"I never want to draw attention to myself, but that's all I do."
― Slash
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Cela fait depuis au moins... Jadis, que j'avais envie de créer mon "carnet de séducteur". Je n'aime pas trop cette expression. Alors, oui, depuis quelques temps (...quelques années, bon ça va hein !) l'étiquette du "séducteur", me colle un peu à la peau auprès de mes proches. C'est une transformation que j'ai amorcé à partir du lycée, quand j'ai découvert le Game et notamment FTS.
Vous vous demanderez d'abord : "Mais... C'est qui ce mec ?"
... Ouais, je sais que depuis que je suis inscrit ici (soit environ depuis deux ans), je n'ai pratiquement rien posté. Pour être franc je n'ai pas pris l'habitude de répondre aux topics que je lis ici, pourtant j'en lis. Beaucoup.
J'en profite d'ailleurs pour remercier la communauté FTS pour ses articles et posts de qualité qui m'ont accompagné dans mes réflexions et mon parcours personnel ces dernières années.
Pour être honnête, l'idée de taper ce journal (appelons-le ainsi) me fait peur.
Deux raisons à cela. La première est que le caractère personnel et privé de ce journal me freine un peu. Je n'ai pas spécialement envie que des connaissances ou amis proches découvrent tout ce que j'écris ici, cela pourrait me desservir. Si des modos passent par ici, je vous remercierai de me donner votre avis sur la question de l'anonymat d'un tel journal sur FTS.
La deuxième raison est donc plus personnelle vous l'imaginez bien. En écrivant ici, je me confronte à moi-même en quelque sorte. Pour quelqu'un qui refoule pas mal de choses comme moi, c'est un défi. J'ai déjà couché par écrit mes pensées dans le passé, mais jamais "publiquement". C'est une première pour moi, je ne sais pas encore très bien si j'écris vraiment pour moi ou pour avoir un retour sur mon récit. Je m'en rendrai compte au fur et à mesure de mes posts j'imagine !
Je pense qu'il est nécessaire de faire un petit tour dans le passé, pour pouvoir mieux appréhender mon présent.
THAT'S the puzzle.
Bringing up the past.
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Par où commencer...
Les années collège
Ahlala... Le collège. J'en ai un souvenir globalement assez mauvais, à tort sans doute. C'est dommage d’entacher toute une période de sa vie juste pour quelques moments désagréables ou difficiles.
La 6ème, de mémoire n'a pas été une bonne année pour moi. Ce fut l'année des découvertes, des nouvelles tendances : découverte des filles et des relations de couple (en tant qu'observateur de celles-ci), MSN (</3), toussa... J'étais jeune et con, comme tous les pré-ados de mon âge j'imagine. Mes amis de primaire étaient plutôt pas mal présents dans ma classe, ce fut un premier chamboulement pour moi de les voir sortir ensemble.
Ma naïveté m'a causé beaucoup de torts et de moqueries. En fait, la plupart des souvenirs que j'ai de cette année sont des histoires où je me couvre de ridicule. Comme la fois où j'ai tenté d'inviter au cinéma une fille de ma classe, qui était en couple avec un garçon de 17-18 ans. Un grand moment.
Comme si ça suffisait pas, on m'a collé un appareil dentaire cette année là. Que j'ai gardé jusqu'en 3ème \o/. Mais bon, c'est accessoire au fond.
L'année de 6ème c'était aussi l'année de mes premières soirées (les booms !). Je me revois, timide, assis sur ma chaise pendant qu'un slow raisonnait dans le salon d'un de mes camarades de classe. Une bien triste soirée pour moi qui n'avait pas eu le cran de me déhancher sur la "piste", me reléguant moi-même au poste de DJ que j'assurais en balançant des musiques abominables pour ambiancer une salle. (Non je ne nommerai pas les morceaux que j'ai mis, j'ai trop honte.)
C'est pendant ce slow qu'une fille s'est approchée vers moi, et m'a tendu la main. Elle m'invitait à danser avec elle, comme le faisaient déjà mes autres camarades qui paraissaient tellement à l'aise.
Je me lève et la rejoins, posant mes mains sur ses hanches et tentant tant bien que mal de soutenir le regard de celle qui commençait à décoincer le petit Puzzl3d du haut de ses 11 ans.
Tout cela n'a duré que quelques instants puisqu'un de mes camarades et ami d'enfance s'est empressé de nous séparer et de prendre ma place pour danser avec cette demoiselle.
Frustration quand tu nous tiens. Je n'ai pas réagi plus que ça et suis retourné m'asseoir.
Blague à part, la 6ème fut également l'année où j'avais peur pour ma vie quand j'avais une note en-dessous de la moyenne. Faut dire que lorsque tu montres un 17 en Français à tes parents et qu'on te répond "Oui, tu feras mieux la prochaine fois hein ?", j'avais un peu les jetons.
Ah ouais, j'ai éclaté la dent d'une jolie fille en cours de sport avec un ballon de handball. Pas de ma faute si elle n'a pas eu le réflexe de se protéger le visage avec ses mains !
La 5ème est une année qui me marquera pour un bon moment, car c'est encore à ce jour la seule année où j'ai été élu délégué de classe. C'était assez huge pour moi à cette époque. Je suis tombé dans une très bonne classe, l'ambiance était vraiment bonne. Comme je ne connaissais pratiquement personne, c'est sûrement comme ça que j'ai réussi en début d'année à devenir suffisamment populaire pour être délégué.
Bon, qu'on se le dise, être délégué au collège ça sert surtout à déplacer des cours pour finir plus tôt l'après-midi et éviter d'avoir des heures de permanence. Mais ce que je savais pas, c'est que c'est aussi lui qu'on va chercher quand une élève de la classe porte plainte contre un professeur.
Je m'appelle donc Puzzl3d et du haut de mes 12 ans, je me retrouve face à un gendarme, qui me demande avec insistance ce qui s'est passé ce jour-là en cours de Technologie entre l'autre déléguée et le professeur.
"Est-ce que vous avez vu quelque chose ?"
- Pas vraiment.
Difficile à croire pour ce gendarme qui voulait coffrer un prof assez connu pour ses méthodes et gestes assez douteux envers ses élèves. J'ai continué de m'enterrer quand il m'a demandé de dessiner un plan de la salle de classe, où j'étais placé à 2 mètres de l'action.
