement, et au fil du temps de plus en plus après les cours. Je voyais son regard changer à mesure que les semaines passaient. De temps en temps je sentais ses yeux se poser sur moi, alors que je regardais le tableau, imperturbable. D'autres fois, elle riait comme une enfant à mes blagues extrêmement subtiles, puis elle me fixait avec des yeux brillants en souriant bêtement. Honnêtement c'était vraiment génial comme période :-P En revanche, le week-end et en vacances, je n'entendais plus parler d'elle !

Je me souviens d'une fois où, à midi, je suis parti pour aller manger chez mon oncle. J'avais reçu un SMS de sa part me demandant qu'on mange ensemble. Je ne me souviens plus de ses termes, mais je la sentais un peu "timide" et ayant vraiment envie qu'on passe notre midi ensemble, mais sans le laisser transparaître pour ne pas perdre sa "dignité". Je lui avais alors répondu que non car je mangeais déjà avec des gens (sic)... J'ai vraiment eu énormément de peine à ne pas lui renvoyer un message juste derrière pour lui dire que finalement OK on pouvait aller manger ensemble. Mais il fallait que je me tienne à mon sacro-saint détachement, qui était ma valeur refuge après la honte que j'avais pu ressentir l'année précédente, dû à mon comportement.

Bon je vais passer à un autre sujet parce que ça commence à faire long.

Un jour à la fin de l'année, j'ai proposé à Marie d'aller se faire un cinéma dans un festival Open Air dans une ville non loin de chez nous. C'était la première fois que je lui proposais quelque chose de complètement extrascolaire depuis l'année d'avant, la première fois depuis mon "changement". Et à mon grand étonnement, elle a accepté et était enjouée. Je ne m'y attendais vraiment pas, et il s'est passé un truc bizarre dans ma tête : je n'avais plus envie. Je me suis alors rendu compte que tout cela n'était que des mécanismes, et que si je "l'aimais", c'était seulement parce qu'elle m'avait été inaccessible. Alors j'ai annulé et puis j'ai laissé couler. Et comme on avait terminé notre lycée, on a plus ou moins perdu contact.

L'année suivante, à la fac, j'ai rencontré Aurélie. HB 9 à mon goût, introvertie, très intelligente, pas très femme à homme comme l'était Marie. Aurélie est le plus grand chapitre de ma vie pour l'instant, mais je ne vais pas m'étendre. Toujours est-il qu'en continuant à me comporter comme je m'étais comporté avec Marie, j'ai pu séduire Aurélie avec plus ou moins d'aisance, et nous nous sommes mis ensemble. C'est à cette période que j'ai cherché sur Internet des trucs sur la séduction et que je suis tombé sur un forum concurrent à celui-ci, mais qui a hélas fermé il y a quelques mois.

J'y ai découvert les grandes lignes du game, le potentiel de séduction qui se révélait dans des FR plein de rebondissements, de nouveaux mécanismes dans le rouage des relations humaines. Mais je n'ai pas changé, je suis resté le même. Je n'ai jamais rien mis en pratique, je n'ai jamais étudié ces sites plus que ça, mais je savais maintenant que le "game" existait, je me le gardais dans un coin de ma tête, me sentant plein de potentiel en me disant "un jour, si je veux, je pourrai m'y mettre !", ou même "un jour, je m'y mettrai ! ;-)"

Tout ça pour dire deux choses :
1) Ce jour est arrivé. Du moins j'espère.
2) Ca fait des années que j'ai ce spectre de la séduction qui me hante, mais je suis un parfait débutant, je pars de zéro en pratique.

J'ai décidé d'ouvrir ce FR car j'ai essayé ces derniers jours de m'y mettre tout seul, mais je n'ai pas réussi. J'espère donc que tenir un journal va me motiver, d'une part parce que je vais tâcher d'y écrire toute ma progression, d'autre part parce que me sentir rattaché à une communauté va peut-être me permettre de combler un certain manque de confiance en moi, dans un premier temps, et me permettre de me lancer.

Mon objectif : le SPU, mais en indirect. Et de manière générale, dater des nanas que je suis amené à côtoyer, c'est-à-dire les revoir en dehors du cadre dans lequel je les ai connues.

Pourquoi maintenant ? Ces derniers mois j'ai fait énormément de sport, et je me sens plus dynamique qu'avant. J'ai demandé à ma soeur de m'aider à choisir des habits d'été, histoire de renouveler mon style. En somme je trouve que c'est le bon moment. Et puis, je disais tout à l'heure que je n'ai pas réussi à m'y mettre ces derniers jours, c'est un peu vrai, mais pas totalement. Je vais donc droit commencer mon premier FR dans le prochain post...

Merci si vous avez lu jusqu'au bout. Désolé d'avoir été aussi verbeux, mais je suis certain que je serai très content dans quelques années en relisant ces lignes. (Oui à la base c'est pour moi tout ça.)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bienvenue ! le 10.07.14, 06h12 par wayl
  • [0] Bienvenue ! le 10.07.14, 11h03 par Snow
  • [0] A lire le 30.10.14, 12h51 par l' écureuil
  • [0] Bienvenue ! le 13.11.14, 23h35 par TiouK

Jusqu'ici, toutes les filles qui m'ont franchement traîné dans les pattes, je me les suis faites. (À l'exception de Marie.)

Je suis sûrement moins à plaindre que les AFC qui arrivent ici, et à la limite j'ai même une bonne moyenne par rapport aux autres mecs lambdas, mais il me faut quand même certaines conditions idéales pour arriver à mes fins : être collègue, être en colocation, être le frère de la meilleure amie, être camarade de classe, être ex (sic), être dans un petit groupe qui part en vacances... Bref il faut que je sois relativement proche d'une fille pour que ça puisse mener quelque part. (Quand je dis quelque part, je veux parler d'un lit bien sûr.)

Malgré tout, j'ai quand même ce sentiment qu'il s'agissait de "coups de bol" (ceci est peut-être un jeu de mot, on ne sait pas). À aucun moment, pour aucune de mes conquêtes, je n'ai eu à fournir d'effort, à prendre des risques, à planifier des "stratégies", à être dans l'expectative. En fait c'est juste arrivé, sans même que je ne les cible vraiment avant qu'on se rapproche. Et c'est ça que j'ai envie de changer.

Il y a deux semaines environ, j'ai côtoyé le game de plus près.

Contexte. Je suis arrivé dans ma ville il y a quelques temps, et je ne connais personne. J'ai vraiment de la peine à me faire des amis, mais ma foi je suis un solitaire depuis toujours. Il y a quelques mois, j'ai commencé le tennis, sport dans lequel je me suis donné à fond ! J'ai rencontré du monde, mais évidemment, c'est resté confiné aux heures d'entraînement. Puis, il y a trois semaines environ, j'ai joué un match contre Sophie, une blonde aux yeux bleus, un sourire à tomber, qui venait de temps en temps. À partir de là, elle a commencé à m'envoyer des messages vite fait. En substance :

Sophie : J'ai dû partir vite, déçue de pas avoir pu plus discuter. En fait je ne sais rien de toi, je pensais que tu étais graphiste et que tu lisais du fantasy, je dois être complètement à côté de la plaque.
(Elle fait référence à un moment donné où, au tennis, j'ai dit que je détestais le fantasy.)

Moi : Marrant ce que tu t'étais dit sur moi. À mon tour. En fait je sais plein de trucs sur toi.
(Note : j'ai une bonne mémoire donc je lui ressors plusieurs trucs qu'elle avait dit ici et là, pas forcément à moi, durant tous ces mois.)
Avec toutes ces infos, je peux en déduire ton profil sans problème : tu es étudiante, mais après tes études tu vas te trouver un gentil avocat, vous allez vous marier et jackpot ! Il travaillera 80h par semaine, pendant que t'iras faire du shopping, ou du tennis. T'auras juste la lessive à faire de temps en temps.

Sophie : Croqueuse de diamant ? Peut-être un peu... :-P Mais tu me dépeins trop superficielle. Et je ne sais toujours pas ce que tu fais dans la vie ? Avocat ? :-D

Moi : Ben merci ! Dans mon scénario, l'avocat c'est la bonne poire. (Note : ceci est peut-être un jeu de mot, on ne sait pas non plus). Non moi en couple je t'enverrais faire à manger, le ménage, la lessive, t'occuper des gosses, pendant que moi je ferais du tennis à temps plein ce qui nous permettrait de payer la maison et la voiture.

Tu veux vraiment savoir ce que je fais ? Trop facile de demander, je te laisse deviner :

(Et là je dresse une liste de métiers improbables, dont mon métier, et "masseur tantrique".)

Sophie : C'est bizarre quand tu dis "tu" ou "on" car je suis avec quelqu'un depuis peu. C'est juste la tournure de tes phrases qui est perturbante ^^

Sinon je pense que tu es ***
(mon métier). Quoique masseur tantrique j'aurais pu prendre des cours. :-$

En recevant ce message, j'ai trouvé étrange son interprétation de mes propos. Je pensais que la tournure de ma phrase « Moi en couple je t'enverrais faire à manger etc. » était suffisamment claire et en même temps suffisamment ambigüe pour ne pas qu'elle le prenne au premier degré, ou qu'elle me recadre ainsi, mais bon. J'ai préféré ne plus trop m'aventurer dans cette direction étant donné que je la recroise régulièrement au tennis.

Suite à ça, on s'est encore envoyés quelques messages, où on fluffait sur tout et rien, mais entre autre sur le massage tantrique (mais du fluff sérieux), puis, ne me voyant pas répondre, elle me dit qu'elle a moins la tchatche par message. En l'occurrence ça m'a fait rire parce qu'elle répondait toujours instantanément à mes messages, contrairement à moi qui répondais toujours à la bourre, surtout suite au message plus haut : j'avais légèrement perdu ma motivation, et j'étais parti pour gentiment laisser couler. Mais finalement, je lui dis :

Moi : Oui tu as du courage d'écrire autant sur ton portable. Mais écoute, mardi tu viens au tennis ? Viens 1h avant, on va se poser dans un parc pour discuter pour de vrai ! C'est plus cool que par message.

Sophie : Ce n'est pas une bonne idée de se voir seul à seul puisque j'ai un copain. Surtout après des histoires de massage tantrique...

