[ Journal ] Oldboy

N.B Je suis bourré. Enfin, en bonne voie. Je me prépare, je me motive, comme ils disent.

Il a fait beau aujourd'hui. J'avais envie de faire un peu de shopping. J'ai envoyé des sms à 3 " amis proches " aucun n'a daigné ne serais-ce que répondre.
Fuck off.

Ce soir, je me refais violence, si je puis dire. Un " pote " de bar ( que je n'ai jamais vu en dehors du bar habituel, à qui j'ai parlé 4-5 fois ) m'a proposé une sortie dans la " grande ville" ( oui, j'use et j'abuse des guillemets ) de la région.
Le type est un de vos compatriotes, un français en expat' dans ma cité dortoirs. Il a 30 piges, donc une approche peu-être différente de celle de mes """""""""""""""""""amis""""""""""""""""""" habituels.
Il chauffe donc ce soir, ramenant plusieurs de ses copines, pour une nuit de débauche, j'espère, dans la Mégapole.

Alors peut-être devrait tu envisager de dire "oui" aux propositions qui te sont faites "d'aller boirre une verre" ?

C'est chose faite. D'ailleurs ça me fait plaisir. Pour la première fois depuis fort longtemps, des années, j'ai envie de faire bonne impression. Je ne serais pas indifférent aux jugements d’autrui. Parce que j'en peux plus, je suis épuisé par mon absence de vie sociale. Je suis las de ces samedi après-midi chez moi à ne rien foutre. Je suis fatigué de ces " amis " qui ne répondent pas à mes messages. Consterné de ces gens pourtant jeunes et célibataires qui se refusent à toute sortie hors de notre misérable ville de plouc. A bout.

Franchement, j'ai du mal à voir ce qu'on me reproche. Pourquoi les gens ne m'aiment pas, pourquoi je faits toujours mauvaise impression. Putain!
Je peux être sympa, je suis ouvert, j'ai une culture générale largement suffisante pour couvrir une large plage de conversation. Je racontes volontiers de la merde, je peux servir de garde du corps en soirée et je paie généreusement des verres. Mais merde!

J'étais bien naif en début de journal, avec mon envie de séduire. Plus les jours passes, plus je prends conscience de l’empleure du boulot, de l'envergure du problème. Du chemin qu'il me reste à parcourir pour que ma première pensée du matin ne soit plus " et merde, chuis pas mort " à " une belle journée qui s'annonce, remplie d'activités intéressantes " .
Mais je ne reste pas les bras croisés. J'ai mis dans mon sms de ce soir " j'espère que je ne m'impose pas " à mon pote français. Ça ma coûté, putain ça ma coûté. Probablement révélateur de mon caractère.

Allez, je vais pas faire ma pleureuse encore 10 000 ans.

Au boulot, sous la menace, j'ai augmenté par 10 mes objectifs de vente ( mp pour ceux qui souhaitent acheter connaitre mes trucs.

Je vais rencontrer plein de gens nouveaux ce soir.

Je reste pas seul chez moi.

Putain, mais Oldboy, GO!!!

C'est bien que tu te bouges et que tu te resocialises man !!

Gros Big Up !

J'ai hate de lire le FR de cette soirée

Bilan de la soirée : Probablement une ou deux côté fêlées, un doigt cassé, les nies probablement cassées aussi niveau main droite ( difficile d'écrire, je l'admet ) et ce journal une fois de plus comme exutoire, comme ultime dialogue avec moi-même.

Je prenais les choses comme elles venaient, ces derniers temps. Cette période, une fois encore, semble révolue.
J'ai passé l'après midi avec mon ex. On s'est baladé, du champêtre, c'était cool. Je l'ai joué charmeur, taquin. J'aurais plus que vraisemblablement pu l'embrasser, voir la prendre en levrette dans les bois. Evidemment, j'ai rien fait. Pfouah. Pas grave, j'étais quand même d'assez bonne humeur pour ce soir.