Je pense que j'ai eu un de mes premiers crush cette année-là. La fille en question a déménagé en Nouvelle Calédonie en milieu d'année, je me rappelle en avoir pleuré. Plus de contact depuis ! Tiens, je vais la rajouter sur Facebook.
La 4ème, année de tous les excès. Les "catins" (4ème 1 -> 4-1 -> catins, vous avez compris.) que nous étions n'ont pas ménagé nos professeurs. J'ai retrouvé des anciens camarades de 6ème, pour le meilleur plus que pour le pire. C'était beaucoup de fun et probablement l'année la plus sympa du collège.
J'ai arrêté le hockey sur glace que je pratiquais depuis 10 ans, après avoir longuement insisté auprès de mes parents. Parallèlement j'ai commencé la musique avec la batterie, que je pratique encore aujourd'hui. C'est probablement l'une des meilleures décisions que j'ai prise, car mon parcours au sein de l'école de musique que j'ai rejointe m'a énormément fait grandir.
La 3ème. Je n'ai gardé qu'un seul souvenir marquant de cette année. Pour replacer le contexte, à partir de la 6ème (et jusqu'à mes années de DUT), j'ai eu beaucoup d'acné. Beaucoup. De l'acné modérée à sévère qui te donne à peine envie de te regarder dans le miroir. (Pourtant, sur mes photos de classe, ça ne se voit pas, ce qui est étonnant.)
C'était en cours de math, j'écoutais d'une oreille la conversation qu'avaient deux filles de ma classe juste derrière moi. Elles comparaient le physique des mecs de la classe. Naturellement elles sont arrivées à moi. Et c'est à ce moment là que j'ai entendu : "Ah non pas Puzzl3d, il est trop moche !", sur un ton moqueur.
Et moi de me retourner : "Je suis juste devant toi tu sais ?".
C'est l'un des souvenirs les plus blessants que j'ai à ce jour. Forcément, ce genre de remarque venait de la petite pétasse toute propre sur elle, aucune fioriture sur le visage et un sourire resplendissant. Impossible de rétorquer quoi que ce soit d'autre sur le moment.
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Par où commencer...
Les années collège
Ahlala... Le collège. J'en ai un souvenir globalement assez mauvais, à tort sans doute. C'est dommage d’entacher toute une période de sa vie juste pour quelques moments désagréables ou difficiles.
La 6ème, de mémoire n'a pas été une bonne année pour moi. Ce fut l'année des découvertes, des nouvelles tendances : découverte des filles et des relations de couple (en tant qu'observateur de celles-ci), MSN (</3), toussa... J'étais jeune et con, comme tous les pré-ados de mon âge j'imagine. Mes amis de primaire étaient plutôt pas mal présents dans ma classe, ce fut un premier chamboulement pour moi de les voir sortir ensemble.
Ma naïveté m'a causé beaucoup de torts et de moqueries. En fait, la plupart des souvenirs que j'ai de cette année sont des histoires où je me couvre de ridicule. Comme la fois où j'ai tenté d'inviter au cinéma une fille de ma classe, qui était en couple avec un garçon de 17-18 ans. Un grand moment.
Comme si ça suffisait pas, on m'a collé un appareil dentaire cette année là. Que j'ai gardé jusqu'en 3ème \o/. Mais bon, c'est accessoire au fond.
L'année de 6ème c'était aussi l'année de mes premières soirées (les booms !). Je me revois, timide, assis sur ma chaise pendant qu'un slow raisonnait dans le salon d'un de mes camarades de classe. Une bien triste soirée pour moi qui n'avait pas eu le cran de me déhancher sur la "piste", me reléguant moi-même au poste de DJ que j'assurais en balançant des musiques abominables pour ambiancer une salle. (Non je ne nommerai pas les morceaux que j'ai mis, j'ai trop honte.)
C'est pendant ce slow qu'une fille s'est approchée vers moi, et m'a tendu la main. Elle m'invitait à danser avec elle, comme le faisaient déjà mes autres camarades qui paraissaient tellement à l'aise.
Je me lève et la rejoins, posant mes mains sur ses hanches et tentant tant bien que mal de soutenir le regard de celle qui commençait à décoincer le petit Puzzl3d du haut de ses 11 ans.
Tout cela n'a duré que quelques instants puisqu'un de mes camarades et ami d'enfance s'est empressé de nous séparer et de prendre ma place pour danser avec cette demoiselle.
Frustration quand tu nous tiens. Je n'ai pas réagi plus que ça et suis retourné m'asseoir.
Blague à part, la 6ème fut également l'année où j'avais peur pour ma vie quand j'avais une note en-dessous de la moyenne. Faut dire que lorsque tu montres un 17 en Français à tes parents et qu'on te répond "Oui, tu feras mieux la prochaine fois hein ?", j'avais un peu les jetons.
Ah ouais, j'ai éclaté la dent d'une jolie fille en cours de sport avec un ballon de handball. Pas de ma faute si elle n'a pas eu le réflexe de se protéger le visage avec ses mains !
La 5ème est une année qui me marquera pour un bon moment, car c'est encore à ce jour la seule année où j'ai été élu délégué de classe. C'était assez huge pour moi à cette époque. Je suis tombé dans une très bonne classe, l'ambiance était vraiment bonne. Comme je ne connaissais pratiquement personne, c'est sûrement comme ça que j'ai réussi en début d'année à devenir suffisamment populaire pour être délégué.
Bon, qu'on se le dise, être délégué au collège ça sert surtout à déplacer des cours pour finir plus tôt l'après-midi et éviter d'avoir des heures de permanence. Mais ce que je savais pas, c'est que c'est aussi lui qu'on va chercher quand une élève de la classe porte plainte contre un professeur.
Je m'appelle donc Puzzl3d et du haut de mes 12 ans, je me retrouve face à un gendarme, qui me demande avec insistance ce qui s'est passé ce jour-là en cours de Technologie entre l'autre déléguée et le professeur.
"Est-ce que vous avez vu quelque chose ?"
- Pas vraiment.
Difficile à croire pour ce gendarme qui voulait coffrer un prof assez connu pour ses méthodes et gestes assez douteux envers ses élèves. J'ai continué de m'enterrer quand il m'a demandé de dessiner un plan de la salle de classe, où j'étais placé à 2 mètres de l'action.
Je pense que j'ai eu un de mes premiers crush cette année-là. La fille en question a déménagé en Nouvelle Calédonie en milieu d'année, je me rappelle en avoir pleuré. Plus de contact depuis ! Tiens, je vais la rajouter sur Facebook.