Moi : Ah ben si ton copain est du genre à ne pas te laisser voir tes amis mecs, t'es mal partie pour le profil que je t'ai dressée. ^^

Mais bon j'avoue que nos conversations sont un peu tendancieuses. OK pas de problème je comprends mais si ça te va moi j'arrête là parce que les messages c'est pas trop mon truc.

(Note bis : je veux pas tenter le diable avec elle, on se croise au tennis.)

Sophie : C'est très bien si on en reste au tennis et au verre après. À mardi.

Bon ça commence à faire long pour une intro. Oui, parce que c'est juste une intro.

Le mardi suivant, on se croise au tennis, et je suis parfaitement à l'aise, tandis qu'elle, rougit quand on se voit. :-D

Le lendemain elle m'écrit un message pour me dire que ça lui a fait plaisir de me voir sourire (??), et qu'elle est contente qu'il n'y ait pas de froid entre nous. Puis on continue à discuter, et on commence à bien parler, à tomber nos masques. Là je découvre qu'en fait, sous ses airs extravertis se cache une LSE. Mais j'aime bien.

Le mardi suivant, c'était son anniversaire. Je lui envoie un message, on discute un coup, puis 1h plus tard elle m'écrit que c'est son anniversaire le plus merdique jusqu'ici. Alors je lui réponds :

Moi : Viens on va se balader sur une crête. Je viens te chercher dans 1h.

Sophie : Blabla je suis pas maquillée. (Sérieux ?)

Moi : Je m'en fous, prépare-toi.

Sophie : OK, mais je dois être de retour à 21h.

Environ 1h15 plus tard, j'arrive, elle grimpe dans ma voiture, puis on monte, sans que je ne sache vraiment où je vais. Ce date se déroule en trois phases.

Première phase :

Je me parque devant l'entrée d'une petite habitation trouvée au hasard, on marche un petit coup, et on se pose sur un banc. C'est un de ces bancs de randonnée. Personne autour de nous, une vue sympathique devant nous, il fait beau et bon.

On fluff sur tout et rien. On parle des relations homme/femme, de sexe, de ma relation avec Aurélie, puis de son mec. Et là, rebondissement : elle m'apprend que son mec, je le connais, et que c'est un gars du tennis ! Sur le coup, je trouve ça sincèrement cool pour eux. Leur relation reste "cachée" parce qu'il se trouve que l'entraîneur est sur Sophie également, et ils ne veulent pas qu'il l'apprenne.

À ce moment je me dis que c'est mort pour moi et Sophie, et en plus son mec, je l'aime bien. Mais en même temps, avec les LSE rien n'est jamais vraiment mort :-D

Bref, on est là, donc on continue de parler. De tout et de rien, mais surtout de sexe. Puis à un moment donné, je sens qu'il est temps de changer un peu de rythme à ce date, alors je dis qu'on bouge, et on part.

Deuxième phase :

Dans la voiture, elle me parle d'Aurélie, de la relation idéale que j'ai avec, que c'est forcément la femme de ma vie, qu'il faut que je fasse quelque chose pour consolider cette relation, ce à quoi je lui oppose que non.

Puis on arrive à un col. Je me parque, on sort de la voiture. Il fait plus frais. Les nuages ont masqué le soleil, mais la vue est resplendissente.

On se pose à une table de pique-nic. On discute vaguement. Il y a plus de blancs qu'avant, mais ce n'est pas gênant. On se regarde, on se sourit comme des idiots. Elle est quand même belle quand elle a l'air heureuse ^^ Elle fait une allusion comme quoi c'est dangereux [pour sa relation] d'être ici avec moi, je ne relève pas vraiment. (Elle fera d'ailleurs plusieurs fois ce genre d'allusions.)

On flirte. Je ne sais plus trop ce qu'on se dit, mais je suis très joueur, et je sais parfaitement que je la fais rêver.

Je lui demande un massage de la tête, et elle me répond qu'elle a les mains froides (c'est vrai qu'il fait assez frais). Alors je lui prends la main pour voir, et comme je suis un radiateur vivant je sais qu'elle trouve cela très agréable. Bref, j'insiste, je me pose sur ses cuisses, et elle commence à me faire un massage.

Quelques minutes plus tard quand elle a fini, on ne s'est toujours pas embrassés. J'avoue que je suis très hésitant à cause de son copain, mais je ne lui dis rien. Je me dis qu'on verra bien.

Elle est debout sur le banc de la table de pique-nic. Je jette une de ses chaussures pour la punir d'un truc. Puis je la porte (Sophie, pas la chaussure) pour la lancer dans l'herbe, mais elle s'aggrippe à moi.

Bref, plein de trucs du genre.

Puis, finalement, elle refait une allusion à son copain, et je dis qu'on va s'en aller. Mauvais coup de ma part, elle va forcément faire le lien avec son copain et va se mettre à culpabiliser. Alors je dis que finalement on pourrait rester encore un coup, mais comme elle répond négativement (bien que sans conviction), je n'insiste pas pour ne pas être lourd.

Dans la voiture, elle me dit :

Sophie : Bon je dois effacer nos messages. D'ailleurs, c'est un peu cliché, mais dans mon répertoire t'es Amélie !
xDDD

Troisième phase

Bref. Sur le chemin du retour, dans la voiture, elle commence à méditer ou que sais-je, et ce que je redoutais se produit : elle se braque, elle culpabilise, elle ne dit plus rien. Moi je fais comme si de rien n'était.

On redescend gentiment vers la plaine. Finalement, on croise un banc de randonnée, je lui demande si on s'arrête, elle me répond « Comme tu veux ». Alors je m'arrête.

On se pose, elle ne parle pas. Comme les LSE ça me connaît (haha), je lui demande :

Moi : Ça va ?

Sophie : Non.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?

Sophie : Je devrais pas être ici avec toi ! Tout ça, c'est faux...

Moi : Ah là là. Mais t'inquiète ! De toute façon, tu sais très bien que s'il doit se passer quelque chose entre nous, ce serait déjà fait.

Sophie : (elle médite 2-3 secondes) Oui c'est vrai.

Et hop, c'est reparti comme en l'an 40. On rigole, on fluff normal, mais pas longtemps vu la dynamique qui a été un peu coupée. Et il est bientôt 21h, elle va être en retard [pour rejoindre son mec, parce que, rappelons-le, c'est quand même son anniversaire aujourd'hui].

Dans la voiture, elle me pique mon portable. Plus tard je le lui demande, elle le sort de son sac en me disant, d'un air espiègle :

Sophie : Eh non ! Il était pas dans ma culotte haha !

Moi : Bon t'aurais pu, c'est le S5 il est étanche !
(Comme je me marre d'avoir sorti ça ! xD)

Sophie : (2-3 secondes de réflexion) J'avoue...
(!!!)

Un peu plus tard, toujours dans la voiture sur le chemin du retour, elle tente de me latter les couilles pour que je lui donne le titre de mon film préféré. Devant une telle menace, je m'arrête, on sort de la voiture, elle essaie de m'attraper, je m'échappe, puis je la coince contre une portière et je m'approche d'elle comme pour l'embrasser par surprise (mais c'était vraiment n'importe quoi, beaucoup trop précipité), mais elle me repousse avec la même précipitation (sans y avoir réfléchi), et on continue notre petit jeu où elle me harcèle pour connaître ce titre, jusqu'à ce que je coupe en disant que c'est elle qui va être en retard, pas moi. Et on repart.

Une fois devant chez elle, je la dépose et je repars, puis je reçois un message :

Sophie : Merci encore ! Vraiment beaucoup !

Ne réponds pas avant demain matin 9h, c'est plus sûr.


Bon sang ce que c'est long. Je n'ai pas l'habitude d'écrire des FR... Bon à ma décharge ça a duré 4h ! Mais je vais tâcher d'abréger...

Le lendemain matin en me réveillant, elle m'a envoyé un message pour me poser des questions sur me relation avec Aurélie. J'y réponds, puis elle me dit qu'elle a des éclairs de lucidité, et que ce n'est vraiment pas possible pour elle que l'on se revoit seul à seul, et qu'il faut qu'on arrête de se parler. Je lui dis OK, et on discute encore quelques heures. Puis elle me fait :

Sophie : Bon c'est quand que tu me parles plus ?

Moi : Tout à l'heure car je vais aller à [mon ancienne ville]

Sophie : Tu arrêtes de me parler définitivement ?

Moi : Oui, si tu veux on peut dire ça. Je ne te parlerai plus jamais sauf pour te dire bonjour au tennis.

Sophie : C'est mieux étant donné que j'ai rêvé de toi toute la nuit

On discute encore un peu pour se faire nos adieux (c'est vraiment fleur bleue), elle me dit qu'elle aurait dû me laisser l'embrasser, etc. Puis je pars.

Le soir, je reçois un message de sa part, le classique : « Je te déteste » que je laisserai sans réponse.

Deux jours plus tard, je lui écris (parce qu'au fond je m'en fous de nos "règles") un truc sans rapport, à propos du tennis. Elle me répond, on discute un peu, puis elle me dit : « On avait pas dit qu'on ne s'écrirait plus ? » Ce à quoi je réponds OK. Puis 1h plus tard elle me réécrit, on discute, etc.

Bon etc. en fait ça me saoule de continuer d'écrire, désolé. En gros, on a eu encore un instant date après le tennis, quelques jours plus tard, que j'ai complètement foiré parce que :
1) elle avait rdv avec son mec juste après (genre 1h après), j'ai été trop impatient de lui avoir proposé un instant date
2) durant ce date, j'ai commencé à m'intéresser à sa relation avec son mec (soit dit en passant ça m'a quand même posé un petit conflit de conscience cette histoire), ce qui m'a évidemment complètement saboté.
Puis j'ai décidé de nexter en pleine date, alors je l'ai ramenée à la gare et basta.

Fin.

Bilan ? Dans le prochain post.

Bravo, ton récit est bien détaillé et de ce fait, tu relates honnêtement dans quel état d'esprit tu te trouvais lors de ce rdv .

