Oldboy : Objectif boules.

Note : 14

le 01.04.2012 par Oldboy

56 réponses / Dernière par Oldboy le 03.05.2014, 11h22

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
edit bug sql

Salut Oldboy (chouette pseudo, excellent film) ! J'ai lu les deux pages de ton journal et je m'y suis, en quelque sorte, retrouvé.

Le fait de se complaire dans l'habitude routinière à savoir le porn, le manque de virilité lorsque l'on se retrouve en date avec une nana - ne pas savoir quoi faire, ne même plus savoir l'objectif principal : KC ou FC selon les circonstances - est une grave erreur.

Limite le porn, voir banni-le définitivement dans ton cas. Tu devras alors te prouver que tu peux séduire en soirée et que tu n'es pas un simple copain attachant. Ne tourne pas autour du pot avec les nanas : si une fille te plaît, n'hésite pas.

Exemple foireux, à ne pas imiter : en ce moment, je suis en contact régulier avec une ancienne collègue de travail saisonnier. Je l'ai déjà invité deux fois à prendre un verre, et - les deux fois -, je n'ai rien tenté. Je sais qu'elle est attiré par moi, jusqu'à vouloir sortir avec moi, mais j'ai peur d'être de nouveau en couple. C'est débile, cela fait un an que ça traîne, ce que je trouve énorme ! Elle a accepté que l'on se voit dans deux semaines mais m'a clairement dit sur Facebook d'arrêter mon jeu et de dévoiler ce que je ressens.

Etant quelqu'un de très flegmatique voire totalement passif, séduire une fille est pour moi un jeu mais un jeu auquel je joue trop longtemps sans en voir la fin. Hors, tu dois aller au bout de ce jeu et savoir que la fin, lorsqu'une fille te plaît, doit se terminer au pieu.

Bon, après, tu peux très bien finir moine tibétain mais il faut que tu admettes que tu es un étudiant séduisant et, de surcroît, un Homme.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 07.09.13, 18h47 par Oldboy
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles" SENEQUE

n outre, y'a un effet pervers à trainer avec des nanas chez moi. Par peur, paresse, ou je ne sais quoi, je m'amourache de plus ou moins n'importe laquelle d'entre elles, même si elle me déplaît fortement à la base. C'est un peu comme si je fantasmais sur du JnB car pas cher et toujours auprès de moi alors que ce qu'il me faut, ce qui me fait vraiment envie, c'est un Caol Ila.
Trop pas,tu deviens un Parangon de vertu à force,mec !
Au cas ou tu en douterais,je pense que c'est plutôt normal et l'effet est directement lié au fait que tu ai ou non de poule en vue,dès que tu que tu t'intéresses à de nouvelles filles,hop,ça disparait. :mrgreen:
Le paroxysme de ce truc,c'est les vacances, où tu passes beaucoup de temps avec tes potes filles et que tu ne rencontres rien de nouveau,et c'est plutôt...blasant.
Cela dit,ça n’empêche pas de trouver une pote plus à notre goût que ce que l'on pouvait penser au premier abord,ça arrive :lol: , et je ne crois pas que ce soit forcément lié à l'appel de la bite,ou pas seulement...

Keep going, motherfucker.(Sans offense) :blbl:
Image

My 2 cents.

Merci pour vos messages. J'ai pensé à ce journal. J'ai pensé à ce forum, hier soir.

Souvenez-vous mon article, en début de journal, sur une de mes " meilleures amies ". La belle métisse avec qui je me prends parfois des cuites. J'avais fait un article sur le cervelas maudis et je m'étais damné pour ma passivité et mon manque de burnes.

FR
Hier, donc, j'ai revu cette nana. 2 mois qu'on s'étaient pas croisé, donc on a logiquement descendu une bouteille de whisky à 4h de l'après midi, puis on est aller marcher. Pas pour profiter de l'air nocturne, mais pour que son envie de gerber lui passe.
Comme j'étais d'humeur joyeuse, on a fait des trucs rigolos, comme se toucher le cul mutuellement, essayer d'entrer ( et presque y parvenir) par effraction dans l'entreprise ou on bossaient ensemble, et tout.

Nos discutions étaient normales, habituelles. Elle ma dit que je comptais trop pour elle, qu'elle me voyait plus comme un frère qu'autre chose, que j'étais son pote gay.
son pote gay
SON POTE GAY
J'ai légèrement tiqué, je lui ais demandé si elle touchait tout ses potes gays, elle ma demandé pourquoi je m'énervais, pourquoi à chaque fois qu'on se prenait une cuite je rentrais fâché.