La 4ème, année de tous les excès. Les "catins" (4ème 1 -> 4-1 -> catins, vous avez compris.) que nous étions n'ont pas ménagé nos professeurs. J'ai retrouvé des anciens camarades de 6ème, pour le meilleur plus que pour le pire. C'était beaucoup de fun et probablement l'année la plus sympa du collège.
J'ai arrêté le hockey sur glace que je pratiquais depuis 10 ans, après avoir longuement insisté auprès de mes parents. Parallèlement j'ai commencé la musique avec la batterie, que je pratique encore aujourd'hui. C'est probablement l'une des meilleures décisions que j'ai prise, car mon parcours au sein de l'école de musique que j'ai rejointe m'a énormément fait grandir.
La 3ème. Je n'ai gardé qu'un seul souvenir marquant de cette année. Pour replacer le contexte, à partir de la 6ème (et jusqu'à mes années de DUT), j'ai eu beaucoup d'acné. Beaucoup. De l'acné modérée à sévère qui te donne à peine envie de te regarder dans le miroir. (Pourtant, sur mes photos de classe, ça ne se voit pas, ce qui est étonnant.)
C'était en cours de math, j'écoutais d'une oreille la conversation qu'avaient deux filles de ma classe juste derrière moi. Elles comparaient le physique des mecs de la classe. Naturellement elles sont arrivées à moi. Et c'est à ce moment là que j'ai entendu : "Ah non pas Puzzl3d, il est trop moche !", sur un ton moqueur.
Et moi de me retourner : "Je suis juste devant toi tu sais ?".
C'est l'un des souvenirs les plus blessants que j'ai à ce jour. Forcément, ce genre de remarque venait de la petite pétasse toute propre sur elle, aucune fioriture sur le visage et un sourire resplendissant. Impossible de rétorquer quoi que ce soit d'autre sur le moment.
Les années lycée
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Avec le recul, le lycée a été une période clé pour moi. Toujours célibataire jusqu'alors, je commence à découvrir le game au travers de mes quelques crushs, histoires de coeur et finalement... Mes premières copines. Ca risque d'être bien plus long que la période collège !
La 2nde, à l'image de ma 4ème était une année trèèès fun ! Je suis tombé dans une classe de 35 environ (comme souvent au lycée), une ambiance comme je les aime, décontracte. J'y ai retrouvé un ancien ami d'enfance que j'avais perdu de vue depuis le collège.
Niveau game je ne sais plus si c'est cette année-là que j'ai commencé à fréquenter mes premiers sites de rencontre (Nostalgie quand tu nous tiens... SortirEnsemble et Skyrock !). J'ai fait mes premières rencontres par l'intermédiaire de ces sites.
Je retiendrai notamment deux filles, Yasmine et Clémentine. Si la première est devenue pendant quelques années une de mes plus proches amies, la seconde n'est pas restée dans les parages très longtemps. A l'époque j'étais plutôt timide et insuffisamment tactile pour pouvoir créer une vraie connexion avec les filles.
De plus, je pense que mes convictions religieuses me freinaient encore pas mal dans le game. Ca plus mon envie de vraiment découvrir les filles, ça a créé une sorte de tension en moi.
La 1ère S, j'ai cette année en horreur. Dans mon souvenir, j'ai raté à peu près tout ce que j'ai entrepris pendant cette période.
Au niveau de mon école de musique, le gala de fin d'année n'a pas été une franche réussite pour moi. (C'est jusqu'à aujourd'hui l'événement phare qui rythme mes années de musicien, pendant ce gala je joue des morceaux avec des ensembles, avec d'autres batteurs.) Le morceau joué avec la classe de batterie n'a pas été très brillant.
Au niveau scolaire, ce fut un désastre. Je me suis engagé en S sans même réfléchir au préalable, me disant que la filière de l'excellence comme l'appelait mon proviseur devrait bien me convenir. Après tout, jusqu'ici j'avais eu un parcours sans faute, parfois jalousé. Que nenni mon cher !
Je me suis Ré-TA-Mé ! En beauté. C'est simple, après un mois de cours je n'avais qu'une envie, redoubler et changer de filière. Les maths étaient incroyablement dures pour moi, les matières type science de l'ingénieur ne m'ont pas du tout accroché, le reste ça allait à peu près. Mais le pire, c'est que j'ai baissé les bras. J'ai prétexté la maladie pour ne pas me rendre à certains contrôles, par peur d'échouer (alors que je n'avais même pas révisé...).
Cette année-là, j'ai développé une procrastination à toute épreuve. Le genre qui te fait travailler au dernier moment. (Pas genre, la veille pour le lendemain. Le JOUR MÊME je me levais à 1 ou 2h du mat' pour travailler et rendre mes devoirs maisons ou réviser.) Voire pas du tout.
Il y a tellement à dire sur cette 1ère...
J'ai continué de courir en vain après les filles. Mais il y en a une qui m'a plus marquée que d'autres à l'époque. Appelons-la April. Ancienne camarade de 3ème, on s'était un peu perdu de vu même si l'on n'a jamais vraiment été amis. Un jour je l'ai rencontrée dans le métro puis dans le bus.
Je crois que j'ai eu mon premier coup de foudre à ce moment-là.
Nous sommes en 2008 ou en 2009 et Puzzl3d découvre ce que ça fait d'en pincer réellement pour une fille. Dommage, je n'ai pas su gérer la situation. J'ai eu la merveilleuse idée de passer par une de ces amies pour essayer d'atteindre April, lui avouant mon crush aussi soudain que puissant. Tellement puissant que mes pensées n'étaient tournées que vers elle.
Tellement puissant que j'ai expérimenté mon premier pincement au cœur lorsqu'elle passait devant moi dans les couloirs du lycée. C'est comme si mon cœur avait arrêté de battre pendant une seconde.
...
Bon on va changer un peu de registre pour pas se mettre à chialer, ça devient vraiment trop badant ces histoires là !
[youtube][/youtube]
Je n'ai conclu avec personne, cette année-là, vous vous en doutez bien. J'étais torturé entre un sentiment de supériorité et d'infériorité. Supériorité par rapport à mes camarades de classe que je trouvais alors très, très immature et débiles au possible. Avec du recul, on n'était juste pas sur la même longueur d'onde.
