Copine: anxiété, fatigue, perte du désir

Note : 6

le 04.04.2019 par Esope

24 réponses / Dernière par stacy_21 le 26.04.2019, 11h35

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
Salut à tous,

cela sera long mais faut bien expliquer le truc ;)

INTRO
Je suis en relation depuis bientôt 15 mois avec une demoiselle presque parfaite (mêmes style de vie, mentalité, attentes et objectifs dans la vie) et nous sommes très compatible (dans la vie de tous le jours, en vacances, au lit, avec nos familles et amis).

Après 1 an ensemble, je décide de quitter mon job pour suivre ma copine qui a fini ses études et trouvé le job de ses rêves à proximité de chez ses parents. Depuis 3 mois, elle a commencé à travailler et nous vivons ensemble dans un appart temporaire. Pour nous deux, c'est la première fois que nous vivons avec un copain/une copine.

PROBLEMES
depuis qu'on a emménagé ensemble et que ma copine bosse, elle souffre:
- d'une anxiété sur tous les sujets (son travail lui rempli la tête et elle n'arrive plus à penser à autre chose)... elle se met à avoir peur que je la quitte alors que je pars juste voir ma famille quelques jours
- d'une très grande fatigue. Pas de force physique ou mentale pour une activité (1 ou 2 petites balades le week end... autrement nada). Le soir,la routine, elle est au lit au plus tard à 21h. Elle est ébahie par l'énergie que j'ai et tout ce que je fais en une journée... mais c'est avant tout de la volonté
- sexo: des douleurs lors de la pénétration (inexistante il y a un an mais devenue progressivement presque systématique depuis 2 mois), elle a envie de sexe mais n'arrive pas à se concentrer sur le sujet et sa tête pense au boulot, à autre chose... du coup elle mouille et se lâche de moins en moins, et jouir devient compliqué pour elle et c'est bien moins fun. On évitait la pénétration mais ces dernières semaines elle est même de plus en plus difficile à exciter (maintenant ses zones érogènes sont devenues très chatouilleuses! :shock: )

Ces 3 problèmes sont liés et on a essayé pas mal de chose pour tout ça: je la réconforte, je la câline, on a évité la pénétration et maintenant on va réduire le reste, son doc et sa gyné lui disent qu'elle est en pleine forme ou presque(un léger manque de fer). Je m'occupe de l'appart, essaye de la faire méditer, discute avec elle des problèmes et de ce qu'elle en pense, essaye de la faire sortir de la routine, des petits cadeaux, des choses nouvelles au lit (nouvelles érotiques, porno...)... Le plus important, j'essaye de lui laisser le temps et de ne pas lui mettre la pression

Ca me fait penser à une légère dépression: elle pleure parfois (hormones?) mais de plus en plus souvent (autre chose? peur de me perdre? de ne pas être normale?), elle n'a plus d'activités (trop fatiguée), elle a coupé les ponts avec certaines de ses amies... J'ai l'impression de devenir son roc et son thérapeute, et de devoir faire de plus en plus de choix, pour nous 2 ou carrément pour elle.

Pour moi c'est de plus en plus compliqué à gérer car elle est jusque là très passive, à attendre qu'une solution vienne sans qu'elle ne la cherche. Au niveau sexuel, je la désire mais je peux faire sans pendant une durée assez longue. Mais de ce que j'ai lu, pour ce genre de problème de désir/douleurs, c'est lourd pour un couple et c'est très long si ça s'améliore un jour.


COMPLEMENTS
Elle est facile à vivre mais hyper exigeante avec elle même et manque de confiance en elle. Elle a peur de presque tout et rechigne par pudeur à parler de ses problèmes, même à un médecin...

FUTUR
On avait prévu de trouver notre appart (et non plus de rester dans des meublés pour quelques mois) et d'acheter meubles et tout ce qu'il faut... à moyen terme, nous avons tous les deux l'objectif de fonder une famille
je l'aime, je l'adore et ne veut pas lui faire de mal mais dans cette situation je trouve ça vraiment compliqué de me projeter avec elle dans le futur. Mais lui faire comprendre que je doute pourrai la briser. Je suis la pour elle, mais je commence à sentir qu'il y aura une limite même si elle est encore loin.

Merci pour votre lecture, et n'hésitez pas à me donner vos avis et conseils, ainsi que partager vos expériences

Est-ce que tu es certain que ces problèmes (notamment l'anxiété et la fatigue) n'existaient pas avant que vous emménagiez ensemble ? Et qu'ils ne sont pas lié à autre chose (son job par ex) ?

Elle a peur de presque tout et rechigne par pudeur à parler de ses problèmes, même à un médecin...
Pour moi c'est de plus en plus compliqué à gérer car elle est jusque là très passive, à attendre qu'une solution vienne sans qu'elle ne la cherche.
Le plus gros du problème. On ne peut pas régler les problèmes des gens, ni les changer. Tout au mieux on les soutient, on les accompagne comme tu as l'air de le faire de manière très attentionnée.

Donc pour aller mieux, il faut qu'elle ait la volonté de s'en sortir pour elle.

Il est sain de vouloir en parler, pour imaginer un futur à deux, plutôt que de tout garder pour toi et la quitter quand tu auras explosé, elle n'aura rien vu venir et pas eu la chance d'essayer de faire des efforts.

