(Q) L'envie vs le besoin

Note : 31

le 30.10.2017 par Thedaze

20 réponses / Dernière par Onmyoji le 01.03.2018, 03h47

Le forum sexualité de FTS est accessible ici : http://www.frenchtouchseduction.com/forum-sexualite-positive
L'envie VS le besoin

En matière de sexe je pense qu'on peut différencier l'envie du besoin.

Je pense aussi qu'on subcommunique assez vite le besoin et que ça peut être parfois mal perçu (côté needy). C'est une subtilité que les filles remarquent parfois assez vite, pas toutes, pas tout le temps, mais quand même.

Perso j'ai de gros besoins et ça m'a pris un temps assez long, avec des rechutes, pour pas paraitre en chien. Cercle vicieux: plus j'ai de rapport sexuels de qualités moins je suis tendu et l'inverse se passe aussi. Mais pour avoir du sexe de qualité, il faut une belle rencontre (pas tout le temps non plus, tout dépends du contexte) et le manque peut être un frein pour les raisons posées plus haut.

Du coup vous le vivez comment vous?

Les filles ça vous évoques quoi?

Brainstorming
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 31.10.17, 14h37 par Sathinelilly
  • [+1] Intéressant le 01.11.17, 13h30 par Perlambre
  • [+1] Bonne idée ! le 03.11.17, 14h22 par mistermint
  • [+1] Intéressant le 03.11.17, 15h35 par valll
  • [+1] Bonne idée ! le 06.11.17, 09h17 par The_PoP

e pense aussi qu'on subcommunique assez vite le besoin et que ça peut être parfois mal perçu (côté needy). C'est une subtilité que les filles remarquent parfois assez vite, pas toutes, pas tout le temps, mais quand même.
Je ne sais pas si mon radar à "mecs en chien" n'est pas assez sensible mais je n'ai jamais ressenti que l'autre me voulait plus par besoin que par envie.
Je vois où se situe la différence pour moi, si je faisais l'amour par besoin, ce serait pour répondre à un manque (quantité) ou à une frustration (qualité) mais est ce que pour autant, l'envie serait absente? Je ne le crois pas.
Toi, si tu fais l'amour avec une fille parce que tu en as besoin, ça pourrait être n'importe quelle fille, qui te plairait peu ou à moitié, pour qui tu n'aurais pas de désir?

Je pense que pour ne pas paraître "en chien" il suffit d'avoir la bonne attitude qu'un player doit avoir.

Soit on parle d'attitude consciente (ce qu'on dit et ce qu'on décide de faire), et dans ce cas un player sait ce qu'il fait, peu importe la nature de son envie sexuelle.

Soit on parle d'attitude inconsciente (la façon de parler, le body language, le regard, etc.) et auquel cas l'attente sexuelle peut peut-être jouer.

Je lis en ce moment un livre sur le charisme et l'état d'esprit est sensé jouer sur le charisme que l'on développe ou non. Donc sur le même principe j'imagine qu'un besoin sexuel trop fort pourrait nous faire passer pour un mec "en chien".

Mais même dans ce cas, il est à noter que selon la méthode Gunwitch (une méthode de séduction américaine), il fallait précisément entrer dans cet état sexuel pour avoir plus de chance de coucher avec une fille.

Pour résumer : consciemment ne soyez pas needy. Et inconsciemment si on l'est ça peut aussi jouer en notre faveur. Mais même inconsciemment je pense que ça ce contrôle.
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  • [+1] +1 le 04.02.18, 01h55 par Sterdex

Il nous arrive de confondre envie et besoin, notamment en matière de sexe.
Perso, j'ai souvent muselé cette petite voix me disant que je n'étais pas cohérente et j'y suis allée quand même.