Infériorité par rapport à mes propres capacités. J'ai expérimenté l'échec scolaire pour la première fois et ce fut presque traumatisant pour moi. Mon orgueil n'en est pas resté indemne. Les épreuves anticipées du BAC, j'ai pissé dessus pour ainsi dire. Je suis parti au bout d'une heure de l'épreuve écrite de Français. Et j'ai lâchement séché l'oral.
Bref, rien de glorieux.
Ma seule réussite a été en fin d'année de reprendre les choses en main, de réellement me poser la question "Putain, tu veux faire quoi concrètement ?".
Ma réponse a quelque peu été conditionnée par un jeu auquel je jouais sur Nintendo DS à l'époque. (Pour les gamers, il s'agissait de Phoenix Wright, on y endosse le rôle d'un avocat dans un univers un peu surnaturel. Un de mes jeux préférés encore à ce jour.)
Avec l'aide de ma prof principale, j'ai réussi à me décider : je voulais changer de filière et partir en ES. Mon projet était de devenir avocat et donc partir en licence de droit après le BAC.
Après quelques formalités et le soutien de ma prof, c'était finalement plié. Aujourd'hui je me remercie encore d'avoir pris cette décision.
J'ai retenu de cet échec que suivre des chemins tous tracés n'était pas toujours la meilleure solution. On risque de s'égarer à tout moment. Choisir mon propre chemin m'a assuré la réussite par la suite.
C'est ainsi que j'ai intégré la 1ère ES.
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Avec le recul, le lycée a été une période clé pour moi. Toujours célibataire jusqu'alors, je commence à découvrir le game au travers de mes quelques crushs, histoires de coeur et finalement... Mes premières copines. Ca risque d'être bien plus long que la période collège !
La 2nde, à l'image de ma 4ème était une année trèèès fun ! Je suis tombé dans une classe de 35 environ (comme souvent au lycée), une ambiance comme je les aime, décontracte. J'y ai retrouvé un ancien ami d'enfance que j'avais perdu de vue depuis le collège.
Niveau game je ne sais plus si c'est cette année-là que j'ai commencé à fréquenter mes premiers sites de rencontre (Nostalgie quand tu nous tiens... SortirEnsemble et Skyrock !). J'ai fait mes premières rencontres par l'intermédiaire de ces sites.
Je retiendrai notamment deux filles, Yasmine et Clémentine. Si la première est devenue pendant quelques années une de mes plus proches amies, la seconde n'est pas restée dans les parages très longtemps. A l'époque j'étais plutôt timide et insuffisamment tactile pour pouvoir créer une vraie connexion avec les filles.
De plus, je pense que mes convictions religieuses me freinaient encore pas mal dans le game. Ca plus mon envie de vraiment découvrir les filles, ça a créé une sorte de tension en moi.
La 1ère S, j'ai cette année en horreur. Dans mon souvenir, j'ai raté à peu près tout ce que j'ai entrepris pendant cette période.
Au niveau de mon école de musique, le gala de fin d'année n'a pas été une franche réussite pour moi. (C'est jusqu'à aujourd'hui l'événement phare qui rythme mes années de musicien, pendant ce gala je joue des morceaux avec des ensembles, avec d'autres batteurs.) Le morceau joué avec la classe de batterie n'a pas été très brillant.
Au niveau scolaire, ce fut un désastre. Je me suis engagé en S sans même réfléchir au préalable, me disant que la filière de l'excellence comme l'appelait mon proviseur devrait bien me convenir. Après tout, jusqu'ici j'avais eu un parcours sans faute, parfois jalousé. Que nenni mon cher !
Je me suis Ré-TA-Mé ! En beauté. C'est simple, après un mois de cours je n'avais qu'une envie, redoubler et changer de filière. Les maths étaient incroyablement dures pour moi, les matières type science de l'ingénieur ne m'ont pas du tout accroché, le reste ça allait à peu près. Mais le pire, c'est que j'ai baissé les bras. J'ai prétexté la maladie pour ne pas me rendre à certains contrôles, par peur d'échouer (alors que je n'avais même pas révisé...).
Cette année-là, j'ai développé une procrastination à toute épreuve. Le genre qui te fait travailler au dernier moment. (Pas genre, la veille pour le lendemain. Le JOUR MÊME je me levais à 1 ou 2h du mat' pour travailler et rendre mes devoirs maisons ou réviser.) Voire pas du tout.
Il y a tellement à dire sur cette 1ère...
J'ai continué de courir en vain après les filles. Mais il y en a une qui m'a plus marquée que d'autres à l'époque. Appelons-la April. Ancienne camarade de 3ème, on s'était un peu perdu de vu même si l'on n'a jamais vraiment été amis. Un jour je l'ai rencontrée dans le métro puis dans le bus.
Je crois que j'ai eu mon premier coup de foudre à ce moment-là.
Nous sommes en 2008 ou en 2009 et Puzzl3d découvre ce que ça fait d'en pincer réellement pour une fille. Dommage, je n'ai pas su gérer la situation. J'ai eu la merveilleuse idée de passer par une de ces amies pour essayer d'atteindre April, lui avouant mon crush aussi soudain que puissant. Tellement puissant que mes pensées n'étaient tournées que vers elle.
Tellement puissant que j'ai expérimenté mon premier pincement au cœur lorsqu'elle passait devant moi dans les couloirs du lycée. C'est comme si mon cœur avait arrêté de battre pendant une seconde.
...
Bon on va changer un peu de registre pour pas se mettre à chialer, ça devient vraiment trop badant ces histoires là !
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Je n'ai conclu avec personne, cette année-là, vous vous en doutez bien. J'étais torturé entre un sentiment de supériorité et d'infériorité. Supériorité par rapport à mes camarades de classe que je trouvais alors très, très immature et débiles au possible. Avec du recul, on n'était juste pas sur la même longueur d'onde.
Infériorité par rapport à mes propres capacités. J'ai expérimenté l'échec scolaire pour la première fois et ce fut presque traumatisant pour moi. Mon orgueil n'en est pas resté indemne. Les épreuves anticipées du BAC, j'ai pissé dessus pour ainsi dire. Je suis parti au bout d'une heure de l'épreuve écrite de Français. Et j'ai lâchement séché l'oral.
Bref, rien de glorieux.
Ma seule réussite a été en fin d'année de reprendre les choses en main, de réellement me poser la question "Putain, tu veux faire quoi concrètement ?".
