Selon avec qui je suis, je ne m'amuse pas de la même façon.

Note : 29

le 20.12.2015 par MadWorld

17 réponses / Dernière par Bouba le 04.01.2016, 03h03

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Bonsoir !

C'est un sujet qui me trotte depuis quelques temps. J'ai l'impression que selon avec quels groupes d'amis je suis, je ne m'amuse pas de la même façon. Prenons 2 de mes groupes d'amis : Le premier, les personnes que je côtoie tous les jours à la faculté, ceux de ma promotion (On n'est pas beaucoup, une vingtaine). Ne sachant rien de mon parcours sentimental. Le second, des amis de longue date faisant parti de la communauté. Connaissant tous mes secrets en rapport avec celle-ci notamment mon inexpérience.

J'adore toutes les personnes faisant partie de ces deux groupes. Pourtant, je ne vis pas les soirées de la même façon. Quand je fais des soirées avec le premier groupe, je m'amuse vraiment, j'ai l'impression d'être moi-même. Je m'éclate réellement. Je danse comme un fou, limite on doit me stopper pour partir. Je dégage une énergie positive de fou.

Alors que quand je fais des soirées avec le second groupe, c'est tout l'inverse. J'ai l'impression d'être coincé, sur ma réserve. Je ne m'amuse pas réellement. Je ne danse pas, je suis presque gêné, je ne me lâche pas.

Et je ne sais pas trop expliquer pourquoi il y a une telle différence. Pourquoi ne serai-je pas dans chaque soirée le même ? Peut-être parce qu'avec le premier groupe, quand on fait une soirée, c'est vraiment pour s'amuser tous ensemble et profiter ensemble. Alors qu'avec l'autre, il y a toujours ce rapport avec la communauté, "chasser", aborder etc ... Et du coup je le vois plus sous forme de contraintes. Je ne sais pas. J'essaie de comprendre justement en créant ce topic.

Merci à vous ! Bonne soirée ! :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Blah blah blah le 21.12.15, 14h52 par Raven
  • [+1] Pertinent le 04.01.16, 02h56 par Bouba

Tu parles de quelle communauté?

Je parlais d'amis qui connaissent le "game", enfin appelle-le comme tu veux.

MadWorld a écrit :Je parlais d'amis qui connaissent le "game", enfin appelle-le comme tu veux.
Il y a plusieurs choses qui ne fonctionnent pas dans ce que tu nous dis.

Primo, avec des amis, on a suffisamment de confiance les uns envers les autres pour se montrer tel qu'on est. C'est ce qu'on appelle l'intimité: bienveillance et attitude de non jugement. On peut tout se dire, on peut se lâcher.

Or avec les "players" tu peux "avouer" ton passé sentimental mais tu ne te lâches pas dans les faits.

Et avec les gens de tes études, tu te lâches mais garde le secret sur ton passé sentimental.

Si le poids de ce passé te définit auprès des premiers et finit par devenir pesant car il te renvoie à la lose. Avec les autres, tu pars d'une feuille vierge, tu peux être qui tu veux, toi-même tant qu'à faire.

Deuxio, les "mecs qui connaissent le game" sont les plus chiants de la Terre. Ils en parlent, ils analysent mais ce faisant ils passent complètement à-côté de la cible. Le rapport à l'autre, séduction y compris, fait appel à des capacités intuitives que viennent justement brider le recours à l'analyse. De fait, on adopte alors une communication dite "dissonnante" plutôt que résonnante.

Tertio, la raison de ce piteux constat, c'est qu'en fait de "game" ces mecs jouent généralement un jeu compétitif ou la femme est à la fois un adversaire et un trophée et les autres mecs des rivaux. La femme est objet de séduction et non sujet de la relation de flirt.

Et pour cause, dans un cas l'activité de sortir dans un bar est autothélique (le plaisir qu'on en tire est un but en soi). Dans l'autre cas, le plaisir qu'on tire de l'activité est conditionné à la réalisation d'un ou plusieurs objectifs (impressionner les autres players, chopper une fille, chopper un numéro, ramener une fille chez soi, truover un bon opener, faire bonne impression en dansant dans le but de plaire à une telle ou une telle etc.)

Interférences: maximales

Empathie et intelligence émotionnelle:
zéro.

Le jeu, s'il est bien joué, est un jeu qui se joue à deux entre toi et elle. Point-barre.

