Bullet journal

Note : 162

le 24.08.2020 par Onmyoji

137 réponses / Dernière par Onmyoji le 22.03.2024, 00h06

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Une tentative de journal. J'essaierai de ne pas y mettre de formes dans le langage car j'aime bien trop ça et ça m'éloigne de mon objectif. C'est moins pour m'y raconter que pour résoudre mes dilemmes que j'écris et parfois force est de constater que vos retours sont bienvenus, pertinents et surprenants.
Éclairants donc. Traitez-y moi comme je me traite, soyez durs mais justes.

Pourquoi ce titre? Un brin d'ironie face à ce type d'objet que je trouve d'un ridicule achevé, quand on passe plus de temps à créer un outil pour s'organiser qu'à bosser... le reflet de mes précédents journaux, souvent des réflexions en longueurs, très inefficaces.
Et puis aussi, parce que j'y tirerai sans doute sur les sujets qui m'agacent au passage. Avoir une tribune sur certains sujets permet de ne pas rester dans son jus d'opinions.

Prochain post: in media res, le bilan du moment. Vous attendez pas à la genèse, ce serait long et chiant.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bonne idée ! le 24.08.20, 08h48 par Jalapeno
  • [+1] Yeah ! le 24.08.20, 12h12 par Thedaze
  • [+1] Bonne idée ! le 24.08.20, 13h59 par The_PoP
  • [+1] La suite, vite ! le 24.08.20, 18h41 par Perlambre
  • [+1] Bonne idée ! le 24.08.20, 22h37 par syracuse
  • [+1] La suite, vite ! le 28.08.20, 04h12 par Aristophane
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Une ancienne amie avait voulu m'initier au bullet journal et j'avais trouvé ça chiant, même si c'est fait avec des autocollants mignons et des feutres colorés.

Cette tendance à tout classer me fait un peu flipper (et pour faire du mauvais esprit, ça fait très "délire de meuf anxieuse et control freak" :mrgreen: )
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 24.08.20, 18h49 par Onmyoji

Nuage de mots
Ce qui est sûr, c'est que je n'aurai pas le syndrome de la page blanche.
Ce serait sans doute possible de faire un nuage de mots avec tout ce qui me traverse la tête et que j'aimerais adresser. Mais comme disait l'autre, j'aurais peur que vous vous endormiez...
Pour une première ce sera looooooong,
Donc, je ne me représente pas, ce serait encore plus long, pas forcément intéressant, et je pense qu'on me cerne suffisamment dans mes écrits présents (bien que j'aie quand même changé un peu depuis mon arrivée ici).

Silence, ça tourne!
Au contraire, exprimez-vous
N'hésitez pas à m'indiquer s'il y a trop (ou trop peu, mais le risque est faible) de détails sur certains aspects, j'édulcorerai dans mes prochains posts.

Et pour résumer, parce que je ne suis plus aussi cruel (je sais, je baisse):
La vie est cool, mais rien de fou. Et si j'ai pas envie de folie, j'ai quand même envie de mieux.

Le Bien, le Mal ( (c) Guru)
Je suis un peu loin de tout ça. Je vais bien, aux dernières nouvelles.
Pas heureux dans l'image d’Épinal du bonheur, mais relativement satisfait.
Pour un perfectionniste, idéaliste tel que moi, et vu mon passif; c'est une grosse victoire, peut-être obtenue par la passivité; Là où je pourrais me laisser aller à la rage ou la dépression.

Vivre un peu au jour le jour et choisir de me laisser aller à des choses qui contribuent à me renfermer m'a finalement assez aidé. Je suis très ouvert au monde, mais je n'ai pas la sensibilité et les valeurs qui me permettent de le supporter longtemps, donc j'ai besoin de coupures. Et si j'avais rejeté ça parce que ça m'empêchait de socialiser, c'est redevenu salutaire. ça m'évite des addictions plus toxiques, sauf si l'on considère que perdre son temps devant un écran à jouer l'est.

D'un autre côté, je sais qu'il me reste des trucs à régler avec moi-même.
J'ai entrepris le même travail de bilan qu'ici, préalable à la rencontre avec un psy, mais plus je jette des sujets que je devrais/voudrais aborder sur le papier, plus je me dis que si j'écris sur chacun, ça va finir en biographie. Puis je procrastine, évidemment.
Mais même contre ça, j'ai progressé. D'abord, Je me suis remis au sport, et j'ai toujours la même volonté de repousser les limites, malgré la souffrance plus intense. Mon problème est plus la régularité, trouver/mobiliser du temps avec mes horaires.


Clockworks
Domaine professionnel: Toujours la même place, des titres qui changent, plus de responsabilités, plus d'attentes de la part de mes N+1, plus nombreux. Mon salaire, lui, n'a pas évolué (c'était prévu d'en discuter, la crise est passée par là, je sais pas combien je pourrai demander l'an prochain, sans qu'on cherche à me remplacer ou qu'on me dise juste fuck).
Pas insatisfait car j'ai plein d'avantage et mon taf est super intéressant. Mais comme en même temps on me fait parfois des propositions sorties de nulle part à l'étranger (et souvent pas aux bons endroits, ou aux bonnes conditions) qui doublent ou triplent mon salaire, je me pose quand même des questions.
Je prendrais bien une rallonge même si je suis pas dans le besoin, j'ai quelques projets d'achats qui s'en accommoderaient bien.

Vertigo
Les femmes. J'annonce, c'est loin d'être fou.
Mais, si je fais un bilan d'un été à un autre; mon année a été bien plus riche en rencontres via internet, et plus fructueuse, pour le peu d'investissement mis en comparaison. Et la crise qui m'a bien pourri le rythme (1 rendez-vous en janvier puis plus rien jusqu'à juin). En fait je capitalise sur un an d'optimisation, mon profil marche pas trop mal, il faut juste que j'actualise mes photos mais j'attends un peu.

En tous cas, jusqu'ici, en passant une fois ou deux par semaine (et pratiquement pas pendant le confinement) et en étant très sélectif (genre je like entre trois et cinq filles par passage, j'envoie peut-être un message si j'ai le temps à la plus intéressante, en gros une fois sur vingt ou parfois cinquante et c'est déjà pas mal), j'ai eu une trentaine de matchs, une vingtaine de rendez-vous (pour dix à vingt heures de surf pour meubler les phases d'endormissement et les transport, c'est pas trop de perte), avec des pics à 5 dates dans un mois.

Il ne s'est rien passé avec la moitié, c'était en général réciproque (souvent par déception sur le mental ou le physique de la nana), je n'ai jamais eu de regret que ça ne marche pas (y a du progrès).
Pour l'autre moitié, j'ai eu des petits flirts avec encore une moitié (avec parfois trois quatre rendez-vous), et j'ai couché au bout d'une ou deux fois avec les autres, de manière répétée, en mode plan cul.

Je remarque que celles avec qui ça a le mieux marché, j'ai toujours envoyé un message en plus du like, ou alors elles m'ont envoyé une intro.
J'ai eu aussi pas mal d'intros, mais une seule que je jugeais vraiment mignonne ou bien mentalement, sinon les autres avaient une combinaison de facteurs peu séduisants pour moi.
Dans celles avec qui j'ai flirté, je sentais qu'il s'agissait beaucoup de nanas qui aimaient bien ma compagnie, se donner des frissons, mais souvent encore impactées par des relations et pas prêtes à sauter le pas.
Pour celles avec qui je couche ou ai couché, c'était un mode relax dès le départ, sauf une qui cherchait du sérieux mais qui voulait aller trop vite, et une qui était très prude à la base mais qui s'était laissée tenter et qui n'assumait pas parce que pour elle, ça allait avec le grand amour. Ouais.

Des trois restantes, il reste :
-E, une secrétaire de 40 ans avec qui c'est assez intense, mais qui fait des allers-retours entre son ex et moi. Elle a été parfois inconstante dans son attitude, mais s'est bien rattrapée par la suite. Après, logistiquement, c'est toujours un peu lourdingue avec elle, c'est toujours des calculs spatiaux pour arriver à l'arrimage.

-C, une étudiante japonaise coquine de 23 ans que j'ai rencontrée juste avant le confinement, que j'avais embrassée, et qui était en attente depuis quelques mois. Les retrouvailles ont été brûlantes. Elle m'a dit qu'elle était contente de m'avoir comme Fuckfriend, qu'elle avait de la chance, etc. ça fait plusieurs fois qu'elle me dit qu'elle veut tester tel ou tel truc avec moi (apparemment, elle n'a pas eu beaucoup de gars avant son arrivée en France), qu'elle veut que je lui fasse tel ou tel truc tous les jours...
Il n'y a qu'un seul problème dans ce schéma, c'est que si j'aime bien son attitude, sans tomber dans le stéréotype geek/kawaï, elle est encore très "incomplète", et elle me regarde de manière un peu trop énamourée ces derniers temps.
Après c'est peut-être de ma faute, je la traite peut-être de manière trop sympa, avec de petites attentions pour la mettre en condition, la raccompagner plutôt que la laisser galérer, cuisiner pour elle, passer longtemps à discuter et à picoler en se câlinant entre deux séances de baise furieuse.
Mais voilà, je n'ai pas envie de ça, et je me méfie des nanas aux yeux trop doux, quand elles veulent quelque chose elles peuvent vite penser à faire des gamins avec ou sans accord. Et ça me fait un peu flipper.

-O, une technico-commerciale aux accents du sud, avec qui ça a commencé il y a un an en mode "sans attente". On peut se voir une fois ou deux par semaine pendant un mois, puis une fois les mois suivants. On se parle très peu en dehors de nos moments, même si nos interactions sont riches. D'un côté, je l'aime bien parce qu'elle est assez intelligente pour discuter, d'un autre elle m'horripile parce que malgré tout, elle adhère à beaucoup de conneries, pseudosciences, délires politiques tordus. Et même si on arrive à échanger sur des sujets où l'on est fondamentalement pas d'accord, je sais qu'elle serait invivable. Elle est féministe radicale façon "all men are trash" (mais quand même), et m'appelle "son macho de service" parce que je démonte toujours ses arguments. Et même si elle admet que j'ai raison, elle dit "adhérer aux mouvements qui soutiennent certains combats parce que c'est important". Logique, non?
Une dévotion absurde que je tolère mais ne peux pas admettre, et qui parasite même nos moments intimes, où elle se sent obligée de se faire dominatrice quand elle sent qu'elle s'abandonne trop.
à côté de ça, elle est toujours en train de me complimenter, mais elle se sent aussi obligée de "faire comme si" elle taquinait, etc, quand elle n'arrive pas à me mettre en défaut sur un sujet, ou que je lui réponds taquin à une remarque un peu lourde et très sérieuse.
Son avantage, c'est de pas être prise de tête au quotidien, mais quand on interagit, ça dépend vraiment, je passe de bons moments mais ils sont parfois empoisonnés aussi.
Et évidemment, elles se sont données le mot, elle aussi a fait des allusions à l'existence de sentiments chez moi, comme pour me sonder. Et j'ai l'impression qu'en fait, elle considère depuis un moment qu'on est un couple monogame, ce qui n'a jamais été dit ainsi.

Mes plans du moment, donc.
Dans ce que je prévois,
Je ne veux pas blesser O., même si elle me fait un peu chier avec ses contradictions et son illogisme idéologiques, et le fait qu'elle en arrive à se laisser dominer par ça plutôt que d'apprécier notre relation et notre dynamique pour ce qu'elle est, mais de toutes façons vu que je n'ai jamais eu l'intention d'aller plus loin avec elle, il vaut mieux mettre un terme assez rapidement (mais j'attends qu'un ou deux trucs se passent, pour confirmer mon sentiment, et remettre un peu plus de distance physique et intellectuelle, ces derniers temps on s'est vus plus fréquemment). Qu'elle considère réellement qu'on est un couple ou pas, ça ne ferait que la blesser qu'elle prenne conscience qu'on était plus sur la même page, et si c'est le cas, je ne l'aurais jamais trompée volontairement.
Pour C., je vais voir. Des trois c'est clairement le meilleur coup, malgré sa jeunesse, et la plus cool, je l'aime vraiment bien, affectueusement. Mais il faut que je songe à remettre des barrières plus sérieuses. Ou lui démontrer des attentes plus axées sur le sexe en lui proposant des plans très limités à ça, histoire qu'elle capte le message. Si elle en est frustrée -alors même que je la traiterai pas mal pour autant-, j'aurai confirmation.
Pour A., je ne contrôle rien, pour l'instant elle est hors du radar, mais si je dois faire des efforts pour la voir, ça finira par me gonfler. Aussi, une fois elle était pas bien après notre soirée parce que ça lui a rappelé son ex, donc même si je peux être compatissant, je préfère éviter de nous mettre dans cette position (sans mauvais jeu de mots).

The Pursuit of Happyness
Mes buts? Clairement, si ça m'arrange parce que globalement, ça nécessite peu d'attention et d'investissement à part ponctuel et que je suis libre de faire autre chose (et j'ai beaucoup à faire), les vraies conversations passionnées, l'étincelle, construire, ça me manque.
Si je ne le fais pas avec elles, c'est qu'il y a autant des facteurs psychologiques, logistiques, qui gâchent le truc, avec lesquels je peux être tolérant parce qu'on a qu'une relation essentiellement physique, mais voilà, ce serait invivable ou voué à l'échec, puis elles ne me font pas rêver.
Et pour finir, parce que ça compte aussi, même si elles sont mignonnes, je suis bien loin en terme de désir physique de toutes les filles avec qui j'ai eu une vraie relation. C'est con parce que c'est toujours la personnalité qui compte le plus pour moi, mais toutes avaient cet ensemble indissociable de charmes.
Et presque chaque fois à deux exceptions, je les avais rencontrées en vrai, à l'audace, et en faisant preuve de maestria, dans les rares fois où je me suis montré un peu brillant en drague.

