It's Only a Paper Moon !

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le 04.11.2013 par Defx

6 réponses / Dernière par Defx le 09.08.2014, 01h59

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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It's Only a Paper Moon
(edit : titre cliquable)

Hello le gens,

Il y a un moment, j’avais déjà ouvert un journal. En vrai je l’ai jamais tenu. Il s’en est passé des choses pourtant, mais j’ai toujours eu la flemme de le tenir. Mais depuis que je suis étudiant, et que je kiff trow may layfe, j’ai de nouveau envie d’en faire un. Ce que je compte faire. Ce que je suis entrain de faire. Là, tout de suite, maintenant j’entends.

Le titre ? Oh c’est une chanson que j’aime bien. Pis les paroles sont sympas et tout. Donc ouais, tout ça c’est qu’une lune en papier. Mais ça pourrait être plus. Et en fait c’est un peu l’enjeu de la démarche à la source de ce journal. Et puisque je suis mélomane invétéré, chaque fois que j’écrirais un chapitre (m’enfin, je sais pas franchement de quelle manière je vais découper ce journal pour être honnête), il portera le nom d’une chanson.

Comme ça, on fait d’une pierre plein de coups : j’écris (c’est cool d’écrire), je prends donc du recul, et vous, éventuellement, vous m’aidez, du coup j’apprends un peu plus. Et bonus : vous vous taillez une petite culture musicale en même temps. C’est beau la vie !
Mais dans tout ça il me faut un prologue. Parce qu’un prologue ça fait classe. Et puisque je sors d’une semaine de vacance, le prologue est tout trouvé. Ah mais j’ai rien closé pendant les vacances ! Pas grave, j’ai quand même été au contact de gens : ça suffit …

Prologue : Retour à la Maison

La Maison, c’est comme ça qu’on va appeler la ville d’où je viens. En vrai c’est une petite ville et je pourrais être facilement repérable.
Bref, pour les vacances, je suis de retour à la Maison. Depuis que je suis à Wonderland, où je fais mes études, j’y suis revenu pas mal de fois. Mais sans revoir mes potes d’ici, du moins pas tous. Mais là c’est les vacances. Et autant quand je suis rentré dans la gare de Wonderland, je n’avais rien de prévu, autant quand je suis sorti de la gare de la Maison, mon agenda était déjà demi-rempli. Alors que j’ai pris le train le matin sans aucun projet, je me suis retrouvé avec une journée remplie. C’était Samedi.
Déjà, une après-midi laser-game avec des potos. C’était sympa, bien que je me suis rendu compte que certains de mes « amis » me gonflaient beaucoup beaucoup. Je m’en rends compte maintenant. Durant cette même sortie, une pote nous invitera tous pour Halloween. Avec d’autres gens que je connais pas en plus. Cool, y aura de l’eau-qui-rend-bien, étonnant quand on connait la fille !

Le soir même, soirée prévue chez un pote. Je connais personne ou presque. Not a problem. Je rentre chez mon père, je me rase que la moitié du visage (un pari avec un pote de Wonderland) et en route pour la beuverie. J’arrive, ma demi-barbe fait sensation, et je me sens bien. Ces gens me correspondent tellement mieux que mes amis habituels, ceux du laser-game. De toute évidence, j’ai un travail social à faire là-dessus.
Durant cette soirée, pas de closes évidement, puisque j’ai bu. Quand je bois, même si je suis juste pompette, j’ai ma libido qui se roule en boule au fond du slip et qui attend que je décuve pour appeler à l’aide. Je commence à le connaitre mon corps : Boisson = ceinture.
Mais j’me sens quand même bien. Sauf que ça déraille assez vite, ça fait trois mois que j’avais pas touché à l’alcool et j’ai bu « comme avant ». Mauvais plan. Il parait que j’ai ruiné le chemisier d’une blonde. Je m’en souviens pas. Elle si. Moi je me souviens que du balcon. Bref, c’est dommage, j’étais bien parti et j’ai abusé de l’alcool. La première fois que je gerbe en étant ivre (et pourtant je commence à en avoir eu des cuites …) : j’ai franchi un palier. Je ne veux pas renoncer à l’alcool mais je veux réguler ma consommation. Désormais, je ne boirais qu’à l’occasion de jeux et de défis.

Le bon point : la fille m’a dit qu’un jour elle se vengera. Elle compte déverser ses tripes sur moi la prochaine fois qu’elle sera morte. C’est cool, original, et étrangement implicite comme manière de m’inviter à son anniversaire ...

Le deuxième bon point : j’étais le plus bourré, et pourtant le premier levé, en pleine forme et sans gueule de bois. A part mon haleine alcool-cannabis-vomis, qui se serait douté de ma cuite de la veille ?

Le Dimanche, je reçoit un SMS d’une pote que je connais pas tant que ça et qui veut venir squatter avec sa meilleure amie (que je connais bien : ça fait plus d’un an qu’elle essaie de me faire des trucs.) pour Halloween. Je suis pris. « Sinon un cinéma demain, on invitera des potes à nous en plus ». Ok.

Film sympa, gens sympa, je me sens bien. En plus leurs potes m’aiment bien. Malgré ma demi-barbe, que j’ai voulu garder jusqu’à Halloween. Oui oui, je me suis exposé publiquement avec ma demi-barbe. Quand on fait un truc aussi ridicule que ça et qu’on se rend compte que ça gêne pas grand monde dans la rue, on se dit qu’un abordage, c’est pas si effrayant. Bref, cinéma, bar, McDo, et les deux nanas m’invitent pour le lendemain. Nous trois. Chez la fille qui veut mon zizi. Ca sent le stratagème. Je m’en fous, elles ont intérêt à avoir une stratégie béton. J’suis pas un mec facile moi.