Merci Jalapeno,

Tu as très bien vu. Ma présentation aurait pu être plus complète. L'anxiété existe depuis toujours pour elle, mais jamais à ce point: pas de larmes, pas de pertes de désirs, pas de réactions étranges.
Au niveau fatigue, c'est pas la fille la plus énergique au monde, c'est clair.

Et tu as raison, mais le travail l'angoisse et la fatigue encore plus.
C'est vrai qu'elle a beaucoup moins de temps qu'avant où elle avait une journée ou deux de libre par semaine en plus. Le travail c'est usant, même si elle se considère chanceuse (pas trop de travail, et pas de grosse pression, et pas de deadline proche... elle a le temps de découvrir son nouveau rôle).

Et niveau anxiété, elle a peur de rater la sonnerie et se réveille plusieurs fois avant que le réveil sonne (alors qu'elle est libre sur ses horaires de travail: elle peut très bien arriver à 9h ou même 10h parfois), elle a peur de rater le train, fait des cauchemars et doute de ses capacités à réussir son job, ressasse ce qui s'est dit au bureau, à peur de paraître originale aux yeux de ses collègues...

Le lien est clair, le travail l'angoisse. Et cette angoisse la fatigue tout autant que le travail. Mais je ne comprends pas pourquoi une anxiété aussi importante, qui empire alors que cela se passe bien au travail, les retours de ses collègues sont positifs, que certains deviennent des amis et que globalement tout se passe bien.

Et sa passivité face à ces 2 problèmes qui m'interpelle. Je lui ai donné des pistes: proposé du sport tous les deux, essayer de la pousser à aller à la seule activité qu'il lui reste (elle y a été 1 fois en 2 mois), proposé de la méditation tous les deux, suggérer de demander de l'aide (amis, famille, spécialiste) si elle ne veut pas me parler de quelque chose ou pour avoir un autre avis... mais pour l'instant pas grand chose

elle a les larmes aux yeux quand je lui propose quelque chose, ou parfois quand j'essaye de la réconforter, ou à la fin de la seule séance de méditation guidée qu'on a fait. Je ne sais pas si elle a peur que je vois ses faiblesses et que je m'enfuie, si elle a honte que je l'aide, si elle est émue ou si j'ai ouvert une espèce de boîte de Pandore? Elle prétend qu'elle ne pleure pas.

Je sais que l'angoisse et la dépression sont pas facile à traverser, j'ai vécu les deux... La honte d'avoir un problème et de se sentir malade "mentalement"... Je sais d'expérience que pour s'en sortir, il faut résoudre ses problèmes, améliorer sa confiance en soi et en les autres, et pour ça il faut bouger, être actif, se renforcer, voir des spécialistes, se tester, se mettre en difficulté... Perso ça a pris des années avec des hauts et des bas mais pour rien au monde je ne me coucherai sur mon lit en rentrant d'une journée affreuse de boulot, pour moi ça veut dire grosse déprime et à la place je prendrai ma guitare, je ferai des pompes, j'appellerai un pote, je méditerai, j'irai courir, je me baladerai, je me ferai un resto ou un bon film...

Tout comme tu l'as fait, elle ne s'en sortira que si elle en a la volonté.
Tu peux la soutenir dans ses efforts, mais pas les faire à sa place. Et tu dois prendre soin de toi aussi et aviser si la situation ne te convient pas.
Courage.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] 100% d'accord le 04.04.19, 11h55 par r-0

Merci Jalapeno et r-0,

On va voir l'évolution dans ces prochains jours. Je vais continuer à la guider et à la soutenir. Après comme vous dîtes, c'est un chemin qu'elle doit prendre elle même.

Envoie la consulter, clairement. Explique lui que ton rôle ne peut être celui du thérapeute.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas si simple le 04.04.19, 18h33 par Onmyoji
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Si elle n'a jamais été confrontée à ces difficultés, ça peut être vraiment déroutant pour elle de se voir complètement autre, de ne pas comprendre ce qui lui arrive, d'en avoir peut être honte donc de s'arcbouter pour faire face et surtout de ne pas arriver à mettre des mots dessus (ou de se méprendre sur le sens des mots qu'elle pourrait mettre dessus).
Il me semble que ce sont là des arguments audibles qui pourraient l'amener à, effectivement, consulter. De préférence un psychiatre qui fait de la psychothérapie (et pas seulement de l'ordonnance de médicament) ou un psychothérapeute qui a quelques références.
Simplement prendre conscience que non, ça ne va pas. Que pour l'instant ce n'est pas forcément très grave mais à quoi bon laisser ça s'installer ? Et prendre le risque que ça empire ?