Into the Flesh
Bon, et la drague en vrai, dans tout ça? Le Graal des séducteurs, le truc des mecs couillus? Ben le terrain est loin d'être favorable. Chaque fois que j'avais du temps pendant l'année, j'étais en dates internet, ou à faire des trucs tuant des possibilités de rencontre.
Je verrai à me remettre un peu plus à ça avec une réinscription en club et peut-être des rencontres fortuites lors de mon sport ou de mes errances citadines, quand j'aurais plus de temps parce que j'enchaine pas les deux nanas actives plusieurs soirées de suite pour finir épuisé le week-end.

Bon, après, j'ai eu une jeune collègue qui me cherchait un peu, qui a voulu garder contact quand elle a fini son contrat, mais elle est loin et j'ai pas fait l'effort, elle avait sans doute besoin de se faire du bien à l'ego, j'irai peut-être passer une nuit avec elle à l'occasion, mais avec le minimum d'effort.

Il y a une autre collègue avec qui c'est ambigu de longue date, qui s'est rapprochée de moi pendant le confinement à cause d'autres circonstances, je suis passé par des phases où elle m'envoyait à fond du positif, gros coups d'admiration etc, puis elle m'a recherché un peu après le confinement en mode "écris moi, n'hésite pas", mais bon, quand je l'ai fait, encore un compliment, puis disparition des radars. Elle est loin, c'est compliqué, je pense qu'elle sait ce qu'elle veut, et que ça n'inclut rien de prolongé pour nous, et elle me plaît vraiment donc même si je ne suis pas en obsession (j'ai dû lui écrire deux fois en deux mois, et suis bien trop occupé pour penser à elle au quotidien), ça me coûte un peu, parce qu'elle est l'une des rares nanas qui pourraient être du "Girlfriend Material" pour moi, et comme toujours, quand elles ont pas un mec ou un vice caché, on a pas les mêmes feuilles de route.
En ce qui la concerne, il y a une fois, j'ai eu l'impression d'une transition, elle avait été très impressionnée de l'une de mes créations, elle m'a fait un autre compliment sur mon intellect presque immédiatement après que la surprise fut passée, mais qui m'a semblé comme de la déception à ses yeux. Et pourtant, elle en serait presque demandeuse.

Sinon, deux abordages impromptus, un vraiment indirect parce qu'à la base j'avais pas remarqué que la nana pouvait me plaire, l'autre très direct, les deux bien accueillis, mais pour la première à un moment elle a tilté et elle m'a fait "ah mais tu es charmant, mais je pensais pas que tu t'intéressais vraiment à moi, donc je t'ai pas dit mais j'ai un copain"; ce qui m'a fait douter de son discernement, la seconde a été flattée et a bien ri, mais dans les discussions préalables, j'ai senti que ça ne collerait pas, on a mis un stop d'un commun désaccord.

To be continued
En un an, j'en reviens à la même conclusion, je dois continuer à rééquilibrer un peu plus ma vie en faveur du réel, mais si j'en ai la volonté, je vois aussi que j'ai pris pas mal d'habitudes qui vont à son encontre, par exemple, je suis devenu affreusement sélectif en ce qui concerne mon cercle social.
Je sais pourtant qu'il y a des degrés, mais en fait je n'aime plus perdre mon temps avec les gens dont je pressens qu'ils ne seront que de simples accointances. Et je dois travailler à être dans la strate sociale et de me créer un cercle social avec les nanas qui me plaisent vraiment.
Je dois aussi faire un peu plus attention à l'avenir à éviter d'être trop attachant avec mes plans culs, mais j'ai dû mal à me comporter comme si mes actes n'avaient pas de conséquences pour elles, donc je préfère être plus sympa que pas assez.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 26.08.20, 11h45 par Jalapeno
  • [+1] La suite, vite ! le 26.08.20, 17h15 par BirdonTheWire
  • [+1] Constructif le 07.09.20, 22h50 par ThomBrolyn
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

C'est cool d'avoir de tes nouvelles.
Bullet-answers :
  • boulot : ça fait combien de temps que tu es dans ton nouveau taf déjà ? S'il te plaît toujours et que tu y est bien traité, c'est peut-être pas mal de jouer la sécurité pour le moment et d'en profiter pour avancer sur les autres points ?
  • femmes : marrant que tu sois finalement en relation avec une féministe hardcore :wink: Après si tu utilises OkCupid, ça ne m'étonne pas tant que ça, vu qu'il y a plein de profils de ce genre dessus. Tu utilises d'autres sites / app aussi ? Quels sont tes critères de filtrage ?
    Finalement on est dans la même galère avec les rencontres en ligne. Même en étant sélectif : des rencontres sympas mais sans étincelles. Je ne sais pas quelle est la situation dans ta ville, mais dans la mienne il y a encore quelques îlots où la drague est possible (certains magasins et bars en plein air par ex). Pas la panacée avec le masque et la distanciation mais possible néanmoins, et je sens clairement que certaines nanas sont autant en manque de contact que nous.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Merci ! :) le 26.08.20, 11h58 par Onmyoji

je dois continuer à rééquilibrer un peu plus ma vie en faveur du réel,
Ce passage m’a pas mal interpellé, je m’y suis reconnu. Je souhaiterais bien sûr que tu développes un poil ce couple d’opposition : réel vs ?.
Est ce par rapport à une tendance au repli ou à une vie intérieur riche ? Ou à la tendance à rêver/espérer gros et ne pas faire assez pour ? (D’ailleurs ce passage ou tu parles des strates sociales des filles que tu convoites illustre bien ce que je veux dire).
Pour les rencontres en ligne, est-ce le côté prémédité, arrangé qui limite la chimie de la chose ? Finalement peut être qu’avec ce genre de rencontre tu te mets sous ton propre nez le fait de ne pouvoir rencontrer les filles que tu veux « naturellement », par rendement de la vie que tu mènes tout autour ?

Au passage, sympa d’avoir lancé un journal, j’avais bien apprécié tes interventions et c’est un vrai bénéfice de te lire de manière plus cohérente et organisée. Mes encouragements !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 27.08.20, 03h51 par Onmyoji

Merci pour vos réactions.

For Honor
Je ne parlerais pas d'honneur, en fait, ce n'est pas tant par vertu que parce que tout ce qui me force à l'hypocrisie me fait chier, je n'aime pas les faux-semblants, sauf pour jouer positivement dans la séduction.
Et passer sur mes valeurs ou mes goûts pour baiser, très peu pour moi. J'ai pu le faire par amour, mais ça m'a coûté très cher, même si c'était pour la bonne cause et que je ne regrette pas, ça a aussi entrainé des changements sans retours en arrière possible.

Une vie moins ordinaire
Nous sommes plusieurs semble-t-il à partager un "besoin de plus". Au fond, c'est de la passion, ou une sensation de complicité réelle. J'entretiens ça avec quelques vraies amies (certaines sont des ex ou des flirts qui n'ont jamais aboutis, mais avec qui il existe cette compréhension malgré nos différences, qui n'a rien à voir avec la camaraderie presque masculine que je peux avoir avec d'autres nanas pourtant très féminines).

Et ça passe par une certaine dynamique, un certain jeu de rôle, où finalement, je suis vraiment moi, avec pour seules limites l'imagination.
J'avoue que c'est mon argument massue en séduction (et sans doute ma seule valeur "externe" bien qu'elle provienne de l'intérieur), mais j'y peux rien, c'est moins un outil qu'un truc qui fasse vraiment partie de moi, et dont je ne peux me passer. Et je me limite fortement quand je ne veux pas m'attirer certains sentiments, et que je sais que la fille pourrait y être sensible.
à l'époque, je m'en cachais même en dehors, il m'a fallu des années pour le révéler à mes potes (mecs ou filles qui n'y avait pas assisté de prime abord).
Donc, en fait, je le fais rarement, mais parfois mes conversations m'y entrainent malgré moi, parce que je suis séduit, et je le suis souvent aussi par la réceptivité de mes interlocutrices. C'est moche parce qu'aimer être aimé, ce n'est peut-être pas de l'amour vrai. Mais en tous cas, les nanas rares qui ont la sensibilité, le charme et l'intellect assez vifs et exacerbés pour danser cette danse avec moi sont rares. ça crée généralement chez moi un lien si fort avec elles que même lorsqu'elles se distancient parce que c'est la vie, ou parce qu'elles finissent par se lasser ou perdent leur sensibilité à cet état, j'en garde pour elles une affection et une estime particulières.

Et j'aimerais retrouver ça avec des nanas avec qui il est possible d'avoir une relation, parce que comme dit avant, j'ai toujours eu un problème de synchronicité, soit de sentiments, soit d'objectifs à court et long termes.
Ce qui a donné des relations de courtes à moyennes durées qui m'ont changé à chaque fois.
Et même si dans mes flirts, avec des nanas qui suscitent moins mon admiration, je "joue" parfois à ça, pour me donner le ton, parce que j'aime ça, et parce que je cherche à creuser sous la surface chez elles, même si j'ai une certaine satisfaction à le faire, il y a comme tu dis Focus de la frustration à ne pas sentir d'écho. Mais il y a aussi bien plus frustrant. L'espoir déçu. Cette année, sans mentir, ça m'est bien arrivé trois fois cette années d'avoir vraiment des très bonnes interactions, avec de l'écho. Mais arrivé dans le réel, c'était la déception. Soit par pure distance physique, soit parce que l'attitude révélait des choses qui me déplaisaient profondément, soit parce que je m'apercevais que si elles étaient aptes à se laisser entraîner à l'écrit, elles perdaient leur légèreté en vrai.

Donc comme tu dis, Focus, j'ai l'impression d'y aller, de creuser, malgré tout.
Je ne sais pas si par "emballage", tu parles de la situation avec les nanas ou de leur physique, mais sans être un Yes Man, je me laisse tenter, j'essaie de passer au delà de mes premières impressions.
Aussi parce que faute de grives, on mange des merles.
Mais du coup, j'ai l'impression de faire les deux choses dont tu parles, essayer de vivre mon rêve, et mettre de l'eau dans mon vin quand ça ne marche pas.

Les nuits avec mon ennemi(e)
(Peut-être devrais-je écrire ennemi·e?)
Jalapeno: Oui, je trouve ça ironique, vu ma détestation profonde pour les hardcores dans son genre (alors que je suis plutôt tout à fait d'accord avec les autres). Faut dire qu'elle avait bien caché son jeu, au départ en jouant la modérée, et le premier soir où je suis arrivé chez elle, je n'ai pas lu sa bibliothèque, ce qui est une fondamentale erreur (mais si vous me pardonnerez, je ne me pardonne pas d'avoir abandonné au cul un réflexe de survie et de screening basique). J'avais utilisé un pseudo Tinder dont j'ai perdu le nom, mais je n'ai jamais eu qu'un vrai contact dessus, qui avait d'ailleurs abouti, donc ça m'avait gonflé. Je me mettrai peut-être à Tinder, mais vu mon vecteur de séduction, il vaut mieux que je reste dans un endroit où ça a du sens.

Bienvenue à Gattaca
Mes critères de filtrage?
Disclaimer: on frôle l'eugénisme, ou l'hygiène intellectuelle, ne faites pas ça chez vous.

Déjà, clairement, les photos sont essentielles. Pas que pour le physique mais aussi l'attitude. Mais clairement, je ne perdrai pas mon temps avec une nana que je trouve juste moyenne. C'est une question de rationnel; en fait, j'ai bien peu de chances de lui taper dans l'oeil aussi, et si c'est le cas ça ne m'apporte rien. Par contre, ne pas le faire me permet d'être matché avec des nanas plus à mon goût, même si le scoring fait que l'on est toujours présentés à des nanas d'une catégorie proche ou légèrement supérieure, puisqu'on a tendance à se surestimer et elles à se sous-estimer. De temps en temps on a droit à la bombe inaccessible pour faire rêver, mais on ne lui sera jamais exposé. Je pense aussi que liker des nanas en série qui ne rendent pas la réciproque est nuisible pour mon score, et dans tous les cas socialement (stat: 15% seulement de likes pour les nanas, donc un mec sur 6, quand la majorité des mecs like 90% des nanas, même les boudins infâmes qui le sont par pure volonté, et les connasses encore plus infâmes qui le sont aussi délibérément. Notre volonté de serrer à tout prix creuse notre fosse commune, car on donne de la valeur à des meufs en toc qui méritent ni respect, ni considération, et qui se pensent au niveau de filles à la personnalité en or).
Après, je ne like pas que des mannequins, mais disons que sur mon échelle, je ne descends pas en dessous de 7-8. Enfin, en perceptible, ça arrive que je me fasse flouer, cf les erreurs de connexions plus haut.
Sinon, j'ai clairement pas de critères ethniques contrairement à certains gars, tant qu'elles me plaisent, même si bien sûr y a des types de nanas qui sont plus systématiquement dans mon 8+...

Ensuite, tout ce qui me met du "ACAB, féministe intolérante, féminazi, male tears, mansplaining" dans le profil ou les questions, je sais que j'aurais envie de leur mettre un vent avec un Serious Punch façon Saïtama au bout de 3 minutes si on a pas construit un petit truc qui fait que j'ai un brin de considération pour elle et ses sentiments (après ça, je peux même épargner ma pire ennemie, je suis faible). Une nana qui n'aime pas la lecture ou l'art. Les meufs qui paraissent attardées en mode "je fais la fêtarde de 20 ans quand j'en ai 30+".
Les meufs trop désaxées. Parce que j'ai rien contre les cultures alternatives, les trucs un peu de frange, tout ça, mais les meufs autodestructrices, qui reprennent leurs études dans des trucs de merde qui mènent à rien genre "sophrologie/mésothérapie", ou les "diplômées en PNL/reiki" etc, c'est pas pour moi. Elles ont le droit d'exister, mais je leur ferai pas une place dans mon monde pour leur bullshit, donc on pourra pas.
Si je disais sur ton journal qu'on doit faire gaffe à nos critères, il y a des choses qui seront toujours inamovibles. J'ai connu des couples "ultra gauche+FN", mais perso je sais pas comment ils font, surtout que certains discutent vraiment entre eux en arrivant à s'engueuler quand même sans se détester humainement pour autant, avec des valeurs si différentes.
Je me méfie aussi des pseudos artistes/modèles/actrices qui n'ont de tout ça que les étiquettes et le paraître, mais qui ne font ni art, ni modeling réel, ni acting. Puis des nanas qui se sentent obligées de se présenter comme bienveillantes, ou de dire "pas de plan cul" ou "mecs bienveillants". Comme si un salaud tournerait les talons en voyant ça. Si j'étais un connard, ça me ferait marrer de cibler spécifiquement ces nanas pour les amener au bord du gouffre et leur révéler la vérité avant de ne pas les coucher.