Ouf, le lendemain on mange chez la nana puis on joue à la Wii. A chaque fois qu’on perd, on boit. Et une fois qu’il n’y avait plus rien dans la bouteille, on fait des gages. J’ai passé un bon moment, c’était agréable et cool. En plus je me suis fait masser les cheveux. Et ça, même sous alcool (j’étais juste pompette pour le coup), je kiff ma maman.

Première remarque importante du journal : Qu’on m’explique pourquoi je me sens tellement bien avec des « inconnus », des « connaissances » et des « juste potes » et si mal avec mes « amis » ?

Et Halloween ne fera que reformuler cette question.

Bingo. Halloween. Sympa. Mais casting de gamins en fait. Les gens du laser-game plus deux trois inconnus en plus. Dont une fille, que je ne connais pas, que pas beaucoup de gens connaissaient, la plus belle et peut-être la moins gamine. Elle semblait s’être trompée de bassin. D’ailleurs on va l’appeler Crevette. Elle avait rien à foutre là, c’était pas son univers. Déjà que moi parmi mes amis je me sens pas trop à ma place. Mais elle alors.

La soirée, on peut la découper en quatre mouvements : on mange et boit (parents présents), puis on joue à un jeu de société, puis on joue à la Wii, puis on regarde des films. Genre rien à voir avec la soirée du Samedi quoi …

Bref j’arrive sur place à 19h30, je fais encore sensation avec ma demi-barbe. C’est cool en fait. On mange et on boit. La mère nous a fait un cocktail guyanais. C’était super bon, j’irais lui demander la recette un de ces jours. Rapidement, ça commence à devenir relou. Entre les mecs cons (oui, on parle de mes potes de l’année dernière là) qui s’amusent à foutre des bonbons dans les bouteilles (tu as que ça à foutre sérieux ?) et les filles qui imposent la dictature du X Factor sur Wii … M. Pokora commence à me faire franchement chier. Mais bon, je trouve quand même moyen de déconner. Faut s’adapter wech.
Note : quand moins de 50% des invités prennent plaisir à faire une activité, il faut changer. X Factor, tu gardes pour les soirées pyjamas entre gourdasses (nan mais M. Pokora quoi.).
De toute façon, les mecs connaissaient pas les chansons la plupart du temps, et c’était n’importe quoi.

Ensuite on a migré vers le salon et on … s’est fait chier devant des clips de merde à la TV. La Crevette qui s’est trompé de bassin se fait chier depuis un moment visiblement. Quand à 21h00 tu vois la nana dans un coin avec le logo Facebook sur son téléphone, c’est pas très très bon. Après on s’est fait un peu moins chier. Un pote, qu’on va appeler Cochon parce qu’il passe sa vie à imiter des bruits de cochon, commence à taquiner la fille. C’est un peu sa manière pas assumé de draguer.

Sauf qu’avec lui, taquinerie = emmerdement. Il la fait chier, elle le lui dit ouvertement, elle en a marre, il continue… Puis il arrête enfin. Je regarde mon portable « 22h30 ». Zut. Je fais signe à un autre pote, qu’on va appeler Désespoir parce que ça correspond bien au personnage, de venir. Je lui explique qu’il faudrait peeeeut-être commencer à faire quelque chose. Les clips à la télé, ça va 30 secondes…

Donc on engage un jeu de société. On a mis plein de temps avant d’arriver à expliquer des règles pourtant simples puisque l’autre Cochon a recommencé à emmerder Crevette. Bref, là il a vraiment tout pollué pour de la merde. J’ai essayé d’expliquer, le mec casse les couilles, j’insiste pas. Désespoir expliquera à ma place, et il comprendra ma souffrance. On rajoute la règle contextuelle. Chaque fois qu’on se trompe, on boit. Enfin on joue, les gens accrochent mieux.

Premier vrai contact avec Crevette pour ma part. Elle n’a pas de verre. Je l’allonge bienveillamment entre deux coussins pour faire couler l’eau-qui-rend-bien entre ses lèvres. Elle voudra faire pareil avec moi après. Ensuite des gens sont allés se coucher. Oui, à moins de 23h30. Du coup il y a eu une rupture dans le jeu et on était plus assez pour continuer. Le reste des gens se sont ameutés autour de moi et Crevette, qui venions d’engager une conversation passionnante. A ce qu’il parait, un homme baptise son pénis avec le nom de son père. Puis voyant que je faisais pas ça, elle a voulu baptiser mon zizi, et on est partis dans un jeu de rôle prêtresse-baptisé et elle m’a gentiment expliqué la cérémonie pendant que je lui bricolais une barbe avec de la toile d’araignée (kino gratuit quoi …). Je savais que je ne ferai rien avec elle, j’en avais pas envie. Mais elle était cool.