Je m'attendais à une soirée sympa. Je fantasmais un FR à raconter ici. Je visualisais le titre, et tout.
Ce soir, y'avais Mortitia. Et F, mon ex collègue. Et wing, et des vieux amis tout le tralala. Carnaval dans une petite ville près de chez moi. Du tout bon pour passer au minimum une bonne soirée mais il fallait bien sûr que je sois moi, incapable visiblement de passer une soirée agréable, doit être au-dessus de mes maigres capacités
La soirée commençait d'ailleurs pas trop mal. On a bu, on a ris, j'ai croisé F, bonjour-au revoir. Fallait pas s'attendre à mieux, je suis définitivement pas un mec beau ni intéressant, je m'y résous.
Mais pas grave, j'ai mes amis. Wing n'est pas si vilaine, Mortitia toujours aussi splendide. On bois, on se marre, qu'est-ce que c'est cool.
Puis j'ai été pissé. J'ai pas calculé au j'allais, dans cette vielle ville. Du coup, voulant passer une barrière ( pas là par hasard, je l'ai appris à mes dépends ) je suis partis en chute libre sur environ 3m. La tête n'a pas touché, les côtes ont morflés, mes paumes se sont ouvertes. Je m'en tire bien, même si je pense que j'aurais plutôt préféré crevé sur le coup.

Chuis retourné sous le chapiteau. Mes amis dansaient, s'amusaient, comme tout le monde. Tellement mignon. J'ai commençé, je sais pas trop comment, à parler avec un de mes amis les plus proches. Il m'a avoué qu'il voulait faire la légion étrangère, je me sentais l'obligation de lui donner un peu de ma purée de cerveau aussi. J'ai essayer d'exprimer un peu de ce que je dis ici. Mon mal être, mes insomnies, mon sentiment de vide, d'inutilité, que tout est vain et que le jeux n'en vaux jamais vraiment la chandelle. Les tentatives de suicides, les envies. Et la honte de tout ce bordel, qui m'a rendu muet des années durant. L'impression d'être un incurable ado dépressif, derrière mes passades.
Mortita s'est pointée pendant la discutions. Je l'ai envoyé chier vraiment méchant. Elle m'en a voulu et m'a tourné le dos. La goûte qui fait débordé le vase, comme on dit. Les 3 heures suivantes, je les ais passées dans un mutisme absolus, le coeur au bord des lèvre et les larmes au yeux, conscient du pathétique de la situation, dégouté mais incapable de faire face.
J'ai pas dis grand chose sur le chemin du retour, environ une heure à pied. Je pouvais pas vraiment, trop envie de chialer comme une gonzesse. Juste pu vaguement arranger les choses avec Mortitia. Fed ne répondait pas à mes messages, j'existe pas.

Une fois Mortitia wing et mes potes chez eux, je me suis retrouvé seul et j'ai essayé de me calmer en attaquant du marbre, qui a évidement gagné, me laissant les mains en sang, un doigts cassé et le reste. J'ai aussi laissé coulé des larmes, vaines, amer. Y'a des gens qui ont tellement plus de raisons que moi d'être mal mais qui font faces, pourquoi en suis-je incapable putain mais qu'est-ce qui cloche?

Alors je suis venu ici, épancher une fois de plus mes conneries, mes echecs. Enfin, si l'on peut parler d'echec, vu que j'ai rien fait, en gros.
J'en ais ras le bol, sérieux. Ma raison me dis que j'ai tout pour être bien. Qu'il me suffit de le vouloir pour être libre. Que je peux tout recommencer à zéro. Mais rien à faire, y'a ce truc en moi qui m'attire, qui me plombe. Impossible de l'expliquer en outre, vu que c'est objectivement con et que je le sais. Du coup, aux yeux des autres, je passe pour un gros connard d'égoiste, un dépressif du dimanche qui pique sa crise.