J'ai aussi un critère d'âge. Si je veux une nana à long terme, j'ai envie de construire avec, et j'aimerais bien un gosse ou deux (c'est peut-être égoïste si j'en crois certains, mais j'ai mes raisons). Comme je me fixe un minimum de 5 ans avec la meuf pour être sûr (déjà on parle avec raison du cap des 3 ans, si ça survit à ça, faut vérifier qu'on est pas dans un écart standard...) si je la connais pas déjà un peu, c'est un super barrage pour toutes les michtos, les meufs qui veulent moins une relations qu'un gosse etc. Mais ça pose une contrainte. ça fait que mon cœur de cible, c'est 25-30 ans (parce que plein de nanas pensent que 35 ans c'est tard et c'est vrai que pour certaines ça l'est). Pour l'instant, je suis pas le vieux beau de leurs rêves (sans doute parce que je ne suis que vieux;)). En vrai, je tape jusqu'à 40-45 suivant l'intérêt de la nana, et le type de relations possibles. Mais une relation à long terme avec une nana que je connaitrais pas un minimum parce qu'elle m'a raconté un quart de sa vie par écrit ou en vrai, faudra au moins 5 ans avant de me décider.

Enfin, le dernier filtre, c'est la conversation, voir plus haut. C'est toujours indépendant de ma volonté, mais soit c'est plat et je donne pas suite, soit c'est toujours au moins dynamique à défaut de m'inspirer. Mais si je sens que je dois galérer pour une réponse de la nana ou qu'elle comprend rien à mes questions, j'essaie même pas la date physique, déjà que quand c'est dynamique dans un cas sur deux ça donne de la merde (bon, j'avoue, des fois, y a des cas, c'est drôle...). Disons que le ping pong, c'est le minimum pour me montrer que la nana a de la suite dans les idées, mais du coup j'investis toujours un peu de temps et d'émotions.

Au final, je ne likerais qu'une fois sur 10 ou 20 au physique, mais de toute manière je filtre en même temps plein de nanas qui n'auraient pas correspondu de toute manière. Et quand je tombe sur une jolie fille qui présente les mauvais critères, je ne fais que très rarement exception si elle a quelque chose qui rachète un défaut pas trop grave (genre la nana au discours un peu prémâché "bienveillance gnagna", si elle est un peu naïve mais intelligente à côté et qu'elle a de beaux yeux, je lui mets un ticket "sortez de prison", mais je reste vigilant. Si je prends en compte tous les critères, c'est plus une sur 20 ou 50. Mais je m'aperçois que je me répète

Matrix
BirdonTheWire:
La réalité, donc, en partie contre les sites. Je ne vais pas parler de Red Pill, ici ça va évoquer des trucs liés à des communautés assez tarées au lieu d'un film sympa. En parlant de ça, si je n'ai pas de haine envers les nanas, et si je trouve les incels dangereux, je peux comprendre les MGTOW, pour avoir pensé moi-même segmenter ma vie entre relations de cul et relations intellectuelles, et vivre ma vie de célib. Un peu donc contre ma vie intérieure, et toute la partie non romantique de ma vie, boulot, etc, dans lesquels j'ai des ambitions que j'entrevois monstrueuses et dans lesquelles j'aimerais mettre plus de moyens pour y arriver, plutôt que de me contenter d'être bon mais de stagner, de ne toucher que les gens qui me connaissent directement. Même si je n'ai pas l'esprit entrepreneur, je veux changer des choses, et je sais que je pourrais le faire, mais je sais pas m'impliquer dans dix choses en même temps, je ne sais que me jeter à fond dans un seul truc pour y arriver, et si j'essaie d'avoir deux passions, une vie sociale, une ou des meufs (suivant le degré de sérieux), un boulot, et d'autres projets, boulot et projets n'avancent pas, je ne fais que stagner dans mon jus de mec moyennement doué mais fortement adaptable, qui fait bien le taf pointu ponctuellement mais peut rien mener de grand seul. Donc je veux pouvoir atteindre ça. Mais je sais que je rêve un peu aussi, donc la réalité c'est peut-être finalement un couple. Aussi parce que je sais que réaliser ses rêves ça rend pas toujours heureux quand on est seul.

Et Faire que des relations à durée déterminée (au moins parce que je les voue à ne rien construire) c'est là où ça mène (si j'arrive à atteindre mes rêves et c'est pas gagné).
Mais j'aime créer, fondamentalement, et ne pas pouvoir le faire avec quelqu'un que j'aimerais me manque. Un mec que j'écoute parfois dit que pour atteindre la grâce et se sortir de sa masculinité basique et s'élever, l'homme a besoin de la femme. J'aime pas cette idée à la con qu'on soit forcément assujetti à une femme de l'ombre qui juste en existant s'attribuerait tous les mérites de la réussite âprement gagnée de son mec, mais dans sa formulation à lui, c'est un peu plus vrai pour la plupart des mecs. Et pour moi, peut-être, même si je ne suis pas fondamentalement un bourrin viriliste, je serais moins humain sans les femmes. C'est pour ça que j'ai besoin d'une égale, pas d'une assistée ou d'une hypergame par intérêt financier (et pas intellectuel), mais ça court pas les rues. J'avais un peu l'illusion que les sites m'éviteraient de mauvaises surprises, me permettraient de résoudre ce problème de synchronicité. C'est en partie le cas, mais si je trouve l'étincelle elle est souvent de courte durée (et quand ça n'a pas été le cas, la meuf sortait d'une relation et a appris des trucs sur moi qui lui ont évoqué son ex, elle a supposé malgré tout que je ne pourrais pas être dans une phase constructive, et elle a disparu... So Long).

Je pense que le problème, c'est que les nanas sur ces sites sont majoritairement creuses car beaucoup y recherchent de l'attention ou une solution à leur manque de manière et d'apport dans un couple (beaucoup croient qu'être une femme et s'offrir, c'est le cadeau suprême. Beaucoup se posent la question de ce que le mec apporte, mais si on leur pose la question, elles savent parler que de ce qu'elles aiment: musique, voyages, petits verres en terrasse (how original, surtout que c'est jamais rien d'approfondi), ou donner des bénéfices clichés de leur présence (cuisiner -après elles veulent pas être prises pour des boniches mais c'est leur argument de vente majeur-, être sympa/drôle/à l'écoute/empathique -c'est juste la base cocotte-, être douce -recliché et aussi la base, tu vas pas en couple pour te faire emmerder-, avoir des discussions profondes -quand elles restent souvent la bouche ouverte avec un filet de bave quand on sort de leurs trois sujets de prédilection)
et ont tous les défauts exacerbées de leur type. Alors c'est clair, ça ne représente qu'une frange de nanas, même pas la majorité.
Mais sur les sites la dynamique est différente.
Les filles jolies et intelligentes ça existe, mais bien peu ont besoin de Tinder, elles ont leurs 50 prétendants/courtisans. Les nanas restantes sont souvent soit l'un, soit l'autre, et si on a de la chance elles sont moyennes dans l'autre domaine. Mais dans tous les cas, en termes de personnalité, on est dans beaucoup de cas dans la lie de l'humanité (mais je dis ça, c'est sans doute vrai pour les mecs aussi. moi-même à la lecture, je suis sûrement un connard fini), parce qu'elles ont les valeurs de merde de la société d'aujourd'hui, la vénalité, le besoin putassier de s'exposer pour se faire aimer, de s'abaisser à tout pour plus d'audience, etc. Chacun fait ce qu'il veut de son cul, mais je préfère une meuf qui couche avec un gars chaque soir et qui à côté de ça, a une attitude saine, que la moyenne des instagirls prêtes à toutes les bassesses pour se faire voir*.
C'est là où je crois qu'effectivement si je commençais en vrai avec ma dynamique forte (comme avec un peu ma collègue qui m'a FZ), je serais sûr qu'elles me plaisent, à défaut de pouvoir toutes les choper. Quand je draguais et que j'accrochais, je me faisais vraiment toujours plaisir, succès ou échec, c'était épique, même si évidemment, y avait aussi des pincements au cœur.
Mais putain, j'ai voyagé dans X pays, et c'est dans le mien que je m'adapte pas.
Bon, j'ai fait des choix logistiques qui permettent pas de tomber sur des meufs avec qui j'ai envie de me connecter, me marrer.

Il y aussi un peu la réalité contre mes idéaux. J'en parle plus tôt. Parfois, j'essaie et je mets de l'eau dans mon vin. C'est arrivé avec O la hardcore. Je venais de vivre deux rencontres à la connexion parfaite mais avec une déception immense en vrai. Et je me suis dit "Bon, y a ce petit fond relou chez elle, mais teste". Je dois être masochiste, la dernière fois que j'ai fait ça avec une meuf, j'ai fini à moitié mort physiquement et mentalement de son fait, et au bord du suicide tellement je m'écoeurais de moi-même.
Mais bon, j'ai appris, je ne laisse plus passer n'importe quoi, je lutte (mais ça rend pas la relation agréable).
Et le côté prémédité, délibéré, ne me gène pas. Je crois à la magie que l'on crée soi-même. Je n'ai jamais aimé attendre les miracles bien trop rares et qui ne sont souvent que mirages.
Mais oui, hormis une nana en deux ans, j'aurais jamais pu avoir une vraie relation avec aucune des autres nanas rencontrées. J'ai perdu le compte de l'année précédente, mais ça change rien, j'ai dû voir cent mille profils sur deux ans, j'ai trouvé une seule meuf "parfaite" ou presque. Enfin, peut-être une dizaine d'autres, mais je leur ai jamais tapé dans l’œil réciproquement ou à ce niveau. Donc oui, ça aurait tendance à mettre en exergue le côté naze de ma solution à d'autres problèmes (la synchronicité). Je réfléchissais en me disant aussi que finalement les sites me permettaient d'être toujours au top de ma drague, mais c'est pas vrai, parce que même comme ça je suis pas toujours inspiré, puis parce que j'ai fini par avoir suffisamment de verve au naturel, même si je me lâche beaucoup moins maintenant en vrai, parce que j'ai un peu perdu du culot, vu que les réactions d'avant à mon audace (en gestes ou en remarques, et je ne parle ni d'attouchement, ni de dénigrement ou de sexualisation lourde) étaient plus estomaquées mais amusées ou séduites, quand maintenant ça casse parfois le délire.

Et clairement, je n'ai plus le cercle qui permette de sortir comme je le faisais pour faire de belles rencontres. J'ai jamais eu non plus le goût des soirées à la con où tu te fais arnaquer à l'entrée parce que tu es un mec, où tu bois du mauvais alcool et où tu écoutes de la musique de merde (et la musique de merde de maintenant me rend parfois presque tolérable la musique de merde de mon époque). J'en faisais pas avant, mais maintenant mon cœur de cible s'y retrouve. Et je n'ai pas accès à des soirées dans des cercles sélects et cools, car je ne suis pas sélect et cool, vu que je me refuse à essayer de l'être (là, c'est ma faute, mais je sais que je n'y arriverai pas, j'ai pas ce qu'il faut, j'en pas envie d'y mettre les moyens financiers, et je n'ai pas le degré de rouerie qu'il faut en général, même s'il y a évidemment aussi une petite part de gens vraiment cools dans ces cercles).

Des fois je me dis que j'ai peut-être pas non plus ce qu'il faut pour garder ou même séduire ou attirer l'attention des meufs que je recherche, et pas à cause de la valeur de leur corps mais de celle de leur cerveau...
Et même si c'est pas mon but, je sais que mes ambitions pros me serviraient par du statut ou en me donnant du temps pour être plus cool ou plus sportif donc plus sexy (encore que ce soit pas une plainte chez mes plans culs).

Donc il me reste les soirées de cercle social via une activité. Sachant que je n'en ai aucune de collectives ces derniers temps, que j'en ai abandonné une autre par manque de temps (et manque d'un cercle intéressant).

(*Au passage, désabonnez vous de toutes les pétasses qui se servent de leur cul pour vous faire accepter leurs textes bidons de féminisme 3.0 à deux balles qui vous accusent vous, qui n'avez certainement jamais eu de mauvaise attitude contre les femmes, d'être une part du problème créé par une minorité de connards et désaxés. Le patriarcat, ça n'existe tellement pas que les mecs n'ont aucune solidarité entre eux à l'exception de lieux encore salutaire comme celui-ci. Qu'elles se servent de leur boule pour vivre, ça en fait des modèles de chez wish même si elles sont bonnes, et c'est très bien pour elles, mais elles méritent juste la tune que votre audience mérite, pas vos couilles et vos cerveaux. Fin de la parenthèse.)