Par exemple, le mec a un sourire à craquer, un corps alléchant, j'ai envie de lui et donc je baise.
Dans l'enthousiasme, je me suis oubliée car mon besoin est une relation qualitative qui va au-delà d'une simple séance de sport.
J'ai toutes les chances d'être déçue, mon besoin primordial ne trouvant pas automatiquement écho.
L'autre n'est pas à incriminer, à moi d'assumer l'insatisfaction découlant de ma façon d'agir.
Point positif, cela peut laisser de super bons souvenirs et ne pas le vivre serait idiot ;)
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  • [+1] Pertinent le 02.11.17, 11h10 par Sathinelilly
  • [+1] Intéressant le 03.11.17, 14h21 par mistermint

@Sathinelilly
Toi, si tu fais l'amour avec une fille parce que tu en as besoin, ça pourrait être n'importe quelle fille, qui te plairait peu ou à moitié, pour qui tu n'aurais pas de désir?
Alors.. ma réponse va être un peu compliquée. Tout dépend du contexte. Et je vais surement lever un taboo masculin, peut être aussi féminin j'en sais rien.

Pourquoi j'ai couché avec une moche.
Il m'est arrivé par le passé, en pleine traversé du désert, de coucher avec des nanas que je jugeai pas vraiment jolie-jolie, enfin pas assez pour m'afficher avec mais assez pour passer la nuit. Manque de sexe + manque d'affection+ manque de confiance+ le tout de façon prolongé= grosse frustration.
Au début j'avais du mal à gérer cette frustration, du coup la nana pas trop compliquée à dénicher (encore une fois chacun ses critères hein) et bien ça me faisait sacrément du bien de passer une nuis ou deux avec, histoire de faire baisser la tension et de reprendre confiance un minimum.
Là encore, cette histoire de confiance reste mitigée. D'une part parce que la nana en question est au dessous des critères minimum, d'autre part en passant à l'action avec une nana qu'on trouve pas top, on sait pertinemment que c'est juste une roue de secours. Donc niveau éthique personnelle (enfin la mienne) c'est pas la joie non plus. Néanmoins on règle momentanément ce problème de pression interne + un peu d'XP niveau drague.
Voila-voila. C'est plutôt sordide en fait et je le conseil pas du tout.

@okashi

Pour résumer : consciemment ne soyez pas needy. Et inconsciemment si on l'est ça peut aussi jouer en notre faveur. Mais même inconsciemment je pense que ça ce contrôle.
Ca se contrôle avec le temps et l'expérience. Surtout l'expérience.
Et puis il y a des exutoires possibles et très intéressants: le sport, le boulot, l'art ect...

@Perlambre
Il nous arrive de confondre envie et besoin, notamment en matière de sexe.
C'est très intéressant. En fait je pense qu'on peut transcender le besoin par pas mal de biais et une vrai réflexion sur ses besoins profonds pour accéder au stade de l'envie maitrisée.
Le besoin ça se rapproche un peu de l'addiction. L'envie reste un concept plus libre. Je choisi un exemple extrême: c'est pas parce qu'on a envie de manger une pomme qu'on va se mettre à faire un run d'1H si on a pas de pomme sous la main par exemple. A moins d'être accro aux pommes.

Mais j'imagine que dans le processus de frustration sexuel masculin d'autres paramètres rentrent en compte, comme la production de testostérone, au même titre que la dopamine ou la sensibilités aux phéromones... je suis pas assez calé sur le sujet pour avancer quoi que ce soit de tangible.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 02.11.17, 14h13 par Jalapeno
  • [+1] En effet le 03.11.17, 15h58 par valll
  • [+2] Très intéressant le 06.11.17, 09h17 par The_PoP

Ton sujet est intéressant à plusieurs niveaux.

Je vais lancer le sujet des filles que l'on baise alors qu'elles ne plaisent pas vraiment lors de ma prochaine sortie potes. Curieuse de voir si les mecs vont se confier. Pas certaine car il faut du courage pour cela (merci à toi) et surtout admettre face à son entourage direct que le besoin fait que...

Si je comprend bien nous sommes tous/toutes susceptibles d'être le moche de quelqu'un.
Quelques questions me viennent à l'esprit :
- même pour une nuit, ne peut-on pas plaire vraiment ?
- n'y a-t-il pas des éléments dans les vies personnelles qui font qu'il n'y aura pas de suite ?
- peut-on vraiment désirer quelqu'un qui a la base ne plait pas ? plus directement tu arrives à bander ?
- tes partenaires se rendaient compte qu'en fait elles satisfaisaient une simple pulsion ?
- étaient-elles dans le même état d'esprit que toi ?
- suis curieuse de savoir si des filles ont déjà testé le "moche", perso sans mec attirant je préfère m'occuper de mon plaisir toute seule.