Les autres fois, je la jouais à la dur. Je restais mystérieux, brun ténébreux, et tout. Et je rentrais frustré, marchant 3h en me traitant de lâche, de merde, et finissais par tabasser un mur. J'ai jamais gagné contre un mur.
Donc là, franchement bourré, franchement fâché, j'ai joué la carte de la franchise. En partie.
Je lui ais dis, en substance, que j'avais plus mes couilles. Que j'osais plus faire le premier pas avec les filles. Que je pensais avoir perdu mon charme, ou que je m'étais créé l'illusion d'en avoir jamais eu un. Elle a prit à coeur le problème, en me brossant des théories comme quoi j'étais bogoss, intelligent et tout le blabla. Mais qu'importe, j'étais saoulé, et je regrettais déjà d'avoir ouvert ma gueule, donc on a pris le chemin du retour.

On a continué a parler de ça. Elle marchait à mon bras, en me brossant un portrait flatteur et amical, comme quoi j'avais aucune raison de pas avoir confiance en moi, qu'il faut se lancer etc. A un moment, je me suis arrêté et j'ai du sortir un truc vachement émouvant et beau, genre vraiment quoi, car elle s'est figée, ma pris par les épaules, a approché son visage du mien et ...
:fuuuu:

Et j'ai fait un faux mouvement et lui ais mis un coup de boule dans le tarin. Sérieux. Y'avais un truc, je le sentais, et je l'ai foiré par maladresse, à coup de front dans le nez. Il restait 20m de chemin sombre avant d'arriver chez elle. Ça ma mis en panique. Je me suis dis, c'est trop con.
C'est vraiment trop con, Oldboy, encore un instant T de foiré, encore combien d'années à culpabiliser sur des actes manqués? J'avais la nana face à moi, je suais, j'avais l'impression d'avoir une chaîne qui m'empêchait d'approcher mon visage du sien, sans déconner. J'ai pesé le pour et le contre, froidement pour une fois. Pendant aux moins 5 minutes, en calculant l'angle d'approche facial adéquat, en essayant de la mettre d'humeur par des mots magnifiques et stupides. Puis, enfin, après plus de 2 ans, 5 si je compte mes 3 ans en couple, j'ai arrêté de penser.

Kissclose
:fuckyeah:

Alors certes, ce ne fut qu'un smack, un bref effleurement de lèvres. Toute de suite après, elle ma pris dans ses bras, nichant sa tête au creux de mon épaule. Aux moins, j'ai pas pris de claque.
Par contre, elle a du me prendre pour un malade, un peu. Car immédiatement, je me suis couché dans l'herbe, je me suis allumé une clope, et je l'ai fumée tranquillement en rigolant tout seul. Je rigolais, car je sentais que quelque chose avait bougé en moi. Et pas dans mon slip.

Je l'ai raccompagnée chez elle. Sur le chemin, elle a prit mon geste à la légère, façon " si je peux te rendre service ". Elle me disait qu'elle aimait sa solitude, qu'elle avait pas embrassé un mec depuis son ex, deux années auparavant.
Arrivé devant chez elle, on s'est posé sur un banc. Et j'étais différent. Un peu de ce que j'avais pu être semblait revenu. Sur le banc, donc, nous étions assis, dans le noir. Tout en tenant un discours léger et ironique sur ma personne, le pote gay qui l'embrasse, j'ai passé ma main droite sur son épaule, dans ses cheveux. Elle s'est nichée sur moi, ses jambes sur les miennes. Ma main gauche, elle errait doucement de ses cuisses à ses fesses. Elle ne s'en formalisait pas et, quand par jeux, je la retirait, la sienne revenait enlacer mes doigts.

Au bout d'un moment, hésitant à tenter à nouveau ma chance mais ne voulant pas trop tirer le tigre par la queue, j'ai décidé de partir. Elle ma raccompagné au bout de la rue, calmement. On a parlé un peu de la soirée, elle voulait mettre les choses au point. Elle ma collé une bise sur la joue
pour me dire aurevoir. Et là, plus encore que lorsque je me suis lancé, plus encore que quand je jouais de son hésitation sur le banc, l'ancien moi à surgit.
Après qu'elle m'aie collé une bise, j'ai eu un petit ricanement, je l'ai attrapée par la nuque et à nouveau, kissclose, plus long cette fois-ci. Puis je l'ai regardée dans les yeux, je lui ais sortis " allons, c'était à peine moins chaste que le tiens" et je suis rentré chez moi.
Les amis, je suis content. C'était délicieusement chaste et adolescent. Adolescent, car je n'avais plus éprouvé des sensations pareilles depuis mon premier baisé, il y a de ça 10 ans. Et j'ai l'impression que ça m'a rendu quelque chose. Pas mes deux grosses burnes, certainement. Mais aux moins un morceau.
Avec la nana, aucun problème. Ça changera rien à notre amitié et ça n'ira pas plus loin. Du tout benef, donc. Reste à transformer l'essais, retrouver mes couilles et les poser enfin, vastes et triomphantes, sous vos yeux.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 08.09.13, 20h54 par BernardLama
  • [0] Like ! le 10.12.13, 23h13 par Sulz