Puis les gens ont joué à Mario Kart pendant qu’on construisait notre délire qui allait de plus en plus loin. A en devenir flippant même, mais Defx n’a pas froid aux yeux. On notera au passage Désespoir se retournant exprès vers nous (sur le canapé, on était clairement isolés :D ) en disant bien fort « Alors Defx, on s’exerce encore à la drague ? »… il croyait me mettre des bâtons dans les roues sans doute. Ce fût un flop de sa part.
J’ai décroché à un moment. Elle était partie aux chiottes et j’en ai profité pour migrer du canapé au sol pour rejoindre les autres sur Mario Kart. D’ailleurs je les ai démonte alors que je joue jamais aux jeux vidéos …

Ensuite film, calé tranquille dans le canapé. Je choisis de me mettre loin de Crevette. Désespoir montre tout son talent en se couchant pas trop loin et en rapprochant petit à petit sa tête de la fille. Mec désolé, on t’a vu. Mais sans dec’, la fille t’a ignoré toute la soirée, elle te tourne le dos et se sent obligé de se blottir contre le mur … tu crois être entrain de faire quoi là ?
Ya une chinoise avec moi dans le canapé. Je lui parle vite fait mais elle est pas SUPER intéressante, donc bon, je regarde le film. On se couchera vers 7h du matin.

Le lendemain j’aide un peu à nettoyer, je dis au revoir puis je pars. La Crevette me lâche un « on se revoit pour la cérémonie ». En vrai j’ai pas pris son numéro et je lui ai pas laissé le mien.

Quelques jours plus tard, je me rends compte que Désespoir est un ami qui ne le restera plus pour très longtemps : il ose me demander le numéro de Crevette. 3 choses me viennent à l’esprit.

1) Je ne l’ai pas.
2) Pourquoi tu lui as pas demandé si tu le voulais ?
3) Si je l’avais et que j’ai passé autant de temps à taper la discute, c’est que j’étais potentiellement intéressé non ? Donc tu es entrain de dire ouvertement que ça te gêne pas d’aller draguer comme une bite une fille qui m’intéresse … chouette l’ami.

Et pour pas que ce prologue soit un résumé succinct et sans fond de vacances, je vais faire un bilan.

I ) mes amis
Je ne me sens plus d’affinités avec ces gens là, je les trouve cons et gamins. Malgré qu’ils soient sympas, arriver quelque part avec ces gens là, c’est commencer avec une valeur sociale négative. En plus avec Désespoir ou Cochon, cette valeur descend toute seule à mesure qu’ils ouvrent leur gueule ou qu’il agissent.

II) Samedi soir, mon pote et tous ces inconnus

Systématiquement, chaque fois que ce mec me proposera des soirées, j’accepterai. Je me sentais bien avant de me sentir mal.

III) Crevette

C’est une fille.

IV) Désespoir
A chaque occasion, il cherche à me mettre hors course. C’est assez curieux d’ailleurs. Je lui ferais confiance pour beaucoup de choses mais je sais que dés qu’on rajoute un être féminin dans l’équation, c’est la merde. Petit florilège des répliques qu’il m’a sorti dans l’année passée (parce que le « tu t’exerces à la drague » c’était un exemple parmi tant d’autres ! ) :

-Je débarque vers lui, au lycée dans un couloir. Une fille devait lui parler de ces histoires. Je sais pas trop, j’étais pas encore arrivé quand j’entends « Demande à Defx, il taille dans le nombre lui ».
-Une autre fois, même configuration, « Demande surtout pas à Defx, ça dure rarement plus d’un mois avec lui ». Faudrait savoir mec ;)
-Conversation surprise pendant que je passais dans un couloir, il était avec une fille dans sa salle de classe « ouais il est sympa Defx. Mais j’voudrais pas qu’il te baise et qu’il te laisse sur le bord comme il fait d’habitude ». Wut ?! Je fais ça moi ? Zut.
- …

Et moi en face, je lui déroule le tapis rouge chaque fois qu’on me demande un avis. Et je faisais ça parce que j’y croyais. En vrai j’ai arrêté le jour où je l’avais couvert d’éloges devant sa nouvelle copine qui doutait. Moins d’un mois après il la quitte pour une gamine de 15 ans. Ouais il faisait son lover, mais en vrai c’était une fille par défaut. Je savais pas moi, mais qu’est ce que c’est faux cul en fait.

Et chaque fois que je le vois, il empile les bourdes. Il est en chute libre et pas si loin du sol.


V/ Les deux filles avec qui j’ai joué à la Wii
Ouais, des amies comme ça, je dis OK. C’est franchement cool.

Je dois donc rebâtir mon cercle social à la Maison.

Demain, je retourne à Wonderland. Je vais me bricoler un bootcamp personnel pour SPU intégré à ma vie de tous les jours. Pour avancer il faut avoir une méthode.

Bientôt, ça commencera pour de vrai. Que ma quête commence ici.

Bye !

P.S. : C’est fou comme il prend de la place en fait ce prologue … en plus je l’ai mal écrit.
Mon journal

"Le plus terrible dans la beauté n'est pas d'être effrayante, mais d'être mystérieuse. En elle Dieu lutte avec le diable, et le champ de bataille se trouve dans le coeur de l'homme." - Dostoïevski

Salut Defx, intéressant ton récit. Tu sembles parti sur un chemin que tu te traces tout seul, comme un étudiant séduisant. C'est appréciable et je dirai vivement la suite !

Tes amis t'indiffèrent apparemment mais ce n'est qu'une question de mentalité changeante. Fais-leur comprendre que tu as des aspirations différentes et ne les laisse pas brutalement tomber ;).

PS : Merci pour le morceau !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 04.11.13, 22h27 par Defx
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles" SENEQUE

Kanou a écrit :Fais-leur comprendre que tu as des aspirations différentes et ne les laisse pas brutalement tomber ;).
Ca va se faire tout seul petit à petit, effectivement ce n'est pas la peine de couper brutalement le contact !