Le besoin se rapproche de l'addiction.
J'avais envisagé ton post à l'envers exprès, car pour moi c'est plus l'envie qui est une addiction. Pour reprendre ton exemple, j'ai besoin d'une pomme pour ma santé mais si mon péché mignon - la figue - se trouve sur l'étal, je balance mes bonnes résolutions de pommes et achète des figues. Ce n'est pas raisonnable, pas de saison, cher... ma raison est sur off, comme avec un mec pas fait pour moi ;)
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  • [0] Pertinent le 02.11.17, 18h15 par Moumane

Du coup vous le vivez comment vous?
Je peux rester longtemps sans coucher avec une nana, sans me sentir en manque.

Je n'ai pas pour autant moins de besoins que les autres. J'ai peut-être plus de capacités d'imagination.

La masturbation, couplée à l'imagination, me permet de satisfaire les besoins purement organiques et de faire face aux périodes de disette sans avoir à recourir à des plans glauques.

Comme tu l'évoques dans ton dernier post, derrière le besoin de sexe, il y a un besoin de confiance en soi. Il me paraît important, lorsqu'on se sent en chien, de différencier la part purement organique du besoin (c.a.d éjaculer), du besoin d'estime de soi.

Sur FTS, nous sommes bien placés pour nous en rendre compte : chez les hommes, le sentiment d'estime de soi est très influencé par le fait d'avoir une vie sexuelle ou pas. En simplifiant, nous faisons le raisonnement suivant : si j'ai une vie sexuelle, c'est que j'ai su séduire une femme, donc je suis un homme de valeur. Si je ne baise pas, c'est que je ne sais pas séduire une femme, donc je suis un loser.

Lorsqu'on est en manque, le cerveau fait un gros raccourci et nous masque le besoin d'estime de soi et nous centre sur le besoin organique, en se disant que si on réussit à baiser, ça fera augmenter notre estime de soi.

Or, ce n'est pas le fait d'éjaculer dans le corps d'une femme qui donne confiance en soi. C'est le fait d'avoir réussi à plaire à une femme, qui donne les bénéfices suivants :
- Renforcement du niveau d'estime et de confiance en soi
- Faire l'amour avec une femme.

Le renforcement de l'estime de soi n'est donc pas la conséquence de l'accès au sexe. Renforcement de l'estime et accès au sexe sont tous deux des conséquences du fait d'avoir réussi à plaire (authentiquement) à une femme.

Donc pour résumer, lorsque vous êtes en chien, la première chose à faire, c'est la solution vieille comme le monde : se branler !

Ca permet d'avoir les idées plus claires ensuite. Perso, après être apaisé, je remarque que selon la femme que j'ai imaginé, j'ai pas du tout le même ressenti. Pour certaines, je les imagine avec plaisir allongées contre moi après l'acte, alors que pour d'autres, je m'y vois pas du tout, je m'imaginerais plutôt me rhabiller et repartir illico.

Le premier organe sexuel, c'est notre cerveau.
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  • [+1] Intéressant le 03.11.17, 08h49 par r-0
  • [+1] Intéressant le 03.11.17, 14h20 par Perlambre
  • [+2] Très intéressant le 05.11.17, 23h44 par ChantePaul
  • [+1] +1 le 04.02.18, 00h33 par Hillel
  • [+2] 100% d'accord le 12.10.18, 15h32 par Marshall Ombre

Le premier organe sexuel, c'est notre cerveau.
Clairement.
j'ai moi aussi couché avec 2 femmes qui ne me plaisaient pas, surtout en réaction parce que mon ex voyait quelqu'un d'autre.

Résultat => pas d'envie, pas de désir, personnellement je peux bander mécaniquement mais j'ai jamais pris de plaisir dans ces moments là.

Donc je déconseille aussi.

Moins de sexe, mais du sexe de qualité, si en plus y a des sentiments, c'est transcendant.
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  • [+1] En effet le 03.11.17, 14h20 par Perlambre

J'ai essayé de faire au plus clair mais même dans ma tête c'est confus.