Y'a quelques années, j'aurais tué pour avoir des amies. J'aurais sans doutes même pas osé imaginer avoir une moeuf. Et là, j'ai des amies jolies, qui se font du soucis pour moi et quoi? pfff. Je m'en contente pas, je veux d'avantage. Et merde.
C'est probablement ni le fait de pas chopper, ni le job, ni un avenir pas glorieux. J'sais juste plus pourquoi exactement je me casse le cul à me lever. J'aurais franchement preféré attérir ce soir sur le crâne plutôt que de m'épancher ici, seul et pourtant aux yeux de tous. Putain de merde

Cesses de te jeter la pierre man, tu etais parti pour passer une bonne soirée et t'es pris une chute a te peter des os ; ça couperait le mojo de n'importe qui, a moins d'avoir eu au moins deja 5 gramme de sang dans ton alcool au moment de la dites chute.

Alors oui, du coup, t'as pas reussi a kiffer le reste de ta soirée, ça fait ressortir le reste... mais cesses de te présenter comme un inadapté social, c'est caricatural et vraisemblablement inexact, tu as des amis, tu es invité à des soirées, et meme si ça s'est mal passé, tu as fait l'effort de sortir.

Alors panses tes blessures ( physiques ) et puis quand tu en auras de nouveau l'occasion, ressort.

Fais toi plaisir.

C'est con à dire, mais bon. Cesses juste de te juger comme ça, dans la vie ya deja bien assez de monde qui s'en chargeront.

( Cf. petite citation de Talleyran... vazy comment j'me la pete)

Tu t'epanches seul, mais aux yeux de tous? Et ben pour le coup t'aura gagné mes deux kopecs.



HAPPY FACE.

P.S : frapper des trucs, pourquoi pas, ça calme c'est vrai ; mais investis dans un sac de frappe.

Il y a quand même deux trucs qui me titillent...

1- Tu te prends une grosse gamelle dont tu ne sors apparemment pas indemne.
Personne n'a rien remarqué ? Perso, si un pote revenait la gueule en sang après avoir été pisser, je me serais inquiété un minimum pour lui... Ou alors tu ne remarques pas les signe d'attention que les gens te portent, et une part de ton mal-être vient peut être de là...

2- Mortitia est visiblement quelqu'un qui te suit, elle a l'air de pas mal morfler à cause de tes humeurs, mais visiblement elle est toujours là. Je ne sais pas pourquoi tu l'as envoyer bouler alors que tu étais en phase de "confession" il me semble qu'elle t'apprécie tel que tu es, et au pire, c'est vraiment une amie. Peut être que tu pourrais essayer de te confier à elle...

Ceci dit, je vois peut être une piste qu'il pourrait être intéressant d'explorer. Ca me vient après avoir lu un petit livre sur le lâcher prise.
J'ai comme l'impression que tu ne t'accordes pas beaucoup le droit d'être triste, de mauvaise humeur, ou tout simplement sensible. Et quand tu ressens un début de tristesse, ça t'énerve et tu te monte la tête avec ça, ce qui te rend à la fois triste et furieux envers toi même.

Je pense aussi que tu vois beaucoup de choses sous un angle négatif et qu'il te reste pas mal de pensées limitantes.
Quelques exemples :

Et la honte de tout ce bordel, qui m'a rendu muet des années durant.

Plutôt que d'avoir honte du passé, si tu te réjouissait pour l'avenir parce que justement tu en est conscient et que tu tentes de changer ?

Fed ne répondait pas à mes messages, j'existe pas.

Vu l'heure, c'était peut être normal qu'elle ne réponde pas. Ca ne veut pas dire que tu n'existe pas. (Je suppose ici que Fed est la F. du début)

Du coup, aux yeux des autres, je passe pour un gros connard d'égoiste, un dépressif du dimanche qui pique sa crise.

Là aussi tu préjuges de ce que les gens peuvent penser, et en négatif évidemment.
Peut être que s'ils t'ont proposé de sortir c'est qu'ils t'apprécient, qu'ils voient que tu ne vas pas bien et qu'ils essayent de te changer les idées en sortant... Il n'y a rien de pathétique là dedans, j'y vois plus des marques de sympathie.