En tous cas tu es intéressant à lire, et puis j'aimerais bien avoir des nouvelles de crevette !

Salut les gens. Voilà la suite. Enfin le début. La suite de début ! Bref, désolé mais il y aura pas de nouvelles de Crevette. Je l'ai pas revu, pas reparlé ni entendu parlé et ça me convient en fait. Je sais juste que désespoir s'est démerdé pour pécho son FB après coup. Bref, on y va.

Chapitre 1 :Now's The Time
(titre toujours cliquable)

Alala. Mercredi soir. Je rentre dans ma piaule. Je suis fatigué mais j’ai aucune envie de dormir. Du coup j’allume l’ordi, je prends le fichier de mon journal et … j’efface tout le chapitre 1. Parce que ça fait quasiment deux semaines que j’avais écrit le début, sans jamais avoir pris le temps jusque là d’écrire la suite. J’ai perdu le fil narratif, et en plus ya du contenu qui s’ajoute. Donc on recommence.
La leçon de la soirée, pour faire court, c’est que quand j’ai rien mangé depuis 24h, quelques verres suffisent pour me mettre dans le haut du « pompette », voire le bas du « bourré ». Bonne nouvelle, en temps normal, ça se chiffre limite en bouteilles … je vais faire des économies moi.
Bref. Mercredi soir. Je rentre dans ma piaule et je pose l’instrument dans un coin. Je me défringue, je vais aux chiottes et j’allume l’ordi. Je prends mon journal et je commence à écrire. Mon carnet de note est posé sur une étagère à deux mètres de là. Je regarde l’étagère. Je regarde l’ordi. L’étagère. L’ordi. Et merde, pas question de me taper l’aller-retour. Si en fait, j’ai envie de dormir. Après réflexion, je publierai demain. Ou après.

Allez, mon courage revient. Aujourd’hui, le chapitre 1. Faisons marcher la mémoire : quoi de neuf depuis le prologue ?

Déjà, ma vie sociale à Wonderland est bien dessinée. Tous les mercredis soir, je m’engouffre dans un bar. C’est ma soirée musique de la semaine, dans un bar, la soirée que je peux pas louper quoi. Je commence à connaitre les gens sur place, c’est un peu mon QG à vrai dire. On monte sur scène quand on le sent et on redescend pour laisser le prochain s’amuser. C’est cool.

Oh et je dois citer le moment fail d’il y a deux semaines. Jeudi précisément. Je me souviens grâce à mon carnet. Je plante le décor : c’est le matin, à l’arrêt de bus, je vois une fille avec qui j’ai un cours en commun. On a déjà un peu parlé, c’est une allemande même. Bref, je vais pour lui dire bonjour.

Moi : Heeey High Five !
Elle *rigole puis tape dans ma main*
Après ça, je me dis que pour pas faire mon impoli j’vais taper dans la main de toutes ses potes allemandes … Je me tourne vers la gauche « High Five » … Vent MONUMENTAL. Genre la nana qui te regarde bizarre et qui tourne la tête sans même emmètre un son. En fait, il s’agissait d’une fille tout à fait random, une inconnue, rien d’autre. Mais elle était tournée de telle façon que j’ai cru que… bref, je garde ma main en position haute, je fais un demi-tour et je tape dans la main des vraies potes. Elles sourient, la fille que j’ai saluée à la base est carrément morte de rire. On se taquinera-kinotera un peu dans le bus. (Le paradoxe, c’est que mon fail a provoqué une montée de Mojo énorme.)
D’ailleurs, la semaine dernière, Jeudi toujours, je suis allé à côté d’elle en cours. On a bien ri, on faisait des dessins débiles et j’lui expliquais les mots du texte qu’elle comprenait pas en mimant. Même elle m’a dessiné en roi parce que j’suis trop fort. Wech.

Ah oui y a aussi le week end. Pas le dernier, pas l’avant-dernier, mais celui d’avant. Vous vous souvenez des deux gonzesses là ? Celles que je vois bien comme base de ma nouvelle vie sociale à La Maison. On va surtout se concentrer sur l’une d’entre elle, pas celle qui veut mon zizi, l’autre. On va lui donner un nom. Parce qu’on se côtoie de plus en plus. On va l’appeler Wendy. Comme la pote à Peter. Bref avec Wendy on a refait un truc avec les potes qu’elle m’avait déjà ramené. On a fait un cinéma.
Wendy est passé me prendre chez moi, et on a entreprit d’aller manger dans une pizzeria. Le truc, c’est qu’ils étaient complets. Alors on est allés jusqu’au Monoprix, on voulait de sandwichs. C’était fermé. Au final on s’est retrouvé chez elle. Elle cuisinait des trucs tout fait pendant que j’essayais de mettre une table sympa et tout. Je dégote quelques bougies…genre y a les cheveux de la fille dedans. WTF. J’allume. La classe, avec les cheveux ça crépite …
Ca manque de fleurs. Pas de problème, j’ai des mouchoirs dans ma poche. Allez hop ! en 45 secondes j’te fabrique une rose. Au final on arrive à avoir une petite table un peu rustique mais bien cosy. Lumière tamisée et tout fille. Bien. On mange tranquilou, on fait la vaisselle, un petit tour par sa chambre. Elle voulait me montrer ses peluches et se menottes. Après on reprend la voiture pour aller au ciné. On se fait le film et avec ses potes on décide de finir la soirée dans un bar. On se retrouve dans un pub que je connais à peine. J’y ai donné un concert une fois. Les mecs ils veulent se la jouer cow boy « ouais ouais, on fait des shots d’absinthe, t’es avec nous ? ». Petit joueur, à l’époque on faisait ça avec du Stroh mes frères et moi. On s’alcoolise donc un peu, mais raisonnablement. Un moment, pendant qu’on ramenait les verres, ya une nana, un peu en dessous la trentaine, qui danse bizarre. Elle bouche carrément le passage en bougeant son boule. Je reste de marbre, en mode sage stoïcien. Tous ses potes me voient sauf la presque-trentenaire qui délire. Ses compagnons rigolent, elle se retourne « a bah il avait qu’à danser avec moi ! ». Et moi en mode James Bond « Une prochaine fois peut-être ». Bref j’évoque ce passage car en quittant le bar, je lui offrirai une rose en mouchoir (ouais deux fois dans la même soirée sisi). Je ferai la bise à son copain aussi. Il faisait un peu trop son viril en bombant le torse après mon offrande à la dame. Tsss. Sans dec’, le coup de la rose, avec une petite mise en scène bien comme il faut, ça peut faire un trick sympa. Bref, bonne soirée, Wendy me ramènera chez moi.