L'entrée dans le monde du travail peut être un bouleversement, sur les valeurs, sur son regard sur soi, sur la découverte du monde. D'autant que là dans le même temps elle vit ce bouleversement, mais aussi celui de vos premiers pas dans la vie commune.
Est qu'elle exprime des envies ? Des regrets sur ce qu'elle espérait vivre qu'elle ne vit pas ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 04.04.19, 22h15 par Onmyoji
  • [+1] 100% d'accord le 05.04.19, 07h56 par The_PoP

Avant de jeter le bébé ou la babe avec l'eau du bain:
Esope a écrit : Après 1 an ensemble, je décide de quitter mon job pour suivre ma copine qui a fini ses études et trouvé le job de ses rêves à proximité de chez ses parents. Depuis 3 mois, elle a commencé à travailler et nous vivons ensemble dans un appart temporaire. Pour nous deux, c'est la première fois que nous vivons avec un copain/une copine.
Déjà, cumuler trois changements majeurs (le tien, le sien, le vôtre, quatre si l'on compte que c'est votre première fois: erreur majeure décidée à deux.
Il y a un point important; elle doit être plus jeune, non? Elle vient de finir ses études.
Cette différence n'a jamais joué dans vos relations?
Esope a écrit : elle se met à avoir peur que je la quitte alors que je pars juste voir ma famille quelques jours
ça, ça ne peut pas être lié au boulot. Que son anxiété déborde ok, mais il y a un autre problème lié à ça.
Elle avait déjà des doutes, était jalouse?
Esope a écrit : - d'une très grande fatigue. [...]Elle est ébahie par l'énergie que j'ai et tout ce que je fais en une journée... mais c'est avant tout de la volonté
Toi, tu travailles en ce moment? Le "C'est avant tout de la volonté", c'est un jugement de valeur mal placé.
On est pas tous égaux devant ça, on décide pas de nos rythmes circadiens et de notre adaptabilité, ou de l'impact du stress sur notre énergie.
Esope a écrit : On évitait la pénétration
Depuis le début des problèmes?
Est-ce que finalement, tu n'aurais pas laissé le terrain s'installer? Parce que c'est devenu de moins en moins normal pour elle. Les chatouillements, j'ai connu ça avec une fille très peu expérimentée et mal à l'aise avec son corps, ça peut être déroutant, mais passé un certain seuil, ça s'efface normalement devant le plaisir.

Pour ce qui est de la faire méditer, c'est pas forcément une bonne idée.
ça met en exergue qu'elle a un problème que tu résous.
Elle ne prend pas les choses en main et finalement ça peut souligner et exacerber son sentiment d'impuissance
(même si pour toi tu ne fais que la guider).
à la limite, tu la masses, tu peux lui donner des conseils pour se manager un peu et éviter les sources de stress ou contrôler les pics, mais faut qu'elle apprenne seule à s'approprier les choses.
Plus elle aura le sentiment d'avoir prise sur son problème, plus elle aura confiance et plus elle rentrera dans un cercle vertueux. Je pense aussi qu'il faut déconstruire son sentiment d'inaptitude pour qu'elle l'intègre émotionnellement (rationnellement elle peut l'entendre mais si elle est toujours bloquée émotionnellement ça changera rien).
Pour le fait de discuter les problèmes, si c'est à son initiative, ok, sinon, pas la peine de la faire ressasser, c'est une anxieuse, elle peut avoir le sentiment que ça la détend sur le moment, mais en fait, plus un problème reste en mémoire longtemps, plus il occupe de l'espace et va revenir.
Pour les nouveautés, je ne suis pas convaincu que ce soit le moment, d'abord parce que ça accentue le fait que vous "avez besoin de quelque chose" pour relancer la machine donc mise en exergue du problème, donc culpabilité, donc stress (alors que simplement faire comme si ça se passait toujours naturellement, ce serait mieux), ensuite parce que si elle n'est pas forcément à l'aise avec les nouveautés, elle va pas forcément te le dire pour pas te vexer sachant que tu fais des efforts pour elle.
Donc inconsciemment, tu lui mets sans doute la pression.

Je pense moins à une dépression qu'à l'effet de l'anxiété qui est chez elle très marquée. Le fait de couper les ponts, si elle est trop anxieuse, ça peut mener à des disputes ou incompréhension et à un isolement...
Après; sa passivité vient sans doute du fait qu'elle est plus obnubilée par la cause que par le problème qui en découle, et aussi de son inexpérience.
C'est légitime de ne pas vouloir que la situation persiste, mais si tu commences à avoir des doutes sur elle à la première anicroche dans votre relation, qu'est ce que ce sera si un jour vous devez faire des projets sérieux ensemble?
Ce genre de choses arrive, et "c'est bien peu". C'est pas agréable c'est sûr, mais imagine si elle avait un accident ou un problème de santé? Tu la quitterais? Si c'est non alors que la seule différence ce serait la pression du regard des autres et la culpabilité, ça doit te faire réfléchir sur tes sentiments, ou ta manière d'appréhender une relation, parce que ça ne PEUT PAS être parfait.

Dans l'histoire, je ne sais pas si tu as d'ailleurs réellement évalué la chose, mais peut-être que même si elle est libre sur ses horaires, sa charge de travail réelle, ou la pression de ses collègues font que c'est pas forcément acceptable pour elle de se pointer quand elle veut.
Idem pour ce qui se dit au bureau, si elle est du genre sensible au regard des autres, et que ses collègues sont pas tendres (des fois les nouveaux venus se font attraper, soit gentiment, soit de manière odieuse, parce qu'ils correspondent pas à la culture d'entreprise, au moule, ou à la culture de meute des petits chefs locaux -et ça marche aussi avec les collègues feminins).
Es-tu donc sûr que tu évalues bien sa situation? Tu la connais, donc tu as un a priori parce que tu la sais anxieuse, mais s'il y a un tel niveau, ce n'est peut-être pas juste votre changement de situation, et peut-être lié à des causes réelles dans son travail (ou à un facteur annexe dont elle ne te parle pas?)