A mon avis, toujours, si tu n'arrive pas à te contenter de ce que tu as, c'est parce que tu estimes ne pas le mériter.
Tu te considères comme un connard que personne ne peut aimer, et tu ne vois visiblement pas tes qualités, celles qui font que les gens t'apprécient et restent avec toi plutôt que de t'oublier. Enfin, tu les vois rationnellement, mais pas émotionnellement, c'est à dire que tu sais consciemment que tu as des qualités, mais tu ne te les attribue pas personnellement, un peu comme si tu en étais déconnecté.

Bon, c'est mon ressenti d'après ce que tu as écris, je peux me planter...

@Olfff:

C'est pas la chute qui m'a coupé la soirée. J'ai eu bien de la chance de pas m'être fait plus mal. En fait, je sais pas exactement quand j'ai tourné. Mais c'est comme d'habitude.

Je faits pas même d'effort pour sortir ou rien. Ca fait des semaines que j'avais l'impression d'être mieux, je dormais, je ne broyais pas de noir, je ne pétais pas mes plombs, je vois les gens et sors par plaisir.
Mais sortir quand je sais que je peux partir dans des humeurs incontrôlables et l'infliger aux autres, non merci. Je suis bien assez dur avec les pleurnichards pour craindre d'en être moi-même un.
Merci pour tes kopecs

@Adoniis:
La gamelle n'étais visible, ma tête n'a pas heurté le sol, je suis tombé plus ou moins sur les mains / épaules et j'ai eu le réflexe de rouler en préservant la tête. J'ai eu du bol. Les gens n'ont pas remarqué avant que je le dise.

Mortitia est un peu un cas particulier. C'est avant tout l'amie d'une amie.
En gros, je développe avec elle le même délire qu'avec F: Je me focalise plus ou moins dessus, ayant envie de closer. Sans rien essayer et en éprouvant un désintérêt total pour les autres nanas. Toutefois, je suis conscient que ce qui pourrait ressembler à des One-itis n'en sont pas. C'est de la poudre que je me jette aux yeux, sans trop en connaitre la raison.
Je suis clairement pas assez proche pour me confier à elle, c'est vraiment une pote de soirée, en outre je pense que je la saoule assez avec mes conneries.

Ton approche du " lâcher prise " est intéressante et il y a sûrement du vrais là-dedans. C'est une piste à creuser.

Toutefois, j'ai toujours cette sale impression, ce sentiment " physique " d'être déprimé. C'est assez étrange, pourquoi un état psychologique donne-il à ce point l'impression d'être physique? J'pige pas.
J'avais prévu fin mars-début avril d'allez voir mon toubib afin qu'il m'oriente éventuellement vers un psy. Afin qu'il puisse m'aider à trouver / combattre ce truc ou me dire que je suis juste une lopette et que j'ai qu'a me bouger. J'en ais plus qu'assez, je dois dire.

En tout cas, merci pour les messages.

Salut Oldboy!

Pour moi, il est urgent que tu vois un psy.
Tu es probablement dans un état dépressif, et ce n'est pas à prendre à la légère. Tes symptômes me font aussi penser à d'autres trucs. Inutile que je t'en donne les noms: je ne suis pas médecin, et même un médecin ne peut faire un diagnosic après quelques messages sur internet. Donc va voir un psy. Raconte lui bien tout: tes insomnies, tes troubles cycliques de l'humeur (si tu as noté ça quelque part, montre lui), ton hypersensibilité aux drogues, tes bouffées de violence, tes actes d'auto-mutilation...
Peut-être que tu ne fais que traverser une mauvaise passe: mais même dans ce cas une solution médicamenteuse pourrait être salutaire, puisque tu en es à un point ou tu peux te faire du mal.

Sérieusement, va voir un psychiatre.

PS: une dépression affecte tout autant le physique que le moral. Fatigue, somnolence, perte d’appétit, trouble du sommeil sont autant de symptômes possibles.

@Spring:

Ouaip, merci. T'es pas le premier ici à me recommander un psy et je vais le faire, c'est certain. Au moins à titre préventif.
J'arrive de toute façon à un tournant de mon existence, il me reste probablement maximum 1 mois à vivre la vie que je mène et si cela s'accompagne d’égarements, ça sera pas gérable.