Le faire avec quelqu'un qui ne nous attire pas découle pour moi plus de l'intérêt que de l'envie ou du besoin.

L'envie ne nous poussera qu'a le faire avec des personnes qui nous plaisent un minimum.
Le besoin peut-être aisément assouvi avec main droite qui fait très bien son boulot.

Un des intérêts d'avoir des relations sexuelles pourrait être de donner moins d'enjeu à nos autres interactions à but non catholique.

En somme, ne pas avoir de relations sexuelles sur une période plus ou moins longue peut instaurer une certaine pression chez une personne. Si la confiance que cette personne a en elle n'est pas assez importante, elle pourra se dire "La traversée du désert arrive, il faut que je me bouge".

Et je pense que cette pression peut se ressentir dans ses échanges avec le sexe opposé.

J'ai cru retenir de quelques conteurs avisés (ou non ?) le proverbe suivant : "Plus tu baise, plus tu baise. Moins tu baise, moins tu baise."

Vrai ou faux ?


Je me permet d'ouvrir sur un autre axe.

Au final, cette pression que l'on s'impose ne dépendrait-elle pas uniquement de la fausse importance que l'on accorde à notre vie sexuelle ?

Je dis que c'est une fausse importance car aux yeux d'une partie de la société, une vie sexuelle réussi se mesure en quantité et non en qualité. Au quotidien et à l'encontre de notre raison, ne mesurerait-on pas notre épanouissement sexuel de la même manière ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 03.11.17, 14h22 par Perlambre
  • [+2] A lire le 03.11.17, 14h29 par mistermint

Je vais lancer le sujet des filles que l'on baise alors qu'elles ne plaisent pas vraiment lors de ma prochaine sortie potes. Curieuse de voir si les mecs vont se confier. Pas certaine car il faut du courage pour cela (merci à toi) et surtout admettre face à son entourage direct que le besoin fait que...
En fait, ça te semble surprenant parce que tu considères les choses de façon trop manichéennes, c'est-à-dire qu'on est attiré(e) ou pas par la personne. Je vois les choses différemment, et je pense qu'il y a une zone grise où la personne, physiquement, ne nous déplaît pas, mais où elle ne nous plaît pas non plus.

En parlant de mon expérience personnelle, ça peut être une meuf un peu ronde (je me disais que peut-être j'allais me découvrir un fantasme à ce sujet, et force est de constater que non), ça a été avec ma chargée de TD quand j'étais à la Fac (relation de domination sur une personne qui est ma supérieure usuellement était plaisant), et même si elles ne me plaisaient physiquement pas, il y avait une part de fantasme, de pulsion, sur le moment.
J'ai cru retenir de quelques conteurs avisés (ou non ?) le proverbe suivant : "Plus tu baise, plus tu baise. Moins tu baise, moins tu baise."

Vrai ou faux ?
Vrai, pour une multitude de raisons.
Au final, cette pression que l'on s'impose ne dépendrait-elle pas uniquement de la fausse importance que l'on accorde à notre vie sexuelle ?
C'est plus qu'une question de pression, et de l'image qu'on a vis-à-vis des autres, de la société. Si je ne sors jamais de chez moi, personne ne va me juger sur ma situation, puisque je ne rencontre personne susceptible de le faire. Pourtant, force est de constater que la misère sexuelle touche de plus en plus de jeunes, quelle que soit leur situation sociale.

A mon avis, ça tient d'un conditionnement de la société. On est conditionné à ressentir le besoin amoureux et/ou sexuel, le plus tôt possible, sans doute parce que ça fait vendre une multitude de produits. Qu'on parle des cures d'amaigrissement, des salles de sport, des fringues, des accessoires, de l'automobile, de la chirurgie esthétique, du parfum, des cosmétiques, des services, un pan entier de notre société est alloué à cette simple évidence; nous voulons tous, d'une manière ou d'une autre, plaire. Et nous sommes prêts à aller très loin pour ça.