Rush Hours
Mon boulot ça fait presque 3 ans. J'ai rien à redire, sinon que plus j'ai des responsabilités, plus je bosse, pourtant, je suis assez efficace, mais sans bouger d'échelle (je suis presque au plus haut, à part devenir associé ou changer de coef...), j'ai de plus en plus de tafs et de projets, de temps en temps j'ai un stagiaire que je martyrise avec plaisir (en vrai, je leur fais même leurs plans de rapports de stages), mais ça suffit pas, et on a pas le budget pour plus (on est dans des phases compliquées pour chacun de ces projets, pas que ce soit en difficulté, au contraire, mais toujours en termes d'étapes). Donc ça me rend difficile de prendre du temps pour moi, pour du sport, pour aller endormir un psy, étudier des moyens de gagner vraiment du blé comme les cryptos (donc, je le fais pas), ou aller prendre le temps de chasser.
Déjà que je vis pas près des spots où se regroupent les meufs intéressantes (dans mon patelin, y a des joggeuses bourges à la recherche du frisson de l'adultère, deux trois étudiantes, et des vieilles dont je veux pas être le gigolo).
Si j'avais d'autres tafs et un salaire double, je pourrais sans doute vivre près des lieux de sortie, sans en pâtir logistiquement au quotidien (car j'essaie d'avoir ne vie saine sans 3 heures de trajets par jour, c'est de la folie), ou financièrement (parce que malgré mon salaire, je vis dans le tonneau de Diogène, longue histoire). Mais ça compliquerait autre chose (vie saine) et ce serait sans doute plus administratif et moins scientifique, comme ça m'a été proposé parfois, ou trop scientifique pour moi (parce que je suis bon mais j'ai des lacunes, et les lacunes dans des tafs à 5 chiffres ça passe pas la période d'essai). Et pas forcément intéressant (faire le technico commercial à vendre du matos de labo ça vend pas toujours du rêve, analyser l'audience d'une chaine télé pour lui permettre de mieux vendre ses merdes c'est pas mon éthique).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Instructif le 27.08.20, 08h52 par BirdonTheWire
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

J'aurai mis plusieurs jours à faire le tri...

Ronin
Avec le temps, j'en reviens au même constat. Avoir son éthique et se refuser à plier aux sirènes du temps, ça a un prix, en termes d'entourage, d'abord pour les casse-couilles qui essaient de t'engager à faire comme eux (pour se sentir moins seuls dans leur merde?), et pour ceux à qui tu rappelles trop justement qu'eux ont plié. Perso, je vais pas faire chier les gens avec leurs choix, si on m'invite pas à donner mon avis. Mais au final, les seules personnes avec qui je garde des contacts continus sont d'autres personnes indépendantes comme moi qui se laissent pas dérouter en couple, une grande majorité des autres disparaissent quand elles sont avec quelqu'un. Soit parce que leur bonheur leur permet plus de te calculer (c'est cool pour elles), soit parce qu'il y a toujours un truc qui gratte (là c'est triste). Il y a la troisième option aussi, les partenaires qui se sentent menacés parce que tu agis comme un rappel à d'autres priorités, et qui éloignent subtilement tes potes. Ce qui est drôle, pourtant, c'est que je m'entends souvent bien avec les partenaires de mes autres ami(e)s, c'est donc que je suis pas intolérable ou chiant avec les gens en couple. ça me désole un peu, mais surtout ça rend quand même mon cercle direct un peu vide. Malgré les activités, même si j'ai envie d'avoir un cercle, je trouve pas de gens avec qui j'ai envie de connecter au niveau valeurs, et j'ai pas envie juste de m'entourer de "connaissances". Les relations creuses pratiques, quand ça se fait naturellement, parce que c'est la dynamique, ok, mais quand c'est par besoin et actif, ça me saoule.
Mais je devrais peut-être aller contre mes tendances naturelles, sauf que j'ai l'impression de me prostituer pour un peu plus d'opportunités sociales.
Et sortir avec ses plans culs, why not, des fois c'est marrant, mais parfois ça met en exergue la raison pour laquelle ce ne sont que des plans culs.

Crash
J'ai eu un déclic. ça y est, je sais que l'envie n'y est plus. Pour E et O, c'est la fin du parcours.
Pourquoi me direz-vous? Disons qu'une discussion avec O m'a révélé que si elle jouait encore sur des œufs avec moi, et prenait soin de se montrer raisonnable, ça n'a pas été le cas dernièrement, je l'ai vue plusieurs fois et elle a été très lourde sur plusieurs points, et j'ai clairement pas passé de bons moments. Et y avait aucune demande légitime, qu'on soit clairs, juste des diktats d'opinions à la con et des attitudes de merde. Outre que malgré le fait d'être elle-même très demandeuse à me sauter dessus systématiquement, tout en étant très égoïste, elle est casse-couilles sur certains sujets, est incapable d'accepter les faits, veut diriger ma vie et ma vision, voudrait presque me dicter comment penser sous prétexte de me "déconstruire". Heureusement, je suis plutôt bien construit et je vais pas vaciller au premier souffle de connerie venu.
Cerise sur le gâteau, elle joue à la fille énamourée, mais une fois elle était à côté de moi pendant que je lui réglais un truc sur son téléphone parce qu'elle s'enorgueillit de pas savoir toucher à la technique (mais dépendre d'un homme pour une féministe radicale, ça ça la dérange pas, paie ta cohérence), y a un double message d'un mec qui est arrivé, qui commençait par "sa va?", et j'ai pas cherché à voir le deuxième, mais bon, en général à 22h30 tu sais ce que ça veut dire. Et j'ai revu le même nom des fois quand on bouffe et qu'elle pose son portable face à moi (je check pas, mais des fois c'est involontaire, surtout que je lis à l'envers sans efforts), et d'autres aussi.
J'aurais rien à dire sur le fait qu'elle se tape plusieurs mecs parce qu'on était pas censés être en couple, par contre si elle me joue la partition "amoureuse prête à une LTR", mais fait pareil sur plusieurs tableaux, je suis pas prêt à plonger pour les emmerdes que ça implique, là j'ai pas envie de jouer.
Mais comme je me suis habitué à être méfiant à force de rencontres (j'ai failli commencer la journée avec un sujet "Kits de survie à l'heure du dating 2.0"), je respecte une "distance de sécurité". Je vais attendre encore un peu sans la voir, histoire de vérifier qu'il n'y a pas de problème (notamment que j'ai rien laissé chez elle, c'est toujours galère après une rupture, mais y a tout un tas de raisons pour lesquelles ce sas de décompression sans contact et sans annonce sert, je vous laisse faire 2+2).
Pour E, pareil, rien à redire sur le côté "girouette entre plusieurs mecs", mais le fait que ce soit un ex rend le truc malsain, je n'ai pas trop envie d'être son éponge émotionnelle quand elle fait des breaks avec lui.

Shame
Reste donc C, avec qui nous avons beaucoup échangé sur ses fantasmes et envies, et ça promet quelques bons moments.
Mais j'avoue, je pouvais enchaîner les 3 dans un week-end et avoir encore l'envie et l'énergie de baiser. Une envie de toujours plus, plus intense, plus vicieux, plus jouissif. J'ai sans doute un problème, un vide à combler, parce que même si avec une femme que j'aime en couple, je suis avide, la fatigue arrive plus vite, et sans parler de lassitude, peut-être moins ce sentiment d'addiction, ce besoin.
Pourtant, c'est pas comme si je n'avais pas de quoi m'occuper l'esprit à côté de ça.
Donc je me remets au "travail", à chercher de manière un peu plus précise les nanas qui ont ce profil là.
J'ai vu une paire de meufs vraiment sympas mais je pense qu'on me les montre juste pour me faire rêver, j'en ai eu une troisième, étrangère, avec qui j'ai échangé 3 lignes dimanche matin, c'était étrange, soit elle était désœuvrée et cherchait juste à s'éclater en mettant des mecs à l'amende, soit j'étais vraiment pas réveillé et j'ai pas déclenché la bonne réaction.

The Twilight Zone
Après, le cul, le reste.
Il y a deux types de nanas avec qui j'ai une connexion presque immédiate et intense. Dans les deux cas, elles ont une certaine admiration pour moi. Mais pour certaines, je ne peux être qu'un mec potentiel malgré toutes mes gentillesses, tandis que pour d'autres, je peux déployer toute l'intensité que je veux, elles ne me verront que comme un Nice Guy, même si je ne suis pas plus gentil avec elles qu'avec les gens (et si vous aviez encore un doute, j'ai beau être sympa, je suis plus misanthrope).
ça doit tenir à ce que je leur rappelle d'autres personnes, mais c'est un peu aléatoire, j'ai pas de maîtrise dessus, contrairement aux nanas avec qui c'est plus progressif mais dont je sens un intérêt sur lequel j'arrive généralement à construire dans de plus ou moins grandes proportions.
Des fois, une fille passe de l'un à l'autre, mais je ne suis jamais prêt. D'autres fois, je ne saurais dire sur quelle prise elle est branchée.
Je devrais peut-être fuir ces filles à qui je suis trop sensible, pour me concentrer sur les autres que je sais séduire, et qui parfois peuvent m'apporter quelque chose. Je ne ressens même pas un besoin de "les résoudre", je sais que c'est vain.
S'il y avait un truc à résoudre, ce serait pourquoi moi, je change, alors que je me connais, je connais le mécanisme, et j'ai fait plein d'efforts pour changer avec succès certaines faiblesses dans la majorité des cas.
Mais elles, passent sous mes radars, ont le chic pour tomber du ciel et me désarmer. J'en ai encore fait l'expérience il y a quelques jours avec ma collègue G (j'en parlais plus tôt, miss ambiguïté), tombée de nulle part. On s'était pas parlés depuis deux mois. En fait, je sais pas à quel point j'ai mis de la distance pour pas être relou et pas m'obséder, quand c'était peut-être la fenêtre de tir, mais je pense surtout que j'ai été malgré moi son réconfort émotionnel de rupture (même sans être là en permanence, même pendant le boulot elle venait me parler d'un peu tout), et qu'elle a déjà meublé avec quelqu'un de bien réel et à portée.
Bref, elle débarque comme une fleur, j'étais surpris, mais je reconnais direct le mécanisme. Je déteste que son regard me fasse me sentir si bien, ses mots aussi. Je me rends bien compte de l'effet irrationnel qu'elle exerce sur moi, alors même que je sais qu'elle a un comportement pareil avec tous les gens qu'elle apprécie, même si on est un peu plus intime.
Quand je la vois pas, et si je pense à elle, elle me manque, mais je passe des jours sans penser à elle ou chercher à stalker, et quand je la vois, elle est le miroir de mes échecs, du fait que malgré tout ce que je sais, de ce que j'ai accompli, je reviens à zéro.
Je crois que la séduction est bien l'un des rares domaines où le savoir acquis s'évapore face à certaines personnes. Si j'étais escrimeur, je n'en perdrais pas mon habilité pour autant, même si je ne faisais pas le poids.

Et avec elle et mes dernières péripéties, je me suis vraiment dit que putain, une vraie rencontre, c'est bien trop rare. En fait, quelle que soit mon activité et mon intensité de recherche/drague, j'en compte une tous les 5 ans.
ça me laisse "3 ans" pour être prêt mentalement et devenir potable.
Je sais pas si le challenge est tenable;)

Shake that ass
*Don't let that fine girl pass you by, Look real close cause strobe lights lie*
Le soleil de 14h ne mentait pas, je m'étais garé vendredi pour une course en ville, je me pose 3 minutes pour regarder des notifications du taf, je me prépare à sortir de ma caisse quand je vois une nana sortir d'une agence immobilière, avec le genre d'allure qui me frappe positivement. Un top relativement ouvragé, un pantalon très très stylé et parfaitement ajusté sur un cul parfait, des sandales ultra sexy, et une démarche qui l'était tout autant, sans en faire trop, un sourire et un regard radieux. Elle était classe, et on allait dans la même direction, juste à une largeur de rue de distance. Je me dis que j'allais bien rendre cette parallèle sécante, et du coin de l’œil, je cherche un point nos points possibles de rendez-vous.
Je me rends compte qu'elle avait en main ce genre de petites enveloppes qui servent à déposer l'argent en banque. Et que même si je ne l'avais regardée directement qu'une fois, elle m'avait surveillé à plusieurs reprises, ce qui confirmait mon impression. Je savais où était la banque locale (de l'importance de connaître son terrain), je me dis que je vais aller faire ma course, parce que là elle sera de toute manière sur la défensive voire prête à me faire manger un coup de lacrymo. Au retour, je n'ai pas oublié, mais ça a duré plus longtemps que prévu, j'ai d'autres chats à fouetter, j'ai eu un appel du taf pour une urgence. Et à un coin de rue, je me casse pratiquement la gueule dans la nana en question. On était tous les deux pressés et absorbés, et sans visibilité. J'allais enchainer au delà des mots de convenance (l'occasion était trop belle), quand je reçois un appel que j'attendais et ne pouvais retarder. Fuck, quand ça veut pas...
On s'est donc accompagnés sur le chemin sans se parler, puis elle est rentrée dans son agence. Finalement, je rentre dans ma voiture pour gérer le mec sans ameuter tout le quartier, fallait que je fasse des trucs pour lui à distance, donc je me cale, branche mon matos, quand je finis au bout de deux heures, je la vois ressortir cette fois avec une veste, elle passe devant ma voiture et me calcule à l'intérieur, elle prend sa voiture juste derrière la mienne, j'ai bien dû passer pour un stalker...
C'est dommage. En même temps, avec le recul, je me dis que j'ai peut-être été sauvé par le gong, je me souviens même plus comment j'allais l'aborder, en général pour moi c'est mauvais signe, ça indique le degré zéro de l'inspiration.
Va falloir que je me mette un peu plus en danger, et que j'aie l'esprit et les mains plus libres
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