Globalement, ce que je retiens du 1er rdv, c'est que tu as créé une bonne ambiance de flirt, où tu l'as mise à l'aise mais malheureusement, il a manqué la partie sexualisation. Tu n'as pas été assez entreprenant.Bon etc. en fait ça me saoule de continuer d'écrire, désolé. En gros, on a eu encore un instant date après le tennis, quelques jours plus tard, que j'ai complètement foiré parce que :

Le fait qu'elle soit avec le mec du tennis t'a complètement refroidi même si tu t'es autorisé à penser que ça aurait pu se faire. Et en vérité ça aurait pu se faire si tu vais été plus entreprenant et plus en confiance.
Dans la voiture, elle me parle d'Aurélie, de la relation idéale que j'ai avec, que c'est forcément la femme de ma vie, qu'il faut que je fasse quelque chose pour consolider cette relation, ce à quoi je lui oppose que non.
Bien répondu, je pense qu'elle attendait que tu la rassures et que tu la décupabilises.

Elle fait une allusion comme quoi c'est dangereux [pour sa relation] d'être ici avec moi, je ne relève pas vraiment. (Elle fera d'ailleurs plusieurs fois ce genre d'allusions.)
Elle te tend une perche pour faire monter la tension. Pourquoi tu n'as pas relevé sur l'instant ?Bref.
Sur le chemin du retour, dans la voiture, elle commence à méditer ou que sais-je, et ce que je redoutais se produit : elle se braque, elle culpabilise, elle ne dit plus rien. Moi je fais comme si de rien n'était.
Je pense surtout qu'elle était frustrée et que tu l'as frustrée.

je lui demande si on s'arrête, elle me répond « Comme tu veux ». Alors je m'arrê
te.

Elle te donne une énième chance de te rattraper.

Sophie : Je devrais pas être ici avec toi ! Tout ça, c'est faux...

Moi : Ah là là. Mais t'inquiète ! De toute façon, tu sais très bien que s'il doit se passer quelque chose entre nous, ce serait déjà fait.
Elle te lance encore une perche où tu aurais pu faire monter la tension ET te lancer.

Bon etc. en fait ça me saoule de continuer d'écrire, désolé. En gros, on a eu encore un instant date après le tennis, quelques jours plus tard, que j'ai complètement foiré parce que :
c'était la dernière chance ?


ça m'a quand même posé un petit conflit de conscience cette histoire), ce qui m'a évidemment complètement saboté.
Voilà.

Et alors quel est ce bilan ?

Hello,

Merci pour ta réponse.

C'est drôle, lorsque je l'ai lue juste après que tu l'aies postée, je n'étais pas d'accord avec tout. Maintenant que je relis à froid, il y a certaines choses qui m'avaient échappées, et tu as très certainement raison sur certains points, notamment à propos de sa frustration qui devait expliquer son comportement dépressif. Une chose est certaine : je n'ai pas été assez entreprenant.

Mais bref, il n'est plus question de cette fille maintenant, ça fait longtemps que c'est oublié.

Le bilan que je tirais de cette petite expérience, c'est que je côtoyais le game de près depuis longtemps, et que ça m'avait vraiment motivé à aller plus loin.

Mais je reviens aujourd'hui sur ce carnet pour une raison très précise. Je vais écrire dans un nouveau post plutôt.

Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
Salut,

Le regard est le miroir de l'ame,

Si quand tu te pose la question " est ce que je peut l'embrasser" et que la demoiselle te regarde avec des yeux brillants et le sourire, comme quand tu regarde un chien ou un chat et que tu sent qu'il t'appreci... C'est que tu peut l'embrasser sans probleme , le regard ne trahi pas
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Heu ... le 27.11.14, 18h50 par Blusher

Dans mes premiers messages, j'ai vaguement fait allusion à une fille, « le plus grand chapitre de ma vie », Aurélie.

Je l'ai connue à 19 ans, elle en avait 17. Notre relation a toujours été passionnelle, on se plaisait -- voire se complaisait -- à la compliquer à outrance, sans pourtant que ça n'en soit un besoin. Nos personnalités allaient extrêmement bien ensemble, elle était belle, intelligente, mignonne, un peu crédule et innocente, choue, et surtout une amante extraordinaire avec les années. Nous nous comprenions parfaitement, même si tout au fond de nous on pouvait sentir qu'on ne venait pas du même monde.

Notre relation a survécu à une année à distance, à un concubinage de 2 ans, à deux infidélités, à une relation libre où on se racontait tout, à une passion naissante pour autrui, à 3 ruptures qu'on pensait définitives, à une absence de contact de 6 mois durant laquelle on était libre l'un et l'autre et dont on a profité, à un refus implicite d'envisager de se marier et d'avoir peut-être des enfants plus tard... Mais notre relation n'a pas survécu à l'orée de sa septième année, car nous nous sommes quittés samedi, réellement.

Je n'ai pas très envie de m'étendre là-dessus, mais nous avions des besoins différents, s'en est résulté une crise, puis la rupture. C'est assez dur à vivre, même si étrangement je ne réalise pas encore très bien : j'ai encore cette impression que ça pourrait s'arranger, alors qu'il n'y a pas de possible retour en arrière, on a été trop loin. Jusqu'à maintenant, j'ai été suffisamment entouré et j'ai suffisamment fait d'activités pour aller relativement normalement, mais j'ai eu de la chance, et je sais que bientôt, je vais me prendre une énorme claque lorsque je vais me rendre compte que je suis seul.

Malgré notre relation compliquée, on était faits l'un pour l'autre. Pas à cause du destin ou je ne sais quelle connerie bien sûr, mais parce qu'on s'est construits ensemble, nos "paradigmes de vie" se sont rejoints. Mais il est vrai qu'on traversait un tournant un peu toxique et qu'on avait un passé chargé d'histoires qui nous hantait continuellement, je pense sincèrement que cette rupture est la chose juste qui devait nous arriver.

Évidemment, chaque minute qui passe, je la déteste, je l'aime, je lui en veux du plus profond de mon être, puis je la pardonne, je me rappelle de son sourire, je repense à tout ce que je lui ai infligé, à son regard humide la dernière fois que je l'ai vue, puis je regrette, j'hésite à l'appeler pour lui dire d'oublier tout ça, puis je réfléchis, je repense à nous, à notre situation au pied du mur, à notre avenir devenu impossible, puis je suis soulagé d'en avoir terminé. Puis ça recommence la minute suivante. C'est un cycle dangereux, et c'est exactement pour ça que je suis là.

Bref, maintenant il va falloir que je me prenne en main et que je me mette réellement à pratiquer puisque je n'ai plus rien d'autre. Vis-à-vis du game justement, je me suis souvent dit que je pouvais pratiquer alors que j'étais en couple avec elle (elle était d'accord), que ça me permettrait d'assurer mes arrières, d'être plus confiant et d'avoir encore plus de SP. Sauf que ça n'a jamais été le cas. Être avec elle me rendait léthargique, je suis resté confiné dans ma zone de confort et je n'avais pas de raison viscérale d'en sortir. Voilà donc un aspect positif à cette rupture : maintenant faut que je me sorte les doigts du cul car je n'ai pas d'autre choix.

De ce que j'ai lu tu arrives facilement et naturellement à attirer les filles

Et tu voudrais que ce soit plus compliqué et que ça nécessite des stratégies ??

Est-ce que les filles que tu choppes te plaisent ? Ou est-ce que tu aimerais avoir mieux ?

Non justement c'est faux. Je ne sais pas attirer les filles.

Pour être plus précis, j'ai pu coucher avec des filles avec qui j'ai traîné, mais c'est parce que justement on traînait beaucoup ensemble dans un cadre indépendant de ma volonté (travail, colocation, etc.). C'est très passif comme démarche.

En dehors de ça, j'ai tout à apprendre. Par exemple, la réceptionniste des terrains de tennis que je croise toutes les semaines est très mignonne, mais si je ne l'invite pas à nous revoir hors de ce cadre restreint, il ne se passera jamais rien entre nous. C'est dans ce sens que je parle de "plans" et de "stratégie" : ce que je veux commencer à faire, maintenant, c'est cibler, et à partir de là, dérouler un game pour arriver à mes fins sans être obligé d'être dans un contexte qui me rapproche beaucoup de ma cible.

Bon demain je vais me poster mes objectifs, un plan, et mes constatations sur ma situation actuelle (dans le but de comparer plus tard).

J'ai quand même l'impression que tu es attirant. Ce qui va faciliter ton histoire avec la réceptionniste par exemple.
mais si je ne l'invite pas à nous revoir hors de ce cadre restreint, il ne se passera jamais rien entre nous.
Plutôt logique (ou classique en tous cas).

Il te manque moins que ce que tu crois je pense, là visiblement tu as juste besoin d'oser l'aborder

Mais continue dans ta démarche ;)
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  • [0] Pertinent le 15.11.14, 18h19 par Onmyoji

Un premier NC :

De temps en temps, je me rends au club de tennis de ma ville natale, qui se trouve à environ 1h30 de la ville où j'habite actuellement (ça fait quelques mois que j'habite dans cette dernière maintenant). La semaine passée, pour la première fois j'y ai croisé une fille, Clara (HB7), qui était à l'école avec moi il y a 10 ans. Je suis arrivé en retard, donc les équipes étaient faites, et on ne s'est pas vraiment parlé, on s'est juste salué à la fin.

Hier, j'espérais la recroiser, et avant d'aller au club, j'ai lu un petit peu le forum, sans but spécial, je voulais juste être dans le bain et me motiver un peu. Mais dans ce que j'ai lu, un propos a résonné en moi. En substance : « Après une rencontre, même si ça ne s'est pas déroulé au mieux, même si ce n'est pas le moment pour ça, toujours prendre le numéro ; ne plus revoir une fille simplement parce qu'on n'a pas son contact ne peut jamais être mieux que lui prendre son numéro après une rencontre, même foirée. Donc toujours prendre le numéro ! »

Suite à ça, je suis donc allé au club, en arrivant en avance cette fois :-P Quand elle est arrivée, elle est venue me saluer, et nous avons joué toute la soirée ensemble. Je l'ai un peu entraînée, je lui ai expliqué les placements, les coups, etc. et on s'est vraiment bien amusés. On a même gagné quelques matchs (ce qu'elle n'aurait jamais pu espérer à son niveau :-D).

