Les racines profondes de la confiance en soi

Note : 1

le 17.08.2018 par TheDude

4 réponses / Dernière par Syd_ le 14.10.2018, 20h06

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Salut tout le monde.

Pour commencer, si vous voulez en savoir un petit peu plus sur moi, vous pouvez lire ma présentation ici: presentation-thedude-vt41961.html

Bon, en résumé: LTR de 3 ans, rupture, manque de confiance qui traîne depuis longtemps, envie d'aller de l'avant et de me recentrer sur moi, pour de bon.

Pour commencer, j'ai tout de suite pris les bons réflexes: Chialer UN bon coup, couper les ponts, ne plus penser qu'à moi, voir mes potes un max, avoir de la compagnie, me prévoir des sorties enrichissantes, faire la liste de ce que je ne faisais plus quand j'étais en couple et y remédier immédiatement. Je me suis inscrit dans des trucs, je me fixe des objectifs personnels, tout en essayant de rester indulgent avec moi même sur l'éventualité que ça capote.

Mais il y a une question qui me chiffonne: Si je fais tout ça pour qu'on me regarde et sentir une validation sociale, est-ce que ça va m'aider ? J'ai la sensation de faire les choses dans l'attente que les autres m'aiment, et je suis convaincu que ça sert à que dalle du point de vue de mon amour propre.

Je regarde pas mal de truc de coaching, de psycho etc... Et ce qui ressort, le Saint-Graal, c'est l'amour inconditionnel. Comment s'aimer soi même sans avoir à remplir une quelconque condition ? Comme s'aimer soi même après s'être laissé traiter comme de la merde par une nana pendant des mois sans avoir moufté ? Comment aimer son propre corps malgré ses défauts, ceux qui nous obsèdent ? Pourquoi faire la liste de nos atouts (ou même l'entendre dire par nos proches) a l'effet d'un pet de canard sur notre amour propre ?

J'ai cette fâcheuse manie de relier mon estime de moi au regard des autres. Si je me sens bien dans ma peau, c'est en général que je me sens aimé. Et je ne veux plus ça. Je veux que ce soit du bonus, mais pas l'origine de mon bien être.

So. Je prends le temps, tous les jours, de me dire que je suis mon meilleur ami. Que c'est pour moi que je vis et que personne ne m'aimera autant que je m'aime moi. Je me regarde dans le miroir torse nu, et plutôt que de savoir si je suis beau ou moche, je me dis "C'est moi, là, dans le miroir. J'aime cette personne et c'est tout."

Mais je doute de l'effet de l'autosuggestion. Une phrase que j'ai entendu dans une vidéo récemment, qui m'a bien marqué (et que je crois avoir déjà vu sur FTS par le passé), c'est "Imaginez que vous vous rencontrez dans la rue. Est-ce que vous auriez envie de coucher avec vous ? Si ce n'est pas le cas, vous aurez du mal à être désirable.".

J'en suis arrivé au stade où je me demande même si c'est pertinent que je m'arrache pour perdre du poids et me muscler. Je préférerais le faire juste pour le plaisir et commencer, dans un premier temps, par aimer mes bourrelets, ma petite taille. Et mon visage aussi, bordel, qu'est-ce que j'ai un blocage avec mon visage ! Et pourtant je suis pas mal, c'est très agaçant, cette contradiction interne.

Pour le reste, j'ai commencé à bosser avec un psy, et y'a du boulot sur mon passé et ma vie familiale, au passage.

J'aimerais connaître vos réflexions à propos de tout ça. Merci bien !

Hello,

Je suis tombée sur une vidéo intéressante d'Arnaud d'Ansembourg qui est plutôt populaire, elle s'appelle : Cessez d'être gentils, soyez vrais.