EDIT : Ca ma pris 2 heures pour écrire ce pavé, je me suis pas rendu compte de sa longueur. Si qqun souhaite " m'aider " et connaitre simplement le " problème " il peut zaper le début et commencer par a fin :mrgreen:



Je passe plus trop ces jours, c'est con. J'ai pas le temps, absorbé par ces études, trop difficiles pour moi. Et puis, c'est compliqué quand on est droitier, d'écrire avec la main droite dans le plâtre.
Tiens, bah je peux commencer par ça.

Dans mon précédent poste, celui du dessus, j'parle de ma pote métisse avec qui je me saoule régulièrement. Pour faire très bref, y'a 3 semaines on s'est pris une cuite, comme d'hab. J'étais le plus bourré des deux, comme d'hab. J'ai voulu me servir d'elle pour essayer de faire sursauter mon égo recroquevillé au fond de son trou, comme d'hab, mais ça a pas passé.
Pour une raison inconnue vu que l'alcool a creusé ma mémoire, je me suis énervé. Mais énervé sévère, de ces colères que j'avais adolescent et que je croyais parties en même temps que mon acnés et mes espoirs d'un jour pouvoir porter la barbe.
Très fâché, donc, j'ai attaqué ma biblio en placo et gagné. J'ai attaqué une porte à coup de pompes et gagné. Une fois dehors avec ma pote, toujours mécontent, j'ai attaqué un arbre. Celui qui a dit que le bois ne pouvais pas riposter est un enculé de menteur, il a riposté, j'ai perdu. J'ai eu la très agréable surprise de constater que même si je suis devenu fort chétif, je conserve une excellente force de frappe qui ma permis de faire littéralement exploser ma main droite contre le platane vénérable. En voyant mon air déconfit et ma main pleine d'angles étranges, ma pote est venue vers moi et la soirée s'est " bien " finie. J'veux dire, sans sexe, sans baiser, mais sans drames. Et moi le lendemain je me faisais farcir la main de broches pour réparer tout ça.

Le fin mot de l'histoire? C'est un peu tôt, c'était juste l'introduction. Car la raison de mon énervement, de ma frustration, de ma réaction puéril, c'est pas ma pote. Ou le fait que je voulais me la faire ou je ne sais quoi. Non. C'est beaucoup plus con, encore.

Le One-itis, on en parle encore ici? On évoque toujours ce délicieux anglicisme définissant la joie d'avoir la tête remplie par une seule et même personne, que l'on dorme ou que l'on veille? J'ai peut-être un peu oublié ma théorie du dragueur, mais grosso merdo c'est " être amoureux " ça, nan?
Parce que j'y suis sujet, moi, à ce mal. Certains se rappellent p-e de mon ancienne collègue F, qui me rendait fou alors que j'étais en couple, qui soufflait sans arrêt le chaud et le froid, m'invitant, me repoussant et qui avait fini par m’obséder. C'était il y a environ 2 ans mais ça me semble plus vieux. De 10 ou 20 ans. Bref, j'étais en " one-itis " sur cette nana et j'ai rien fait alors que, clairement, rétrospectivement j'avais toutes mes putains de chances.
Ben là, maintenant, c'est pire. Parce que mon " one-itis " et 1000 fois plus fort et que j'ai, objectivement, aucune chance .