Dans les magazines, sur les réseaux sociaux, à la télévision, on voit des individus sélectionnés parfois sur le seul critère du physique, photoshoppé, maquillés, retouchés, etc. Et cela nourrit nos complexes.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 03.11.17, 16h00 par valll
  • [+1] Intéressant le 06.11.17, 09h16 par The_PoP

Merci pour vos témoignages masculins.

Le pouvoir de l'imagination : à cultiver absolument pour soi mais pas que. Plus nous saurons l'entretenir, plus il nous servira en cas de relation intéressante. La lassitude dans un couple est bien souvent le fait de partenaires qui ne se donnent plus l'opportunité de jouer.

La masturbation : souvent décrite avec condescendance. C'est oublier un peu vite qu'elle nous donne une parfaite connaissance de notre corps, de ce qui nous fait grimper et nous serons donc plus à même de donner les clés de notre plaisir à un partenaire.

La confiance en soi : quel bonheur de plaire à un partenaire et de lui plaire. Cela donne des ailes en renforçant notre souhait de partager avec lui. La notion de besoin est loin, l'envie ne se contente pas de sexuel.

Je ne sais néanmoins si l'on peut parler d'une fausse importance accordée à une vie sexuelle. Boire, se nourrir sont en effet des besoins vitaux. Le sexe non, preuve est les abstinents qui ont mis une croix sur le sexe. Pas automatiquement par obligation.

Je suis plus nuancée.
Si avoir du sexe c'est exister par rapport à une norme (?) cela me semble dommage.
Si ne pas avoir de sexe c'est parce que nous en rêvons sans se donner les moyens, c'est tout aussi dommage.
A chacun de savoir vraiment ce dont il a besoin/envie, savoir aussi ce qu'il est prêt/capable d'apporter à un partenaire, être au clair sur ses attentes de l'autre sans se contenter de miettes. Bref une question d'équilibre à trouver.

Moins tu baises, moins tu baises.
C'est certainement vrai, d'où l'importance d'entretenir sa libido, même seul.
Une machine bien entretenue peut repartir au quart de tour si l'occasion se présente ;)
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  • [+1] +1 le 04.02.18, 00h35 par Hillel

je pense qu'il y a une zone grise où la personne, physiquement, ne nous déplaît pas, mais où elle ne nous plaît pas non plus.

@ Raven
Je peux comprendre sans pour autant adhérer.
En fait FTS m'apporte beaucoup sur la compréhension d'un fonctionnement de certains représentants de la gente masculine ;)

Je suis curieuse de savoir si des filles ont déjà testé le "moche", perso sans mec attirant je préfère m'occuper de mon plaisir toute seule.
Jamais testé et je crois que je ne pourrais pas mais c'est pas seulement une question de physique, parce qu'objectivement, c'est pas le seul critère du tout. Je ne pourrais pas non plus baiser avec un mec juste parce qu'il est universellement beau, s'il ne rempli pas d'autres critères tout aussi importants pour moi. C'est d'une attirance plus globale dont j'ai besoin pour avoir envie.
Mais il a pu m'arriver de baisser un peu mes exigences et de passer la nuit avec un mec attirant sur le moment et dans le contexte, mais dont je savais d'avance qu'il ne me conviendrait pas pour plus d'une soirée ...
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  • [+1] Intéressant le 06.11.17, 09h16 par The_PoP

Sathinelilly a écrit : Mais il a pu m'arriver de baisser un peu mes exigences et de passer la nuit avec un mec attirant sur le moment et dans le contexte, mais dont je savais d'avance qu'il ne me conviendrait pas pour plus d'une soirée ...

Je pense que c'est dont The Daze veut parler.

Ca m'est arrivé aussi de coucher avec des nanas où je savais que je ne souhaiterais pas plus. Et quelque fois j'ai aussi changé d'avis.

Je ne qualifierais aucune de ces nanas de "moches", objectivement peut être que vous le feriez, mais elles avaient quand même le minimum à mes yeux : le petit quelque chose qui me donnait envie de coucher avec elles.

J'ai eu l'une de mes plus longues relations avec une nana dont je suis progressivement tombé sous le charme. Je suis aujourd'hui toujours ami avec une américaine qui me plaisait un peu au départ mais dont je savais que je ne poursuivrais pas plus loin avec elle.