A Beautiful Mind
Onmyoji a écrit :
08.09.20
Cependant, je commence à me dire que la disponibilité d'une fille est inversement proportionnelle à son intérêt.
J'ai des potes et connaissances, même si elles sont pas toujours les meufs les plus stables du monde, présentent la majorité des trucs qu'un mec cherche: physique et style (très) avantageux, sensuelles, sympas, un peu extraverties, et dévouées à leur mec. Du coup, même si elles sont parfois chiantes, avec des défauts de merde genre jalousie, manque d'autonomie ou incapacité à se manager sur certains points, manque d'ambition, manque d'ouverture d'esprit, croyances à la con, etc., les mecs passent dessus parce que leurs exigences tiennent juste aux points précédents. Et c'est vrai qu'ils ont peut-être raison hein, après tout on peut parfaitement vivre comme ça, suffit aussi de s'adapter à l'autre.
Mais on sait aussi qu'à notre âge, devenir célibataire rend difficile les relations de couple suivantes, car on a des standards plus restrictifs et élevés...
Alors, rechercher des licornes, ou s'accommoder des nanas "communes" (en laissant les vraies tarées de côté).
Franchement, j'ai pas encore fait mon choix, mon pragmatisme me pousse à la deuxième solution (après tout, qui je suis, moi, et qu'est-ce que j'offre de si bien pour vouloir une licorne?), mais mon idéalisme (ou mon aveuglement) me fait aller vers la première.
Je me note ça, ça vient d'un autre sujet, mais c'est une réflexion qui me trotte depuis un moment.
C'est vrai, ça, qu'est-ce que j'ai vraiment à offrir pour mes prétentions?
Et qu'est-ce que je suis prêt à accepter ou pas dans ce qui serait pourtant fondamental pour moi (cf "
Bienvenue à Gattaca")? ET au prix de quels autres éléments parfaits pour moi?
Je me fais un point d'honneur à avoir des règles, mais sur la longueur, ce sont peut-être les gens qui savent s'adapter qui ont raison, les autres disparaissent, c'est la loi de la Jungle.
Cependant, est-ce que ça vaut le coup d'avoir une relation finalement de convenances, imparfaite (la perfection n'est pas de ce monde, mais là, on parle d'imperfections qui en temps normal, nous feraient tiquer, et dont on tait la frustration parce qu'on aime le reste de la personne), parce qu'on a pas su s'améliorer pour être à la hauteur de ce qu'on demande?
Quand je parle de l'échange de fondamentaux discordants contre des choses parfaites pour soi, je vois que pour beaucoup de gars, ça va être souvent que le cul de la nana qui compte, ou même simplement d'être acceptés et admirés pour eux-mêmes, plutôt que de changer pour s'améliorer. Est-ce que c'est si important de pas être seul?
La médecine et la psychiatrie disent que oui. Pourtant, est-ce que j'ai envie d'une nana qui m'accepte par défaut (sans doute parce qu'elle aussi ne veut pas se mettre à hauteur de ses standards?)?
Est ce que j'ai envie d'une nana qui serait "parfaite à 80%", mais "détestable sur 20%". Pour avoir vécu l'effet live de la loi de Pareto, ça marche pas.

Et moi; comment je trouve mon chemin dans tout ce bordel, entre mon ouverture naturelle et mon côté bon client pour les gens appréciables; mon expérience qui m'a appris que malgré tout, apprécier les gens n'aide pas à fonctionner avec à long terme; ma volonté de ne pas fermer toutes les portes et de me laisser surprendre (parce que je sais que cocher des cases suffit pas); et les répétitions qui me montrent que l'ouverture marche pas non plus parce que dans le temps, j'ai pas assez d'énergie, de patience, ou de volonté de contrer mes plis naturels, ou que les filles "parfaites" ont finalement toujours une complication externe ou que je suis pas à la hauteur?
Et surtout, comment je peux être à la hauteur, quand je suis "si bas"?
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Si je devais faire une liste "positive", ce serait:
-Appréciation mutuelle et Réciprocité (dans le dévouement, dans la générosité, l'implication)
-Honnêteté, Respect, Valeur, Franchise, éthique personnelle compatible (même si elle est différente, que je peux comprendre, respecter, accepter); Empathie (et pas juste tant qu'elle t'aime bien, parce que le nombre de meufs qui sont des sirènes n'est pas négligeable: quand on les entend, c'est génial, mais quand on se laisse entrainer, elles sont là pour nous bouffer )
-Quelqu'un qui, à défaut d'avoir de l'ambition, saurait comprendre les miennes et le travail et le dévouement qu'il y a pour celui-ci et celui que je mets envers les autres, notamment mes amis
-Disponible (pas à 3000km, avec 17 keums dans sa vie, pour qui je suis une transition, un rebond, un test)
-Passion (et pour ça, il faut quelqu'un avec qui on joue, on a une conversation dynamique, on se pose des questions, qui n'a pas vraiment des certitudes sur plein de points, tout en partageant pas mal mes goûts fondamentaux, et qui ne présente pas les -trop nombreux- tue-l'amour que je déteste)
-plutôt généreuse (après l'humanisme, je suis pas un jusqu'au boutiste, je le suis moi-même sur de nombreux points, mais mon réalisme me fait accepter des trucs comme fatalité même si je ne les aime pas)

Le problème dans cette liste, c'est qu'on peut jamais vraiment juger.


Et si je reprends mon "filtre":
-Physique: indéniablement jolie, même si pas toujours au goût des mecs... (en gros, pas de défaut rédhibitoire, surtout niveau visage)
-Féminine, Sexy/Sensuelle, Stylée (et pas juste quand elle est dans la phase où elle veut t'impressionner)
-Pas Féministe Radicale, pas d'opinions politiques extrêmes/de merde
-Pas de croyances débiles, sa capacité à être poétique/ouverte ne doit pas l'empêcher d'être logique/d'accepter les faits (parce que je peux plus blairer les gens qui réécrivent la réalité et sont dans le déni)
-Côté gpût je suis pas chiant, elle peut même aimer Booba, tant qu'elle aime aussi vraiment l'Art, la Lectures et les Mots (bon, ça peut paraître pas compatible, mais on est pas à l'abri de ses goûts de jeunesse), et qu'elle a un univers
-Pas trop marginale
-âge 25-35,

Je m'aperçois que pratiquement tout est "hors valeur", que c'est plus "exclusif" qu'inclusif.
Une bonne part d'externe et d'attitude aussi.
Pourtant ce sont les trucs qui vont tuer le facteur passion s'ils sont absents/présents.
Merde, je suis moins exigeant pour mes plans culs sur le physique ou le côté stylé au quotidien (bon, elles rattrapent en sensualité et féminité) que pour une nana avec qui je veux être en couple.
D'habitude, c'est plutôt l'inverse, les mecs font la part belle à la personnalité (enfin, j'espère), quand ils se calent avec une meuf qui fait pas rêver phyiquement, mais parce qu'elle est ce qu'ils attendent mentalement.
Mais j'y arrive pas.
Idem pour des meufs avec qui je m'entends bien mais qui ont pas du tout de style. Une meuf qui pour moi, se néglige, parce qu'elle prend pas un minimum soin de son apparence, ça me fait bugger. Bien sûr qu'on est libres, qu'on est pas obligés, que ça doit être une envie etc. Mais quand on le fait pas, qu'on s'habille comme un sac pour pas faire d'effort, c'est un peu la misère. C'est comme quand on commence à manger à même le plat pour pas faire la vaisselle (et encore, je serais plus tolérant sur ça).

Mais en vrai, je m'aperçois que ces recherches et filtres, je les applique bien peu en vrai.
Pour la première partie, du moins, parce que c'est difficile de le voir, pour la seconde, parce que quand quelqu'un connecte avec moi, je tolère énormément de choses négatives (comme avec O. J'ai troqué le fait d'être capable d'avoir une conversationa avec et qu'on s'entende bien, contre mon intolérance aux idées de merde, et une réciprocité à géométrie variable, donc un ersatz de passion). J'excuse beaucoup, je comprends d'où viennent des choses, j'arrive à débattre et quand on a des opinions fondamentalement différentes, je suis malgré mon côté tranché beaucoup plus acceptable en vrai que sur forum;).
Peut-être bien que je fais un peu le canard, ouais. Ou que je suis un peu moins con que derrière un écran (même si j'y ai plus de verve).
Je sais pas, mais au final, je me laisse entrainer facilement. Parce que le critère "appréciation mutuelle" dépasse un peu tout le reste, et c'est sans doute un défaut.

Peut-être parce que ça m'arrive pas souvent, en tout cas pas "romantiquement"?
J'en sais rien.
Ce que je sais, c'est que pas mal de mes plans culs finissent par me kiffer.
Que j'ai gardé pas mal de bonnes amies parmi mes ex (mais aussi quelques nanas qui préfèreraient être en Enfer que passer une journée avec moi pour un milliard de dollars).
Mais que ça clique pas facilement. En gros, me faut du temps pour montrer que je suis potable voire bien, pour qu'elles voient les couches de complexité (ou de bordel), de contradictions pas mal vécues, etc.
Et j'ai rien d'extérieur qui me valorise assez pour qu'elles aient envie de creuser.
à part l'esprit vaguement affuté, des réflexions parfois surprenantes, et l'art de toucher juste.
Mais ça se révèle pas dans toutes les circonstances.
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  • [+1] Intéressant le 08.09.20, 21h35 par Allandrightnow
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Ça me parle cette facilité à se laisser embarquer même quand tu n’es pas foncièrement intéressé, que tu évoques.

Je donne aussi là dedans parfois. Me concernant, il y a un peu de recherche de validation sous jacente et de jeu pour le jeu.

Ce n’est pas si grave dès lors que tu ne te perds pas = quand tu sais ou t’arrêter / faire la part entre le jeu que tu joues et la réalité. En soi, c’est plutôt le signe d’une grosse capacité d’adaptation. D’une importante ouverture.

Le critère qui me semble ressortir de ta liste c’est celui de la densité attendue chez la nana. Ça se manifeste de différentes façons: conversation, univers, style (on dit que la forme c’est le fond qui remonte à la surface) etc

Si tu m’en crois - et entre nous je serais bien avisé de suivre parfois mes proposées conseils...-, attaches toi à celui là. Une fois le physique validé. C’est ton terrain. Et ton besoin prioritaire. Une fois que ça c’est checké, tu affines avec le reste: éthique, réciprocité etc.
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  • [+2] Intéressant le 09.09.20, 01h15 par Onmyoji

Merci pour ton intervention.
Deadpool a écrit :
08.09.20
Je donne aussi là dedans parfois. Me concernant, il y a un peu de recherche de validation sous jacente et de jeu pour le jeu.
Il y a beaucoup de ça. Et de foi, peut-être, de me dire qu'en fait, ça ne sera "pas si grave". Même à m'être déjà brûlé les doigts, je ne suis pas encore effrayé par les feux qui pourtant ne me charment pas...
Ce n’est pas si grave dès lors que tu ne te perds pas = quand tu sais ou t’arrêter / faire la part entre le jeu que tu joues et la réalité. En soi, c’est plutôt le signe d’une grosse capacité d’adaptation. D’une importante ouverture.
On peut voir ça comme une qualité. Mais je m'interroge, ça me fait penser que j'ai un peu trop besoin d'être aimé pour ne pas risquer de faire des conneries. Genre me mettre en couple avec une tarée qui va foutre ma vie en l'air. Oh, wait...
Le critère qui me semble ressortir de ta liste c’est celui de la densité attendue chez la nana. Ça se manifeste de différentes façons: conversation, univers, style (on dit que la forme c’est le fond qui remonte à la surface) etc

Si tu m’en crois - et entre nous je serais bien avisé de suivre parfois mes proposées conseils...-, attaches toi à celui là. Une fois le physique validé. C’est ton terrain. Et ton besoin prioritaire. Une fois que ça c’est checké, tu affines avec le reste: éthique, réciprocité etc.
La densité, c'est un très bon résumé. Merci pour le mot. Je ne l'aurais pas dit ainsi, mais ça englobe tout sans lui donner l'aspect prétention que pourrait avoir "qualité/richesse d'esprit", ou le côté vague "d'avoir de la personnalité".
C'est peut-être une direction à prendre, même si c'est contre-intuitif. En vrai, pour moi, les valeurs d'honnêteté etc que je recherche, c'est tellement le minimum syndical que si la nana ne l'a pas, je devrais même pas chercher plus loin. Mais effectivement, ça ne peut se voir que dans la longueur (alors que le physique, lui aussi "la base", quels que soient nos critères, se voit directement).
Maintenant, j'avoue que j'en viens à tellement être lassé de tomber en majorité sur des personnalités interchangeables et médiocres (genre les nanas qui se complaisent dans l'ignorance, se foutent de comprendre, sont juste attachées à leur feeling qui prévaut sur tout, mais qui n'est qu'une reproduction ad nauseam de clichés déjà usés partout, mais ça c'est le sale con élitiste en moi qui parle, sans doute), que j'en viens à me dire que je me sens mieux avec des nenettes "pas finies/pas denses" mais pas encore remplies d'air comme C, juste jolies, gentilles, sympas, agréables physiquement et dévouées, qu'avec celles qui auraient un univers creux et des croyances que je trouve connes ou qui dénotent un manque d'intelligence ou de l'égoïsme et un manque de valeurs.
En gros, troquer mes grands principes contre un joli cul et un joli minois, à l'attitude favorable envers moi, et sans gros défaut de personnalité.
Le problème, c'est que la majorité des nanas comme ça sont jeunes, et j'ai pas envie d'être ce vieux mec qui a besoin de jeunettes pour trouver ce qu'il cherche. Sans faire dans l'agisme, même si je baise C, y a une part de moi qui se dit que c'est la lose de choper de l'étudiante, même fraiche, plutôt que d'être capable de séduire des femmes accomplies. Et avec une personnalité saine.
ça m'est arrivé souvent, mais j'aime pas trop être Pygmalion.
Mais, c'est peut-être que je me projette dans le regard des autres. Ou que j'ai l'impression que "c'est facile", et que je déteste ce qui me semble être de la triche parce que je ne suis bon qu'à ça, même si en réalité ça l'est pas, parce qu'en général les étudiantes me regarderaient pas,
En fait, quand je veux un truc, je me retiens pas pour les autres quand c'est mon business, mais une fois que j'y suis, je me prends la tête et m'étrangle avec ma propre éthique. Avant les meufs, c'était déjà ça, et ensuite, j'ai troqué ça pour d'autres moyens de me pourrir la vie.
Soit parce que c'est trop exigeant, soit parce que l'abandonner me coûte, et que "me laisser vivre" ne fonctionne pas.
Au final, je suis jamais satisfait, soit parce que je peux pas avoir ce que je veux, soit parce que ce que je peux avoir est un ersatz de ce que je veux, et que ça me renvoie à mes limites.