J'crois que j'en parle dans un ancien poste, de cette fille, on va l'appeler Ch. Pour mieux situer la bête, je sors le pokédex :
Ch, 21 ans, blonde. Était avec moi l'année passée en classe préparatoire et se retrouve maintenant à l'uni dans ma classe. Caractère et personnalité " particulière " , comme j'aime. Look atypique, grande gueule, extrêmement exclusive dans l'attention qu'elle accorde, très difficile avec les mecs ( elle doit baiser autant que moi, c'est dire ) extravertie dans le comportement mais totalement glaciale et opaque sentimentalement ( ne supporte limite pas qu'on la touche, qu'on montre le moindre signe d'affection) Je suis devenu pote avec. Rétrospectivement, je pense que j'ai activement cherché à me rapprocher d'elle. On a fini par se voir, réviser ensemble, faire des trucs ensemble les week-end, a deux ou avec son inséparable sœur.
On est donc dans la même classe, toujours ensembles, vu qu'elle n'aime pas trop se mêler aux autres. Et là, moi non plus, en fait. En classe préparatoire, j'étais sociable car Ch ne l'était pas. Donc je l'avais " pour moi ". Mais depuis cette rentrée, les gens lui parlent. Donc je suis ultra glacial avec eux, je me suis pas fait un seul pote depuis septembre. Pour cette unique raison. Car j'veux pas qu'on approche ce qui est " à moi ". Vous voyez le niveau?

Pour moi, être aimé n’est rien, c’est être préféré que je désire

Ça me fait aux moins un point commun avec ce bon vieil André Gide. Je me suis satisfait de la situation, car je suis le préféré. Et si Ch se montre plus sociable que l'année passée, me confiant apprécier les gens de notre classe, son attention et son temps me son entièrement dédiés. Joie. En outre, mon attitude glaciale n'encourage vraisemblablement pas les autres à s'approcher de nous. Je dis nous, car bien évidement, tout le monde nous a soupçonnés d'être en couple.
Pour rappel, j'ai 26 ans. Je vous le rappel pas à vous, qui vous en foutez, mais à moi tant je me fais l'effet d'être un ado en pleine crise racontant ses petits problèmes scolaires.

Bref, vous voyez le topo. Je pense à elle jours et nuits depuis des mois, on est vachement potes, toujours fourrés ensembles aux cours et parfois en dehors. Et quand je la complimente, c'est évidemment de la déconne. Quand je fais un geste de tendresse, très vite repoussé, c'est forcément pour embêter. Et quand j'évoque la possibilité, nécessairement pour rigoler, que nous soyons ensemble un jour, ou que nous baisions sous la lune ou autre, sa réaction de rejet épidermique et évidemment vraie. Et là, pas d’italique.

Je me satisfaisais de la situation jusqu'à récemment, il y a 2-3 semaines. En effet, je pensais à elle la nuit, on étaient fourrés les 2 en cours la journée, j'étudiais du mieux que je pouvais, j'essayais des techniques pour me branler avec un plâtre etc. Je niais le one-itis ou le fait d'être amoureux ( sauf quand j'étais bourré, je suis plus lucide et intelligent quand je suis bourré, faut croire ) en me raccrochant à 3 branches :

1. Physiquement, elle te plait pas vraiment. T'as connu tellement mieux. Ses yeux te rappellent ceux de la seule fille que tu sais avoir aimé, c'est tout. Pis tu kiff bien ses lèvres, mais son cul est trop gros. haha, gros cul, haha.
2. Ça fait tellement longtemps que tu es célibataire que tu tomberais amoureux de la première fille qui te montrerait de l'attention, voir d'un chimpanzé femelle, si elle venait à s'épiler. T'es pas objectif.
3. Tu lui plait pas. Elle te l'a montré, elle te l'a dit. T'es pas son genre. T'as aucune chance, pas la moindre, par l'ombre d'une.

Y'a 3 semaines, les branches ont commencés à se péter la gueule, sans que j'aie besoin de me casser la main gauche sur l'arbre de ma connerie. ( que c'est beau, hein dis ?)
Ça me fait presque mal de l'écrire tellement c'est pathétique mais voilà le topo : Y'a 3 semaines j'ai appris que Ch avait beaucoup de succès auprès de pleins de mecs de la classe ( je l'ai appris de travers vu que je parle à personne ). Elle a dit s'en foutre pas mal. Mais ça ma fait un genre de choc. Un peu comme un gamin égoïste qui délaisse un jouet mais y retrouve un intérêt soudain dès qu'un autre gosse veut l'utiliser. Ma première branche s'est cassée. Oui, elle est jolie, désirable, et pas qu'un peu.
Du coup, ça ma coupé l'appétit. J'ai perdu 6 kg depuis. Encore mieux que la méthode Ducan!

Ma seconde branche s'est cassée ce vendredi. Soirée de classe. J'y suis allé, vu qu'elle voulait qu'on y aille. Une superbe occasion de réparer les pots cassés, de me mêler à mes chers collègues, de profiter de danser et faire la fête avec Ch, ce dont je n'avais jusque-là pas eu l'occasion. C'était sans compter sur ma connerie. Mais je le savais, de toutes façons.