Plutôt que de parler d'amour inconditionnel de soi en utilisant ces termes spécifiques, elle remonte le cheminement de l'individu pour aller puiser à sa source son manque de confiance inconscient. Il réussit à expliquer les biais d'interprétation que nous faisons de l'interprétation des paroles parentales, et à faire une distinction entre ce que nous croyons devoir faire pour plaire aux autres, et ce que nous sommes quelque soit ce que nous faisons (différence être et faire). Il est question de désamour, de cheminement, d'éducation et d'identité, beaucoup de sujets sont traités, on peut donc puiser dans cette vidéo ce qui nous plait et ce qu'on trouve utile pour soi dans l'état de son cheminement personnel, ou passer outre. J'ai beaucoup apprécié la question de l'amour conditionnel. Il arbore le même sujet que l'amour in conditionnel à la source du problème selon moi. Au lieu de traiter les symptômes en essayant de raisonner l'individu, il va plus loin pour expliquer son désamour en expliquant que la gentillesse n'est pas une condition à l'amour parental, si interprété comme tel. Au contraire, il faut dissocier l'éducation morale de l'éducation parentale et apprendre à exprimer ses sentiments, et écouter/ entendre ses émotions, pour justement ne pas imploser.

Du même style, parmi les TED talks, il y a celle-ci sur la gestion des émotions.



Pour ce qui est de cette vidéo, la phrase qui m'a le plus marquée dans son discours reste la suivante :
I judge how i feel against how you look and that sets me up to lose because i can’t see your frailties if i am self centered fear.
Une traduction possible : Pour savoir comment ils vont certains se basent sur le regard des autres. Pourtant, c'est ce qui causerait leur perte selon la conférencière, puisqu'on ne peut pas prendre du recul sur son propre comportement si l'on reste constamment centré sur ses peurs.

Je pense que retracer son cheminement passé peut nous permettre d'identifier la source de nos peurs inconscientes afin d'être en mesure de faire venir à la conscience les peurs rationnelles et irrationnelles nées de nos mauvaises expériences et ainsi reformuler le discours intérieure dévalorisant. Travailler l'estime de soi prend du temps, et je trouve que ces vidéos offrent des visions très intéressantes de l'estime personnelle.

Bordel ce que je me suis reconnu dans la seconde vidéo !

La première je l'avais déjà vu, j'arrive pas à penser à mettre en pratique dans la vie de tous les jours, il faut que j'me fasse un pense bête pour me le rappeler.

Alors, la seconde vidéo était très intéressante, mais j'ai pas tout tout compris. En gros, elle prend l'exemple des gens qui servent d'amortisseurs à ceux qui souffrent. On est toujours là pour eux, depuis toujours, ça nous fait du bien d'être des superman, et on attend de l'amour en échange. On est tellement disponible qu'on finit par devenir des aimants à gens toxiques ou du moins, mal dans leur peau, et on s'oublie, on prend l'habitude que personne ne soit disponible pour nous.

Jusque là, okay, ça colle plutôt pas mal à ma situation.

Ce qui me plaît moins, ce sont les solutions proposées. Parce que j'ai pas la sensation d'être une carpette intégrable pour autant. Je sais dire non, je sais m'entourer quand j'en ai besoin, je ne garde pas grand chose pour moi, je m'exprime et je m'affirme. La relation avec mon ex est clairement un mauvais exemple vu que j'ai donné tout ce que j'avais, constamment, et que quand je refusais, que je mettais une limite, je le payais assez cher en général. Et je me suis retrouvé à être la bonne à tout faire sans en avoir vraiment le choix. Le seul choix possible aurait été de me casser en fait, et j'en avais pas les balls donc je me suis laisser piétiner sans m'en rendre compte. (je peux développer si jamais quelqu'un à besoin de comprendre de quoi je sors)

Donc soit, sur ce point. Mais alors, pour le reste ? Est-ce que ça veut dire que j'suis sur la bonne voie et que j'ai juste eu une dépendance toxique à quelqu'un qui me maltraitait et c'est juste pour ça que j'me sens pas solide ? P't'être que je dramatise parce que j'suis encore dans le mal mais je suis sceptique sur ma capacité à être bien dans mes bottes, malgré mes efforts, malgré mes réflexions constructives.