Ma réponse a quelque peu été conditionnée par un jeu auquel je jouais sur Nintendo DS à l'époque. (Pour les gamers, il s'agissait de Phoenix Wright, on y endosse le rôle d'un avocat dans un univers un peu surnaturel. Un de mes jeux préférés encore à ce jour.)
Avec l'aide de ma prof principale, j'ai réussi à me décider : je voulais changer de filière et partir en ES. Mon projet était de devenir avocat et donc partir en licence de droit après le BAC.
Après quelques formalités et le soutien de ma prof, c'était finalement plié. Aujourd'hui je me remercie encore d'avoir pris cette décision.
J'ai retenu de cet échec que suivre des chemins tous tracés n'était pas toujours la meilleure solution. On risque de s'égarer à tout moment. Choisir mon propre chemin m'a assuré la réussite par la suite.
C'est ainsi que j'ai intégré la 1ère ES.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Like ! le 16.08.14, 13h55 par Snow
Petite parenthèse dans mon récit, je me permets de vous faire part de mon premier FR sur ce site.
_______
The Puzzle : An Unexpected Evening. And Night.
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La nostalgie commençait à me gagner hier. Je pars bientôt pour Grenoble et je me disais que je n'aurais plus beaucoup d'occasion de passer une soirée en ville.
Mais bon pas de bol, personne de bien dispo pour m'accompagner. (Les vacances, toussa...)
A mieux y réfléchir, je savais très bien que je ne voulais pas sortir accompagné.
Bref je suis sorti Han style. Solo !
Je commence d'abord par me poser sur les berges pour profiter du coucher de soleil, écouter ma musique et me détendre. Cela faisait quelques temps que je voulais prendre un peu de ce temps pour me ressourcer et ne penser à rien. Enfin, presque. Il m'est impossible de ne pas associer un lieu de cette ville à une histoire que j'ai vécue avec ma dernière ex en date.
Près du pont j'entends un groupe de percus africaines, deux djembés et un mec qui joue sur deux doumdoums. Ça danse pas mal devant, y'a une petite ambiance sympa ! Je me pose sur un banc en pierre devant la scène et je m'imprègne de leurs rythmes très entrainants !
Une petite quinzaine de minute après que je me sois assis, un petit bout de demoiselle s'assied sur le banc à un mètre de moi. Je me penche tout de suite vers elle : "Je te préviens tu risques de rester ici pendant des heures !"
- Ahah, ça ne me dérange pas. J'ai entendu le groupe depuis mon appart', je me suis dit que je devais venir les écouter.
S'en suit un petit fluff où j'apprends qu'elle est arrivée en ville depuis peu.
Après quelques minutes de conversation je glisse :
- J'ai qu'une envie là. Les rejoindre et jouer avec eux.
- Bah vas-y ! Qu'est-ce que tu attends ?
Par timidité j'ai attendu une minute et lorsqu'un des musiciens a quitté son instrument pour se mettre à danser, j'ai saisi l'occase pour m'approcher du groupe et proposer de prendre sa place. On m'accueille avec plaisir et je m'installe donc derrière les deux doumdoums.
S'en suivent environ 15 minutes de morceaux et chansons pendant lesquelles je prends bien mon pied !
Certaines personnes me filment, dommage je n'aurai jamais accès à ces vidéos ! (C'est ça de sortir en solo...)
Je remercie mes camarades musiciens et rejoint Carole, la demoiselle qui nous regardait attentivement depuis notre banc.
On continue de discuter, j'en apprends plus sur elle et ses origines.
Elle a l'air plutôt mûre en apparence, je lui donne 26-27 ans maximum.
Je lui propose d'aller boire un verre sur une des péniches des berges. Elle parle pas fort et semble assez timide.
Bon elle marche pas très droit aussi, mais ça je n'ai pas bien compris pourquoi.
On arrive à une péniche, je tente de lui offrir une bière, mais n'ayant pas de liquide sur moi et le bar n'acceptant les CB qu'à partir de 15€, elle finit par nous payer nos deux bières.
"T’inquiète pas, c'est le geste qui compte !"
On se pose à une table, l'ambiance et la musique passe du reggae au blues, des styles plutôt variés. Mais la musique était forte et je crois que nous étions à côté des enceintes donc c'était difficile pour moi de comprendre toutes ses paroles.
Toutefois, entre les discussions sur son taf' et sur les musiques qu'elle écoute, j'apprends qu'elle a en réalité 33 ans.
A ce moment précis je me remémore une phrase de mon frère : "En fait c'est simple. Si elle est plus vieille que moi c'est too much." (Soit 28 ans, aujourd'hui.)
Bref je finis par trouver ça cool de passer la soirée avec une fille qui a dix ans de plus que moi, cela ne me perturbe pas plus que ça. Néanmoins je n'avais pas vraiment envie de tenter quoi que ce soit avec elle. (De toute manière elle n'était pas vraiment mon genre au fond.)
On finit par sortir du bar et on repart dans le sens inverse en direction de son appart'. On partage beaucoup sur nos passions, les voyages, les tatouages aussi. Finalement je la quitte sur un pont non loin de chez elle. On échange tout de même nos numéros, des fois qu'elle ait besoin d'un guide pour découvrir ma ville plus en détail, ou juste pour boire un verre à l'occasion.
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Me retrouvant de nous seul, je décide de continuer cette soirée dans un cadre un peu plus alcoolisé ! Je reviens vers l'hôtel de ville et rentre dans un premier bar.
Je prends un mojito et je me pose à une table avec deux filles pas extra et pas super marrantes. On boit quand même quelques verres ensemble, y'a une playlist Queen qui commence à passer du coup j'reste un peu pour kiffer.
Au bout d'une demi-heure je sors et rentre dans le pub juste en face. Je me pose au bar et je commande une pinte. On discute avec le barman et la barmaid de 21 ans qui était dans le même lycée que moi apparemment ! Bref je papote aussi avec mes voisins et je vois arriver deux filles pas mal sapées, environ 24-25 ans, qui enchainent les jager bomb.
Une plantureuse rousse avec un top bien décolleté et un tailleur en cuir (qui me rappelle beaucoup une fille que j'ai déjà fréquenté), ainsi qu'une jolie petite blonde au cheveu mi-long en robe noir, avec un style un peu allemand je trouve.
Je les avais vu juste avant dans l'autre pub, elles y ont bu quelques verres avant de venir se poser ici.
Nolwenn, la rousse, venait commander les jager bomb.
"Très bon choix le jager bomb." lui glissais-je.