En bref, le souper commence bien, on s'amuse, on bois, je suis sociable et con, je vanne, je fais rire les gens, Ch est vers moi tout le long comme d'hab et je suis content car préféré on décide d'aller en boite, j'ai pas envie mais Ch insiste et on a dit qu'on ferait la soirée les deux, donc je cède. Mais je savais, je SAVAIS que c'était pas une bonne idée.
On est donc 6-7 en boites, quelques mecs de la classe que je sais pas intéressés par Ch, ainsi que plusieurs jolies filles.
Je suis bourré, mais pas assez. Donc je bois, et je me sens tourner. Une petite brune, amie d'une camarade de classe, vient vers moi pour danser. C'est exactement mon type, physiquement. Petite, brune, menue, belle cambrure, grands yeux. Superbe, vraiment. Je l'ignore totalement et la délaisse, obnubiler par Ch qui danse trop près d'un type à mon gout. Ça m'énerve alors je bois. Et constate que ma seconde branche se brise, bien comme il faut.

Puis je commence a faire des trucs que les connards comme moi font quand ils sont bourrés et mécontents. Je m'isole au bar et fixe le fond de mon verre pendant des lustres alors que Ch vient sans arrêt me proposer de danser / parler / bouger ailleurs. J'essaie, sans succès, d'embrouiller un videur. Je sors fumer des clopes alors que j'ai arrêté. J'insulte l'ex d'un pote que je croise par hasard. Je quémande en vain de la drogue, n'importe laquelle. Je bois encore. Je rejoins Ch qui est assise dans un coin et me regarde avec un air de reproche. 2 types s'approchent d'elle et commencent à lui parler. Je les menaces avec subtilité, le plâtre brandis, en espérant sincèrement qu'ils me cassent la gueule pour que j'arrête les frais, mais ils partent. Ch semble s'en foutre.

Puis je retourne seul a mon verre pendant que les autres dansent. Je sais pas combien de temps je suis resté à boire isolé comme un gland, mais longtemps, car à la fin quand Ch est venue me dire de partir, il ne restait qu'elle et un autre type de ma classe. Il nous a raccompagné à la gare, j'ai boudé sur le trajet, sans dire un seul mot, en exagérant la chaloupe de ma démarche pour avoir l'air plus ivre que je ne l'étais. Ils n'ont pas cherché à me parler non plus. Sur le coup, ça ma fortement vexé. Oui je sais, je suis pas fin.
Puis le mec s'est barré et je me suis retrouvé seul avec Ch.
Comme je suis un garçon d'une intelligence et d'une sensibilité extrême, j'ai sortis un magnifique :
j'aurais du prendre un taxi, tu me causes pas.
Et là, ce fut l'explosion. Elle m'a hurlé dessus qu'en effet, je devrais prendre un taxi, ma demandé ce que j'attendais pour dégager, que j'étais trop con, que le mec nous a raccompagné à la gare car il s'inquiétait vu que j'étais apparemment trop ivre.
J'ai rétorqué que j'étais pas ivre et je sais plus quoi, mais elle a gueulé qu'elle avait essayé de me faire danser toute la soirée, qu'elle était venue 15 fois me voir alors que je tirais la gueule, qu'elle avait tout fait pour que je passe un bon moment mais que je m'étais obstiné à vouloir être triste. La voie tremblante, je lui ais dis de la fermer, elle ma dit que j'avais qu'a lui taper dessus. Puis elle s'est éloignée.

Dans ma vie, je me suis souvent sentis con. Mais rarement à ce point. Elle avait évidemment raison, totalement, sur toute la ligne. J'étais tellement mal que j'ai failli chialer, vraiment. J'ai du faire des efforts immenses pour me retenir de me jeter sous le premier train qui passait, sincèrement. Refoulant a grande peine des larmes ( de honte ? de tristesse? de colère? aucune idée ) je me suis approché d'elle et j'ai vaguement lâché un truc du genre - désolé pour la soirée j'ai des problèmes - . Elle a du voir à ma gueule que j'étais au bord des larmes, s'est totalement radoucie et ma demandé de lui en parler. J'ai dis que c'était pas une bonne idée. C'était pas une bonne idée, donc je l'ai fait.