Avant d'y aller, j'appréhendais quand même un peu, puisqu'étant timide, je ne dis généralement jamais rien quand je joue (je souris juste), mais là avec elle, j'ai été très C&F, ça m'a surpris moi-même. Je note quand même que lorsqu'on s'est retrouvés face à une équipe composée d'une adversaire extravertie (et qui a un humour qui n'est pas le mien), je me suis écrasé, mais bon.

Juste avant la fin, un gars est venu me proposer un simple, alors j'ai abandonné Clara. J'étais en train de jouer lorsqu'elle m'a dit au revoir en me disant qu'elle avait eu beaucoup de plaisir. Je me suis dit « Bon tant pis, je la verrai la semaine prochaine ».

Puis je suis allé chercher mes affaires dans les vestiaires, je suis sorti, je suis monté dans ma voiture, j'ai démarré, suis sorti de ma place de parc, et je l'ai vue sortir du centre. Après une minuscule hésitation, je me suis arrêté à sa hauteur.

Clara : Hey ! Alors à bientôt !
Moi : Eh, tu fais toujours ton stage à {ville pas loin de la ville où j'habite} (Je lui demandais ça dans le but de pouvoir prendre son numéro, pour qu'on ait l'occasion de se revoir dans ma ville.)
Clara : Non, mais on va se boire un pot une fois et je te raconterai tout.
Moi : OK ça marche, alors je prends ton numéro.
Clara : Oui ou alors on dit mardi prochain.
Moi : Ah oui c'est vrai, d'accord, parfait, on se redit mardi prochain.
Clara : Oui mardi prochain, après l'entraînement on va se boire un verre.
Moi : Ah, non le mardi je ne peux pas. (Ce qui est vrai.) Mais oui oui, on se redit mardi prochain pour voir quand on fait ça. (Évidemment, j'étais légèrement déçu par le fait qu'elle ne m'ait pas donné son numéro mais qu'elle m'ait répondu qu'on planifierait ça quand on se reverrait.)
(... Clara : Mais t'habites toujours ici ? Moi : Non... Blabla ...)
Clara : Ah OK, bon alors prends mon numéro et bip-moi.

Voilà, mon premier NC intentionnel depuis des années ! \o/

Bon c'est bien mais :
1) Je n'ai été que C&F ce soir-là, pas une seule fois je n'ai été sexué.
2) Elle ne m'a pas donné son numéro tout de suite après lui avoir demandé. Bon on s'en fout au final je l'ai eu.
3) Elle me l'a certainement donné en tant que pote, pas du tout comme si c'était un homme qui lui prenait son numéro parce qu'elle lui plaît.
4) C'est bien que j'ai son numéro, mais au final c'est plus pour la forme qu'autre chose, puisque je ne la contacterai pas : on se voit déjà tous les mardis, et puis je n'habite même plus là.
5) J'en ai parlé à un ami, et il m'a appris qu'avant, elle était en couple avec un gars, qu'ils devaient partir en voyage pendant presqu'une année, mais qu'elle l'a quitté peu avant leur départ, et que là ça fait quelques semaines qu'elle est en couple avec une fille (donc elle est bi). ^^

Le gros avantage, c'est que ce genre de petites aventures me fait complètement oublier Aurélie.

Et sinon, le fait d'avoir lu le forum avant m'a aidé. Non pas que je m'étais mis la pression ou que je m'étais fixé des objectifs, au contraire, pendant toute la durée de l'interaction je ne pensais à rien d'autre que l'interaction elle-même, mais c'est comme si je m'étais fait de l'auto-suggestion et que ça s'était imprimé dans mon inconscient. Quand je l'ai revue sur le parking, je ne me suis pas posé de questions, je ne me suis même pas dit « Il faut que je prenne son numéro », je savais juste qu'il fallait que j'aille faire ça. « Prendre son numéro. » J'avais cette phrase en tête, mais en arrière-plan, sans qu'à aucun moment je n'en prenne réellement conscience. Un peu comme quand on parle avec quelqu'un dans la rue, et qu'on se pousse pour laisser passer une dame avec une poussette, tout en continuant de parler, donc sans vraiment faire attention à la poussette, mais en l'ayant vu quand même.




Un échec d'aujourd'hui même :

Samedi, j'ai été à une soirée dans la ville où j'habite. J'y sors très peu, puisque j'y ai très peu de contacts, puisque je passais ma vie dans mon ancienne ville puisque c'est là qu'habitait Aurélie. Sauf que maintenant c'est fini avec Aurélie...

Bref, la soirée de samedi se passe bien, mais comme on est une douzaine, je ne parle pas trop. Puis on bouge dans un bar, et ça devient un peu plus intime, je me sens plus à l'aise. Des petits groupes se forment, et je discute avec 3 autres filles, dont une blonde aux yeux bleus, Leila (HB6). Ca se passe bien, j'ai de l'éloquence, même si je trouve que je n'ai pas assez de conversation (et surtout, d'humour). Mais ça va, ce que je dis est intelligent :-D Puis plus tard, les autres veulent aller dans un club, mais comme je n'aime pas trop les clubs, je pars. Leila me dit « Oh, tu pars déjà ? » d'un air légèrement déçu, puis on se quitte.

Aujourd'hui, je vais faire des courses, et je recroise Leila par hasard devant le magasin. Et là, trop bête, je ne sais vraiment pas quoi dire, je n'ai aucune conversation. Elle me dit qu'elle s'apprête à rejoindre un groupe de discussion multilingue et m'invite à venir, mais je refuse. Puis elle me dit :

Leila : Bon ben je ne sais pas quand c'est qu'on se revoit...
Moi : Souviens-toi, on se voit le mois prochain, on va faire du tennis avec le groupe. (Effectivement, la soirée de samedi, on avait fixé avec quelques personnes qu'on irait faire du tennis le mois prochain. Oui toute ma vie tourne autour de ça ^^)
Leila : Ah oui. Oui mais je ne suis pas sûre de pouvoir venir car une copine vient me rendre visite.
Moi : Bah tu peux venir avec ta copine.
Leila : Ah oui... OK on verra. Là tu vas faire des courses alors ?
Moi : Oui.
...
Leila : Bon.

Et puis on se quitte. Pendant que je fais mes courses, je réfléchis à tout ça, et en fait, j'ai l'impression qu'elle n'a fait QUE de me tendre des perches ! Je me marre devant tant de bêtises ! Le pire c'est que j'ai quand même pensé à prendre son numéro, mais inconsciemment je m'étais arrêté à « Je ne prends son numéro que si on s'est amusés ». Il me manquait cette phase d'auto-suggestion. Ce qui m'embête le plus, c'est que comme je ne parlais pas, j'ai dû pas mal perdre en intérêt... Ce n'est pas très grave car elle ne me plaît pas tant que ça (contrairement à Clara), mais c'est bête.



Ce que je tire de ces minuscules expériences :
* Il faudrait vraiment que je vienne lire le forum tous les jours, pour mieux intégrer tous les préceptes qu'on peut y lire, et que même quand je sors dans la rue et que je ne me suis "préparé" à rien, je m'auto-suggère « Je suis là pour ça »
* Faire ça me permettrait aussi de m'attaquer à un dessein plus grand : NC les filles avec qui je n'ai pas eu de longue interaction, voire que je ne connais pas (abordées dans la rue)
* Ca me fait vraiment du bien de penser à d'autres filles qu'Aurélie. Le jour où il y aura vraiment de la matière (des messages, des rancards, etc.), ça va vraiment m'aider à passer à autre chose. Déjà que là j'ai bien avancé dans mon deuil...
* Il faut vraiment que je me lance, même si je me loupe. Ce que je raconte dans ce post peut vous paraître anodin, et pourtant j'ai quand même l'impression d'avoir un peu avancé. Il faut donc que je continue.
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  • [0] Sympa :) le 20.11.14, 08h47 par Snow

Salut,

Je ne pense pas avoir assez insisté là-dessus, mais ces derniers temps, j'étais dans le contexte de ma rupture avec Aurélie, et j'ai vraiment été chamboulé.

Lorsque j'ai parlé de ma rupture à une amie, elle m'a dit qu'elle avait toujours cru que ma copine était un détail un peu flou de ma vie sans grande importance, et elle était étonnée que ça m'affecte tant.

Il est vrai que la relation que j'avais avec Aurélie, avant cette rupture, était très intime et particulièrement exclusive, et absolument aucun de mes proches ne savait à quel point j'étais attaché à elle : ni ma famille, ni mes amis, ni personne, à part elle-même. Et encore, elle m'avouera qu'elle croyait que je ne l'aimais pas, même si on avait un attachement profond que rien ne remettait en doute. Était-ce par honte, par peur de paraître dépendant, par jalousie, par opportunisme potentiel, par égoïsme, ou par déni que je présentais ainsi ma relation avec elle ? Je ne le sais. (Même ici sur ce forum, le côté "détail un peu flou de ma vie" transparaît.) Ce qui est certain, c'est que malgré la relation chaotique que j'ai eue avec elle, cette relation qui ressemblait à un jeu vu de l'extérieur, cette relation qui n'avait rien de standard et qui ne devait surtout pas paraître sérieuse, j'ai clairement vécu pour la première fois de ma vie une véritable rupture, avec la fille avec qui j'avais passé 7 ans de ma vie. Et mon Dieu, ce fut une épreuve douloureuse !

J'ai un peu de peine à me remémorer mon état, on ne se souvient jamais vraiment des sentiments qu'on vit à un instant donné, juste des actes et de nos pensées, mais je sais que pendant les deux-trois premières semaines, je pétais véritablement les plombs ! J'étais gonflé d'adrénaline, plusieurs fois il a fallu que je sorte courir comme un taré pour me décharger, j'avais envie de gueuler dans la rue, je ne pouvais pas rester en place, il fallait constamment que je bouge, que je parte, loin, et une fois arrivé il fallait que je reparte, une fois j'ai été embrouiller des mecs en soirée pour en venir aux mains (ce qui ne me ressemble pas, heureusement un des gars m'a posé une question à laquelle je n'ai pas su répondre : « Pourquoi tu nous cherches ? » ce qui m'a calmé), une autre fois j'ai roulé à 200 km/h dans le brouillard, j'ai aussi pris plusieurs substances plus ou moins illicites, et bien entendu je me suis posé des millions de questions sur elle, sur notre relation, sur moi, sur la vie... Tout me semblait irréel, autant dans ce que je vivais que dans les événements et rebondissements extérieurs ou non qui venaient ponctuer cette rupture, et sur lesquels je ne m'étendrai pas.