Elle acquiesçait et retourner s'asseoir avec son amie.
Quand elle revient pour la troisième fois prendre la même tournée...
- Mais dis-moi, vous avez une putain de descente avec ton amie !
- Ah ça, on est rapide et efficace dans notre genre !
Je lui propose de les rejoindre à l'occasion pendant la soirée, ce qu'elle accepte avec plaisir.
- Tu sais quoi ? Je vais vous rejoindre maintenant. Tiens, je te suis.
Du coup on se rend à leur table, elle me présente Erika, son amie à la repartie fulgurante mais un brin exagérée et détachée finalement, ce qui était assez drôle !
On fluff pendant un petit moment, je garde un ton très léger et j'essaie de ne pas perdre la face devant ces deux filles très très complices.
Nolwenn s'aperçoit que je louche sur son décolleté et me le fait savoir.
- Oui, c'était un peu déplacé la façon dont tu viens de loucher sur mes seins.
- En même temps c'est toi qui a commencé en portant un top aussi décolleté. Et puis à choisir, tu préfèrerais qu'un homme ne louche jamais sur cette partie de ton corps que tu te plais tant à mettre en valeur ou bien qu'il la remarque et y jette un coup d'oeil discrètement ?
- C'était pas discret du tout dans ton cas.
- En même temps on se situe à même pas 50cm l'un de l'autre. Je ne peux rien faire discrètement.
Je finis par m'en sortir finalement, puisque cela ne m'a pas porté préjudice par la suite !
Les deux discutaient souvent en allemand, ce qui leur était plutôt pratique pour parler de moi sans que je bite quoi que ce soit !
J'apprends rapidement qu'elles n'ont en fait que 19 et 21 ans, comme pour Carole ça m'a pas mal étonné mais aucunement gêné.
S'en suit quelques chassés croisés de leur part en direction les toilettes, ce qui leur permet subtilement de changer de place, Nolwenn se retrouvant maintenant à coté de moi.
A un moment sa pote sort pour aller fumer.
Elle m'indique que c'était pour nous laisser en tête à tête.
- Ah, elle me laisse l'occasion de tenter un truc en fait.
- Oui, peut être.
On discute un peu, puis voyant qu'elle bouillonnait et qu'elle commençait à me faire quelques kinos bien appuyé sur le bras, je décide de me taire quelques secondes.
- (Sur un ton toujours aussi détaché et léger) Bon, donc là en fait je dois tenter quelque chose, c'est ça ?
- Je sais pas, sans doute.
Je me penche vers elle très lentement, puis ne constatant aucun rejet de sa part ( ) je finis le reste du chemin jusqu'à ses lèvres.
A partir de ce moment-là elle s'est quasiment métamorphosée, tout son corps et ses gestes respiraient le sexe, elle m'empoignait et m'enlacait d'une manière très ferme, presque violente.
Le barman passait de temps en temps et me faisait quelques signes de congratulation.
Je pense sans trop m'avancer que si elle avait pu me monter dessus dans le bar elle l'aurait fait, s'en était presque indécent.
Bref, Erika restait pas mal à l'extérieur et Nolwenn continuait de m'embrasser aussi fougueusement que passionnément.
- Alors, c'est quoi le programme après ? Vous allez en boîte ?
- Non, je pense que l'on va rentrer à mon appartement.
- Mmhh je vois. Je déteste m'inviter chez les autres, donc si tu veux que je dorme chez toi, il va falloir que tu me proposes.
- Qu'est-ce qui se passe si je refuse ?
- Je rentrerai à pied chez moi à #VillageOuJ'habiteAvecMesParents. Tu connais ?
- Oh oui, mes parents habitent à #VillageEncorePlusPommé. Et donc si je refuse tu rentres chez toi ?
- Oui.
- Tu avais prévu ça ce soir ? Tu avais prévu de sortir dans le but de trouver une fille chez qui dormir pour pas avoir à rentrer chez toi ? (Note de moi-même : LOL. Pas con la fille !)
- Non. Je l'ai déjà fait ça ne me pose pas de souci, c'est juste long et chiant comme trajet.
- ... Il n'y a pas moyen que je te laisse rentrer seul chez toi ce soir.
Nous rentrons donc avec elle et Erika en vélo. Elle a un putain d'appart , sa coloc n'était pas là et elle accueillait Erika pour quelques jours du coup.
Inutile de vous faire un dessin pour la suite !
... Bon si ça peut servir. Disons qu'Erika n'a pas dormi dans la chambre directement voisine. Elle a préféré se coucher dans le salon, c'était une sage décision.
Bilan !
Excellente soirée, je ne pensais vraiment pas que cette virée en solo se passerait si bien, la dernière expérience que j'avais eu n'ayant pas été très concluante (et s'étant bien entendu soldée par un retour à patte jusqu'à mon domicile).
Cela faisait quelques jours que je broyais un peu du noir, notamment vis à vis de mon ex. Cette soirée m'a remonté le moral et m'a rassuré sur mon potentiel de socialisation et de séduction ! C'est ce dont j'avais besoin.
_______
The Puzzle : An Unexpected Evening. And Night.
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La nostalgie commençait à me gagner hier. Je pars bientôt pour Grenoble et je me disais que je n'aurais plus beaucoup d'occasion de passer une soirée en ville.
Mais bon pas de bol, personne de bien dispo pour m'accompagner. (Les vacances, toussa...)
A mieux y réfléchir, je savais très bien que je ne voulais pas sortir accompagné.
Bref je suis sorti Han style. Solo !
Je commence d'abord par me poser sur les berges pour profiter du coucher de soleil, écouter ma musique et me détendre. Cela faisait quelques temps que je voulais prendre un peu de ce temps pour me ressourcer et ne penser à rien. Enfin, presque. Il m'est impossible de ne pas associer un lieu de cette ville à une histoire que j'ai vécue avec ma dernière ex en date.
Près du pont j'entends un groupe de percus africaines, deux djembés et un mec qui joue sur deux doumdoums. Ça danse pas mal devant, y'a une petite ambiance sympa ! Je me pose sur un banc en pierre devant la scène et je m'imprègne de leurs rythmes très entrainants !
Une petite quinzaine de minute après que je me sois assis, un petit bout de demoiselle s'assied sur le banc à un mètre de moi. Je me penche tout de suite vers elle : "Je te préviens tu risques de rester ici pendant des heures !"