@Onmyoji, j'me dis que mon message était trop lapidaire car je n'y vois toujours rien de simple.

Je ne considère pas qu'il y a quoi que ce soit de simple dans le fait de dire à sa compagne qu'on aime qu'il serait peut être bon d'aller voir un professionnel de santé compétent. Loin de là. Je n'ai pas non plus professé de jeter la demoiselle hein. Ni de près, ni de loin.

Je sais que c'est pas évident pour tout un tas de raison. Mais comme l'a dit Voucny, le cercle vicieux qui est en train de se mettre en place ne sera pas évident à dénouer, surtout si ses racines en sont multiples.

Esope me semble déjà faire ce qui lui est possible pour soutenir, rassurer et aimer mais je ne crois pas que cela puisse suffire dans ce genre de situation.

Qui plus est, devenir la seule béquille, l'indispensable, ou le reposoir de son conjoint, je crois que ce n'est pas la voie vers une relation de couple équilibrée saine, ni vraiment source de désir.

Bref pour toutes ces raisons je ne peux que plussoyer le message de Voucny auquel j'adhère à 100%


Et pour ma part pas de commentaire sur l'attitude d'Esope donc, ses questions me semblant légitimes pour quelqu'un qui est en relation depuis un peu plus d'un an, confronté à ce problème depuis 3 mois, après avoir tout quitté pour rejoindre sa compagne et voyant la situation leur échapper malgré les efforts.


2 petites questions supplémentaires :
- tu as repris un taf' toi ?
- arrives-tu à la décharger d'une partie des choses à faire du quotidien pour l'aider à retrouver du temps : courses, ménage, administratif, etc...
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Je disais que c'est simple parce que c'est pas parce que la nana a un passage à vide, même marqué, qu'elle est malade. Et je trouvais le message de Voucny plus pertinent car plus nuancé.
Quant au fait que les questionnements soient légitimes oui, mais c'est un peu facile de tout lui foutre sur le dos même si on fait des efforts.
L'impression qu'on a qu'elle ben fait pas ça peut venir d'a priori etc. Et même si une partie peut peut-être être vraie, pas évident que ça le soit intégralement.

Merci à tous, vous avez différentes approches et je vais essayer de donner plus de détails et d'y répondre.
@Onmyoji, tu m'as l'air plus offensif et ca me permet de me remettre en question aussi
@voucny c'est cool d'avoir un avis féminin aussi et je crois que c'est très juste aussi :)

ELLE
précisions: elle n'est pas apparemment angoissée (à part peut être un tic nerveux): tout à l'air de bien allé dans la vie de tous les jours à part la très grande fatigue. mais c'est quand elle explique que sa tête est constamment pleine de trucs (boulot principalement) qu'elle n'arrive pas à vider
Elle a 28 ans donc je ne crois pas que l'âge joue. Elle a commencé l'école plus tard, pris son temps dans ses études qu'elle a réussi avec les meilleures notes et les félicitations de ses profs, a côté elle avait des jobs à temps partiel qui ne la stressait pas, elle a fait une année à l'étranger...
elle a étudié par intérêt, et n'avait pas du tout idée de ce qu'elle voulait faire après (elle a pris un job dans la continuation de ses études et dans la région qui lui plaisait, dans un domaine qu'elle connait un peu du fait de ses mini jobs et études; mais elle n'a pas d'idée des autres domaines professionnels et ne souhaitait pas essayer qqc de nouveau)
Est qu'elle exprime des envies ? Des regrets sur ce qu'elle espérait vivre qu'elle ne vit pas ?
pas de regret apparent
Elle me dit être très heureuse de notre relation, vouloir aller beaucoup plus loin avec moi, et elle est aussi contente de son job et n'espérait pas avoir un autre (peut être dans une autre ville de la même région mais même job et même sujet, et même lieu de vie)
Elle a envie de vacances et de week end (mais c'est prévu, en tout cas pour les week end, les vacances attendront quelques mois: nouveaux jobs donc pas de vacances de suite).
Elle a aussi envie de continuer à apprendre une langue étrangère, mais les cours le soir recommence en septembre... ( rien n'empêche de bosser le sujet un petit peu de son côté aussi sur internet, mais je sais que ça demande une grande motivation)
Onmyoji a écrit : Elle avait déjà des doutes, était jalouse?
Elle n'a pas de doute concernant la relation. Elle est jalouse, mais le seul point qu'elle a mentionné était quelques amies éloignées et mes ex (elle me questionne sur mes ex même si je n'ai plus aucun contact avec et qu'elles vivent à des centaines de km. je ne sais pas si c'est une curiosité malsaine, si elle veut se comparer aux autres...). Et perso, je ne regrette ni mes relations passées, ni d'être avec elle. C'est ma meilleure relation sur de très nombreux points.
Onmyoji a écrit : tu la sais anxieuse, mais s'il y a un tel niveau, ce n'est peut-être pas juste votre changement de situation, et peut-être lié à des causes réelles dans son travail (ou à un facteur annexe dont elle ne te parle pas?)
J'ai ça en tête aussi. Mais je ne peux pas lire ses pensées et c'est pour ça que consulter pourrait l'aider... Elle se sentirait peut être plus libre de parler à un quelqu'un de moins proche


MOI
The_PoP a écrit : - tu as repris un taf' toi ?
- arrives-tu à la décharger d'une partie des choses à faire du quotidien pour l'aider à retrouver du temps : courses, ménage, administratif, etc...
j'ai quitté mon job il y a 3 mois et le prochain commence dans un mois. Donc en ce moment je super dispo pour ma copine soir et week end et je fais toutes mes activités perso + les tâches ménagères la journée (je cuisine, fais les courses, le ménage et la lessive, recherche de potentiels nouveaux apparts...).
Au niveau des changements récents dans ma vie, c'est clair que ça change beaucoup de chose, mais pour moi déménager et changer de taf, c'est pas un problème, je suis flexible. S'installer avec quelqu'un qu'on aime est vraiment cool aussi.