La seule solution, ce serait de pas jouer. Mais même si je le sais, j'en ai pas envie, parce que c'est moche.
Donc l'autre seule solution, serait de se dépasser, pour avoir mieux à proposer, pour pouvoir viser plus haut.
Mais ça, je sais pas par où commencer.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Bienvenu au club :wink:

J’ai tendance aussi à en vouloir toujours plus, tout le temps. Syndrome du bon élève alimenté par les parents et ancré ensuite, conduisant à vouloir multiplier les succès (perçus) devenus des déclencheurs d’estime personnelle (et plus parentale) ou simple trait de caractère, difficile de l’expliquer.

Mais c’est la aussi.

Il faut faire avec.

Une solution peut être de coller à son besoin fondamental (d’en être conscient, de le respecter dans la recherche de nourritures adaptées) tout en s’ouvrant à d’autres plaisirs quand ils se présentent ou quand on en a besoin, sans être dupe. Les grives et les merles en somme...
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  • [+2] En effet le 09.09.20, 12h19 par Onmyoji

Onmyoji a écrit :Mais en vrai, je m'aperçois que ces recherches et filtres, je les applique bien peu en vrai.[...]
Ce que je sais, c'est que pas mal de mes plans culs finissent par me kiffer.
Je rebondis là dessus, et sur ton questionnement sur ce qu'on a offrir en échange de nos exigences élevées. Outre l'aspect psychologique, il y a aussi des contraintes liées à l'environnement de rencontre proprement dit.

Mon constat : les meufs que j'ai chopé et qui avaient la plus haute valeur à mes yeux (qui répondent à mes exigences, voire un peu au dessus) sont celles que j'ai rencontré IRL (amies d'amis, collègues...) et côtoyé sur une durée de plusieurs semaines / mois avant de sortir avec elles. Autrement dit, elles finissent par voir en moi des qualités qui ne sont pas visibles de prime abord (notamment en terme d'alignement, de créativité et de vision long terme je pense). Ce sont donc des meufs que je n'aurais jamais chopé en ligne, sur des sites de rencontre où forcément on ne peut donner qu'un aperçu superficiel et parcellaire de qui on est.

On le sait : il y a un gros déséquilibre en ligne : les meufs "moyennes" peuvent se taper aussi bien des mecs moyens que des mecs de plus haute valeur. Et celles de plus haute valeur ne s'abaisseront que très exceptionnellement à liker un mec moyen. Et même avec un bon profil, on a généralement qu'un seul rendez-vous pour démontrer des qualités qui ne sont a priori visible que sur du plus long terme...
D'où notre problème (je me permet de généraliser) : en ligne on n'a accès (au mieux) qu'à du milieu de gamme (c'est à dire relativement en dessous de nos exigences).

Les solutions que j'envisage :
  • draguer plus souvent IRL
  • continuer à optimiser profil, photos et dates de façon à ratisser "plus haut" (j'ai l'impression que c'est un peu illusoire vu la concurrence, mais bon)
  • se contenter du milieu de gamme où, par chance, peuvent se cacher quelques pépites
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  • [+3] Constructif le 09.09.20, 15h39 par Onmyoji
  • [+1] Intéressant le 22.09.20, 20h39 par Allandrightnow

C'est pertinent. Cependant j'ai un problème IRL, c'est qu'en dehors des rencontres directes, les rencontres un peu orientées cercle social me nuisent, je passe facilement en FZ (Et quand ce n'est pas le cas, c'est que la fille cherche des émotions intenses et rapides, mais qu'elle est en phase "éclate"/"amours romantiques éphémères".
Je compte plus le nombre de femmes qui se sont mises en couple durablement après moi. À croire que je les dégoûte du célibat et de ce genre d'expérience, pourtant je suis très ami avec une grande partie d'entre elles et on garde souvent un lien très intime.
Qui a fait se demander à certaines autres femmes avec qui j'étais en couple pourquoi on était pas ensemble, mais à part "ça n'a pas marché/ on avait pas les mêmes envies au même moment", je n'avais rien à répondre de convaincant. Parce que je ne l'étais pas moi-même).

Dans tous les cas c'est vrai que j'ai envie de chercher plus d'opportunités IRL. Je dois vraiment trouver du temps pour sortir et des endroits que j'aime bien où iraient des nanas telles que je les recherche.
Les sites, il y a aussi des perles, mais ça reste un poids de constater l'étendue du problème avec les autres.

Je tâcherai d'être plus assertif et charmeur pour changer la donne. À une époque je m'étais fait une réputation de dragueur un peu trop direct avec les filles de mon cercle, alors même que je les draguais juste par jeu, même si elles voyaient bien par l'effet de répétition que je me faisais fort de flirter avec les limites plus que de chercher à conclure avec elles.
Leurs remarques m'avaient fait beaucoup me calmer car j'avais peur d'être lourd, mais au final j'aurais bien intérêt à redevenir comme ça, même sans pousser les limites aussi loin. Ça m'éviterait bien des désastres
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  • [+1] Constructif le 22.09.20, 20h41 par Allandrightnow
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Bonsoir.
Une petite mise à jour entre introspection (je fais un travail là dessus, c'est rien de nouveau pour moi, mais je le mets par écrit de manière synthétique pour m'en resservir) et point de situation

Un jour sans fin/Entre bien et mal
Il y a une phrase qui dit "100 fois sur le métier tu remettras ton ouvrage". J'ai l'impression de cet éternel recommencement. Que ce soit ma vie amoureuse, professionnelle, mes amitiés, mes projets, ma santé, j'ai l'impression de n'arriver à jamais rien finir, par inconstance. Je commence, plein de bonnes intentions, de motivations et de volonté, mais c'est de la connerie. Je sais très bien que je finirai pas parce que je finis jamais. Je me refuse le succès, le risque d'échec, ou je suis trop flemmard pour l'effort, parce que je sais très bien que me battre de manière obstinée pour certaines choses m'a aussi fermé au monde. Alors d'une certaine manière, une partie de moi se satisfait de ça, et comme c'est elle la facilité c'est elle qui gagne, parce que je sais que j'ai de beaux idéaux mais pas de garantie de succès. Et même si je sais que je peux avoir, faire, mieux, plus, je choisis de stagner, de repartir systématiquement à zéro, de laisser mes efforts se perdre. Inachevé, comme ce paragraphe, parce que vous avez bien compris l'idée, et que je sais pas comment continuer...

Point Break
Rechercher le frisson, même si je suis ultra logique, c'est sans doute l'un de mes plus gros traits de caractère. J'ai beau le rationaliser, l'habiller, le policer, en fait, je suis accro à la sensation. Sans doute pour ça que je peux pas draguer une nana qui me fait chier, avec qui c'est plat, qui tue la vibe que je pourrais ressentir. Sans doute pour ça que je me perds dans l'art, les stimulations de toutes sortes, que j'ai tant d'addictions (même si mon côté rationnel et ma fierté me protègent des drogues), les choses qui sont un défi à mon intellect, qui envahisse mon esprit pour pas le laisser prendre conscience de ce besoin. Comme je déteste me laisser contrôler, me perdre, je me "flagelle" aussi par d'autres sensations, le sport/le travail jusqu'à l'épuisement, le fait de voir les choses qui mettent en relief tous ces trucs que je déteste me voir faire.

Relationship Goals
C'est marrant, la dernière fois je parlais de mes critères de compliqué. Et en 2 3 semaines, j'ai eu sept matchs (ça m'arrive jamais, mon profil est pourri, bien écrit, mais une photo pas super flatteuse où j'ai une tête de con, quand on sait qu'il en faut au moins deux -remarquez, comme ça elles croient peut-être que c'est la photo qui n'est pas avantageuse-, d'ailleurs, j'avais commencé à faire des trucs en ce sens pour mon nouveau profil -ouais, pour tricher un peu en me photographiant proprement et gagner des points, et qu'elles soient déçues-, mais j'ai pas profité de mon temps pour le remettre à jour, et il manque l'essentiel).
Sur ces sept, j'ai eu droit
-au traditionnel fake qui change de loca toutes les trois minutes,
-à une qui n'a plus de photo et dont le profil tient en une phrase (ça sent le profil que j'ai validé avant de devenir exigeant/de me respecter), c'est matché, mais j'ai pas entamé de conversation.
-l'autre qui a un profil qui dénote un peu de culture sympa, sans pour autant laisser deviner une personnalité qui m'accroche plus que ça, qui a plus de la quarantaine et le marque sur son visage. J'ai pas entamé de conversation, je lâcherai sans doute un mot pour être honnête sans être blessant, j'aime pas mettre un unmatch sans explication.
-à une étudiante qui veut sexter, qui a trouvé mon profil bien écrit, avec qui j'ai commencé à échanger mais qui a arrêté sans explication,
-à une nana qui présentait pas mal de choses bien, en apparence, parce que si elle employait une partie du même lexique que moi, c'était à de très différentes destinations. Et si j'ai été ouvert quand même, la conversation était poussive, elle n'était pas joueuse, j'ai laissé pourrir la chose.
-à une autre avec qui je rame aussi, en fait, j'arrive pas à rebondir, parce qu'elle est ne m'intéresse pas vraiment, et je m'aperçois à sa nouvelle photo que je suis pas enthousiasmé. Du coup, comme je lui avais proposé de passer sur téléphone et qu'elle a préféré attendre, j'ai joué franc jeu pour voir si elle était capable de se remettre en question, quand je lui disais que "j'allais chercher la discussion", histoire qu'elle essaie d'être plus dans l'échange.
-à une dernière que je trouve sexy et ironique, avec qui la conversation n'a pas encore commencé. En attente. Quand je l'ai vue, je me suis dit que c'était un putain de profil, qu'il FALLAIT que j'écrive, parce que je savais que j'allais attirer son attention. J'ai eu une bonne surprise deux semaines après. Faut être patient.
Sur sept, il y aura peut-être un bon numéro, entre elle et l'étudiante...?
C'est drôle parce que d'habitude, je tombe plutôt sur des nanas qui aiment parler, qui matchent pas pour rien.

Je suis aussi tombé sur quelques profils de meufs assez géniales sur le papier, du genre "relationship goals".
J'en ai une dans mes matchs, j'espère que la seconde va répondre (c'est la mieux de toutes), la troisième date d'aujourd'hui et cherche un plan cul/ONS, c'est moins intéressant, la dernière a dû pas vouloir me matcher ou me bloquer, son profil est devenu "privé": ce mépris;)
Il y a deux trois autres nanas vraiment fraiches pour qui je suis assez inspiré, maintenant la balle est dans leur camp. Peut-être qu'on se portera mutuellement chance.

Sinon, je continue à m'amuser avec C, mais pas grand chose à en dire, elle arrive, se désappe au bout de 5 minutes si je la fais trop patienter, reste le week-end dans mes bras, repart, entre deux, on baise, on discute un peu de n'importe quoi, on se masse, on dort ensemble, ça mène à rien, c'est vide, mais c'est agréable.

Des histoires à raconter
"Rongé, des nuits blanches à m'demander d'une voix hésitante: Ai-je fait les bons choix?"

La note finale est double, ce sont mes discussions avec une amie à longue distance et une surprise du taf. Avec mon amie, on s'est racontés nos vies, le fil n'est pas distendu. Elle m'a beaucoup complimenté sur des trucs complètement anodins. Je sais pas si c'est l'amitié qui parle, ou sa détresse pour certains trucs dans sa relation. Pour la surprise, c'est G qui surgit à nouveau dans ma vie. Elle pointait le bout de son joli nez depuis quelques jours. Puis on vient de m'annoncer qu'elle va travailler en étroite collaboration avec moi (comme "maintenant, on va s'écrire ou se parler tous les jours"). Toujours avec cette putain de distance, sentimentale et physique.

"Et si, plus tard
On voulait connaître mes histoires
Combien vaudront vraiment la peine d'être racontées?"

L'univers en a rien à foutre de moi, mais le hasard met bien en relief mes putains d'échecs, et à côté de ça, je fais même plus l'effort de me donner l'illusion d'être capable de séduire en chopant les meufs qui me plaisent qu'à demi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ça va aller le 29.09.20, 08h38 par Jalapeno
  • [+1] Ok le 29.09.20, 20h56 par Allandrightnow
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Reload
J'ai profité de ces derniers temps pour confirmer mes envies et ma stratégie.
Donc,
sport pour le moral (sans se flageller mais la motivation viendra avec les accomplissements, pour l'instant je profite surtout de chaque occasion pour faire des efforts),
faire de vraies photos,
changer mon texte de profil pour être moins inclusif et repousser les nanas que je ne veux absolument pas voir me matcher, sans paraître négatif et en favorisant l'attirance de celles qui me plaisent,
Et surtout trouver un vrai psy qui veuille bien de moi comme patient et chercher l'électrochoc (et peut-être régler un fond de dépression qu'il me semble avoir depuis des années et qui, s'il ne m'empêche pas de continuer à vivre, tend à me désengager de ma vie personnelle).

Reload
Pour continuer sur mes matchs récents:
- j'ai gardé sous la main l'étudiante qui veut sexter, et celle qui est sexy et ironique, on a toujours pas poursuivi la conversation mais je sais que c'est le rythme sur ces sites.
- j'ai arrêté la conversation avec celles qui étaient de faux bons matchs, je n'ai pas hésité aussi à leur montrer que se plaire n'était pas que de ma responsabilité et qu'elles se devaient de faire des efforts.