J'avais cherché 2-3 tucs sur le forum à propos de rupture, mais malheureusement je n'ai rien trouvé de probant. En ce qui concerne mes proches, d'une part, presque personne n'avait vécu de relation longue comme la mienne, et il était évident qu'ils ne comprenaient pas vraiment ce que je vivais (par exemple quand j'ai essayé de développer certains trucs avec mon meilleur ami, il me rétorquait « Mais t'as quel âge ? ») et d'autre part, j'avais affiché tant d'indépendance et de détachement vis-à-vis d'Aurélie qu'ils se foutaient de ma gueule lorsque je leur disais que c'était terminé avec elle. Seules mes deux soeurs n'ont jamais remis en question ma rupture, et semblaient vraiment s'inquiéter pour moi. Être enfin pris au sérieux m'a fait du bien ponctuellement, malheureusement le hasard du calendrier a fait qu'elles partaient durant un voyage de plusieurs mois sur un autre continent, donc je me suis quand même retrouvé/senti seul.

En ce qui concernait Aurélie — car bien entendu je l'ai recontactée — elle se tuait à la tâche dans ses études et dans le million d'activités auquel elle se consacrait. Elle n'avait pas encore percuté, me confiait-elle, et elle se laissait simplement aller par le flot continu de tâches à effectuer, de responsabilités, de travaux à rendre, de sorties organisées par ses amies, etc. tout en appréciant le fait qu'elle avait l'impression de se sentir libre en fait. Très égoïstement (mais sans que ce soit volontaire bien sûr), savoir qu'elle allait plutôt bien ne faisait qu'empirer les choses pour moi.

Enfin bref. J'en parle parce que je me rends compte que j'ai voulu brûler des étapes en faisant mon deuil un peu trop vite, et en essayant de paraître (encore) aller bien, à peine quelques jours après. J'ai essayé, artificiellement, de me concentrer sur autre chose, que ce soit de nouvelles activités, du sport, sortir avec des potes, essayer misérablement de draguer d'autres nanas et de me dire « allez ça va me faire du bien de penser à d'autres filles », etc. mais la réalité me rattrapait constamment, et si violemment qu'aujourd'hui, je dois me rendre à l'évidence, je ne peux pas parler de changement profond sans prendre en compte cette fracture brutale dans ma vie.

Pour la petite histoire, notre relation pouvait paraître chaotique de l'extérieur, mais de l'intérieur, elle était fusionnelle, tendre et basée sur une confiance et une amitié incontestable. Et si notre rupture était devenue l'évolution logique de notre relation, inévitable, nous revoir, en discuter [et FC] n'était pas étrange pour autant. Tout au long de ces deux mois, nous avons évolué dans ce contexte (le sentiment de regret a pris le pas sur son sentiment de liberté), et si plusieurs fois nous avons été tentés de vivre notre rupture en restant amis, j'ai remarqué que ça ne pourrait jamais fonctionner pour moi, c'est pourquoi j'ai voulu couper les ponts, définitivement. La première fois, j'ai ressenti un vide terrible directement après l'avoir laissée, puis j'ai vécu une journée horrible, du même ordre que les premiers jours qui ont suivi la rupture. J'ai été soulagé lorsque le lendemain, elle a craqué en m'envoyant un message dans lequel elle me disait qu'elle ne savait pas si elle y arriverait. Nous nous sommes alors revus, nous avons à nouveau discuté, mis les choses à plat. Puis à nouveau, j'ai pris conscience que véritablement, il n'y avait vraiment que cette solution pour qu'on puisse avancer l'un et l'autre, alors à nouveau, j'ai coupé les ponts, à nouveau définitivement (sic). C'était avant-hier.

Depuis, je suis vraiment très surpris de constater que je vais plutôt bien. Moi qui m'attendais à affronter un vide intersidéral, des envies de se jeter d'un pont et autres joyeusetés, j'ai l'impression de vivre très normalement, et je ne me sens pas mal. Le sentiment que j'ai, c'est que c'est comme si on avait tellement discuté que j'avais enfin pu lui dire tout ce que j'avais sur le coeur, et qu'enfin cette rupture était consommée (pour moi). Je fais bien sûr attention de ne pas trop trop penser au passé, mais je me sens enfin confiant. Je ne saurais pas dire si c'est une bonne chose, car ma douleur était malgré tout un puissant moteur de changement, au niveau des filles, au niveau professionnel, au niveau de mon investissement dans diverses activités. Je ne saurais pas non plus dire si ça va durer, puisque je me sens comme lorsqu'on se recontactait (on savait qu'on ne se remettait pas ensemble, mais on ne se privait pas l'un de l'autre), à la différence que cette fois, elle n'est plus dans ma vie. J'ai un peu peur que ce soit du déni sans que je ne m'en rende compte. Bref, je vais quand même en profiter pour passer à autre chose et pour me concentrer sur la raison de ma présence sur ce forum.

Désolé de m'être épanché ainsi, mais comme je l'ai dit, je suis persuadé qu'il s'agit d'une partie de ma vie que je ne peux négliger dans un contexte de développement personnel, et c'est pourquoi il était nécessaire que je pose par écrit tout ça.
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  • [0] Ca va mieux en le disant le 19.12.14, 09h31 par Snow

Il y a deux semaines, j'ai croisé Marie par hasard, la SHB de qui j'étais en OI il y a bientôt 10 ans (c.f. mon tout premier post).

On s'était déjà croisés ici ou là, à chaque fois mon coeur battait la chamade et j'essayais péniblement de cacher que je tremblais comme une feuille, dans un mélange d'excitation et de peur, non pas parce que j'étais toujours en OI, mais parce que voilà (j'imagine que je ne suis pas le seul à qui ça fait ça quand il recroise un ex-OI). Mais cette fois-ci, pour la première fois, ça ne me l'a pas fait. J'ai été dans un état parfaitement normal du début à la fin, comme si mon corps avait oublié qui elle était.

Cette fille est vraiment incroyablement belle, c'est impressionnant. Je n'ai jamais vu plus belle fille en vrai, sauf quelques mannequins aperçus de loin une fois ou l'autre. Lorsqu'on a commencé à discuter, elle m'a dit : « Désolée d'être un peu hors de la réalité, c'est parce que j'avais des écouteurs avant. Des fois je mets des écouteurs pour que ça fasse une espèce de barrière avec le monde, comme ça les gens nous parlent moins facilement, on est plus tranquille, tu vois ? »

Je lui ai répondu « Oui je vois » mais dans ma tête je me disais « Hein ?? De quoi elle parle ?? » Puis je la voyais tout à fait me répondre genre « Bah oui, tu sais, les gens, ils viennent tout le temps nous parler ! » Ca m'a bien fait rire, elle vit vraiment dans un autre monde. Aurélie, mon ex, se faisait aborder quelques fois par mois, mais rien d'exceptionnel, Marie c'était autre chose. Moi qui avais lu ici que les très jolies filles se font rarement aborder, ça m'a légèrement déçu. Bon c'est certainement vrai dans la rue, mais partout ailleurs, lorsqu'elle attend à la caisse d'un supermarché, lorsqu'elle est debout dans le bus, lorsqu'elle s'arrête à un stand dans un marché de noël, c'est évident que tout le monde essaie de lui taper la convers en fait.

Alors que je lui parlais de mes projets, elle me regardait avec des yeux brillants (elle a toujours été comme ça, je ne le considère pas comme un IOI). Pendant que je lui parlais, j'ai eu un nombre d'EC impressionnant d'autres filles, avec parfois certaines qui arrivaient derrière moi et qui se retournaient carrément pour me voir quand elle passaient à côté. :-D

On a parlé une petite dizaine de minutes, puis j'ai dû partir car j'avais un rdv (et c'était vrai en plus \o/).

Toutes les précédentes fois où on s'était croisés, elle voulait garder contact, ce que j'ai toujours refusé, explicitement ou pas. Cette fois-ci, sentant souffler sur moi le vent du changement, j'ai décidé de prendre son numéro et de lui envoyer un message devant elle pour qu'elle ait le mien, histoire que ce soit bien clair qu'on allait se revoir, puis je suis parti. Elle m'a répondu le soir pour me dire qu'effectivement elle n'avait pas mon numéro. (Je n'ai rien répondu.)

Le lendemain, j'ai beaucoup pensé à elle. Je me suis dit qu'il fallait que je fasse très attention lorsqu'on se reverrait, pas que je retombe en OI. Mais ce n'est pas une véritable crainte, je sais très bien que si ça m'arrive je saurai me détacher sans problème.

______________________

Le surlendemain, j'ai été appelé pour continuer un travail dans une fac. Jusqu'à présent, pour ce travail, j'avais été en contact avec un gars, mais ce jour-là, il n'était pas disponible, j'ai donc fignolé tout ça avec sa collègue, qui avait suivi notre avancement de loin, Chloé, début vingtaine, blonde, HB7.

Après avoir terminé mon boulot, j'ai commencé à discuter avec elle. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai abordé le sujet de ma rupture récente pour m'excuser de la qualité en baisse de mon travail (ce que je n'aurais pas vraiment dû faire parce qu'un mec qui parle de ses malheurs n'est pas attirant, mais bon je n'avais aucune attente, j'avais juste envie de lui "confier" ça, je ne sais pas pourquoi). À ma grande surprise, Chloé a rebondi en me disant qu'elle aussi avait vécu une rupture après une longue relation, il y a une année de cela. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me réponde quelque chose d'aussi "intime", je me suis donc permis de parler de choses et d'autres qui n'avaient rien à faire dans la relation professionnelle que l'on a toujours eue jusqu'ici. Après avoir constaté que j'avais loupé mon train, et alors que je la relançais sur un nouveau sujet, elle m'a proposé d'aller boire un verre.