@Onmyoji Pour le "C'est avant tout de la volonté" d'être actif: je parle pour l'ensemble de ce que je fais et pas en général ou pour elle. Je ne la juge pas sur le fait qu'elle soit moins active que moi, mais j'avoue que le fait qu'elle ne fasse plus rien du tout m'interpelle et m'inquiète.

Sexo
Perso, je prends bien plus mon pied quand ma copine s'éclate au lit. Quand je sens qu'elle a mal, je lui demande et on arrête (1) c'est pas fun, (2) elle a des douleurs pendant plusieurs jours ensuite sinon. A la place on se touche ou le sexe oral nous conviennent bien.

Je précise aussi que les nouvelles érotiques et les pornos sont à sa demande (elle n'avait jamais vu de porno avant, et elle était curieuse: j'en ai cherché un ou deux assez soft, elle a trouvé ça entre ridicule et très marrant :shock: bref ça ne l'a pas du tout émoustillé donc on a pas recommencé). Pour les nouvelles érotiques, il faut que je lui en invente une pour que ça puisse occuper son esprit (et pas qu'elle se mette à penser à autre chose pendant les préliminaires, du style boulot). Au début de la relation, ces nouvelles érotiques n'étaient pas nécessaires, et maintenant c'est très fréquent

Ma relation à ce problème
Je ne pense pas à la quitter ou à m'enfuir en courant... Je veux l'aider et nous aider... mais j'avoue que j'espère récupérer à terme une copine apaisée, sinon ça sera compliqué et très frustrant sur du long terme.

Maintenant, je ne sais pas jusqu'à quel point je dois la pousser à être active, consulter...
J'essaierai de lui reparler ce week end de manière constructive et bienveillante

Merci à tous, vous avez différentes approches et je vais essayer de donner plus de détails et d'y répondre.
@Onmyoji, tu m'as l'air plus offensif et ca me permet de me remettre en question aussi. On est d'accord, je parle d'elle mais c'est un problème de couple. J'ai l'impression qu'elle est anxieuse, je ne dirai pas malade, et que cela a des conséquences sur nous. Maintenant si je trouve quelque chose à travailler sur moi qui améliore la relation, c'est parfait. Si j'apprends que j'en fais trop ou pas assez, tout le monde se portera mieux.
@voucny c'est cool d'avoir un avis féminin aussi et je crois que c'est très juste aussi :)

ELLE
précisions: elle n'est pas apparemment angoissée (à part peut être un tic nerveux): tout à l'air de bien allé dans la vie de tous les jours à part la très grande fatigue. mais c'est quand elle explique que sa tête est constamment pleine de trucs (boulot principalement) qu'elle n'arrive pas à vider
Elle a 28 ans donc je ne crois pas que l'âge joue. Elle a commencé l'école plus tard, pris son temps dans ses études qu'elle a réussi avec les meilleures notes et les félicitations de ses profs, a côté elle avait des jobs à temps partiel qui ne la stressait pas, elle a fait une année à l'étranger...
elle a étudié par intérêt, et n'avait pas du tout idée de ce qu'elle voulait faire après (elle a pris un job dans la continuation de ses études et dans la région qui lui plaisait, dans un domaine qu'elle connait un peu du fait de ses mini jobs et études; mais elle n'a pas d'idée des autres domaines professionnels et ne souhaitait pas essayer qqc de nouveau)
Est qu'elle exprime des envies ? Des regrets sur ce qu'elle espérait vivre qu'elle ne vit pas ?
pas de regret apparent
Elle me dit être très heureuse de notre relation, vouloir aller beaucoup plus loin avec moi, et elle est aussi contente de son job et n'espérait pas avoir un autre (peut être dans une autre ville de la même région mais même job et même sujet, et même lieu de vie)
Elle a envie de vacances et de week end (mais c'est prévu, en tout cas pour les week end, les vacances attendront quelques mois: nouveaux jobs donc pas de vacances de suite).
Elle a aussi envie de continuer à apprendre une langue étrangère, mais les cours le soir recommence en septembre... ( rien n'empêche de bosser le sujet un petit peu de son côté aussi sur internet, mais je sais que ça demande une grande motivation)
Onmyoji a écrit : Elle avait déjà des doutes, était jalouse?
Elle n'a pas de doute concernant la relation. Elle est jalouse, mais le seul point qu'elle a mentionné était quelques amies éloignées et mes ex (elle me questionne sur mes ex même si je n'ai plus aucun contact avec et qu'elles vivent à des centaines de km. je ne sais pas si c'est une curiosité malsaine, si elle veut se comparer aux autres...). Et perso, je ne regrette ni mes relations passées, ni d'être avec elle. C'est ma meilleure relation sur de très nombreux points.
Onmyoji a écrit : tu la sais anxieuse, mais s'il y a un tel niveau, ce n'est peut-être pas juste votre changement de situation, et peut-être lié à des causes réelles dans son travail (ou à un facteur annexe dont elle ne te parle pas?)
J'ai ça en tête aussi. Mais je ne peux pas lire ses pensées et c'est pour ça que consulter pourrait l'aider... Elle se sentirait peut être plus libre de parler à un quelqu'un de moins proche