Mon conseil: écoute tes ressentis et prends une décision.
Quand je fais des soirées avec le premier groupe, je m'amuse vraiment, j'ai l'impression d'être moi-même. Je m'éclate réellement. Je danse comme un fou, limite on doit me stopper pour partir. Je dégage une énergie positive de fou.
Vs.
Alors que quand je fais des soirées avec le second groupe, c'est tout l'inverse. J'ai l'impression d'être coincé, sur ma réserve. Je ne m'amuse pas réellement. Je ne danse pas, je suis presque gêné, je ne me lâche pas.
Le temps étant hélas une ressource limitée et non renouvellable, comment conseillerais-tu quelqu'un qui te dirait ça en termes d'allocation de son temps entre deux groupes d'amis?

Fais ton choiix et ose rompre les relations qui te font du mal (ressentis: c'est ton corps tout entier qui te le dit). Tu sais déjà quoi faire mais peut-être n'oses-tu pas.

C'est le courage qui fait l'homme.

"Le secret du bonheur, c'est la liberté. Le secret de la liberté, c'est le courage." Périclès
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Like ! le 21.12.15, 16h38 par LittleNeapolis
  • [+3] A lire le 21.12.15, 17h18 par voucny
  • [+3] Post de qualité le 21.12.15, 18h47 par Baijin
  • [+3] Bien joué le 21.12.15, 20h29 par FK
  • [+3] Like ! le 22.12.15, 08h45 par Hypnoziss
  • [+2] LFG ! le 22.12.15, 12h12 par ChantePaul
  • [+3] 100% d'accord le 22.12.15, 18h35 par Perlambre
  • [+1] A lire le 25.12.15, 17h23 par Databazz
  • [+3] Post de qualité le 15.05.16, 11h07 par mistermint

Merci ! Je suis totalement d'accord ! Mais quelque chose m'interpelle dans ce constat : Pourquoi ?

Je veux dire, si mes copains de promo' connaissait mon parcours sentimental comme mes potes players, est-ce que cela serait la même histoire ?

Ou est-ce ma vision qui m'influence positivement dans un cas où je me dis "Youpi je vais aller m'amuser et faire la fête avec des gens de ma promo" et dans l'autre cas où je vois ça comme des soirées pour aborder, rencontrer, et inconsciemment avec tous ces players, je ne me sens pas à l'aise au vu de mon inexpérience et je vois ça comme une contrainte ? (Sorte de complexe).

La question c'est pour savoir qui est en cause. Si c'est moi et ma perception des choses, ou les autres.

J'avoue que dans le premier cas, on s'amuse franchement. Alors que dans le second, c'est sympa mais c'est vrai qu'entre ceux qui sont là à parler de leurs matchs Tinder et être en train de gamer durant la soirée, ceux avec AUM, ceux en mode chasse etc ... Peut-être ça me fout une trop grosse pression ou quoi et je ne fais rien. Ou alors, c'est trop centré sur le "game" et pas assez sur l'amusement contrairement à l'autre groupe où on pense juste à s'amuser entre-nous. (Après c'est peut-être que je suis frustré de ne pas assez choppé ou quoi contrairement à eux, ou un truc du genre. Ou encore le fait que si j'avais plus de résultats peut-être que j'aimerais plus sortir juste pour ça ?). Bon heureusement, c'est juste mon constat de ma perception des choses juste pendant les soirées mais ça m'interpellé.

Blusher : "autothélique"
=> +3, bien joué.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 22.12.15, 15h12 par Blusher

Si tu doit choisir, le post de Blusher est parfait.

Après pour ta question, non.

Non, même si le premier groupe savait tout de toi, ça ne serait pas pareil. En fait ton comportement est conditionné par celui des autres, ce n’est pas être un mouton, l’importance de ce changement varie selon les personnalités, mais c’est une synergie qui existe à chaque fois. Dans un groupe, et c’est accessoirement grâce à ça que les interactions qu’on évolue et qu’on apprend, chacun amène sa petite brique de personnalité, d’humeur… Les centres d’intérêts sont différents, les discussions le sont, les humeurs, les envies et même les "objectifs" le sont. Bref, un groupe à en soit, une personnalité qui lui est propre. Tu comprend bien que le comportement soit différent si tu sortais faire la teuf avec Natoo et ses copines les licornes que si tu allait sur les champs Élysées prendre un café avec Charles Aznavour.

C’est pas ta personnalité qui change, c’est les ambiances, les humeurs, les blagues et ta façon d’y répondre qui change.