Sinon hier soir, je suis resté au thé froid. J'avais pas prévu de sortir. Avant ça, j'ai discuté un moment avec F sur facebook. Ça a donné à peu près ça :

F- Hey ça va? Tu faits quoi ce soir?
Oldboy- Je reste chez moi faire mon papi, je suis crevé.
F- Viens avec nous, je vais avec les filles à bar X !
Oldboy- Soirée entre nana?
F-Ouais en fait, que mes copines, elles sont pas drôles, pis je devrais mettre l'ambiance blabla

Hm. Dans le genre " t'es le bienvenu mais pas trop " c'est hyper subtile. La discution évolue

F-blabla j'ai embrassé un gars le week passé je regrette hihihi blabla j'étais bourrée et toi?
Oldboy- Non j'étais pas dans l'humeur.
F- blabla lâche toi Oldboy, mieux vaux des remords que des regrets blabla
Oldboy- On doit toujours allez prendre un verre dans boite X
F-Ha ouais mais nan, quand je reviendrais de mon voyage ( elle part dans 1 mois, pour une durée de 2 mois ) sinon on peut aller prendre un verre un soir de semaine?

OMG STFU!

Ca ma saoulé, alors j'ai fini par sortir, avec 2 potes et 3 copines. On va dans un bar, je croise évidement F en ville, je lui claque une bise vite fait et fout le camps, pas envie de m'énerver.
La soirée se passe bien, je croise un vague pote qui sort tout juste de taule et me dit que c'est le meilleur moyen pour chopper des nanas, tellement t'as envie de baiser quand tu sors. Merci mec, j'y songerais.
Au moment de partir, F se pointe et commence à vouloir discuter.



Je me suis barré, surtout que mes copines la tienne un peu pour responsable de mes petages de plombs, je crois. Donc la regardaient plutôt mauvais. J'ai tellement envie de lui faire bouffer son push and pull, de lui claquer son ego par terre et de sauter à pieds joins dessus, c'est fou. Mais impossible de tenter quoique ce soit, en soirée elle m'évite soigneusement. Elle doit bien se douter que je finirais par tenter quelque chose.

En tout cas, je la laisserais pas s'en tirer comme ça, elle foutra pas le camps aux states sans que j'aie eu la putain d'occasion de tenter le kissclose et de me prendre un râteau ou que je lui vide mon sac, me grille définitivement et passe à autre chose. NO FUCKING WAY!

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J'ai du écouter ça sur ma chaîne hier soir en rentrant et oublier d'éteindre. C'est ce qui ma réveillé ce matin, avec une gueule de bois infernal. Putain, comment Tibet a-il pu rendre une innocente berceuse aussi glauque?

On a fait un jeux à boire hier avec 2 potes et j'ai perdu, largement. J'ai de très vagues souvenirs de ma soirée. On a bougé dans une salle de " concert " de ma ville qui faisait une soirée années 90 ( youkaïdi bienvenue chez les beaufs. )
Je crois avoir été supportable plus ou moins. J'ai dansé un peu, et tout. La pote d'un amis à moi voulait que je lui fasse des calins, j'ai pas pigé. J'sais plus si je l'ai envoyée boulée ou pas.

Tiens, une petite réflexion qui pourrait m'être utile : Plus une fille est exubérante, bruyante et sur d'elle, plus elle me kiff. Pas nécessairement sexuellement parlant, mais elle aura tendance à m'apprécier. Je le vérifie assez souvent ( genre, quand on me présente ce type de fille, CAD 2-3 fois par année ).
Ca doit venir du fait que beaucoup de mecs semblent plus ou moins terrifiés par ces nanas au comportement limite " alpha male " qui bouffent l'espace, touchent et font du bruits. En général mon côté groscon prend le dessus avec elles, je leurs envoie des vannes, elles ont pas l'habitude et ça les fait marrer. Je trouve ça tragique.