Allez hop, toujours avec Wendy. On est allé ensemble aux dix huit ans d’un poto. Comme d’hab’ elle a fait mon taxi, on est passé dans un supermarché pour faire les courses avant. La soirée était bien. Apparemment, tout le monde s’imagine que Wendy et moi on est en couple. Moi ça me fait rire, j’en joue un peu en vrai. Bref on a picolé, après avec Wendy on est allé se planquer dans le genre de grenier aménagé qui sert de dortoir (on s’est retrouvé là par hasard en cherchant la porte d’entrée. Oui on monte des étages pour trouver la porte d’entrée. Normal quoi). On a parlé un peu de tout, surtout de rien, et elle m’a massé les cheveux. Sur mon portable ya une photo d’elle qui porte mes lunettes et qui met bien en avant ses seins toussa. Ca s’est passé dans cette pièce, a ce moment là, mais je me souviens de rien de la sorte. Après avec un pote et un autre mec on est allé en ville récupérer du matos de musique dans les locaux d’un organisme plus ou moins communal … bourré j’y suis allé, et on a dû expliquer ce qu’on faisait là. On m’a demandé à moi. Ce n’était pas évident d’argumenter … « t’inquiète, on a le droit de se servir. On a le droit. Easy Money quoi. » … on est retourné chez notre hôte, on a musiqué puis avec Wendy on est sorti chercher nos couettes et tout le bordel pour dormir. En pissant au passage chacun sur un pneu de la bagnole d’un pote (Celui qui m’avait invité. Chez qui j’ai gerbé ouais… vous savez là !). Je sais plus exactement pourquoi on a fait ça. Mais on avait une bonne raison. Je crois. Bref, soirée bien comme il faut, après je me souviens plus de tout. J’ai dansé de façon particulièrement ridicule avec je sais plus qui aussi. Je me souviens de ça. Bref, tout ça pour dire que Wendy, ça promet pour la suite. On délire vraiment bien partout où on va.

D’ailleurs, elle m’a appris que dans mon lycée de l’année dernière, j’avais une réputation « d’homme à femme »… genre carrément quoi. Je la mérite pas celle là. Vraiment. Je le jure. Promis. Sinon je serais pas ici en vrai.

On finira ce chapitre de façon simple. Aujourd’hui dans le bus, j’ai vu une prof de l’année dernière. Je suis allé dire bonjour et enfin de compte on a passé tout le voyage ensemble. Enfin son voyage à elle : le mien est plus long. Je m’étendrai pas sur ce qu’il s’est factuellement passé pour des questions d’anonymat. Pas le mien, car je m’en fous à moitié. Mais surtout le sien. Bref, vous n’aurez que le bilan :

-Une fois le lycée passé, une prof devient une femme comme une autre.
-Une relation professionnelle gomme la vraie personnalité de façon assez surprenante.
-L’écart entre une jeune prof et un élève de Terminale peut parfois être purement illusoire.
-C’est fou comme je suis davantage intéressé par les femmes plus vieilles que moi.

Désolé de l’écart entre deux posts. Pas pour l’attente, ça je m’en fous, mais surtout parce que le contenu en est altéré. Sur chacun des épisodes évoqués, j’aurai pu m’étendre davantage, donner du vrai contenu, donner mes interrogations aussi. Il y aurait aussi d’autres épisodes à évoquer. Mais j’ai beaucoup de choses dans mon carnet, et ma mémoire vis-à-vis d’un événement n’est plus aussi parfaite au bout de deux semaines.

J’essaierai de poster plus souvent. Ou à défaut, de sélectionner davantage l’information et préférer donner quelques trucs bien développés plutôt que pleins de trucs bordeliques.

Mais l’important, c’est que je suis lancé. Now’s The Time.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Sympa :) le 28.11.13, 22h03 par Gordy

Bon bon. Non pas déjà la suite. Juste une


\\Note d'Entre-Chapitres !//

Je me fais juste une réflexion : j'ai pas de Mojo. Mais pas du tout. Alors autant la semaine dernière j'étais correct, autant ce week-end (mon week-end s'étend jusqu'au Lundi ;) ) j'étais carrément BIEN. Mais alors là depuis Mardi, catastrophe. Je pense que mon esprit est encombré par tout un tas de merdes. Des truc à faire, entre autres. Bref, tout un dépôt de crasse qui m'empêche d'être entrain d'être. Je suis trop dans la préoccupation. C'est un truc dont j'ai peu entendu parlé ici mais je peux assurer que dans mon cas, ça joue beaucoup sur mon état d'esprit. Et je pense que celui-ci est capital.