Une fois dans le train, posés côte à côte, j'ai essayé de la prendre dans mes bras. Elle ma dit que je savais qu'elle aimait pas ça et que ça la mettait mal à l'aise. En rigolant.
J'ai dis, je peux te mettre encore plus mal à l'aise. En rigolant.
J'ai dis, tu veux savoir ce qui n'allait pas ce soir?
J'ai dis, tu veux savoir pourquoi je voulais pas qu'on sorte en boite ? Pourquoi j'ai tiré a gueule? Pourquoi j'ai pas dansé?

J'ai dis : Je crois que j'ai des sentiments pour toi. Non en fait, j'en suis sur. Paf. Voilà ce que j'ai dis. :fuckyeah:

Évidement, sa réaction était prévisible. C'était du genre :

"Oh non, pitié non, pas ça ! T'es mon ami, oldboy, mon pote. Dis moi que t'es bourré? Oh non. Ça change rien à notre amitié hein? Jamais avec toi, c'est impossible. Oh non. On reste amis, hein "?

Oui, on fait comme si de rien n'était. On reste amis. Je suis rentré chez moi ou j'ai pu chialer comme une madeleine, dormir 2h, me réveiller pour chialer un peu, boire du whisky, me rendormir pour finalement me calmer. C'est la déclaration la plus pathétique que j'ai jamais faite à une fille. Ou à un être humain. Je suis jamais tombé aussi bas, je pense. Uber-AFC comme qui dirait.

Ce pavé arrive à son terme. J'ai pas de solutions. On va faire comme si de rien n'était en espérant que ça passe. Je vais très probablement rater l'année, de toutes façons, incapable de me concentrer.
C'est la première fois depuis mes 14 ans que je retrouve cette sensation de misère affective absolue, au point d'occulter tout le reste, ou la solitude devient presque physiquement palpable.
J'envisage des trucs, comme me payer une pute ou commencer une drogue récréative mais je sais pas. J'en suis à faire des déclarations-suicides pathétique à des filles. Alors que je sais que c'est la pire chose à faire. Je me demande si je cherche pas à toucher le fond une fois pour toute.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 17.11.13, 12h18 par Suit
  • [0] Courage le 17.11.13, 12h20 par Kanna
  • [0] Courage le 17.11.13, 12h56 par Karial
  • [0] Détends toi le 10.12.13, 23h19 par Sulz

Il n'y a pas de solution avec elle. J'avais lu ton journal, tu ne devrais pas en être là, ressentir cette misère, parce qu'en fait beaucoup de filles pourraient te plaire et être séduites.
Tu t'es juste focalisé sur elle. Mais là, tu dois te reprendre en main, tu dois arrêter d'agir comme tu le dis si bien "pour toucher le fond", que ce soit en tapant sur les arbres ou en te jetant la tête dans le mur en faisant certaines déclarations.
Tu n'as rien à te reprocher concernant cette soirée, c'était compréhensible de ne pas être en état de s'amuser. Tu as passé du temps avec elle, ça s'est fait sans que tu t'en rendes compte, et tu as pris cette amitié sous une nouvelle tournure.
Tu as besoin de reconnaissance, c'est pour ça que tu aimes être préféré. Alors essaie de changer ça.
Concentre toi sur ton bonheur à toi, reconnais qui tu es, et ne rate pas ton année pour une fille.
Là, ce serait toi qui ferait vraiment la connerie.
Eloigne toi d'elle. Pas de manière marquée, mais ne lui donne plus ton attention exclusive. Pas pour lui montrer qui tu es vraiment, pas pour un freeze out, pas parce que si elle voyait réellement qui tu es, elle pourrait comprendre que tu es un mec intéressant, quel que soit son style et ce qu'elle dit.
Mais parce que les autres sont sympas, et qu'ils s'intéressent à toi, et que tu ne dois pas te laisser aller. Ta priorité c'est ta vie, elle ne sera pas là tout le temps. Elle ne sera pas là si elle trouve un mec qui l'intéresse, car elle est exclusive. Tu n'as pas de raison de lui donner plus qu'elle le ferait.
Laisse toi jouer avec cette petite brune sexy aux grands yeux, accepte de lui faire tourner la tête.
Amuse toi. Force toi un peu à faire les choses même si c'est dur.
Tu dois te servir de tout ce qui te pousserait à ne pas te laisser couler, parce que si tu étais le mec qui vient de découvrir le game tu te donnerais des conseils, tu ne te laisserais pas faire ça.