Reload
- J'ai eu un match avec une fille absolument parfaite physiquement (pour une nana pas spécialement pimpée ou photoshopée, avec assez de photos pour vérifier que c'était pas du fake), et qui laissait entrevoir une personnalité sympathique, mais pas plus détaillée que ça. Elle avait 23 ans, on a discuté une fin de soirée, il s'avère qu'elle était un peu plus intéressée par mon côté artistique, donc on est plus restés sur ce terrain, mais elle avait deux de tension, elle disait être timide, elle avait l'air de s'être lancée sans réfléchir et même si elle montrait de l'intérêt elle a peut être fini par se dire que c'était pas pour elle ou que mon attitude était ambiguë (je suis assez joueur en général et ça l'a peut-être déroutée). Ou alors elle voulait juste s'amuser à mes dépends.
Je sais pas, j'ai pas passé un bon moment, ni un mauvais, c'était juste une perte de temps et une petite déception (artistique, puisque je m'attendais pas à ce qu'elle me tombe dans les bras).

Reload
-J'ai eu le "Catfish du mois". Oui, je sais, je bousille le suspense sauf qu'il y en a plus, vous savez que je suis un habitué. Après celle qui me séduit immédiatement par son humour, son côté franc, mais qui est jalouse au bout de trois jours et fait du drama dès que tu lui réponds pas parce que tu croules sous le boulot, et te harcèle pendant trois mois à te dire qu'elle veut plus te parler mais trouve tous les moyens de revenir à la charge, y compris en m'attendant dans un parc où j'ai mes habitudes parce que je l'avais lâché dans la conversation (j'en avais peut-être pas parlé, vous avez pas droit à toutes mes péripéties, sinon je passerais mon temps à gratter), voici la nana qui m'impressionne intellectuellement, par son parcours, et avec qui on semble avoir de gros points communs niveau centres d'intérêt, valeurs, envies. Qu'est-ce qui cloche?
Bon, j'avais un petit doute, une nana qui poste une photo où l'on la voit pas de près, pas en entier, ou pas bien de visage (la photo que de profil ou 3/4 ou en angle bizarre, avec lunette, couvre chef ou autre), c'est souvent qu'elle a un problème avec ça, et qu'elle a des stratégies de compensation. Mais certaines veulent être secrètes et elle semblait aussi vouloir dissimuler son prénom. Question d'activités. Par contre elle était aussi fortement enthousiasmée que moi et si ça n'a rien de suspect, ce qui k'était c'était sa manière de l'exprimer. Je l'avais lancée un soir et en gros en dix phrases c'était plié. Honnêtement j'avais eu une bonne reprise et de l'inspiration, donc ça ne m'étonnait pas, j'avais déjà eu des cas similaires avec d'autres nanas chez qui j'avais atterri très rapidement. Jusque là rien de suspect. Le soir en question c'était impossible ainsi que pendant la moitié de la semaine, donc nous avons continué à discuter et naturellement à monter en température. Elle avait une recherche sexuelle assez particulière car elle avait semble-t-il découvert les joies de la chair tardivement mais avec un plaisir et une envie inégalés, elle cherchait donc un Pygmalion dans le domaine et quelqu'un qui soit très présent, et dans une relation long terme et romantique. Ça n'est pas étrange. Mais à 38 ans, j'aurais dû me dire que si dans l'intervalle entre sa découverte et aujourd'hui elle n'avait pas encore réglé certaines choses il y avait anguille sous roche. Elle avait un peu tendance à placer le sexe à toutes les sauces dans la conversation. Et elle avait eu une réaction démesurée quand nous nous sommes échangés des photos (à sa demande), flatteur mais encore un signe (ces quelques photos sont largement mieux que sur le site mais je ne les y mets pas pour éviter une certaine connotation "kéké", entre photos de soirée où je suis certes stylé mais où l'on peut voir une attitude qui n'est que très ponctuelle chez moi, et des photos plus sportives où j'aurais l'air du mec qui essaie de briller par ses muscles). Car même si je gagne des points avec, là je la sentais bouillir, et c'était démesuré.
Arrive donc dimanche, elle m'invite dans une chocolaterie dans son quartier, "en bas de chez elle".
Quand elle arrive, je comprends mieux. Dire qu'elle n'avait aucun charme physique serait un euphémisme. Je ne vais pas m'étendre, mais je ne vais pas prétendre que je n'étais pas déçu. Je l'étais. Beaucoup. Rien dans son physique ou son style ne pouvait me correspondre, ni par goût ni par "assortiment". Ses photos, alors qu'elle-même avait insisté sur le caractère récent de celles que je devais lui donner, devait largement dater.
C'était la douche froide (glacée) mais je décide de ne pas me casser, de voir si mentalement il y avait un truc, pour me dire que je n'avais pas perdu l'après-midi. Alors que je rentre dans l'endroit en la précédant, une fille que je trouve tout à fait mignonne et distraite sursaute alors qu'elle a failli me rentrer dedans. Naturellement je dis un mot qui la fait rire (pas de la drague ouverte, une réaction drôle), mais ma date s'impose physiquement et l'autre continue vers la sortie. Damn. La seule table libre est à côté d'un mec très beau en train de se faire dévorer des yeux par une nana non moins belle, on sent l'amour entre les deux. De l'autre côté, trois nanas mignonnes et stylées à la parisienne sont en mode "biches sur terrasse" et n'arrêtent pas de rigoler. Et moi, finalement, je repasse sur nos précédentes conversations. On se dira rien de neuf et je dirai pas que c'était nul, car j'aurais eu une conversation comme ça avec une inconnue j'aurais trouvé ça sympa même si pas aussi enthousiasmant qu'au départ (mais j'ai aussi évité d'alimenter la chose). Mais en regard du côté non assumé de sa démarche, et je savais qu'elle le sentait comme ça car elle était très en attente de validation même si je ne montrais pas de distance, je trouvais que ses mots sonnaient creux.
Mais à la fin de la première tournée, sans doute emportée par l'envie et voyant le couple pas loin de s'arracher les vêtements, elle m'invite à aller profiter du soleil et marcher un peu. On traverse donc un parc puis on atterrit devant un pas de porte où elle me demande ce que je pense de notre conversation. Je lui dis que j'ai passé un bon moment, c'était vrai, ce qui était mauvais, c'était le contexte. Elle escalade et me prend par la main, me demande si je veux monter, qu'elle ressent une forte attraction pour moi, plus encore que dans nos conversations, et son corps commence à s'appuyer sur le mien. J'ai repris en disant que je n'avais pas eu de "coup de foudre" comme elle (pour citer certains de ses mots). Je ne lui ai pas fait de reproche et j'ai pas "ciblé" la raison de mon désintérêt, mais je pense qu'elle compense suffisamment pour avoir une idée. Je n'ai pas voulu être condescendant et lui conseiller de travailler sur elle-même plutôt que tromper les gens mais si on en avait reparlé je lui aurai sans doute amené l'idée un peu moins abruptement. Parce qu'elle est comme elle est, en s'arrangeant elle pourrait plaire à certains, mais passer autant d'énergie à se construire une image, c'est malsain et improductif.
J'ai au moins découvert un endroit sympathique. Après l'avoir quittée, je suis allé boire une bière dans un parc comme un désœuvré à méditer sur ma vie. J'ai croisé aussi pas mal de jolies nanas dans la rue, sur le chemin de leur dimanche soir, mais le flux ne s'y prêtait pas, je ne voyais pas d'ouverture, et sans doute cette mésaventure m'avait elle cassé les jambes. J'étais préoccupé.
Ne susciter un tel enthousiasme que chez des gens déplaisants pour moi, c'est assez parlant. Ça continue à me motiver pour augmenter ma valeur perçue.

Reload
Depuis, j'ai eu un match sympa qui m'explique le lendemain qu'elle a fait une rencontre et n'est pas à l'aise de commencer une conversation avec moi mais me remercie pour mon message intrigant. Dommage mais j'ai trouvé ça correct, ça ne la rend que plus intéressante.
J'ai relancé une conversation aussi avec une trentenaire un peu geek et sexy, à voir.
Je me suis vengé sur le sport.
Je lutte beaucoup contre moi-même, je sais que la motivation ne suffit pas à permettre de réaliser le changement, il faut beaucoup d'efforts, une habitude, que ce soit moins coûteux d'évoluer que de rester dans cet état.
C'est peut-être pour ça que je (me) laisse un peu couler jusqu'à maintenant.
Mais je n'ai pas d'échappatoire. Soit je transforme radicalement des trucs, soit je répète les mêmes scenarios, les mêmes cycles, les mêmes déjà-vu.
Les mêmes séquences sur ce journal.
Mais là j'ai passé le moment où j'encaisse sans bouger, où je serre les dents en maintenant le cap en espérant voir la lumière. Ce qui était auparavant une qualité n'est dans ce contexte plus pertinent, mon cap n'étant pas bon. Il me faudra le corriger donc.
Mais je ne suis pas en bad. Ni en phase euphorique dans une excitation qui retombera bien vite.
J'ai décidé de faire des choses tous les jours, certaines concrètes, d'autres plus pour préparer des choses bénéfiques dans la longueur.
D'arrêter de me culpabiliser de glander pour arrêter de me dire que j'ai pas le temps: c'est vrai que je suis très occupé et que j'ai plein de choses pour lesquelles je trouve pas le temps, mais du coup j'ai besoin de soupapes, et je perds pas mal de temps dans des loisirs à la con. Et je culpabilise, me stresse, m'empêche d'accepter que c'est normal, me dénigre donc comme glandeur incapable d'aller au bout des choses. Mais évidemment, dans ces tiraillements, j'aurais du mal, même si pour arriver au bout, il faut aussi mettre de vrais efforts. Mieux profiter de mon temps à moi pour mieux profiter de mon temps "sur moi"; c'est un peu l'idée. Nouvelle approche. Je sais pas ce que ça va donner mais je préfère essayer plutôt que de rester dans la même boucle (c'est aussi ce sentiment de répétition qui me fait penser à une dépression sous-jacente).
Après c'est pas totalement neuf non plus, je suis déjà passé par des phases comme ça, plus raisonnables, avec un plan moins plein de bonnes intentions et plus pragmatique. Ça aussi ça fait partie des bonnes disquettes que je me sers périodiquement. Mais ça fait partie de mes programmes pas complètement foireux, ça fait avancer des choses. Je pourrais même finir par taper sur le bon bouton et les débloquer réellement.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Je me reconnaîs beaucoup dans ce schéma cyclique, ce laisser aller et en même temps, cette volonté vaine de s’organiser pour lutter, inexorablement.

Les phases euphoriques existent aussi et ça m’a fait poser la question d’un trouble (cyclo)thymique (un peu comme tu décris, ou le rythme de ta perception est en dent de scie).
J’ai écarté cette hypothèse rapidement d’un point de vue purement pathologique parce que clairement je n’y étais pas (et bien sûr je ne pense pas que tu y es).
Mon premier « truc » a été justement de relativiser les choses, de remettre à sa place : c’est bien la perception du réel qui est euphorique ou lasse, pas le réel lui même.
Ça m’a aussi permis de poser des repères très concrets dans mon quotidien, même le plus trivial. Je me suis dit : rien ne compte s’il ne se matérialise pas réellement.
C’est de ça que découle une humilité dans les exigences que maintenant je m’impose et qui neutralise l’auto-flagellation.

J’ai repris du coup d’anciens journaux/écrits privés pour me rendre compte que j’ai « progressé » malgré moi, malgré ce que je veux croire. C’est à dire que j’arrive mieux à prédire un résultat réel à partir d’un rêve ou à mieux organiser le chemin. Plus important encore, j’arrive à mieux « stabiliser » la machine : les episodes euphoriques sont de moins en moins grisants, ils ont moins ce côté ascenseur.

Quand je commence à beaucoup lutter contre moi même, je me remémore un principe que j’ai eu, celui des « bulles de réalité ». C’est à dire que je ne suis qu’un aspect possible de ce que je peux être à cet instant donné, avec ces conditions données. Mais ce qui me revient intrinsèquement n’est qu’une petite partie du mélange qui donne cet aspect. Je me dis que cette bulle va changer (ce qui arrive toujours, c’est l’entropie ;) ) mais je devrais retenir et essayer de cultiver uniquement ce que je crois être bénéfique dans une autre bulle. Ne pas transposer en bloc, ne pas jouer un rôle monolithique. Ça me rappelle la difficulté de ne pas adopter les mêmes comportements avec les mêmes personnes, même plusieurs années après.

Mes autres « trucs » ça a été des réflexions plus générales, philosophiques et spirituelles (sans tomber dans une doctrine ni un culte, ni un auteur) sur la place que j’occupe dans la vie, celle des autres et celle de ma lignée. Savoir recevoir un héritage (matériel et/ou symbolique) et se dire que je ferai de mon mieux pour le retransmettre intact voir augmenté, ou se dire que tu te démèneras pour ne pas rendre le travail de ceux qui ont précédé vain...

Je termine sur la notion de pure plaisir, vite oublié quand on découvre la séduction, le développement personnel. On se met à faire des trucs pour des résultats, pour cocher des cases, des to-do, des bucket lists...bordel, avant je pouvais plonger dans un sujet, un projet, une tâche qui m’attirait pendant de jours, des semaines et m’y donner à fond. Ce qui a manqué je crois est le manque de cohérence globale de tout ça, de « plan » plus général, de fond ou ce moment de pure plaisir le fait avancer sans souci de ma part.

Voilà j’espère que ces quelques réflexions te serviront. Je n’allais pas te servir un YOLO (ma vision de la vie est assez pessimiste). En y regardant de plus près, c’est d’autant plus difficile lorsqu’on a des scrupules en quelque chose.