- Ahah, ça ne me dérange pas. J'ai entendu le groupe depuis mon appart', je me suis dit que je devais venir les écouter.
S'en suit un petit fluff où j'apprends qu'elle est arrivée en ville depuis peu.
Après quelques minutes de conversation je glisse :
- J'ai qu'une envie là. Les rejoindre et jouer avec eux.
- Bah vas-y ! Qu'est-ce que tu attends ?
Par timidité j'ai attendu une minute et lorsqu'un des musiciens a quitté son instrument pour se mettre à danser, j'ai saisi l'occase pour m'approcher du groupe et proposer de prendre sa place. On m'accueille avec plaisir et je m'installe donc derrière les deux doumdoums.
S'en suivent environ 15 minutes de morceaux et chansons pendant lesquelles je prends bien mon pied !
Certaines personnes me filment, dommage je n'aurai jamais accès à ces vidéos ! (C'est ça de sortir en solo...)
Je remercie mes camarades musiciens et rejoint Carole, la demoiselle qui nous regardait attentivement depuis notre banc.
On continue de discuter, j'en apprends plus sur elle et ses origines.
Elle a l'air plutôt mûre en apparence, je lui donne 26-27 ans maximum.
Je lui propose d'aller boire un verre sur une des péniches des berges. Elle parle pas fort et semble assez timide.
Bon elle marche pas très droit aussi, mais ça je n'ai pas bien compris pourquoi.
On arrive à une péniche, je tente de lui offrir une bière, mais n'ayant pas de liquide sur moi et le bar n'acceptant les CB qu'à partir de 15€, elle finit par nous payer nos deux bières.
"T’inquiète pas, c'est le geste qui compte !"
On se pose à une table, l'ambiance et la musique passe du reggae au blues, des styles plutôt variés. Mais la musique était forte et je crois que nous étions à côté des enceintes donc c'était difficile pour moi de comprendre toutes ses paroles.
Toutefois, entre les discussions sur son taf' et sur les musiques qu'elle écoute, j'apprends qu'elle a en réalité 33 ans.
A ce moment précis je me remémore une phrase de mon frère : "En fait c'est simple. Si elle est plus vieille que moi c'est too much." (Soit 28 ans, aujourd'hui.)
Bref je finis par trouver ça cool de passer la soirée avec une fille qui a dix ans de plus que moi, cela ne me perturbe pas plus que ça. Néanmoins je n'avais pas vraiment envie de tenter quoi que ce soit avec elle. (De toute manière elle n'était pas vraiment mon genre au fond.)
On finit par sortir du bar et on repart dans le sens inverse en direction de son appart'. On partage beaucoup sur nos passions, les voyages, les tatouages aussi. Finalement je la quitte sur un pont non loin de chez elle. On échange tout de même nos numéros, des fois qu'elle ait besoin d'un guide pour découvrir ma ville plus en détail, ou juste pour boire un verre à l'occasion.
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Me retrouvant de nous seul, je décide de continuer cette soirée dans un cadre un peu plus alcoolisé ! Je reviens vers l'hôtel de ville et rentre dans un premier bar.
Je prends un mojito et je me pose à une table avec deux filles pas extra et pas super marrantes. On boit quand même quelques verres ensemble, y'a une playlist Queen qui commence à passer du coup j'reste un peu pour kiffer.
Au bout d'une demi-heure je sors et rentre dans le pub juste en face. Je me pose au bar et je commande une pinte. On discute avec le barman et la barmaid de 21 ans qui était dans le même lycée que moi apparemment ! Bref je papote aussi avec mes voisins et je vois arriver deux filles pas mal sapées, environ 24-25 ans, qui enchainent les jager bomb.
Une plantureuse rousse avec un top bien décolleté et un tailleur en cuir (qui me rappelle beaucoup une fille que j'ai déjà fréquenté), ainsi qu'une jolie petite blonde au cheveu mi-long en robe noir, avec un style un peu allemand je trouve.
Je les avais vu juste avant dans l'autre pub, elles y ont bu quelques verres avant de venir se poser ici.
Nolwenn, la rousse, venait commander les jager bomb.
"Très bon choix le jager bomb." lui glissais-je.
Elle acquiesçait et retourner s'asseoir avec son amie.
Quand elle revient pour la troisième fois prendre la même tournée...
- Mais dis-moi, vous avez une putain de descente avec ton amie !
- Ah ça, on est rapide et efficace dans notre genre !
Je lui propose de les rejoindre à l'occasion pendant la soirée, ce qu'elle accepte avec plaisir.
- Tu sais quoi ? Je vais vous rejoindre maintenant. Tiens, je te suis.
Du coup on se rend à leur table, elle me présente Erika, son amie à la repartie fulgurante mais un brin exagérée et détachée finalement, ce qui était assez drôle !
On fluff pendant un petit moment, je garde un ton très léger et j'essaie de ne pas perdre la face devant ces deux filles très très complices.
Nolwenn s'aperçoit que je louche sur son décolleté et me le fait savoir.
- Oui, c'était un peu déplacé la façon dont tu viens de loucher sur mes seins.
- En même temps c'est toi qui a commencé en portant un top aussi décolleté. Et puis à choisir, tu préfèrerais qu'un homme ne louche jamais sur cette partie de ton corps que tu te plais tant à mettre en valeur ou bien qu'il la remarque et y jette un coup d'oeil discrètement ?
- C'était pas discret du tout dans ton cas.
- En même temps on se situe à même pas 50cm l'un de l'autre. Je ne peux rien faire discrètement.
Je finis par m'en sortir finalement, puisque cela ne m'a pas porté préjudice par la suite !
Les deux discutaient souvent en allemand, ce qui leur était plutôt pratique pour parler de moi sans que je bite quoi que ce soit !
J'apprends rapidement qu'elles n'ont en fait que 19 et 21 ans, comme pour Carole ça m'a pas mal étonné mais aucunement gêné.
S'en suit quelques chassés croisés de leur part en direction les toilettes, ce qui leur permet subtilement de changer de place, Nolwenn se retrouvant maintenant à coté de moi.
A un moment sa pote sort pour aller fumer.
Elle m'indique que c'était pour nous laisser en tête à tête.
- Ah, elle me laisse l'occasion de tenter un truc en fait.
- Oui, peut être.
On discute un peu, puis voyant qu'elle bouillonnait et qu'elle commençait à me faire quelques kinos bien appuyé sur le bras, je décide de me taire quelques secondes.