Il est rigolo de voir aussi comment le regard sur le physique de l'autre évolue au cour de la relation notamment avec les sentiments, la proximité, le quotidien, etc...



Ceci étant je comprends la notion de besoin. J'ai aussi remarqué que ce ressenti de besoin influait beaucoup sur ma séduction.

Il y a un stade où ne ressentant absolument pas le besoin je ne suis pas du tout dans la séduction. le fameux, pour séduire il faut aussi avoir envie de baiser. Il y a des moments où je suis sur off. ça ne fonctionne pas.

Et puis il y a le moment où ce besoin influe positivement sur ma séduction. Je suis plus volontaire, plus moteur, plus joueur, et j'ai un autre regard. Mais cela ne m'obsède pas, donc je suis efficace.

Il y a eu aussi ses périodes où tu te sens en chien, et là, c'est un peu le drame parce que tu pues la frustration et que c'est tout sauf séduisant.
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  • [+1] Intéressant le 06.11.17, 09h42 par Moumane
  • [+1] Oui le 06.11.17, 09h48 par valll
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Tout le monde dans ce post parle de la masturbation comme de la panacée, sauf qu'en général, quand on est seul et qu'on le fait "par besoin", c'est pas si gratifiant que ça.
ça peut même être carrément frustrant au final.

Alors, ma "moche" à moi, c'était une nana qui était au contraire plutôt mignonne et vraiment sexy, mais qui était bête à bouffer du foin*, du genre qui a tendance à être sidérant et repoussant pour moi qui place une grande importance dans le fait que la fille excite mon imagination (sauf que là, elle manquait tellement de subtilité que même faire des allusions ou de simples remarques sexuelles, elle savait pas faire).
Mais d'un autre côté, j'étais dans une phase de rien à foutre, parce qu'à un moment je me suis dit que c'était offert sur un plateau, et que moi aussi je serais bien con de bouder mon plaisir. Et finalement me laisser aller, ça a été très cool, parce qu'on a pu au moins communiquer de cette façon (sans mauvais jeu de mots).

*Après, humainement au moins, elle était sympa et bien, c'est juste qu'elle n'était pas intelligente. C'est moi qui suit plus mauvais qu'elle de dire ça, au final, mais disons que c'est plus pour l'anecdote que pour lui manquer de respect, c'est pas mon idée...

Donc je pense que "moche" ou branlette, ça dépend surtout de ce qui nous motive et comment on ressent le substitut au final.
Cela dit, j'ai pas réitéré, parce que j'ai jamais été à nouveau en chien comme ça (et avant, j'aurais pas su me lâcher assez pour le faire, et après, ça avait sans doute libéré des choses).

Par contre, alors même que j'étais pas en chien, ça m'est arrivé d'abaisser drastiquement mes standards sur des détails physiques qui normalement passent pas, parce que même si la fille est jolie/bien roulée, c'est juste des trucs qui m'écoeurent ou que j'aime vraiment pas dans le concept (certains tatouages, piercings ou bodymods, entre autres), mais là, c'est parce que l'envie, alimentée par le côté intellectuel et les sentiments, permettaient de dépasser mon a priori. Cela dit, j'aurais pas forcément toujours bien assumé, ou ne serais pas forcément resté détaché de ça sur le long terme.
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  • [+1] Intéressant le 07.11.17, 06h53 par The_PoP

Il y a l'envie qui apparaît suite à un regard, un toucher, une situation. Ce truc qui fait que j'ai envie de la personne parce qu'elle a suscité en moi une réaction, pas forcément animale ou physique.
Je peux avoir envie parce que j'aime ce que je vois ou bien parce que le sentiment que je ressens (l'amûr, ah l'amûr !) me stimule.
Dans tous les cas, l'envie apparaît parce quelque chose m'a touché.

Le besoin... Si je devais le comparer à un besoin physiologique, ce serait la nourriture. On peut se contenter de boire et ne pas manger pendant des jours et on survit. Le sexe, le besoin de sexe c'est comme la bouffe, on peut s'en passer mais jusqu'à un certain temps. Après le délais est propre à chacun.
Je le ressens, comme lorsque j'ai envie d'aller courir, j'ai trop de frustration/d'énergie/de stress/etc à évacuer. Et là, c'est ce besoin qui l'emporte, j'ai besoin d'assouvir la tension qui monte en moi.