MOI
The_PoP a écrit : - tu as repris un taf' toi ?
- arrives-tu à la décharger d'une partie des choses à faire du quotidien pour l'aider à retrouver du temps : courses, ménage, administratif, etc...
j'ai quitté mon job il y a 3 mois et le prochain commence dans un mois. Donc en ce moment je super dispo pour ma copine soir et week end et je fais toutes mes activités perso + les tâches ménagères la journée (je cuisine, fais les courses, le ménage et la lessive, recherche de potentiels nouveaux apparts...).
Au niveau des changements récents dans ma vie, c'est clair que ça change beaucoup de chose, mais pour moi déménager et changer de taf, c'est pas un problème, je suis flexible. S'installer avec quelqu'un qu'on aime est vraiment cool aussi.

@Onmyoji Pour le "C'est avant tout de la volonté" d'être actif: je parle pour l'ensemble de ce que je fais et pas en général ou pour elle. Je ne la juge pas sur le fait qu'elle soit moins active que moi, mais j'avoue que le fait qu'elle ne fasse plus rien du tout m'interpelle et m'inquiète.

Sexo
Perso, je prends bien plus mon pied quand ma copine s'éclate au lit. Quand je sens qu'elle a mal, je lui demande et on arrête (1) c'est pas fun, (2) elle a des douleurs pendant plusieurs jours ensuite sinon. A la place on se touche ou le sexe oral nous conviennent bien.

Je précise aussi que les nouvelles érotiques et les pornos sont à sa demande (elle n'avait jamais vu de porno avant, et elle était curieuse: j'en ai cherché un ou deux assez soft, elle a trouvé ça entre ridicule et très marrant :shock: bref ça ne l'a pas du tout émoustillé donc on a pas recommencé). Pour les nouvelles érotiques, il faut que je lui en invente une pour que ça puisse occuper son esprit (et pas qu'elle se mette à penser à autre chose pendant les préliminaires, du style boulot). Au début de la relation, ces nouvelles érotiques n'étaient pas nécessaires, et maintenant c'est très fréquent

Ma relation à ce problème
Je ne pense pas à la quitter ou à m'enfuir en courant... Je veux l'aider et nous aider... mais j'avoue que j'espère récupérer à terme une copine apaisée, sinon ça sera compliqué et très frustrant sur du long terme.

Maintenant, je ne sais pas jusqu'à quel point je dois la pousser à être active, consulter...
J'essaierai de lui reparler ce week end de manière constructive et bienveillante[/quote]

Visiblement jusque là elle est allée à son rythme, elle a pris son temps, donc même si son boulot lui convient sur le papier, et que c'est ce qu'elle avait imaginé, elle peut être en train de faire l'expérience que tout ne va pas comme prévu. Que peut être ça ne lui convient en fait pas. Qu'il y a des contraintes auxquelles elle n'avait pas pensé faire face...

Vu les précisions que tu donnes, je pense qu'il serait peut être plus délicat de l'inciter à consulter pour sa fatigue, pour son manque de fer (ça n'a l'air de rien mais c'est peut être l'arbre qui cache la forêt de carences multiples, vitamine D, magnésium, zinc ...). Faire un bilan complet me semblerait un préalable sain. On a tendance à surclasser en "soucis psy" les problèmes de santé des femmes, ce qui retarde les diagnostics et les solutions.
Voir aussi du côté de la contraception : pillule ? stérilet hormonal ? Ça peut être la cause d'une fatigue inexpliquée.

Et cette approche "médicale" pourra être une porte d'entrée pour qu'elle aborde la question de l'anxiété si besoin, pour se rendre compte qu'elle se laisse bouffer par son boulot.

Une conf de christophe andré : la sérennité ça s'apprend. https://www.youtube.com/watch?v=eOZmORZcKHI Longue mais très bien construite
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Très intéressant le 05.04.19, 16h52 par Onmyoji

Les carences sont un point qui m'est rapidement venu en tête (j'ai vécu ça aussi). J'ai poussé (et sa mère aussi) pour qu'elle aille faire une batterie de test mais son doc (ou elle) a décidé de ne juste vérifier quelques trucs (fer, vitamine B12, vitamine D?) et le fer était la seule carence, d'où changement d'alimentation, supplémentation en fer... Apparemment c'est un problème chronique qu'elle a depuis de nombreuses années.

Pour la contraception, c'est le préservatif. Elle ne veut pas de la pilule ou d'un autre moyen; Et je respecte ce choix. Suite aux douleurs, on a essayé la méthode du retrait (aux périodes les moins fertiles), changer les marques de préservatifs (sans latex...), utilisation de lubrifiant. A chaque fois il y a moins de douleurs les premières fois puis retour à la douleur un peu plus tard. Elle a vu une gynéco qui lui a dit que tout était normal, exceptée une mycose qu'elle a traité.