Au cours de notre discussion d'environ 1h, elle m'a parlé d'elle, moi de moi, et nous avons aussi parlé de diverses choses plus légères bien sûr. Bien que je remarque maintenant qu'elle ne m'a jamais parlé de sa vie pratique (contrairement à moi qui lui parlais de mes projets par exemple), mais seulement d'elle, de comment elle était, de comment elle voyait ou prenait les choses, il me semble avoir établi une connexion avec elle.

Je lui ai proposé qu'on aille faire un tennis le dimanche qui suivait, et elle m'a répondu qu'elle était partante ! J'ai donc enregistré son numéro.

En partant, j'ai essayé de la qualifier, mais je n'ai pas réussi. Et sinon durant la discussion, à part lorsqu'on abordait vaguement le sujet de mon ex (mais on n'en a pas parlé), je n'ai pas été sexué. Bref, je ne sais pas si je suis parti du bon pied.

J'ai remarqué quelque chose d'intéressant depuis ma discussion avec Chloé : j'ai arrêté de penser à Marie (l'ex-OI) ; plus encore, en y réfléchissant bien, j'avais le sentiment que cette dernière ne m'intéressait plus, comme si j'en avais fait le tour. Au contraire de Chloé qui m'intéresse vraiment, et que j'ai vraiment envie de découvrir.

J'ai été content de remarquer ça. D'une part, ça m'a prouvé empiriquement que diversifier ses contacts féminins est effectivement efficace pour ne pas se projeter et avoir d'attente sur une seule fille. D'autre part, juste après avoir revu Marie, quand bien même elle m'intéresse beaucoup, je m'étais senti légèrement blasé sans m'en rendre compte, probablement parce qu'au fond, elle n'éveillait pas un véritable intérêt authentique en moi, mais qu'inconsciemment je me disais « bon eh bien voilà, ça, c'est le top du top », et cette impression de ne pas être sincèrement enjoué, cette impression d'avoir fait le tour me déprimait légèrement. Bien sûr, je ne m'en étais pas rendu compte avant de découvrir Chloé, sa voix si suave, ses mystères et sa manière de penser ; amusant d'ailleurs que Marie soit 10x plus belle que Chloé, alors que Chloé m'intéresse 10x plus.

Attention, je sais qu'il s'agit de fondamentaux, et que j'aurais été bête de faire un lien direct entre l'intérêt que je porte à une fille et son physique. Oui, bien sûr que je savais déjà tout ce que je "viens de remarquer", mais Chloé est la première fille depuis Aurélie, mon ex, qui m'intéresse réellement, et il y a un gouffre entre l'expérimenter et le savoir théoriquement ! C'est une étape importante dans mon évolution, et je me dois (surtout pour moi-même) de l'exprimer. Je sais aussi qu'à la façon dont je parle de Chloé, on ne dirait pas que j'ai vraiment compris le « n'avoir d'attente de personne », mais la conclusion que je tire de cette constatation n'est pas que j'ai trouvé la femme de ma vie, au contraire, c'est qu'il faut que je garde en tête que le monde est vaste, et peu importe si ça fonctionne avec Chloé ou pas, j'ai encore beaucoup à découvrir. Et ça, ça me réjouit !

Bref, je continue. Le dimanche suivant, je n'ai pas contacté Chloé.

Lundi, son collègue a essayé de m'appeler, puis elle à son tour, elle m'a envoyé un message pour me demander des nouvelles sur l'avancement de mon travail (c'était donc très formel). J'ai répondu le mardi vers midi à son collègue, tout était en ordre.

Toujours mardi, vers 16h, j'ai décidé d'essayer de dater Chloé pour jeudi (2 jours plus tard donc). Je me suis dit que j'allais lui envoyer un message pour qu'elle ait mon numéro et que j'apparaisse dans sa liste de contacts, puis que je lui téléphonerais ensuite.

J'ai donc commencé par lui envoyer un message (avec une ancre) pour lui dire que j'étais désolé de ne pas l'avoir contactée dimanche, mais que finalement je n'avais pas pu me rendre disponible. Elle a répondu à mon ancre, puis m'a répondu que ce n'était pas grave pour dimanche, car elle entrait en période d'examens et donc n'avait plus beaucoup de temps. Puis là, toujours dans l'optique de la dater le jeudi, j'ai pris mon courage à deux mains, et j'ai décidé de l'appeler, parce qu'il vaut mieux appeler qu'envoyer des messages (ce n'est pas que je n'ai pas de recul sur ce que je lis sur le forum, mais c'est qu'à ce moment-là, je m'accrochais à ce que j'avais prédéfini). Et là, catastrophe. J'étais plutôt nerveux au téléphone, ça s'entendait forcément. Mais le pire c'est ce que j'ai dit :

Moi : Ah, alors t'es en période d'examens ces temps ? Dommage parce que j'aurais bien voulu t'inviter jeudi à faire un tennis ou n'importe quoi d'autre. (!!!)
Elle : Oui ben oui, désolée, non ce n'est pas possible car effectivement je suis en période d'examens.
Moi : Ah dommage, OK, pas de souci.
Elle : Mais volontiers une prochaine fois, après les exas.
Moi : OK ça marche. Ben écoute, on se redit.
Elle : OK d'accord. Merci d'avoir appelé.
Moi : Ben merci à toi. À bientôt.

Suite à cet échec cuisant, que j'avais bien cherché, je me suis dit que c'était mort, en me disant que si elle avait été intéressée, elle aurait dit oui. Puis j'en ai parlé un ami, il m'a dit que je ne sais pas ce que c'est que d'être en période d'examens, qu'on ne pense à rien d'autre, son refus ne voulait donc rien dire. Puis en y repensant, il est vrai qu'on a parlé qu'une heure, elle n'allait pas me donner la priorité sur ses études ; et surtout, elle n'allait pas me dire oui juste après qu'elle m'ait écrit qu'elle n'avait pas le temps. Bref, je mets ça en stand-by, on verra en janvier si on se contacte.

Notez tout de même que c'est la première fois de ma vie que je phone game (bon ça se voit je pense haha) dans le but de dater. C'est la première fois que je me lance réellement dans la sarge traditionnelle telle "qu'enseignée" sur le site, et si j'ai évidemment l'impression que les contours m'échappent encore, je suis content de m'être jeté à l'eau.

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Il y a quelques jours, Marie, mon ex-OI, m'a écrit un message (2 semaines après notre rencontre) en me disant qu'elle était en ville, qu'elle avait un peu de temps pour qu'on se boive un truc. Je note que c'est elle qui m'a relancé, c'est donc un bon point. Je lui ai répondu que je ne pouvais pas (ce qui était vrai, même si j'aurais pu me libérer), et qu'on remettait à janvier. En stand-by.

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Avant-hier, je marchais dans la rue, puis au loin je crois voir une ancienne connaissance. Habituellement, j'aurais vaguement regardé, puis j'aurais fait semblant de ne pas la voir. Pas cette fois. Je crie alors « Nadia ! » Elle se retourne, c'était elle.

Nadia, HB6, châtain, si on regarde bien elle n'est pas vraiment belle, mais il se dégage un tel charme d'elle qu'à l'époque où je l'ai rencontrée, tous les mecs de notre groupe voulaient se la faire (pour le dire avec légereté).

On fluffe, plaisir de se revoir, ce qu'on devient etc. Elle doit apporter un truc à un membre de sa famille pour noël, puis elle doit prendre le train. Je me propose de l'accompagner car ce n'était pas loin, et moi aussi je dois aller à la gare après. On flufffe de tout et rien mais je manque cruellement d'énergie.

Malgré tout, elle me dit qu'elle fait un stage dans une ville pas loin de ma nouvelle ville, et qu'elle viendra me voir. On s'échange nos numéros et nos adresses.

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Voilà, et sinon je suis pas mal sorti ces derniers temps mais je vais faire un nouveau post.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Sympa :) le 27.12.14, 17h22 par Snow
  • [0] Cool le 28.12.14, 13h00 par Matadsex

Ces deux derniers mois, je suis plus sorti que ces deux dernières années.

Je n'étais pas vraiment du genre à sortir, probablement parce que j'étais bien dans ma zone de confort, et parce que je ne m'amusais pas franchement en soirée en général. Mais ces derniers temps, pour me changer les idées et pour appliquer les conseils de la sagesse populaire qui dit « pour devenir plus sociable, pas de miracle, il faut sortir », j'ai accepté toutes les propositions de sortie (émanant pour l'écrasante majorité de Damien, mon meilleur ami).

Au début je me suis franchement fait chier, au point que j'ai failli ne pas réitérer l'expérience. C'est triste à dire, mais quand je sors avec Damien, je ne m'amuse pas. Enfin, avec lui, ça va, je m'amuse un peu, mais le cadre n'y est pour rien, j'ai donc cette sensation un peu glauque, lorsque nous partageons ce que nous partagerions normalement ailleurs, que c'est comme si nous essayions de nous donner une contenance à nous rencontrer dans un bar bondé, un vendredi soir, au lieu de nous voir normalement. Je ne sais pas si vous voyez.

Si on rejoignait ses potes, malheureusement ça ne s'arrangeait pas car je n'ai pas forcément beaucoup d'affinités ni avec eux, ni avec leurs sujets de discussion.

Malgré tout, j'ai persisté, et j'ai essayé de me faire des petites rétrospectives des moments où je m'amusais VS les moments où je me demandais ce que je foutais là. J'ai remarqué, sans surprise, que c'est une question d'énergie. Concrètement, les moments où je suis motivé, je m'amuse bien, tandis que si je sens une baisse d'énergie, je suis inactif, amorphe, je n'ai pas envie de bouger, et c'est un cercle vicieux.

Je me suis alors posé la question de savoir ce qui influençait ce mojo, et j'en ai déduit deux axes principaux que sont :

* les filles
* être le centre d'intérêt

S'il y a un certain nombre de jolies filles dans les parages (ou éventuellement une cible), et a fortriori si la soirée s'articule autour de la séduction, même s'il ne se passe rien, j'ai plus de chances de passer une bonne soirée. Mais pour cela, il faut qu'il y ait un certain de nombre de filles pour que le potentiel soit palpable, il faut également qu'il y ait la possibilité de mélange des groupes (donc plutôt dans un festival, en boîte, ou en soirée privée, moins dans un bar car les groupes se mélangent moins, bien que ça dépende du bar). Pour que la soirée s'articule autour de la séduction, il faut traîner avec des gens qui sont portés sur les filles, qui ne sont pas pantouflards, et qui ne nous remettent pas en place si on aborde le sujet pour la troisième fois de la soirée (mais la soirée n'a pas besoin de s'articuler autour de la séduction, c'est juste plus amusant si c'est le cas). Bref, beaucoup de paramètres ne dépendent pas de moi.