Bon courage.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like a boss ! le 18.11.13, 18h35 par Oldboy

Merci beaucoup Outkast, j'ai relu ton poste plusieurs fois. Il est bluffant de pertinence et je suis effectivement incapable de prendre du recul.
En effet, avec ma déclaration pathétique, j'allais droit dans le mûr et je le savais. C'était probablement du sabotage plus ou moins conscient, une fois de plus. J'veux dire, parmi mes rares petites amies, 2 étaient des amies proches de longue date au préalable. Et c'est pas un pseudo-romantique qui les avaient séduis alors, pas du tout.

Du coup, et comme de juste, la nana aujourd'hui aux cours était courtoise mais glaciale. Elle s'est assise à ma table mais à bonne distance, en interposant un sac à main protecteur sur la chaise du milieu, entre nous, comme un genre de mur-anti-nullard.
Elle m'a dit texto qu'elle n'avait pas envie de me parler. Evidemment. Elle est vener, se sens déçue / trahie / effrayée ou autre, ce que je savais. Je pouvais pas ignorer ça. Elle a d'ailleurs passer la pause avec d'autres pendant que moi, je la passais tout seul. Passablement mécontent d'ailleurs, j'ai tenu une matinée avant de rentrer.

Donc, dans mon cerveau tortueux et alcoolisé, j'ai échafaudé le plan suivant :

1. Je viens de lui envoyer un message ( oui, un message ) courtois, se voulant spirituel et assez long pour expliquer en gros que j'ai été con, que j'étais bourré, que les-choses-sont-compliquées-pour-moi-ces-temps et que l'allais régler ça. Et que si on faisait comme si rien ne s'était passé, ça serait cool.

2. Une fois qu'elle sera calmée et que les choses redeviendront peu ou prou comme avant ( et il faut impérativement que ce soit le cas ) je vais sarger la classe. Pas les moeufs, la classe. Toute ma classe, comme j'ai su le faire, comme j'ai appris à le faire, pour être sociable, sympa et désiré.
Et ainsi ne plus m'isoler avec elle car comme tu l'as très, très justement fait remarquer Outkast, elle est exclusive. Et je vais me faire exclure, si je puis dire, sous peu, si ça continue.

Oldboy a écrit :Merci beaucoup Outkast, j'ai relu ton poste plusieurs fois. Il est bluffant de pertinence et je suis effectivement incapable de prendre du recul.
Si je peux aider... il faut bien que mes erreurs servent...
Du coup, et comme de juste, la nana aujourd'hui aux cours était courtoise mais glaciale. Elle s'est assise à ma table mais à bonne distance, en interposant un sac à main protecteur sur la chaise du milieu, entre nous, comme un genre de mur-anti-nullard.
Elle m'a dit texto qu'elle n'avait pas envie de me parler. Evidemment. Elle est vener, se sens déçue / trahie / effrayée ou autre, ce que je savais. Je pouvais pas ignorer ça. Elle a d'ailleurs passer la pause avec d'autres pendant que moi, je la passais tout seul. Passablement mécontent d'ailleurs, j'ai tenu une matinée avant de rentrer.
Elle te rend service, elle montre à quel point elle te mérite pas. Elle est ridicule, elle se vexe à fond parce que tu étais bourré, et elle fait des choses mesquines.
Ne t'empêche pas de passer du temps avec les autres ou d'aller en cours pour elle. Ignore la.
Donc, dans mon cerveau tortueux et alcoolisé, j'ai échafaudé le plan suivant :

1. Je viens de lui envoyer un message ( oui, un message ) courtois, se voulant spirituel et assez long pour expliquer en gros que j'ai été con, que j'étais bourré, que les-choses-sont-compliquées-pour-moi-ces-temps et que l'allais régler ça. Et que si on faisait comme si rien ne s'était passé, ça serait cool.
?
Tu vas vraiment t'excuser? alors qu'elle se comporte comme ça avec toi? Le fait que tu sois bourré, c'est pas une excuse pour toi, mais elle devrait comprendre aussi. Mais dans son esprit tu es passé de pote sympa à mec à jeter parce que tu lui as dit qu'elle te plaisait.
Next là vraiment, elle vaut rien!
Sois pas sympa, dis lui que que si elle réagit comme ça, ça en dit autant que toi sur qui elle est...
2. Une fois qu'elle sera calmée et que les choses redeviendront peu ou prou comme avant ( et il faut impérativement que ce soit le cas ) je vais sarger la classe. Pas les moeufs, la classe. Toute ma classe, comme j'ai su le faire, comme j'ai appris à le faire, pour être sociable, sympa et désiré.
Et ainsi ne plus m'isoler avec elle car comme tu l'as très, très justement fait remarquer Outkast, elle est exclusive. Et je vais me faire exclure, si je puis dire, sous peu, si ça continue.
[/quote]
Et elle n'en vaut pas le coup. Et elle provoque chez toi une attitude d'enfermement. N'attends pas qu'elle soit calmée. Elle est énervée, c'est son probleme. Tu ne l'as pas insultée, elle devrait être flattée...