Après j’avoue que ce que tu raconte de tes potes de "game", ça me parait un peut toxique. Tu te sent jugé, n’ose pas, et puis merde quoi, arrêtez de penser à la technique et faites du freestyle pour vous amuser et en profiter !
A mi-chemin entre matérialiste et moine bouddhiste, je pioche dans la richesse de mon esprit pour gagner ma vie.

C'est clair que le commentaire de Blusher est excellent ! Même si ces soirées sont trop portées sur le "game" avec chacun en train de parler avec sa cible, préparer son "game" et tout ... Où j'avoue je comprends que cela ne soit pas l'éclate, il y a aussi j'imagine une histoire de perception. Je me rappelle étant plus jeune, j'avais un groupe de potes. On sortait et tout. Et dans ce groupe, il y avait une fille pour laquelle j'avais craquée. Bah franchement, là aussi, je ne m'amusais pas des masses. A chaque fois c'était presque une corvée où je me mettais la pression pour encore plus la séduire, plus me rapprocher d'elle, plus faire-ci, plus faire-ça. J'y allais avec l'une de ces pressions. Du coup en plus de ne RIEN faire, je passais une mauvaise soirée. Alors que là j'y vais juste dans l'optique de m'amuser avec mes potes de cours. Enfin bon reprogrammer tout cela, c'est pas facile. x)

Est-ce qu'il y a un groupe mixte d'un côté et un groupe de mecs de l'autre?

Blusher a écrit :Le rapport à l'autre, séduction y compris, fait appel à des capacités intuitives que viennent justement brider le recours à l'analyse.
Encore ces capacités doivent-elles être présentes d'entrée de jeu, ce qui n'est pas systématiquement le cas pour chacun.

Il ne me semble pas qu'il faille nécessairement opposer l'analyse relationnelle et l'approche intuitive. Cette dernière n'est possible qu'à condition d'avoir intériorisé certains mécanismes, qu'on peut mieux comprendre par une approche analytique. Après, il est évident que l'analyse ne doit pas noyer le relationnel, faute de quoi on passe, comme tu le dis, à côté de tout le coeur du rapport humain.

Pour le reste, je rejoins totalement ton point de vue. Si un groupe, par sa démarche, pompe notre énergie, ça veut dire qu'il dégage une énergie négative. Le choix doit être vite fait, dans ce cas-là. Je n'ai jamais fréquenté de groupe de "gamer", mais ce qui est dit ne m'étonne pas trop.

Encore ces capacités doivent-elles être présentes d'entrée de jeu, ce qui n'est pas systématiquement le cas pour chacun.

Il ne me semble pas qu'il faille nécessairement opposer l'analyse relationnelle et l'approche intuitive. Cette dernière n'est possible qu'à condition d'avoir intériorisé certains mécanismes, qu'on peut mieux comprendre par une approche analytique. Après, il est évident que l'analyse ne doit pas noyer le relationnel, faute de quoi on passe, comme tu le dis, à côté de tout le coeur du rapport humain.
Ce sont deux circuits neuronaux dont le fonctionnement est mutuellement exclusif.

Encore dans le mille Blusher. Groupe que de mecs pour les players et groupe mixte pour les études.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Ca va mieux en le disant le 23.12.15, 19h37 par Blusher

Blusher a écrit :
Encore ces capacités doivent-elles être présentes d'entrée de jeu, ce qui n'est pas systématiquement le cas pour chacun.

Il ne me semble pas qu'il faille nécessairement opposer l'analyse relationnelle et l'approche intuitive. Cette dernière n'est possible qu'à condition d'avoir intériorisé certains mécanismes, qu'on peut mieux comprendre par une approche analytique. Après, il est évident que l'analyse ne doit pas noyer le relationnel, faute de quoi on passe, comme tu le dis, à côté de tout le coeur du rapport humain.
Ce sont deux circuits neuronaux dont le fonctionnement est mutuellement exclusif.
Je t'avoue que je suis dubitatif sur ce point. Mais si t'as des éléments scientifiques qui vont dans ce sens, je serais intéressé pour en prendre connaissance.