En ce qui concerne "être le centre d'intérêt", c'est selon moi l'axe principal autour duquel il faut se concentrer. L'important dans cette notion "d'être le centre d'intérêt", ce n'est pas juste d'avoir son moment de gloire parce qu'on chante un karaoké devant tout le monde, ou parce que le "leader" du groupe dans lequel on se trouve nous parle et que tout le monde nous écoute. C'est "être le centre d'intérêt" parce qu'on parle, parce qu'on a quelque chose à apporter, parce que précisément on est le "leader" du groupe dans lequel on se trouve, même si c'est provisoire, même si on n'est pas l'alpha suprême de la soirée au milieu des dizaines de personnes qui sont présentes, même si le groupe ne se mélange pas aux autres, même si le groupe n'est constitué que de deux personnes ; ce qui compte, c'est de parler, d'avoir quelque chose [d'intéressant] à dire, ce qui a pour conséquence que les gens nous écoutent à ce moment-là.

Je lis souvent ici ou là qu'un alpha n'a pas besoin de parler pour être alpha, eh bien j'ai envie de dire qu'il faut arrêter avec ces conneries. C'est peut-être vrai (bien que je n'ai jamais vu le cas, et je n'arrive pas à l'imaginer, mais peu importe), mais pour quelqu'un comme moi qui débute, je m'en bats les couilles de ce conseil de merde qui est ressassé dans tous les posts qui portent sur la conversation et/ou la timidité, qu'est-ce que ça m'apporte franchement. (C'est dit sans méchanceté.)

Pour en revenir à l'énergie, concrètement, en soirée, j'ai remarqué qu'à certains moments où je me faisais bien chier dans un groupe qui parle à peine à un moment T, on me posait une question, je répondais, puis je développais ensuite ma réponse puisque de toute façon personne n'avait rien de mieux à dire, et j'étais étonné de voir mon état d'esprit et ma motivation augmenter, j'étais étonné de remarquer que tout à coup, je m'amusais. Pourquoi ? Parce que je parlais. Incroyable non ? Et peu importe si ce que je disais était intéressant ou non (d'ailleurs, à la limite, ce n'est pas mon problème :-P), le fait que les gens m'écoutent parler augmentait mon mojo.

J'ai trouvé sur le forum un article qui exprime parfaitement cette constatation. (C'est excellent d'ailleurs, car c'est la première fois que je lis autre chose que « un alpha n'a pas besoin de parler pour être alpha » malgré mes années de présence fantôme.)
Soyez là pour donner de la valeur plutôt que de chercher à en voler

Pour illustrer ce que veut dire le fait de donner de la valeur, voici un exemple : quand vous êtes en boite et que vous passez votre temps à déambuler en regardant de partout avec insistance, sans sourire et dans l'espoir de trouver une fille qui vous plait ou en attendant qu'elle vous donne un signe d'intérêt, vous cherchez à voler de la valeur plutôt qu'en apporter. Vous ne voulez pas offrir quelque chose aux gens et les faire entrer dans votre monde mais qu'eux vous apporte distraction et possibilité de sexe. Par contre si vous vous amusez, que vous parlez aux gens autour de vous et rigolez avec tout le monde, que vous faites des private jokes avec vos amis et vous moquez amicalement des gens qui ne les comprennent pas, que vous êtes ceux qui sont cool, ceux qui se marrent, ceux qui n'attendent rien et veulent bien partager leur bonne humeur pour peu que la personne en face en vaille la peine alors vous offrez de la valeur et êtes séduisants.
Lorsqu'on est dans une attitude comme moi où on vole de la valeur, on s'accroche à ceux qui en donnent. Je peux passer un super moment en présence de quelqu'un qui a beaucoup de valeur à donner, mais si cette personne s'en va, je me retrouve décontenancé, la vacuité de ma présence se révèle, je ne m'amuse plus, je deviens soudain un intrus dans la soirée. Et il ne faut surtout pas que ça se voit, sinon je tombe dans un cercle vicieux. C'est pourquoi j'éviterai à tout prix ceux qui, comme moi, n'ont pas de valeur à apporter. J'évite leur contact comme s'ils étaient pestiférés, parce qu'ils ne m'apportent rien, pire, ils entachent l'image que je peux projeter. Pourquoi ? Parce que je n'ai pas la confiance en moi suffisante pour me donner une contenance dans ces conditions.

Pourtant, il m'arrive parfois, naturellement, d'atteindre un état où je donne beaucoup de valeur. Je m'amuse naturellement, je suis motivé, et j'ai remarqué que dans un tel état, côtoyer une personne qui n'a pas beaucoup de valeur ne me dérange pas, ma simple présence me suffit à donner une contenance à notre interaction (d'ailleurs, lorsque ça arrive, il n'est pas question de contenance, mais simplement d'énergie). Je discuterai avec cette personne en m'amusant, on pourra même se marrer et avoir une discussion intéressante.

Avoir de la valeur à donner, plutôt que d'en voler ! C'est exactement ça. C'est un élément-clé, non seulement pour pouvoir s'amuser en soirée, mais dans la séduction en général. En fait, j'irais même jusqu'à dire que tout est là, c'est le précepte le plus important qui soit, voilà LE but. Selon moi, c'est beaucoup plus clair que « il faut avoir une attitude playful », « il faut rester dans sa frame », « il faut être alpha », « le secret de la séduction, c'est de s'amuser », « pour être séduisant, il faut avoir une personnalité séduisante », « il faut être quelqu'un de sociable et de cool », etc.

Je disais tout à l'heure que le simple fait de parler augmentait mon mojo, et qu'à la limite, peu importe ce que je dis. Bien entendu, ce n'est pas aussi simple. L'enthousiasme qui découle de ce mécanisme est lié à l'impression que l'on a d'intéresser les gens. C'est quand je développais que je m'amusais, mais si on me pose une question et que je réponds factuellement, ça ne marche pas, et si je parle mais que les gens se foutent ostensiblement de ce que je dis, l'effet produit sera même l'inverse.

J'en viens donc à la suite du raisonnement : offrir de la valeur, mais quoi ?

Cet été, j'étais à un festival, et une fille m'aborde. Elle me demande comment je m'appelle, je réponds et lui retourne la question, elle me demande ce que je fais dans la vie, puis me pose quelques questions en rapport. Tandis que je parlais, je sentais son intérêt se fâner, et je me rendais compte que même pour moi, ce que je racontais ne m'intéressait pas. Dire ce que je fais dans la vie n'apporte rien à personne. On ne va pas en soirée pour savoir ce que les gens font dans la vie, on y va pour faire des rencontres, pour découvrir de nouvelles personnes, s'amuser, se confronter à des personnalités.

Celui qui a la personnalité la plus incroyable que je connaisse est un ancien collègue de travail. Ce mec est le plus drôle qu'il m'ait été donné de rencontrer. Il a une grande expérience de vie, et une vaste culture, mais surtout une créativité extraordinaire, de l'ordre du génie. Tout ce qui nous arrivait, tout ce qu'on voyait, il se l'appropriait, pouvait le tourner en dérision, pouvait raconter une histoire en rapport, ou simplement émettre une réflexion (profonde et intéressante en plus), qui bien sûr était enrobée d'un humour incroyablement subtil. (D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi il n'est pas "célèbre", pourquoi il n'est pas comédien, activiste, écrivain ou je ne sais quel métier artistique, mais je pense que ça va venir, il a mon âge.) Il n'avait pas une forte personnalité, pas vraiment d'autorité, un BL pauvre, et il était plutôt nul avec les filles. Il ne s'est jamais imposé, mais sa personnalité s'imposait naturellement tellement il était intéressant, même les vrais leaders se retrouvaient dans sa poche et cherchaient son contact.

Je prends cet exemple un peu extrême pour répondre à ma question précédente : quoi offrir ? Soi-même : une personnalité, une vision du monde, des expériences, un avis sur divers sujets. Une aventure en somme, un nouveau monde. Lorsque je discute avec les gens, voilà ce que je dois faire : les faire entrer dans mon monde. Je dois me rappeler que les gens ont envie de me découvrir, enfin plus précisément, ils ont envie de découvrir toute personne intéressante, tout ce qui va pouvoir les faire s'émerveiller, les rendre attentifs à ce qu'ils n'avaient pas vus, les faire rêver. J'ai lu quelque part « La séduction, c'est faire se sentir bien la personne qui est avec vous. »

Il faut donc que je développe ma propre réalité, que je l'entretienne, que je la rende comestible, puis que je fasse entrer les gens dans ma réalité. C'est non seulement une question d'échange, de partage, mais en plus, c'est une manière de s'épanouir dans ce qu'on est, de se construire, et par là d'augmenter son mojo ponctuellement et facilement. J'aimerais donc développer plusieurs choses en ce sens, je vais y réfléchir.

À ce stade de la lecture, vous vous dites peut-être que j'analyse beaucoup trop par rapport à mon temps passé sur le terrain, mais je suis persuadé que je pourrais sortir autant que je veux, je pourrais sortir tous les soirs de la semaine pendant des années, si je n'ai pas compris et intégré tout ce que je viens d'écrire, mon cercle social ne s'étendra pas considérablement, les gens qui s'intéresseront sincèrement à moi resteront rares, je n'évoluerai jamais vraiment, je resterai toujours un voleur de valeur.

Il y a quelques semaines, je suis sorti au restaurant pour une soirée organisée par un pote. On était une dizaine de personnes. Parmi elles se trouvait une charmante demoiselle qui était assise un peu loin de moi pour qu'on puisse discuter, j'étais "coincé" avec trois autres demoiselles plus proches de moi (bon ça ne m'a pas vraiment dérangé). Mais toute la soirée, la demoiselle en question m'a EC. Je n'ai rien fait car je n'ai pas créé l'occasion, mais peu importe, ce n'est pas ça l'important.