Le besoin peut s'assouvir par la masturbation, mais ça peut devenir frustrant et contre-productif car il n'y a pas l'échange avec autrui, le toucher, la sauvagerie, la passion... Je peux me masturber et me soulager, et parfois c'est suffisant. Mais de temps en temps, ça entraîne juste un besoin plus important car le fait d'être seule n'a pas été satisfaisant.

J'ai sûrement été la moche de quelqu'un mais je n'en ai pas eu. Chaque homme avec lequel j'ai eu des relations par besoin, avait quelque chose qui m'attirait sur le moment. Ma soeur a même remarqué que mes ex étaient souvent plus "vilains" que mes plans Q, c'est mon côté SPA selon elle.
Tous nos échanges n'ont pas été top, parce que lorsque j'ai une relation par besoin elle est moins intense que lorsqu'elle est par envie. Le physique importe, mais pas que, il me manque alors ce petit truc qui fait que ça pourrait être génial. Comme si je ne m'investissais pas à fond parce que c'est superficiel.

Après que le mec avec qui j'étais sur le moment, m'aie mordue... Mon besoin de partir a vite pris le dessus sur mon besoin de sexe :)
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  • [+1] Intéressant le 03.02.18, 23h40 par voucny

Vous avez l'air de bien savoir faire la différence entre besoin et envie. Je n'ai pas l'impression que ça soit si clair que ça. Je veux dire, hormis addiction, je ne vois pas dans quel cas on peut parler de besoin plutôt que d'envie. Je vois plus les choses de sorte que :

1/ J'ai envie de baiser.
2/ J'ai envie de baiser avec lui/elle.
3/ J'ai besoin de baiser.

J'imagine l'envie de baiser pouvant se faire avec n'importe qui. Cette envie étant stimulée par une situation particulière (porno, libido fluctuante, fantasme...).

Alors que l'envie de quelqu'un, c'est une tension qui se crée entre deux personnes. Et pas nécessairement sur ce simple critère qu'elle soit belle ou moche, d'ailleurs.

Je n'ai donc pas l'impression d'avoir "besoin" de baiser. Ça m'est effectivement arrivé après une rupture. Donc j'imagine que le besoin, c'est soit pathologique, soit, comme on l'a indiqué plus haut, un acte un peu dénaturé de l'envie pour agir sur quelque chose (rupture avec un(e) ex, ici) où il n'y a pas la question d'un désir.

Je ne me porte pas mal si je baise pas pendant un moment. Les plaisirs en solo, ça peut me convenir, et je ne me sens pas plus conne que ça, je ne trouve pas ça dégradant non plus. Ça me parait humain de faire ressortir quelque part un trop plein d'énergie. Ça soulage, juste, en plus d'être très plaisant.

Mais si ponctuellement je ressens des "pulsions", je ne meure jamais si je ne les assouvis pas. Je n'ai pas plus l'impression de tomber dans un trouble psycho à être "abstinente". Tant mieux si ça arrive, sinon, la pulsion repart au bout d'un moment comme s'il ne s'était rien passé. C'est comme un coup de tête, ou bien, une émotion soudaine, toujours éphémère.

Par ailleurs, je vis très bien l'attente avec quelqu'un. Je me mords les doigts, c'est un peu douloureux, mais ça peut être vraiment exquis de jouer un peu de la frustration avant de faire l'amour avec quelqu'un.
Alors, ma "moche" à moi, c'était une nana qui était au contraire plutôt mignonne et vraiment sexy, mais qui était bête à bouffer du foin*
Ah merci. Je te rejoins entièrement là-dessus.

Tout est déjà dans la chanson "Besoin de rien, envie de toi" :D

Sinon les posts précédents sont pertinents, je ne ferai pas l'affront de les reformuler.

Quelques remarques en vrac toutefois :

- Une moche peut très bien être excitante sexuellement, et à l'inverse une "bonnasse" nulle au lit. Son attitude, les phéromones peut-être, etc, vont jouer. De mon expérience je n'ai pas observé de corrélation frappante entre beauté et excitation sexuelle. Comme le disait Gunwitch, pour le citer à nouveau, "Si vous voulez coucher avec une femme, faites le !"