Merci pour le lien. Je connais déjà Christophe André mais pas cette conf.

Elle fait peut être de l'anxiété relationnelle aussi, non?

Quoi qu'il en soit, une thérapie l'aidera a comprendre et gérer ca.

En terme de gestion du stress (je suis expert auto proclamé de l'auto-médication par voie de compléments alimentaires).

Magnésium (glycinate ou l-threomate)
Fer (pour les filles c'est courant, ragnagna et tout), sur l'avis d'un médecin et apres prise de sang (faut pas rigoler)
Spiruline / maca (moins risqué, jamais mauvais et cocktail de vitamines bienveillantes).

Pour dormir :
J'utilise Nova Nuit (déso pour la référence) car il y a passiflore et pavot de californie dedans, ca marche tres bien sur moi. La passiflore a un effet anxiolytique léger.

Autres idées : camomille / valériane.

Et surtout, le truc le plus cool de la terre :

L-théanine.

Elle peut aussi choper un mélange magnésium / l-tryptophane / vitamine B6 en pharmacie.

Et qu'elle diminue sa consommation de café si ca fait partie des paramètres. La caféine est de la merde en grande quantité.

@Owen
merci pour ta réponse. La mère de ma copine lui fournit déjà la dose de complément (fer, vit C, spiruline...).

Mise à jour
Presque 3 semaines ont passé depuis le premier message, donc une petite mise au point s'impose. L'état de ma copine a relativement peu évolué sur certains points mais j'y vois un peu plus clair parfois.

Le positif d'abord: les week-ends, elle va relativement bien, il y a toujours des moments où elle est down, mais ils sont rares. Elle a aussi plus d'énergie physique et mentale les week-ends et sa libido revient.

Le négatif: je crois qu'elle est au bord de la dépression les jours de semaine, sans énergie... Un soir de la semaine dernière, elle était prostrée à la maison, elle a voulu qu'on aille se coucher à 20h15 et ensuite elle voulait regarder mon visage jusqu'à s'endormir, sans parler. En général, elle veut que je la serre dans mes bras de plus en plus souvent et au lit jusqu'à ce qu'elle s'endorme. J'ai l'impression qu'elle s'accroche à moi comme à un rocher pendant une tempête et cette situation n'est vraiment pas facile pour moi non plus.
Elle est consciente de son état émotionnel, mais pense qu'il n'y a pas de solution. Elle ne veut pas voir un médecin ou parler à quelqu'un (psy, famille, ami) car j'imagine qu'elle en a honte (et peur d'être rejetée, classée comme anormale?).
J'ai aussi compris qu'à 28 ans, elle n'avait jamais été indépendante et maître de sa vie. Au lieu de cela, elle a toujours pris les choix par défaut, ou ce qu'on lui a proposé (famille). Elle a aussi une vision en noir et blanc des choses: soit elle adore, soit elle déteste, pas de demi-mesure.
Elle m'a aussi dit, que si je n'étais pas là, elle passerait ces journées au lit, à ne rien faire. Et elle m'a aussi répétée qu'elle ne veut pas travailler... Moi c'est le genre de phrase qui me fait sonner des alertes rouges dans la tête

Je suis toujours à la recherche du pourquoi elle se sent mal. Elle me dit que son boulot n'est pas la cause, elle n'est pas enthousiaste à ce propos, mais elle répète qu'elle s'y plait plus ou moins. Par contre, elle m'a avoué qu'elle détestait la ville où elle travaille, le fait de faire le trajet aller-retour, et dans une moindre mesure, la région et la ville où nous vivons.... Elle a vécu dans cette région pendant 15 ans, a choisi d'y revenir (pour se rapprocher de sa famille). Et maintenant, après juste quelques mois, elle rêverait de vivre ailleurs...

Elle compte les jours jusqu'au prochain week end qu'on passera en dehors de sa région, regarde la météo tous les jours pour savoir si ce week end sera beau. Et elle devient morose en week end dès qu'elle pense à la semaine qui vient (ce week end, j'en ai entendu des "on reste ici pour toujours" ou des "je ne veux pas rentrer").
Elle s'ouvre aussi sur ses projets futurs, et ils sont fantasmés. Elle veut vivre dans un village idyllique (dont je passe la longue liste des ideaux) et fonder une famille. Elle voudrait rester à la maison pour s'occuper des enfants et décider de tout (l'enfant est roi et le centre unique de la famille, il doit dormir dans la chambre parentale jusqu'à 1 an et demi, voire 3 ans, maman décide car elle sait mieux que quiconque ce dont bébé à besoin, l'enfant plus agé doit aller dans une école privée bien spécifique...). Sur ce point, la famille de sa cousine représente un idéal pour elle, mais pas pour moi (à 2 ans, le bébé ne s'endort pas seul, n'est pas vacciné car trop petit, reste toute la journée avec maman qui n'a pas le temps de faire le ménage ou à manger car elle s'occupe de bébé, et les parents n'ont pas eu une soirée en tête à tête depuis la naissance du petit... PS: je sais, tant qu'on vit pas le fait d'avoir un enfant, on ne sait pas ce que c'est et que tous les enfants sont différents, mais ça me semble gros dans ce cas là)

Je ne sais pas si ce sont ces vrais projets de vie où si il s'agit juste d'un échappatoire, mais le lieu de vie idyllique n'existe pas, et sa vision de la famille... je ne rentre pas dedans (pour moi, une femme doit être active, relativement indépendante y compris financièrement et pas uniquement une mère; le père ne doit pas être (uniquement) le travailleur qui rentre le soir épuisé après une semaine de 50+ heures pour subvenir aux besoins de tout le monde... J'ai aussi une vision différente de la place de l'enfant, de ses besoins et je m'oppose à l'école privée qu'elle souhaiterait...).
Pour l'instant c'est dur de discuter de ces désaccords car elle se bloque totalement et boude pendant des heures ou commence à se sentir super triste si on n'est pas en phase à 100%.