Bon, clairement, le temps que j'ai eu pour explorer tout ça est trop court et certaines choses vont se préciser dans les prochains mois. Mais ça me pause question.

Merci pour ta contribution en tout cas, c'est constructif !

A mon avis la confiance en soit vient de 2 choses : la fierté que l'on porte en soit et les objectifs que l'on a (et nous pouvons lier les 2)

Je m'explique :

1) Pour avoir confiance en soit il faut être fier de soit, que ce soit physiquement que mentalement. Je pense toujours à l'idée d'être "le plus parfait possible", c'est mon but, j'ai pris des mois à faire de la musculation pour aimer mon corps, à m'acheter des vêtements, à faire des soins du visage pour avoir une peau parfaite pour le physique par exemple / Et pour le mental j'ai commencé à me comparer aux autres, qu'est ce que j'ai pu faire qui me rendait "vulgaire" ( dans le sens d'inverse de noble ) ;
Il y a ça donc, le fait de chercher ses erreurs, et ensuite quand tu les as trouvée, de les ASSUMER, il faut assumer absolument TOUT ce que l'on a fait dans la vie. Si tu n'avais pas fait ces actions que tu n'assumes pas, tu ne serais pas là, à chercher à devenir meilleur et à avoir confiance en toi. Ce que je vais dire peut paraître méchant mais i; faut réellement se comparer aux autres, voir et analyser leur comportement, les juger purement et durement, voir les choses qu'ils font et qui nous gênent, nous mettent mal à l'aise, ne pas reproduire les choses qu'ils font ; et inversement observer les gens respectables et les "imiter" en restant tout de même naturel.
Pour avoir confiance en soit à mon avis il ne faut pas que les gens soient fier de nous, il faut que nous soyons fiers de nous.

2) et vis à vis des objectifs, le fait d'avoir plusieurs objectifs est le principe de la vie (la différence entre la vie et la survie), le fait de vouloir les atteindre avec passion, il n'y a rien de plus beau au monde, et ça renforce aussi la confiance en soit car avoir des objectifs permet de se sentir vivant et supérieur aux autres dans le sens où lorsque tu te bouges le derrière à réaliser tes objectifs alors qu'ils se contentent de vivre.

Et on peut mettre en lien les 2 en se disant que tu peux avoir des objectifs qui vont te faire gagner en confiance en toi en moyen et en fin (comme par exemple la musculation, apprendre un instrument...)

J'espère que ça t'aidera !

TheDude a écrit :J'en suis arrivé au stade où je me demande même si c'est pertinent que je m'arrache pour perdre du poids et me muscler.
Oui
Les bénéfices de faire du sport et bien manger sont énormes, sur beaucoup de plans. Bien être, mental, physique, santé, regard envers soi, regard des autres, opportunités (sociales, professionnelles, sexuelles) et tellement d'autres choses (choisir des vêtements devient plus simple, ça force à être discipliné...)

Cela dit, attention à ton état d'esprit : il n'est pas question de "s'arracher" mais plutôt de fournir un effort raisonnable et constant dans le temps. Les gens qui du jour au lendemain font 4 heures de sport par jour et mangent une tranche de blanc de poulet et un yaourt par repas ne tiennent pas puis reprennent du poids.

Les séances de sport doivent être intenses pour qu'il y ait un progrès mais faire du sport ne doit pas être pénible.
Mais il y a une question qui me chiffonne: Si je fais tout ça pour qu'on me regarde et sentir une validation sociale, est-ce que ça va m'aider ?
Le plus important c'est d'agir. Essaye des choses et puis avec le temps tu filtreras celles qui sont bonnes pour toi, te font aller bien, et celles que tu faisais juste pour impressionner les autres ou parce que tu ne te pensais pas assez bien.

Pour moi il faut des deux : s'accepter comme on est, mais viser à progresser dans ce qui nous importe.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 14.10.18, 20h48 par Bumble

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