Je suppose que le sommeil aussi est super important là dedans ... à travailler aussi pour moi.

Bref, la note reste éditable, des fois que du contenu me passe par la tête ...

PS : Le hasard à fait que ce mercredi même, Now's the Time a été joué \o/

Allez, c'est l'heure de relancer mon journal. Évidemment, depuis le temps, il s'est passé pas mal de trucs. Périodes pleines, périodes creuses. Toussa. C'est pas le plus importants. Même si je racontais, je suis plus dans le moment. J'aime pas raconter à froid.

Chapitre 2 :Summertime
(titre toujours cliquable)

Alors oui, je crois que c'est pareil dans toute la France (si, j'te promets.), c'est l'été. On alterne, parfois avec fracas, entre les grosse chaleurs et les grosses rincées. Globalement, je suis pas du genre à me plaindre du temps. J'ai eu ma première année, aussi. De justesse, comme à mon habitude. C'est une coutume qui date de l'école primaire pour moi. Tout de justesse.
Avec l'été, des soirées, et des sorties en générales. Souvent épiques, parfois carrément chiantes. Genre Vendredi soir. C'était chiant Vendredi soir.

Je fût déposé devant un supermarché. J'avais rendez-vous quelques heures après dans un parc bien connu de la Maison. A l'autre bout de la ville. Le parc de la ville en quelques sortes. Pas le seul. Mais les autres sont davantage des parcs locaux, de quartier. Là, c'est LE parc de la ville. J'y vais assez souvent avec des potos, de jour comme de nuit. Mais avant, j'avais des courses à faire. J'avais 1 heure avant la fermeture, 2 heures et demi avant le rendez-vous. J'étais large. Très large. Je prenais mon temps. Je rentrai dans le libre-service.

Après avoir acheté une bouteille de Zubrowka, et parcouru la ville jusqu'au parc, je me couchai sur un banc pour attendre. Je retrouvai ensuite le couple qui m'avait invité et nous retrouvâmes ensemble les autres conviés. Deux autres couples. J'ai eu un doute au début, je les trouvais pas très proches, ces gens là. En fait j'ai vite compris que j'étais face à des gens coincés. Voire carrément chiants. Les gens coincés, je m'entends assez bien avec eux d'habitude. Là, il se passait rien. Des initiatives de mon pote et moi, rien ne ressortait. Je suis parti à 23h30? Zubrowka intact, mais ma motivation bien entamée. Je rentrais au ralenti, parfois en m'arrêtant le long des quais pour profiter de l'herbe et de l'ambiance adorable de cet endroit. Croyez le ou non, mes arrêts réguliers le long des quais furent les moments les plus plaisants de ma soirée. J'ai aussi pris conscience du potentiel romantique de ma ville ...

Puis les quais disparurent, je marchais lentement dans la rue, puis sur la route, pour achever les 8km qui séparait le parc de la maison de mon père. Je posais ma bouteille dans mon coin personnel de la cave, puis j'allais me coucher. Le lendemain, j'avais rencard. Et ça ne pouvait que être mieux que cette soirée relou.

Le lendemain, mon rencard venait me chercher. La première partie du projet, c’était d’aller au sex shop de la ville. On y est allé. C’était une petite boutique, plongée dans la pénombre et gérée par une sexagénaire hippie aux cheveux frisés et n’importe quesques. Elle me faisait un peu penser à Janis Joplin. Janis Joplin était autrement plus sexy, par contre. Je rajoute délibérément et allégrement une couche au stéréotype en vous disant que la boutique était juste à côté de la gare. Promis, c’est vrai. On y est resté trois minutes, puis on s’est cassés : sa boutique, à la hippie, c’était de la merde. Beaucoup de DVD (quoique c’était pas mirobolant, mais bon) et un petit rayon de sextoys, certains de très mauvais goût. En majorité, des trucs que j’évite. Genre des martinets à froufrous. Des menottes du même genre. Ou bien d’autres martinets miniatures en similicuir tellement pas crédible que ça ferait rire même ma petite sœur. Et je vous parle même pas de ces bracelets en poils de wookie teints en rose. Immonde. On retourna dans la vago de la fille en se foutant gaiement de la boutique pourrie de l’autre hippie. Désolé grande, je sais que t’es commerçante, que c’est pas facile, et que c’est la crise, mais ta boutique, c’est de la merde …