- (Sur un ton toujours aussi détaché et léger) Bon, donc là en fait je dois tenter quelque chose, c'est ça ?
- Je sais pas, sans doute.
Je me penche vers elle très lentement, puis ne constatant aucun rejet de sa part (
) je finis le reste du chemin jusqu'à ses lèvres.A partir de ce moment-là elle s'est quasiment métamorphosée, tout son corps et ses gestes respiraient le sexe, elle m'empoignait et m'enlacait d'une manière très ferme, presque violente.
Le barman passait de temps en temps et me faisait quelques signes de congratulation.
Je pense sans trop m'avancer que si elle avait pu me monter dessus dans le bar elle l'aurait fait, s'en était presque indécent.
Bref, Erika restait pas mal à l'extérieur et Nolwenn continuait de m'embrasser aussi fougueusement que passionnément.
- Alors, c'est quoi le programme après ? Vous allez en boîte ?
- Non, je pense que l'on va rentrer à mon appartement.
- Mmhh je vois. Je déteste m'inviter chez les autres, donc si tu veux que je dorme chez toi, il va falloir que tu me proposes.
- Qu'est-ce qui se passe si je refuse ?
- Je rentrerai à pied chez moi à #VillageOuJ'habiteAvecMesParents. Tu connais ?
- Oh oui, mes parents habitent à #VillageEncorePlusPommé. Et donc si je refuse tu rentres chez toi ?
- Oui.
- Tu avais prévu ça ce soir ? Tu avais prévu de sortir dans le but de trouver une fille chez qui dormir pour pas avoir à rentrer chez toi ? (Note de moi-même : LOL. Pas con la fille !)
- Non. Je l'ai déjà fait ça ne me pose pas de souci, c'est juste long et chiant comme trajet.
- ... Il n'y a pas moyen que je te laisse rentrer seul chez toi ce soir.
Nous rentrons donc avec elle et Erika en vélo. Elle a un putain d'appart , sa coloc n'était pas là et elle accueillait Erika pour quelques jours du coup.
Inutile de vous faire un dessin pour la suite !
... Bon si ça peut servir. Disons qu'Erika n'a pas dormi dans la chambre directement voisine. Elle a préféré se coucher dans le salon, c'était une sage décision.
Bilan !
Excellente soirée, je ne pensais vraiment pas que cette virée en solo se passerait si bien, la dernière expérience que j'avais eu n'ayant pas été très concluante (et s'étant bien entendu soldée par un retour à patte jusqu'à mon domicile).
Cela faisait quelques jours que je broyais un peu du noir, notamment vis à vis de mon ex. Cette soirée m'a remonté le moral et m'a rassuré sur mon potentiel de socialisation et de séduction ! C'est ce dont j'avais besoin.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] LFG ! le 17.08.14, 18h50 par Snow
- [0] Sympa :) le 18.08.14, 20h03 par Thedaze
Ca fait un moment que je n'ai pas posté... Un mois et demi déjà ! Faut dire que j'ai été pas mal occupé ces derniers temps.
Je ne sais pas si je prendrai le temps de taper le reste des posts décrivant mon passé, ce n'est peut-être pas l'essentiel. Et puis trop s'accrocher au passé n'est sans doute pas la meilleure idée, même si cela peut permettre de faire un bilan et de comprendre certaines choses.
Quoiqu'il en soit en ce moment je n'ai pas vraiment envie ni le besoin de me remémorer le passé, je pense qu'il est surtout nécessaire que j'avance et me tourne vers le futur.
Voilà un mois que j'ai déménagé à Grenoble, seul dans mon appartement. Je me rappelle qu'avant d'emménagé j'appréhendais et j'étais également très excité à l'idée de prendre mon indépendance et devenir autonome. Finalement c'est plus banal que je ne le pensais et moins difficile que je ne me l'imaginais.
Il faut juste que je m'améliore en cuisine et que je me mette au repassage et je serai au top !
Sinon niveau Game je stagne...
Je n'ai pas encore profité de la découverte d'une nouvelle ville pour sortir et faire des rencontres, pour l'instant je me limite à fréquenter les gens de ma nouvelle promotion et mes nouveaux collègues de travail (je suis en alternance !).
Démarrer une nouvelle activité sera probablement un moyen de rencontrer du peuple ! J'ai prévu de me remettre au sport, je vais tenter le ju-jitsu, ce sera l'occasion de me refaire une condition physique, de gagner en muscle et en souplesse.
Dernièrement je me suis rendu compte que j'étais trop souvent dans la réflexion, à tous les niveaux. Et que cette réflexion me limitait, me rendait passif. J'ai décidé de réfléchir moins et d'agir plus. Plus d'action, avancer.
On finit en musique ?
[youtube][/youtube]
Je ne sais pas si je prendrai le temps de taper le reste des posts décrivant mon passé, ce n'est peut-être pas l'essentiel. Et puis trop s'accrocher au passé n'est sans doute pas la meilleure idée, même si cela peut permettre de faire un bilan et de comprendre certaines choses.
Quoiqu'il en soit en ce moment je n'ai pas vraiment envie ni le besoin de me remémorer le passé, je pense qu'il est surtout nécessaire que j'avance et me tourne vers le futur.
Voilà un mois que j'ai déménagé à Grenoble, seul dans mon appartement. Je me rappelle qu'avant d'emménagé j'appréhendais et j'étais également très excité à l'idée de prendre mon indépendance et devenir autonome. Finalement c'est plus banal que je ne le pensais et moins difficile que je ne me l'imaginais.
Il faut juste que je m'améliore en cuisine et que je me mette au repassage et je serai au top !
Sinon niveau Game je stagne...
Je n'ai pas encore profité de la découverte d'une nouvelle ville pour sortir et faire des rencontres, pour l'instant je me limite à fréquenter les gens de ma nouvelle promotion et mes nouveaux collègues de travail (je suis en alternance !).
Démarrer une nouvelle activité sera probablement un moyen de rencontrer du peuple ! J'ai prévu de me remettre au sport, je vais tenter le ju-jitsu, ce sera l'occasion de me refaire une condition physique, de gagner en muscle et en souplesse.
Dernièrement je me suis rendu compte que j'étais trop souvent dans la réflexion, à tous les niveaux. Et que cette réflexion me limitait, me rendait passif. J'ai décidé de réfléchir moins et d'agir plus. Plus d'action, avancer.
On finit en musique ?
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