J'ai, personnellement, tendance à croire une ou deux choses sur ce sujet (mais ça relève de l'impression, plus que du fait scientifique).
1/ Je crois que dans le relationnel, en réalité, toute personne fonctionne sur une part d'intuitif et sur une part d'analytique. On réagit tous intuitivement aux sollicitations relationnelles, mais il y a toujours un moment où on réfléchit rationnellement aux signaux/messages de l'autre -> approche analytique. Je pense que tout échange est fait d'un mélange des deux et que la part relative de chaque approche dépend essentiellement du mode de fonctionnement de chaque personne - certains fonctionnant de manière plus intuitive, certains de manière plus analytique, sans qu'un aspect ne prenne jamais totalement le dessus sur l'autre.
2/ Je crois aussi que dans tous les cas, il est illusoire de croire qu'une personne puisse, par sa volonté, substituer un mode de fonctionnement défini volontairement au mode de fonctionnement qui lui est naturel. Dans ce sens, je ne crois pas vraiment que le "gamer" passe de l'intuitif à l'analytique et devient ainsi mauvais par ce fait même. Je crois plutôt qu'il inibe son fonctionnement normal par un fonctionnement qui ne lui est pas naturel et que c'est là que se situe l'interférence, indépendamment même du fait de savoir si ce comportement relève de l'analytique ou de l'intuitif.

Qu'est-ce qu'intéragir analytiquement par opposition à intuitivement ? Ce n'est rien d'autre qu'intéragir en construisant un métadiscours du discours. Au lieu de réagir de manière intuitive - "comme on le sent ", on réfléchit aux données objectives de l'échange pour tenter de l'infléchir dans un sens ou dans l'autre.

C'est loin d'être inutile, d'avoir une telle approche, à condition qu'elle ne devienne pas dominante au point de tuer toute intéraction naturelle. Surtout, il me semble qu'une approche métadiscursive (j'espère que j'utilise ce mot dans un sens correct...) de l'échange permet d'améliorer ses manières d'échanger et de construire de nouvelles approches qui seront ensuite intériorisée - elles seront alors déployées de manière intuitive.

Je vais donner un exemple tout con, qui se situe totalement en dehors du plan de la séduction - ça permettra de dépassionner le sujet. La communication entre deux personnes, en cas de situation conflictuelle. Il se trouve que le comportement de la plupart des gens, en cas de formation d'une attitude agressive, est de fonctionner en miroir: face à l'agressivité, on devient soi-même agressif. Le ton monte, éventuellement dérape. Ça, c'est la réaction intuitive, "naturelle" à la plupart des gens.

Il y a pourtant d'autres approches possibles, mais pour les adopter, encore faut-il passer par une approche analytique -> analyse de la situation -> développement d'une réponse adaptée. Dans le cas de situation conflictuelle, ça peut être par exemple de remettre la discussion à plus tard, à tête reposée, ou d'exprimer son ressenti, ou encore détendre l'atmosphère par de l'ironie.

À force de s'imposer un comportement prédéfini analytiquement, on redéfinit son propre mode de fonctionnement naturel - intuitif - mais pour que cette évolution se fasse, une analyse rationnelle du mode d'échange est quand même nécessaire.

Le côté "creepy" du gamer mal dégrossi vient donc surtout du fait qu'il est dans cette phase de transition, entre deux modes de fonctionnement intuitifs, transition qui passe par une inadaptation entre son propre naturel et ce qu'il tente de faire.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 23.12.15, 13h19 par Onmyoji
  • [+2] A lire le 23.12.15, 16h22 par LittleNeapolis
  • [0] C'est pas si simple le 23.12.15, 19h18 par Blusher

kero a écrit :
Blusher a écrit :
Encore ces capacités doivent-elles être présentes d'entrée de jeu, ce qui n'est pas systématiquement le cas pour chacun.

Il ne me semble pas qu'il faille nécessairement opposer l'analyse relationnelle et l'approche intuitive. Cette dernière n'est possible qu'à condition d'avoir intériorisé certains mécanismes, qu'on peut mieux comprendre par une approche analytique. Après, il est évident que l'analyse ne doit pas noyer le relationnel, faute de quoi on passe, comme tu le dis, à côté de tout le coeur du rapport humain.
Ce sont deux circuits neuronaux dont le fonctionnement est mutuellement exclusif.
Je t'avoue que je suis dubitatif sur ce point. Mais si t'as des éléments scientifiques qui vont dans ce sens, je serais intéressé pour en prendre connaissance.
Pas de probléme:
Boyatzis, R. E., Jack, A., Cesaro, R., Passarelli, A. and Khawaja, M. (2010), Coaching with Compassion: An fMRI Study of Coaching to the Positive or Negative Emotional Attractor, Presented at the Annual Meeting of the Academy of Management, Montreal.