Je crois qu’il faut que je vous parle de la demoiselle qui m’accompagne. Elle fait partie des bons potes de lycée : les gens avec qui on a pas mal trainé, avec qui on aime bien être, mais qui ont jamais franchement été des amis. Elle est un an plus vieille. Elle a 20 ans. Le genre de fille délirante, mais qui a pas confiance en elle. Pourtant elle est cool et pas moche, mais voilà. Elle a toujours été physiquement un peu distante. Genre qui aime pas le contact et tout. Le sex shop, c’était son idée. On va l’appeler Shopie du coup. Le reste de la soirée, c’est de moi par contre. Par SMS, je lui avais expliqué que le sex shop, c’était cool, mais que c’était un peu léger de se voir juste pour ça. J’avais raison : on est restés peut-être 5 minutes dans la boutique. Je lui avais alors proposé un « rencard-pic-nique-nocturne ». Ben oui. Un rencard. J’ai jamais aimé « passer sous les radars ». Je l’avais peloté une fois, une soirée mémorable datant de Février 2012. Nous étions bien imbibés, je me rappelle plus vraiment, elle vraiment plus. C’était pas plus mal. Nous avions été interrompue par sa meilleure amie, tout aussi ivre, qui me l’avait littéralement arraché des mains en prétextant de la protéger contre moi. Mais en fermant la porte de la chambre où j’avais été placé honteusement par mon propre père (longue histoire que cette soire) autour de 21h30 afin décuver, cette meilleure amie m’avait discrètement lancé un « elle est à moi ». On les avait apparemment retrouvé entrain de s’embrasser dans la chambre voisine.

A bord de la Shopie-mobile, on était en route pour le parc. Oui encore ce parc. Mais il est cool ce parc. J’allais lui montrer l’île. Elle est située en plein milieu de la rivière, entre la rive gauche et la rive droite. Il y avait un accès facile par une passerelle partant du parc. J’avais déjà pas mal exploitée l’île déjà : ça fait partie de mes endroits préférés de la ville. Avec des amis, nous y avons passé pas loin de 9h, le jour de la fête de la musique, à boire, fumer, écouter de la musique et faire les cons. C’est une île minuscule ou il n’y a rien à faire. Mais un endroit assez originale, isolé, très peu fréquenté, à la fois dans et hors de la ville. J’aime cet endroit.

On traversait une partie du parc pour arriver au point d’accès, une porte blanche toujours fermée et jamais entretenue. Bien idiot est celui qui s’obstine à passer par la porte. J’ouvrais mon sac, y retirais un jean bien fatigué par l’aventure et l’invitait à retirer ses chaussures. Elle était en short, ça tombe bien. Je me changeai, rangeai mon chino, retroussai mon jean. Je lui ouvrais le chemin parmi les quelques arbres, pieds nus dans la terre jusqu’à atteindre l’eau. Pieds dans l’eau, on escaladait à deux la petite cascade qui menait de l’autre côté de la porte. Je rangeai mes chaussures, prenait une paire de sandales dans mon sac et l’invitai à remettre ses chaussures pour passer la passerelle. Pieds nus, les 30 mètres sur cette grille en inox font mal …

Muets et sous le bruit de la cascade, nous traversâmes jusqu’à l’île. Nous avions comme changé de monde. J’étalai une nappe sur la terre et nous nous posions en tailleurs dessus.

Il était vers 19h. L’avantage de connaître quelqu’un depuis le lycée, c’est qu’on a toujours des sujets de conversation à ressortir. Tel ou telle prof. Ou mec relou. Ou un souvenir. Rapidement, je l’invitai à venir au bord de l’eau. Nous nous posâmes sur la passerelle, les pieds dans l’eau. Il faisait encore soleil, le parc était encore bien occupé. Les gens étaient sur le pont de leur péniche et tout allait bien. Je la fis lever et lui demandai de me masser les cheveux. D’abord timide, elle y mis de plus en plus d’énergie.

La soirée continuait tranquillement. A un moment, elle dégainait une clope. J’étais allongé sur la nappe, elle en tailleur à côté entrain de fumer.
Shopie : T’en veux ?
(Je ne suis pas fumeur, elle le sait)
Defx : Vas-y.
(Je crapotai délibérément et envoyai de bien beaux ronds au dessus de nous)
Shopie : Tu crapotes ! :o
Defx : Tu sais très bien que je fume pas. Mais j’aime bien faire des ronds. Des beaux ronds tout ronds qui s’envolent comme des ronds et se dissipent lentement dans l’air …
Shopie : Tu crapotes quand même …
Defx : Tiens, je t’envoie un rond et tu l’aspires, ok fille ?
Je pris ce qu’il fallait de fumée. Mon projet à moi était innocent. J’envoyais des ronds et elle devait les aspirer à une distance raisonnable. Je n’attendais rien d’autre. Mais sans que je m’y attende, elle s’approchait près. Très près, ses lèvres touchaient les miennes. Ca, c’était pas une fenêtre de tir, c’était une baie vitrée de tir. Et je la manquai délibérément. J’avais le temps, et il était encore tôt.

Après quoi, je l’emmenai se baigner. On a passé un bon moment dans l’eau. En sortant, je me m’assis sur la passerelle, et vint debout en face de moi. Elle me massait les cheveux, je lui rendais. Puis arriva le moment où je lui mordillai l’oreille. Elle me le rendait peu après. Et elle me demandait s’il y avait d’autres trucs à faire. Les bisous dans le cou, évidement. J’achevais le boulot en montant progressivement vers ses lèvres. Et je l’embrassai.