- Tout est une histoire d'offre et de demande : au début, on est dans le besoin, la misère sexuelle (ça concerne surtout les hommes), on se battrait pour la première fille venue. Avec de l'expérience, on arrive à satisfaire davantage nos "besoins", on est moins en manque. Et de même que l'argent appelle l'argent, "la chatte appelle la chatte" si vous me permettez cette expression !
Bref, au début, il faut "faker" l' abondance avant que les succès appellent les succès.

Pour moi le besoin c'est utiliser l'autre pour assouvir une pulsion qu'on n'est pas/plus capable de contrôler. C'est externe. Peu importe avec qui on assouvira ce besoin, on le fera même seul. C'est un "agenda", un but, une instrumentalisation.

L'envie, c'est un partage. C'est une attirance forte, mais qui ne réduit pas l'autre à un moyen. L'envie, c'est une fin en soi. C'est interne. Sentiment de chaleur, que l'on ressent dans le moment présent, qu'importe où ça nous mène. L'envie c'est complice, respectueux, ancré dans la réalité (vs dans nos fantasmes pour l'envie) donc toujours réciproque à un certain degré. L'envie c'est conscient, le besoin non.

Ouais je suis pas vraiment d'accord avec ce qui est dit dans les derniers messages.

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au début, on est dans le besoin, la misère sexuelle
Pas tout le monde.
On a pas a commencer par ce qui nous "plait moins". C'est une fausse manière de lire le problème. On attire parce qu'on a de la valeur, pas parce qu'on a eu du succès. Le dernier est une conséquence et pas un effet.
"Faker", ça ne fonctionne que si ton fake est vécu comme étant légitme, et ta légitimité dépends de ta valeur perçue.

Donc si t'as pas de valeur, bah augmente ta valeur. Il n'y a pas de contournement si tu veux des résultats au long court et qui te boufferont ni ton temps ni ton energie.
L'envie, c'est un partage. C'est une attirance forte, mais qui ne réduit pas l'autre à un moyen.
Ouais enfin c'est du jeu de sémantique.


Je me permet de donner un conseil très terre à terre.
J'ai une maitrise très forte de mes pulsions, et ça m'arrive de pas coucher pendant 6 mois quitte à enchainer après. J'ai pas de règles.
Mais j'ai toujours eu une technique pour séparer la vraie envie du besoin.
Avant de voir une fille pour qui tu te pose la question, tu te branles, si après ça tu te dit pas "HELL YEAH" à l'idée de coucher en vrai, tu zappes.
C'est facile.
Tout le monde dans ce post parle de la masturbation comme de la panacée, sauf qu'en général, quand on est seul et qu'on le fait "par besoin", c'est pas si gratifiant que ça.
Exactement, d'ou que tout le reste est conditionné pour son efficience à ton degré de liberté; Qui est soumis à ta valeur perçue.
Quand tu sais que tu plais, que tu as eu des super histoires, avec des filles vraiment sexy, ne pas en avoir pendant 4-5 mois, la masturbation et cie, c'est un non problème.
Ca devient un problème si c'est ta seule vraie solution.

Le problème de l'envie vs le besoin, c'est aussi et avant tout un problème de degré de choix et d'attraction. Le nerf de la guerre à toujours été là et pas ailleurs; Le reste ne fait qu'en découler logiquement.

La solitude c'est le même mécanisme : si t'es seul alors que de part ta valeur et ta personnalité, tu te fais des contacts facilement, c'est pas un problème mais un choix.

Le but c'est donc d'avoir du choix, le moyen : la valeur.

"Ne pas subir"

Je pense que plus on est libre, et plus on a essayé surtout (de fait de notre liberté de choix), plus on sait ce qu'on aime ou pas, et plus on découvre de nouvelles choses à aimer, ou ne pas aimer.
Dès lors, la notion d'envie et de besion à tendance à se dessiner très clairement, et surtout, le besion se réduit d'autant plus qu'on ne le subis plus.

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