Boyatzis, R.E., Passarelli, A.M., Koenig, K., Lowe, M., Mathew, B., Stoller, J.K. and Phillips, M. ( in press), “Examination of the neural substrates activated in memories of experiences with resonant and dissonant leaders,” The Leadership Quarterly.

Jack, A., Dawson, A., Ciccia, A. Cesaro, R., Barry, K., Snyder, A., & Begany, K. (2009). Social and mechanical reasoning define two opposing domains of human higher cognition. Presented at the Society for Neuroscience Annual Conference in Chicago, 2009. The manuscript is currently under in-depth review in Science.
On ne peut pas être empathique et analytique en même temps. De la même manière, certains musiciens dont Sonny Rollins affirment qu'on ne peut pas jouer et penser simultanément.

Cela n'empêche a posteriori de laisser le néocortex réactualiser l'analyse des faits saillants d'une conversation. Mais pendant, c'est l'un ou l'autre pour faire simple.

Mmh... Ça a l'air sacrément intéressant. J'essayerai de trouver du temps pour aller lire ça.

Je veux bien admettre l'idée qu'on ne puisse pas activer les deux circuits en même temps, mais alors je serais curieux que tu me donne ton point de vue sur un point.

Prenons un mec lambda, "mauvais séducteur", au sens où il aimerait bien conclure, mais il enchaîne les rendez-vous sans aller nulle part.

Ce qui lui manque, ce sont tous les gestes qui, lors d'une soirée avec une femme, construisent une situation de flirt, de tension sexuelle, d'envie. Les sujets de conversation sont plats, sa posture physique est rigide, il n'y a aucun rapprochement entre les corps, car il ne sait pas que ça peut aider. Bref, il cumule les comportements inadaptés. La fille repart systématiquement en se disant "soirée chiante".

Il faut bien qu'à un moment donné, il adopte une posture consciente et rationnelle à propos de ce qu'il se passe, pour aller dans le sens d'une situation de flirt, de tension croissante. Ça implique inévitablement, à un moment donné, de modifier son propre logiciel de fonctionnement et ça part forcément d'une démarche analytique et rationnelle.

Ce qui lui manque, ce sont tous les gestes qui, lors d'une soirée avec une femme, construisent une situation de flirt, de tension sexuelle, d'envie. Les sujets de conversation sont plats, sa posture physique est rigide, il n'y a aucun rapprochement entre les corps, car il ne sait pas que ça peut aider. Bref, il cumule les comportements inadaptés.

Il faut bien qu'à un moment donné, il adopte une posture consciente et rationnelle à propos de ce qu'il se passe, pour aller dans le sens d'une situation de flirt, de tension croissante. Ça implique inévitablement, à un moment donné, de modifier son propre logiciel de fonctionnement et ça part forcément d'une démarche analytique et rationnell
On arrive au coeur même du sujet, merci!

La démarche consistant à identifier un probléme (les filles m'envoient chier) peut amener à une remise en question des stratégies à adopter. C'est de l'inteligence adaptative: si ça ne marche pas, il faut s'y prendre autrement, n'est-ce pas?

En revanche, tu pars ici des comportements. Or un comportement inadapté n'est que la partie émergée de l'iceberg. Devant la complexité des interactions sociales, il y aurait trop d'info à gérer en temps réel pour avoir à chaque instant le comportement supposément adapté.

En réalité, ces tâches sont traitées "sous la surface" de manière inconscientes et il convient de ne pas en gêner le traitement en se livrant à une analyse rationnelle. Sans quoi on crée les conditions d'une communication dissonnante.

Aussi, quand un gars galère à faire vibrer ses interlocutrices, il est préférable de traiter le mâle à la racine en l'amenant à développer son intelligence émotionnelle et à dégager un certain nombre de croyances limitantes.

Souvent, le recours à l'analyse et l'application à la séduction de méthodes séquentielles est une stratégie pour se protéger, on craint de se montrer tel qu'on est et de commettre un impair. Le problème de base, c'est qu'on s'estime insuffisant, défaillant ou incompétent. On pense alors faire illusion en interprétant le rôle de manière assez convaincante.

D'ailleurs, si les mecs boivent en soirée pour les aider à chopper ce n'est pas parce que ça les rend plus éloquents ou meilleurs danseurs, c'est parce que ça les aide dans une certaine mesure à moins réfléchir et à se lâcher.