Je me souviens avoir arrêté de bouger en cours de soirée car mes potes dansaient avec des nanas ( des amies, évidemment ) et Wing était avec son mec et j'sais pas, ça ma gonflé, je voulais une moeuf.
Donc, logique oblige, vu que je voulais une nana j'ai décidé de rentrer chez moi. J'ai salué tout le monde et j'ai insulté personne, me suis rien cassé, y'a un progrès on va dire.
M'enfin, m'en fout. Il doit me rester maximum 6 mois à vivre cette vie avant qu'elle change complètement.

Je vais la faire " à la smooth ". Je close ce journal, trop négatif et trop personnel, pour en ouvrir un neuf.
Je viens en effet de me prendre une claque monstrueuse en parcourant le select et ça déstabilise " légèrement " mon rapport au virtuel et au monde de la séduction.
Ce journal a été un exutoire ( plus que je ne l'aurais cru ) et vous m'avez permis d'évoluer. Sur le plan de la pensée, tout du moins.

Petit bilan depuis son ouverture :

J'ai rompu avec ma LTR, surmonté la rupture sans trop péter un plombs. Ca c'est mieux passé que pour mes autres LTR et j'en garde une excellente amie.
J'ai chamboulé mon maigre cercle social. Un bon coup de pied dans la routine. Cette salope à la peau dure, ça fait mal, mais c'est pour mon bien.
Grâce à vos conseils bienveillants j'ai aussi pris conscience qu'il était totalement absurde de vouloir séduire à tout prix quand on a la cervelle en marmelade. J'ai l'impression d'avoir un peu franchis un cap.
Finalement, il y a d'avantage de positif dans tout ça que ce que j'aurais pu croire. J'ai fais payer avec les intérêts la salope de cadre ( ex cadre, désormais ) qui a voulu me couler au job, je me suis fait un ou deux nouveaux amis, je deviens petit à petit quelqu'un de plus vivable. Je me force plus à rester avec mes amis à tout prix si ces derniers ne veulent pas se bouger mais je bouge avec d'autres. Bref, j'évolue doucement.

Lundi soir, j'ai un rendez-vous qui me permettra d'avoir une assez bonne idée de mes chances d'obtenir une bourse. Et donc de reprendre mes études pour changer définitivement de vie.

Maintenant, j'ai toujours pas closer depuis ma rupture. J'ai toujours pas été voir un psy ( et j'ai toujours aussi peur de franchir le cap, tout en me demandant si j'en ais vraiment besoin ou si je faits de l'auto-apitoiement ). Mon ex collègue F se barre au states aujourd'hui, je l'ai vue hier à une fête entre collègue et ex collègues. J'ai eu droit à des signaux du genre " qui ne tente rien n'a rien ". J'ai rien tenté, il est trop tard maintenant. Pas grave, mais on ne m'y reprendra plus, il est plus que temps d'avoir des couilles et d'apprendre à me conduire en " mâle " autrement qu'en adoptant une attitude agressive.

J'ai pigé un truc aujourd'hui. Il est possible pour moi de closer. Je suis probablement physiquement plus laid que je ne l'étais à 20 ans. Et alors? Je suis sans doutes un peu " fragile " psychologiquement. Et alors, bordel de merde?
Ma ville est petite. Et alors!?! La Suisse romande compte passé un million d'habitants, j'ai le permis, j'ai maintenant des gens avec qui bouger, des gens qui tiennent à moi j'ai ma place, j'ai mes chances! Je ne suis ni trop vieux ni trop con pour tout recommencer, tout n'est pas perdu, j'ai 24 ans putain.
Des mois que je distille ici ma morosité et exprime mes faiblesses, stop. Y'en a de bien plus mal barrés que moi qui s'en sortent, stop now.

Je suis content. J'imagine que ce dernier poste et un peu confus, je suis crevé et un peu chamboulé. Je vais essayer de faire une sieste. A mon réveil, je ne serais pas un homme nouveau, je serais toujours le même. A un détail près : Y'aura des couilles dans mon caleçon.

A+