J’étais au téléphone. La veille ça marchait, là non. Impossible de se faire livrer une pizza au parc … Putain les mecs, hier vous m’avez livré deux pizzas, on était au lieu de rendez-vous en avance et tout, et là vous me dîtes que c’est pas possible. Avec Shopie, nous optèrent alors pour le kebab. Après avoir remballé toutes nos affaires, on retournait à la vago et je faisais le GPS pour l’emmener dans un des meilleurs kebab de la ville. Proche du parc, qui plus est. On décida de ramener les kebabs sur l’île. On est bien sur ce petit morceau de terre. Je sortis 4 petites bougies de merde qui trainaient dans mon sac (je vous jure les mecs, si vous saviez ce qui trainait dans mon sac …) et les allumai. La demoiselle eût le droit à un beau kebab-pic-nique-nocturne aux chandelles. Nous discutions de tout ce qui faisait notre génération. En tant qu’enfant des années 90, on partageait beaucoup de point commun par rapport à la culture populaire. On parlait de Pokémon, de Charmed, de Stargate et de Tortues Ninjas. Un peu plus tard, quand le crépuscule était déjà bien installé, nous retournâmes nous baigner. Assez rapidement, on s’embrasait à nouveau, et je l’invitai à quitter son maillot de bain. Elle hésita quatre secondes, regarda autour et s’exécuta. Il n’y avait guère que quelques péniches allumées sur la rive d’en face qui témoignait de la présence d’êtres humains. Je pris son maillot de bain et allai le poser sur la passerelle. Un peu plus tard, je me déshabillai aussi. Par flemme, je lançai mon caleçon en direction de la passerelle. Je me tournai vers elle, les yeux ronds. Le caleçon était passé par-dessus la passerelle et c’était fait embarquer par la cascade. J’allai jeter un coup d’œil, des fois qu’un rocher l’aurait retenu. Rien. La nuit était tombée. En prime, je me tapai accidentellement la bite sur le rebord en béton juste en dessous de la passerelle. Je débandais, et impossible de reprendre en vigueur dans l’eau froide. On ne couchera pas ce soir.

On a fini la soirée sur la nappe, en câlins et caresses. Je revois Shopie ce soir. On va manger des sushis.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 23.07.14, 18h22 par Suit
  • [0] La suite, vite ! le 23.07.14, 18h40 par amelia
  • [0] Like ! le 24.07.14, 10h11 par The_PoP

Bon, quelques nouvelles.

En ce moment, je suis chez mon frangin, en Suisse. Je change un peu d'air, ça fait pas de mal. A mon retour, j'ai deux rencards de prévus. Le premier, c'est avec Wendy. J'ai eu un milliard de fenêtres de tir avec elle, et j'ai tout refusé. Tout simplement parce qu'elle faisait une super amie. Et sur cette année scolaire, elle a sans doute été ma meilleure amie, et j'ai pris conscience de plein de trucs grâce à elle. Mais d'un autre côté, il y a toujours eu une petite tension entre nous, et je la connais suffisamment pour savoir que ça pourrait marcher avec elle. Je compte donc tenter un truc. Ca tombe bien, elle m'a invité à un cinéma en plein air pour mon retour. Juste avant, elle a l'intention de me faire manger chez elle. Juste avant, elle a l'intention de me faire essayer la bougie de massage que je lui ai offerte pour son anniversaire. Comme quoi, quand on donne au Monde, le Monde nous le rend.

Le deuxième, c'est avec une fille que je croise de temps à autres en soirée. Depuis la dernière qu'on a faite ensemble, on ne s'est pas revus (depuis Mars, si mes souvenirs sont bons), mais on parle pas mal sur FB, tard, le soir, quand on s'emmerde. Et on finit par se lier. Au moins d'amitié, mais elle arrête pas de me faire du rentre dedans. C'est une fille taré. C'est une fille que j'apprécie, donc.

Je pense qu'il serait approprié de reparler de Shopie. J'ai eu un autre rencard, du même genre que le premier, le Samedi de mon dernier post sur ce journal. Ca s'est bien passé, sans être un truc de ouf' (le premier était plus intéressant, de loin). Deux ou trois jours plus tard, je lui ai cependant écrit pour lui expliquer qu'il valait mieux qu'on reste potes. Elle s'est investi beaucoup plus que moi mais surtout beaucoup trop rapidement, j'ai du réagir rapidement, c’était le mieux. Je rentrerai pas les détails, c'est une affaire intime.

Bref, le prochain chapitre concernera sans doute l'un ou l'autre des rencards dont je parle plus haut. Ou les deux. On verra ça.

Ah oui, non, si. Ya aussi cette fille, pour l'anecdote qui me fait rire, qui m'a discrètement harceler sur FB ...

Je reconstitue :
On lance la conversation, rien d'anormal. Puis à un moment elle sort
Hé dis, j'me demandais, puisqu'on en est là, t'as une fille en vue ?
Moi (évasif...): Non.
(A ce moment là, j'enchaine sur le sujet du BDSM, je me dis que ça la refroidira un peu. Mais je finis bien trop facilement en story telling ... et au bout de 10 minutes)
Moi : Officiellement, c'était juste une amie. Je suis pas sûr de savoir comment expliquer à mon père les trucs qui se passent dans la cave quand il s'absente.
Elle : ah oui alors là je comprends pourquoi tu lui as pas raconté mdr Et du coup en ce moment t'as pas de fille quoi ?
Moi : Ben non ...
Elle (avant que j'ai le temps d'embrayer sur autre chose ou de prendre poliment congé) : Et ça te dis pas plus que ça ?
Nan, sérieux. La fille est sympa, et pas laide du tout. Mais faut PAS demander sept mille fois la même question. Après ça, je lui ai dit, finalement, que je cherchais plus un mec en ce moment.
Mon journal

"Le plus terrible dans la beauté n'est pas d'être effrayante, mais d'être mystérieuse. En elle Dieu lutte avec le diable, et le champ de bataille se trouve dans le coeur de l'homme." - Dostoïevski

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