Je vois ce que tu veux dire et je trouve ça très intéressant.

Je ne vais pas répondre sur le fond. Ça mérite réflexion.

En revanche, je pointe quand même un détail de ta réflexion qui me pose problème, qui explique peut-être qu'on ne pense pas le problème de la même manière. Je m'expliquerais en partant de mon cas.

J'ai bien conscience du fait que fonctionner en mode full-analytique est impossible. J'ai d'ailleurs essayé lorsque j'ai décidé de me lancer à jouer, j'en ai jamais été capable. Trop chiant.

J'ai très rapidement compris qu'il fallait adopter une voie beaucoup plus soft. Fonctionner "naturellement" (sans me poser plein de questions), tout en jouant rationnellement sur quelques leviers très délimités et bien identifiés de mon jeu.

Exemple: un soir, je décide de me concentrer sur mon jeu de kino. Me foutre de tout, prendre du bon temps, mais essayer de développer quelques subtilités de ce côté là. Je délimite un petit champ à l'analytique (comment construire une tension physique: quels gestes, quel rythme, quelles réactions selon les réponses de la fille). Finalement, j'aime ce jeu et, soir après soir, j'affine mon jeu. Au bout de quelques temps, je ne suis plus dans l'analytique. Certains gestes sont devenus partie de moi. Je les fais naturellement. On est dans l'intuitif. Là où d'ailleurs, ils étaient maladroits au début, ils passent d'autant mieux qu'ils ne sont plus réfléchis.

L'exemple que je donne là vise à montrer qu'adapter son comportement à une situation n'implique pas que ce comportement soit, ad aeternam, un comportement artificiel. Avec le temps, on devient ce comportement. On l'intègre.

J'ajouterais que ce genre de travail a un effet inattendu: je pense qu'il peut par lui-même avoir un effet de feedback sur son soi profond, sur ses insécurités, sur ses croyances limitantes. Adopter des comportements dénotant de l'assurance amène réellement à renforcer son assurance. Pour donner un exemple tout con apprendre à se tenir droit joue sur la perception qu'on a de nous-mêmes.

Ce que j'aurais tendance à reprocher à ton raisonnement, c'est qu'il postule que si on part en mode rationnel, on y est forcément à 100%. Ce qui est logique, puisque tu considères également que l'usage d'une réflexion analytique exclut toute possibilité d'échange empathique. Ma propre expérience continue de me laisser dubitatif, puisque j'ai bien le sentiment que je parviens à isoler des champs d'évolution de mon comportement (je dois alors agir analytiquement et rationnellement sur une partie d'entre eux), sans que cela implique de fonctionner perpétuellement et entièrement comme un robot (si ça devait être le cas, j'aurais aucune envie de passer une soirée avec une fille et de toute manière, ce serait nécessairement un désastre puisque je ne m'amuserais pas).

Je comprends très bien ce que tu veux dire, et voici 2 points qui me semble importants en relation avec le sujet (je n'ai lu que les premiers posts du sujet) :

- C'est normal de s'adapter à son interlocuteur. J'ajouterai même que c'est une compétence nécessaire pour vivre en société. De la même manière que tu n'agis pas de la même manière avec ton boss, tes parents et tes amis, tu dois agis différemment en fonction de tes interlocuteurs.
C'es au fond la base de inintelligence sociale, être capable de comprendre l'interlocuteur et de l'adapter.

- Deuxième point, plus important encore : les gens sont contagieux.
Les modes de pensées, les attitudes, les habitudes, la confiance et les insécurités. L'^tre humain est doté du don d'empathie, pour le meilleur et pour le pire. Reste avec des gens positif et tu le seras, reste avec des gens malheureux et tu le deviendra malgré toi, par la force de la contagion des émotions.
C'est le moment de te demander si tu devrais vraiment rester avec des gens qui t'empêchent de t'exprimer comme tu le souhaites, ou pire, qui te transmettent leurs insécurités et leurs émotions négatives.

Tu sais, le game peut cacher des insécurités, il peut être une couverture pour des gens qui ont peur. Mais au fond on n'est pas trompé, et ton malheur peut venir de leurs insécurités. Si c'est le cas, tu ferais mieux de t'éloigner d'eux, ou au moins de t'en détacher un minimum. Les amis sont là pour nous tirer vers le haut.

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