Résumé
Bref, la dépression c'est pas facile à gérer et je sais qu'il va falloir du temps. Trouver une hygiène mentale de vie et un travail sur soi pour ne pas rechuter serait parfait, mais pour l'instant elle ne veut pas faire ce travail.

Pour ses projets à long terme, je ne sais pas ce que je dois en penser. Je souscrit plus ou moins aux grandes lignes mais les détails me semblent soit impossible soit pas pour moi. Apparemment elle rêve de fuir ses problèmes en restant toute la journée dans une maison reculée où tout le monde l'aime...

De mon côté je ne sais pas comment le prendre. Je l'aime, et c'est vraiment extra quand elle se sent bien. On va bien ensemble, on s'entend bien, nos familles sont cool aussi (je sais que ça peut être un gros problème)... mais ses projets à long terme commencent à me mettre des gros doutes, de même que les choix qu'elle a fait, sur son job, sur la région où nous vivons (c'est pas vraiment rationnel).
Sinon, je commence mon nouveau job dans une semaine, on a trouvé un appart, je cherche une cuisine et il faut que je gère les tâches ménagères, les courses et madame en même temps...

A te lire je n’ai pas l’impression que la situation évolue dans le bon sens…

Je comprends que tu te sentes démuni par rapport à ta copine mais ce n’est pas une raison pour t’oublier ou pour gérer intégralement le quotidien de votre couple. Surtout si tu commences un nouveau job, ce qui demande en général pas mal d’énergie.

Et puis vous avez des désaccords sur des points importants alors même si c’est dur de les aborder avec elle sérieusement, il va falloir le faire rapidement car sinon tu risques d’être embarqué dans une vie qui ne te conviendra pas (lieu de vie, enfant, éducation, femme au foyer…)

Tu sais aimer ce n’est pas tout accepter de l’autre au nom de l’amour. Les décisions se prennent à deux, ton point de vue doit être écouté tout comme tes arguments, un couple doit savoir discuter car non il n’est pas toujours en phase. A ce propos tu n’as pas à accepter les bouderies, c’est une forme de manipulation pour faire céder l’autre ainsi qu’un manque certain de maturité.

Merci pour ta réponse Perlambre.

Oui, une fois que mon job commencera, je serai moins dispo (j'essaierai de le rester un minimum mais il me faudra du temps pour moi aussi, ne serait ce que pour du sport).

Aborder nos projets à long terme assez rapidement serait l'idéal pour mettre au clair ce qui est réellement important pour nous deux et voir si cela est compatible. Mais dans cette situation, ce n'est peut être pas une priorité: j'ai pas envie de créer des tensions à la maison alors que je commence un nouveau boulot, dans une nouvelle ville... Donc je vais être patient: 2-3 mois peut être avant de discuter de ce sujet. Peut être que l'anxiété de ma copine se réduira aussi entretemps.

Elle explore tout azimut, elle enfonce des directions pour voir ce que ça donne, elle affirme des choses...
Franchement pour moi c'est typiquement la crise de "ok jusque là j'ai fait tout comme on m'a dit, je suis même revenue dans le giron familial et maintenant je découvre qu'en fait c'est ma vie, que je vais faire des choix, qu'il n'y a pas UN chemin".

Pour moi la réponse à ça c'est : OK, on SORT de la route tracée. Tu as raison, on est jeune, on va pas s'enfermer dans un schéma, on va expérimenter des choses. Par contre on va pas tout flanquer par terre, justement c'est parce qu'on travaille qu'on va pouvoir se payer des expériences le week end, se payer des vacances. Et si on doit re bouger parce que finalement c'est pas du tout une bonne idée de revenir dans le giron familial et ben pourquoi pas.

Ses grandes tirades sur la vie avec les enfants, pour moi c'est une manière de s'affirmer, et elle en a surement besoin, mais ça veut pas dire qu'en vrai elle voudra que ça se passe comme ça à la lettre.
Finalement en étant très réfractaire à ses déclarations, toi aussi tu défends des idées fortes qui sont toi aussi basées sur ton histoire familiale et des principes que tu n'as pas encore mis à l'épreuve de la réalité (exactement comme elle).
Bien sûr si des différents fondamentaux venaient à se confirmer il faudrait y réfléchir à deux fois mais pour l'instant, pourquoi s'empailler sur un sujet aussi irréel. Revenez plutôt à la racine de la discussion, à du concret, parlez de vos enfances à vous, de ce qui vous a plu, enrichi, de ce qui vous a freiné, ralenti.

Par curiosité pour cerner le personnage , l'école privée dont elle parle c'est une école Steiner ?

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