Toujours autant un plaisir de te lire.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Pertinent le 16.10.20, 00h23 par Onmyoji

Man in the Mirror
Salut Focus, Merci pour ton intervention, c'est intéressant.
Mon premier sentiment, c'est que la coupure est plus nette qu'une simple difficulté de mobilisation. Je crois que j'ai changé, perdu certaines aptitudes en route. Intellectuelles ou émotionnelles. L'envie, l'enthousiasme, l'émerveillement, l'obstination, la discipline, la capacité à gérer plein de choses à la fois pour vraiment m'investir quand je dois faire des efforts.
Je ne survis que sur mes acquis, mais je suis sur la pente descendante, et ça ne me plaît pas du tout:
-Je vivote à chopper des nanas "au hasard" (bon, pas complètement, mais sur mes 20 dernieres rencontres avec un intérêt, on va dire qu'il y en avait deux qui étaient dans mon premier choix, et environ 4 qui me plaisaient vraiment. Toutes les autres, c'était de l'intérêt moyen, ponctuel, spécifique, mais avec potentiellement de gros désaccords de fond, des red flags...
J'ai pu avoir aucune des nanas que je trouvais au top (ça m'arrivait avant), et seulement la moitié de celles qui me plaisaient vraiment. A contrario, sur les 14 qui restaient, j'ai bien dû en chopper 10 (parce que forcément, pour les 3/4, c'était réciproque, contrairement aux nanas qui m'intéressaient plus).
-Dans le domaine pro, je tire encore mon épingle du jeu parce que je reste original et multicartes, mais sinon pour vraiment progresser, quand j'ai enfin le temps, j'ai pas souvent la motivation suffisante et/ou l'énergie/la persévérance, alors même que c'est souvent pas difficile.
C'est surtout que j'arrive plus à prendre à bras le corps des défis réels.
Et ça me pèse de savoir que tous mes détours m'ont ralenti, que tous ces efforts que je dois faire maintenant, si je les avais fait quand j'en avais la capacité je serais excellent. Au lieu d'être "correct", "utile", mais un éternel second couteau.
-J'ai toujours cultivé ma vie artistique comme un jardin secret, un moyen de faire quelque chose de beau juste pour moi ou les gens que j'aimais, pourtant plusieurs fois, des femmes qui avaient elles-mêmes une sensibilité artistique m'ont dit que je devrais en faire ma vie. J'ai toujours reculé parce que j'arrive pas à monter au delà de ça, à abattre les efforts nécessaires pour vraiment progresser. Je peux improviser des textes de ouf avec des inspis passagères, je peux avoir des idées de scénarii vraiment chiadés, mais quand il s'agit de créer un truc cohérent, malgré un univers riche, ça part en sucettes, et ça manque de l'ingrédient majeur qui fait dépasser le stade de l'amateurisme un peu inspiré.
L'insatisfaction chronique, elle vient de là, et du sentiment que c'est en partie ce qui m'empêche de me réaliser; même si je sais aussi que je ne veux pas me lancer parce que trop d'efforts (alors que "j'en ai déjà assez fait, pour quel résultat"), d'emmerdes, d'espoirs déçus.
Je ne supporte pas la médiocrité, la mienne encore moins.
J'ai beau savoir que je peux être bon, ce n'est pas suffisant. Et si je rame, quand j'ai toujours eu l'habitude de ne devoir faire aucun réel effort (je travaillais beaucoup, mais je n'ai jamais rencontré de mur à ma compréhension), c'est pire. Mon manque d'accomplissement, je le sens là. Je sais que je vis sans doute dans mon idéal, et que je ne suis réellement que ce que je suis maintenant, et je sais aussi que si j'étais réellement sur ma voie initiale, je serais sans doute un type peu recommandable mais j'ai le sentiment que j'aurais pu être bien plus et que ce n'est pas rattrapable, pas parce que je ne pourrais pas encore bifurquer, même si le monde tel qu'il est fait y résisterait beaucoup, mais parce que je ne peux pas rattraper ce temps perdu, où j'aurais pu grandir là-dedans.
Ma pente est sans doute vers le passé, même s'il n'a pas été clément avec moi. Sinon côté éthique, je suis satisfait, au moins, je suis fidèle à mes convictions, et mon boulot est utile pour les gens, de ce côté-là je ne me plains pas. Après, pour ce qui est de la "certitude d'un plan d'existence supérieur", mon idée est que la vie a le sens qu'on lui donne, mais justement, me sentir médiocre, ne pas être quelqu'un qui a le pouvoir de réellement changer les choses par lui-même, c'est sans doute ce qui m'empêche de me lancer dans mes efforts aveugles et inarrêtables du passé.

Peut-être que cette apathie pas si ponctuelle vient effectivement de ce déficit d'alignement entre ce que je veux être et ma capacité à me bouger assez, ou de ma réalisation que malgré mes efforts, je n'y arriverai pas, quand ma "nature profonde", ce serait d'être plus haut, ou de me vouloir comme tel.
C'est marrant que tu cites les samuraïs, j'ai lu il y a longtemps certains ouvrages du Bushido. Je devrais peut-être recommencer mes lectures. Mais comme je le disais avant, je fais peut-être comme eux, je m'idéalise sans doute a posteriori, parce que je suis trop pragmatique pour ne pas penser que si finalement, je ne me retrouve pas où tout le monde m'attendait, c'est que je n'en avais pas toutes les capacités. Au final, ça sert à rien d'être le plus fort physiquement sur le ring si tu n'as pas le mental.
Merci beaucoup pour tes pistes (et ce que tu me livres ici).

BirdOnTheWire:
D'abord merci. Tu as raison, je ne me pense pas maniacodépressif, si je fais cette référence c'est parce que souvent on dit que les gens qui sont plein de bonnes résolutions et enthousiastes sans rien mener au bout sont vraiment comme ça.
Ce qui est certain, c'est que je dois agir sur ma santé mentale.
Et agir sur ma perception aiderait sûrement. D'abord, pour une question d'objet (s'intéresser au présent/au futur, plutôt qu'au passé), de procédé (chercher les moyens d'atteindre son but plutôt que comparer les moyens que j'avais avant, ou que je pense avoir eu). Si je prends le réel pur, je sais qu'objectivement, j'en ai encore sous le pied (que ce soit réellement une fraction de ce qui existait avant ou pas, c'est un autre problème), le problème étant (en plus) que je l'utilise mal.
J'ai aussi certainement besoin de "repères de satisfation", ou de "mesure objective". De revoir le passé pour voir combien j'ai progressé sur certains aspects.
"Rien ne compte s’il ne se matérialise pas réellement."
Oui, j'agrée totalement. Mais ça a plutôt tendance à me déprimer, dans le sens où je pense m'être gâché lamentablement (en matière d'étude, j'étais toujours dans le top 5%, mais en poursuivant ma voie rêvée j'ai fait des erreurs par naïveté, parfois par négligence, et certains de mes très médiocres condisciples ont aujourd'hui une richesse, une liberté et tout ce qui accompagne cela (femme, santé parfaite, etc), parce qu'ils ont pris des voies médiocres humainement mais productrices de pognon, et en faisant des "boulots à la con" qui rapportent quand tu es sans scrupules). Et ça a beau remonter, aujourd'hui j'approche un cap fatidique, et ça me travaille beaucoup donc. Surtout si je pense à justement ce que je pourrais laisser comme trace. Si je devais fonder une famille (bon, faudrait encore trouver la bonne, et qu'elle soit pas pressée), qu'est ce que je laisserais, à part une tristesse mal rentrée de ne pas vraiment avoir brillé, et de grands principes dont je n'ai pas su être à la hauteur?

Pour les « bulles de réalité », c'est très Jungien, je m'y retrouve bien.
Et effectivement, il faut essayer de mettre le masque que l'on veut, pas celui qui s'impose à nous par "réflexe"/adaptation au moindre effort. Quand tu parles d'adopter les mêmes comportements avec les mêmes personnes, même plusieurs années après, ça me fait totalement penser à ça. Malgré les gains de confiance, le savoir acquis, se reprojeter tellement en arrière.

Le plaisir, tu as raison, c'est ce qui me guide le plus. Avec le sentiment de résistance, la chose que je peux résoudre et par laquelle je veux pas me laisser dépasser. Là, je peux tourner 3 semaines sur un truc comme ça nuit et jour. Mais dès que ça devient du long terme, fastidieux, pas difficile mais trop engageant en comparaison, j'ai plus de carburant. Je suis incapable de faire ça, quand je l'aurais fait avant parce que "c'était nécessaire".
La nécessité aujourd'hui, je la relativise tellement, du fait que je m'en sors toujours en pouvant biaiser, par des usines à gaz, des hacks, des coups de Jarnac. Mais ce n'est pas avec ça que je peux accomplir des choses, juste les maintenir, ou obtenir des succès ponctuels.
Merci beaucoup.

The 100th Window
Bon, ces derniers jours, j'ai pas été en capacité de trouver d'autres exutoires à mes envies de rencontres, donc je me suis fait quelques sessions swipes.
La trentenaire Geek et Sexy a répondu, il y a un intérêt, mais je la sens sollicitée, casanière, et un peu sauvage. Bref un truc qui fait que je dois relancer la conversation au bout de quelques jours quand ça s'arrête d'un coup sans trop savoir pour quoi alors que c'était dynamique et qu'elle avait l'air de kiffer. Avenir incertain.

Une nana de 20 ans tout juste, swipée "par erreur": elle est jolie, mais cette fois là j'ai dérapé, je lis toujours le profil avant de swiper, elle me semble très jeune dans sa tête, elle est étrangère et très croyante (pas "croyante à la française") avec des aspects lourds, c'est clair qu'elle n'a pas lu ma présentation, sinon elle irait voir ailleurs. Elle a dû déraper aussi, je sais même pas si j'ai envie de lancer la conversation...

Sinon j'ai un trio de presque quarantenaires qui ont réagi à des messages, mais pas encore pu avoir une vraie conversation live, et le "mailing" sur ce site, ça marche très peu. Une seule m'intrigue, pour les autres j'essaie de faire jaillir un truc de la source, mais pour l'instant elle semble tarie.

Une autre trentenaire peut-être créative, dont j'aime bien la présentation, mais qui ne me plait pas vraiment dans certaines valeurs, et aussi physiquement. à voir ce que ça donne en vrai, juste pour faire connaissance.

Et une dernière, chinoise, tradeuse ou responsable d'investissements en tous cas, dans une grosse banque qui a des filiales ici, presque trop mannequin et stylée pour être honnête (j'ai vu au cours des années des dizaines de profils de chinoises ultra stylées -n'ayant pas un truc spécial pour les asiatiques, c'est parlant parce que ça veut dire qu'elles sont vraiment bien-, et toujours super niveau d'étude et dans des jobs à fric, ça sent vraiment le scam, mais ça peut aussi être un effet de population ou d'une politique). Mais qui s'exprime comme une personne réelle, avec des défauts, des points intéressants ou drôles. Pas trop le style de conversation que j'attends d'un bot ou d'un scam. à voir. Si je peux je la date "après 21h" dès que je reviens dans les lumières parisiennes. On verra si elle me garde dans son loft pour m'éviter des ennuis;)

Avoir eu certaines conversations m'a permis aussi de lâcher quelques mises au point, je me sens mieux, même si l'interlocutrice a été hermétique.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Merci. J'ai sans doute beaucoup de leçons à tirer de ça.
Pour le peu mais mieux, c'est aussi ma philosophie, mais je cherche le trèfle à quatre feuilles dans le champ. Et dans ma vision ça nécessite d'initier beaucoup de contacts, même si c'est ensuite pour faire vivre ce qui ne nécessite pas d'énergie pour avancer. Parfois aussi je dois être intuitif et investir un peu dans l'espoir d'un retour intéressant.

Pour le dépassement des limites c'est clairement ça. Et c'est aussi lié à l'éthique. Je suis content de respecter mon éthique mais ça me renvoie à des vieux démons et ça me frustre, parce que quand j'ai souffert dans ma vie, j'ai souvent eu le sentiment que c'était mon éthique qui créait le problème, ou l'accentuait, et que je finissais perdant par loyauté, ou autre valeur, pour pas être un salaud ou même limite (ex: si j'avais couché avec une de mes collègues, on serait peut-être ensemble, ou en tous cas j'aurais pas le regret de me sentir un sous-homme avec elle. Pourtant je sais que j'ai pas pris un risque qui clairement craint, mais d'un autre côté quand elle me raconte son passé, et ses soirées, je pense qu'elle a un total contrôle sur elle-même et qu'elle aurait pu m'arrêter si elle avait voulu (surtout que j'aurais pas fait ça juste au physique).
Parce que là je paie un peu par mes galères, donc je me sens pas mieux d'avoir eu une éthique. Et je suis pas plus proche de mon centre maintenant en faisant ce que je fais qu'en faisant ce qu'ils auraient fait. À l'exception du côté philanthrope de mon taf.
En conséquence je m'arrache plus puisque tant d'effort pour me niquer à la fin, ça m'use pour rien. Et j'ai plus assez de carburant pour alimenter la flamme.
Donc clairement mes objectifs pro là ils sont juste sur pérenniser et négocier proprement au vu de ma valeur ajoutée de travailleur obstiné (quand c'est pas pour moi) qui connaît des dossiers et fait le taf de deux, pour gratter plus en gardant la sécurité de l'emploi.
Pour le reste c'est de trouver un mécanisme externe de correction et de soutien (parce que je suis pas compétent. Mais je trouve pas ce qui me convient).
Et de vivoter sans pression, mais en mettant l'accent sur le positif et l'amélioration invisible, avec des micro efforts qui coûtent moins que de pas bouger.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 24.10.20, 19h11 par Esope
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Hello,

Est-ce que tu te ressens digne et capable de donner envie à une femme de vivre une relation durable et de fonder une famille avec toi ?

Est-ce que tu visualises le fait qu'une femme ferait des éloges sur toi à ses amis ? Qui parlerait de toi comme d'un mec avec qui elle pourrait se poser ?

Concernant ton travail, que fais-tu ? Ou alors, si cela pose un problème de confidentialité de le révéler sur un forum, que font tes anciens camarades de promo qui ont pris "des voies médiocres humainement mais productrices de pognon" ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 24.10.20, 05h11 par Onmyoji

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