Deux ou trois semaines plus tard, nouvelle soirée avec le pote organisateur de la première soirée, et d'autres personnes. À un moment donné, il me dit qu'il a une nouvelle copine. En m'expliquant qu'elle était là à la première soirée, il me montre une photo, et je reconnais la demoiselle qui n'avait pas arrêté de me EC.

Ce scénario, c'est du vu et revu. Combien de fois une fille nous regarde-t-elle à plusieurs reprises, pour qu'on la recroise quelques jours plus tard au bras d'un autre mec ? J'en ai tiré une conclusion puissante : quand une fille se cherche un mec, c'est au premier qui osera ! Elle ne cherche pas TEL ou TEL mec, non, elle cherche UN mec, point. Pas de connexion spéciale entre deux êtres, pas de coup de foudre, juste « je vais bientôt me caser ».

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Je me suis rendu en boîte il y a une semaine. Malheureusement, je ne sais pas danser, donc je n'ose pas trop bouger. Mais à un moment donné, je me trouvais sur la piste de danse, et j'avais l'impression que la fille qui dansait à côté de moi m'avait repéré, et qu'elle attendait que je danse vers elle, ou que je fasse quelque chose. Mais je n'en suis pas sûr, ce n'était vraiment qu'une impression. Bien entendu, je n'ai rien osé faire, mais pendant que je la regardais du coin de l'oeil, je me disais que si elle était vraiment intéressée, ben elle ne ferait strictement rien, d'une part parce qu'elle n'oserait jamais, exactement comme moi là qui n'osais rien faire, d'autre part parce qu'en plus il n'est pas d'usage que la fille fasse quelque chose.

Un peu plus tard, je me suis à nouveau trouvé sur la piste de danse, à un autre endroit. Encore une fois, je ne dansais pas. Deux filles se trouvaient devant moi en train de danser, une fille aux cheveux noirs et une blonde. Je ne les ai pas tout de suite remarquées, mais il me semble qu'elles se sont rapprochées de moi, encore une fois ce n'était qu'une vague impression. La fille aux cheveux noirs, qui était pile devant moi, s'est penchée vers son amie blonde, qui lui a chuchoté un truc (en mettant ses mains de part et d'autres de son oreille, carrément). Puis quelques instants plus tard, elle m'a bousculé tout en dansant, mais ça paraissait très naturel. À nouveau, petits secrets dans l'oreille, puis à nouveau bousculade. Puis à la fin, toujours en dansant, la fille aux cheveux noirs, toujours, m'a même marché sur les pieds trois fois de suite (à une dizaine de secondes d'intervalle). Mais tout ça paraissait tellement naturel que, pendant que je me demandais s'il se pouvait que ce soit fait exprès, ce que je trouvais un peu étrange puisqu'il n'y avait eu aucun EC ni avec l'une ni avec l'autre, et qu'à vrai dire je n'avais même pas vu le visage de celle qui me bousculait, seulement celui de la blonde, cette dernière a à nouveau chuchoté un truc à son amie, puis elles sont parties de là en hâte, comme s'il fallait vite qu'elles aillent faire un truc, ou alors, comme si elles étaient énervées ?...

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Un jour, j'ai lu sur ce forum un membre qui expliquait que son père était un natural. Ce dernier avait réussi à closer une fille en l'openant avec « J'ai une délicieuse envie de coucher avec vous »

J'avais également lu une de ses citations qui disait : « Tu séduis par l'audace, tu les fais tomber amoureuses par ta profondeur »

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Les trois récits ci-dessus m'ont un peu éloigné de l'esprit du game comme je le conçois en lisant ce forum et m'ont fait me dire : peut-être qu'on s'en fout de tout ça, peut-être qu'en fait, toutes les filles veulent être closées, peu importe le mec (pour peu qu'il soit un tant soit peu normal bien sûr), peu importe sa technique ou son aisance en séduction. Et en ce sens, le seul truc qui compte au fond, c'est y aller, et oser ! Quand j'étais en boîte, même si je ne l'ai pas mis en pratique (mais ça vient, ça vient), j'avais l'impression qu'au fond, il suffisait que j'ose pour pouvoir closer une fille.

Note : ce que je viens de dire n'est peut-être qu'une impression, mais peu importe, ce qui compte c'est que ça induise un état d'esprit positif en moi. Ce que je dis est peut-être faux, mais je me rendrai compte des nuances plus tard, pour l'instant j'en suis là, donc merci de ne pas me tâcler, sauf si je fais effectivement fausse route. (Et merci de ne pas me parler de "playful attitude" ou d'attitude tout court, je préfère comprendre les choses en faisant mon propre cheminement. À chaque fois que j'ai entendu parler d'attitude, je ne comprenais pas concrètement, et je crois que ça me met sur une fausse route.)

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Fort de cette pensée ci-dessus que je me suis auto-suggérée, je me suis rendu en boîte ce week-end. Malheureusement, la boîte était aux 3/4 vide, et il y avait un rapport de 1 nana pour 9 mecs. Le terrain n'était donc pas trop propice à la sarge, et je me sentais encore moins à l'aise que d'habitude pour danser, puisque la piste était presque vide et les gens y étaient disséminés ça et là.

Malgré tout, j'ai quand même passé une bonne soirée, même si c'était plus dû à un état d'esprit que j'avais qu'à l'environnement ou aux circonstances. J'y étais avec Damien et deux de ses potes. Au début, on restait passablement ensemble, puis Damien nous a dit qu'il avait un plan donc qu'il remontait sur la piste de danse faire son job :-p Ses potes étaient aussi assez indépendants, donc on se croisait de temps en temps, puis on se laissait à nouveau. De mon côté, j'errais ici et là, mais je me sentais quand même bien.

À un moment donné, je suis allé au rez, où il y a des chaises et canapés, et je me suis posé là, tout seul. Pas longtemps après, une fille s'est posée pas loin avec un de ses potes, puis ce dernier est parti, la laissant seule à ma merci. Après un certain temps d'hésitation, je me suis décidé à l'aborder.

Je ne sais plus vraiment de quoi on a parlé, mais on est entré dans une grande discussion tous les deux. Un des potes de Damien s'est assis à côté de moi pour se rouler une clope, puis il est reparti. Damien est venu également, s'est assis, puis nous voyant plongé dans notre grande discussion, est reparti avec un sourire équivoque.

J'apprends que les potes de la fille sont dehors en train de s'occuper de faire venir un taxi, car elle habite dans un village un peu plus loin. Après une petite dizaine de minutes de conversation, un de ses potes s'asseoit, mais on continue de discuter. Il ne cherche pas du tout à nous interrompre, il ne me parle pas, il ne me CB pas, rien du tout, il attend juste qu'elle arrête de me parler pour lui dire qu'ils sont bientôt prêts, puis il s'en va.

Finalement, je dois presque la chasser pour qu'elle s'en aille, elle me demande si j'ai Facebook, je lui réponds par la négative, mais je lui dis que je vais prendre son numéro, alors elle me le donne, et me demande de la biper pour qu'elle ait le mien. Je lui dis que je vais lui envoyer un message plutôt, mais elle me dit qu'elle n'aura pas de réseau avant d'arriver chez elle, alors je lui dis que ça fera un message surprise. On se fait la bise, puis elle s'en va.

Plus tard, Damien vient vers moi et me dit « Eh mec, c'était mon plan ! » en se fendant la gueule. Je me confonds en excuse tout en rigolant, et il me répond que ce n'est pas grave. Ca le fait bien rire.

À vrai dire, ça m'a aussi beaucoup fait rire. Ca va de pair avec mon état d'esprit de la soirée : j'avais l'impression qu'on était là pour rigoler, que tout n'était qu'un jeu au fond, et qu'il fallait s'amuser de ce genre d'aventures marrantes. Je me suis dit que c'est exactement cet état d'esprit qu'il fallait que j'adopte dans ma vie de tous les jours : vivre pour s'amuser, sans se prendre la tête, faire des conneries et s'en marrer.

En ce qui concerne la fille, je lui ai envoyé un message ironique, qui est resté sans réponse le lendemain. Alors le lendemain soir je lui ai renvoyé un message pour lui dire que j'étais désolé pour le message mais que ça m'avait fait marrer, mais que j'avais remarqué qu'on n'avait pas le même humour ma foi (le tout dit sur un ton sympa), puis je lui souhaitais une bonne soirée, et à bientôt. Elle a répondu qu'effectivement elle s'était posée des questions, mais que vu comme ça maintenant elle voyait l'ironie, puis elle m'a souhaité une bonne soirée à bientôt et bonne année. J'ai encore répondu bonne année aussi, et c'est tout.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 30.12.14, 11h26 par Snow

Haha les phrases en question c'étaient celles de mon père sur mon ancien journal! Il va se remarier :)

Du coup j'ai rapidement parcouru tes messages. Je pense que t'es sur une bonne voie. Tu as des réflexions qui me rappellent moi il y a 1 an et demi. Juste avant mon gros changement.
Tu penses encore trop. Et par trop je veux dire mal, en ce sens que ça ne t'aide pas.
Après on sent du potentiel :)


Au passage des gens ont étés gênés par le terme noireaude.

Merci pour ta réponse.

Héhé félicitations à ton père !

Pour le fait de penser trop, oui certainement, même si je n'arrive pas à faire autrement. Et par moment, je me dis que ça peut m'aider, parce que le fait de réfléchir avant d'agir fonctionne sur moi comme de l'auto-suggestion : au moment d'agir j'ai cet avantage que je ne réfléchis pas, mais si j'ai réfléchi avant, je sais quand même, inconsciemment, où aller dans mes actions. Bon ça sonne comme une excuse, donc je vais quand même essayer d'être plus spontané.

Ouh là, vraiment désolé à ceux que j'ai dérangés par mon utilisation du terme noiraude, j'ai toujours cru que ça signifiait "fille aux cheveux noirs", et c'est bien sûr ça que je voulais dire. Je change ça de suite.

Le terme que tu cherches est "brune".

Pour tes conclusions, c'est possible que certaines fonctionnent comme ça, avec "le mec qui passe les critères minimum et qui ose.
Mais je reste persuadé que beaucoup sont sélectives et ont besoin de construire une vraie relation avant d'être en relation, donc de bien connaître l'autre ou de sentir que c'est le cas même si c'est faux.

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