Je suis un vieux de la vielle.
En 2007 ou 2008, déjà j'étais ici. Avec mon journal de drague, avec mes réussites nombreuses et mes quelques échecs. Puis ce journal est devenu sombre, mélancolique, aux point que la modératrice de l'époque la fermé " par sécurité ".
Et puis je suis revenu, j'ai avec l'aide des forumeurs réglé quelques problèmes. Tout allait bien. Et puis tout est partit en couille, mon journal et moi avons retrouvés nos vieux démons et je l'ai fermé.

Hier soir, incapable de dormir après pourtant 3 nuits d' une blancheur totale, je dormais pas. Je parlais à mon mirroir, tournait en rond dans mon deux pièce, ayant parfois des hallucinations. Pas un comportement normal, j'ai pensé. Mais tout ce temps j’échafaudais mon plan, ce que j'allais dire a cette fille pour qu'aux moins nous restions complices et ami. Arrivé en glace, a force d'insister, elle ma accorder l'immense honneur que je lui adresse la parole.

Alors j'ai dis la vérité. J'ai dis que je savais depuis l'adolescence des hauts et des bas, des perriodes tres sombre ou je pouvais aller très mal et dire des chausses fausse. J'ai dis que ma déclaration était plus autodestructrice qu'autre chose.
Elle a dit qu'elle le savait, que ça changeait rien, que je l'avait dégoûtée et que notre relation serait jamais plus comme avant mais qu'il faudrait vivre avec parcequ'on est dans la même classe. J'ai dis que je la considérais maintenant comme une amie, que je pensais que ca serait reciproque. Elle a dit que ca se pourrait, quand j'irais mieux. Qu'elle allait en proffiter pour être un peu avec les autres gens de la classe car elle aurait eu le " declic ".

En bref, on remplace le pote qui va mal par d'autres potes plus guillerets et intéressants. J'ai compris.Je suis rien pour elle, rien. Elle s'en fout. Alors j'ai vu une seule altérnative au train de 10h20. J'ai débarqué à l'improviste chez mon generaliste pour qu'il me fasse un certificat médical car je ne pouvais me retrouver au cours. Dans cette ambiamse, mon esprit maintenant paranoiaque me ramène a mon adolescence, ou je passais mes pauses enfermé dans les chiottes plutot queseul au milieu des autres. Je peux plus suporter de cengerde chose .
Donc pour la première fois de ma vie j'ai parlé de mon malhêtre a qqun de non virtuel. IL ma pris de force un rdv chez un psychiatre. J'espère avoir pris la bonne déscision poursauver ce qui peut lêetre.

Désolé pour lcette noirceur matinale et l'orthographe, je suissus calmant pour le moment.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 21.11.13, 22h06 par Suit
  • [0] Courage le 21.11.13, 22h24 par Onmyoji
  • [0] Courage le 22.11.13, 13h16 par Olfff
  • [0] Courage le 22.11.13, 20h53 par Totoy

Je vais te dire un truc Oldboy.
Je te dit ça parce que tu m'es sympathique et que tu avais pris la peine de poster quand je me suis pris mes démons en pleine tronche l'été 2012.
Parce qu'avant ça tu trainais aussi sur les autres journaux de l'époque, le mien, celui de Olfff, celui de Holden. Good Times :)

J'ai juste UN seul truc à te dire, un phrase qui j'espère te fera réfléchir.

Quand tu traines des casseroles derrière toi, t'as deux solutions. Soit tu fait du bruit avec, soit tu fais de la cuisine.

Tu as pris une décision courageuse et saine en allant en parler à ton médecin. C'était un très bon réflexe. Courage et patience, tu vas aller mieux.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Absolument le 21.11.13, 22h24 par Onmyoji

Salut Oldboy,

J'ai lu tout ton journal et je dois dire qu'il m'a ému.

Ému parce que certains passages sont d'une telle tristesse que je pourrai presque palper cette dernière sur mon écran.

Je pense que tes "problèmes" sortent du cadre de la séduction. Que ton one-itis est symptomatique d'un mal-être plus profond. Je ne suis pas docteur et je n'ai pas la prétention de pouvoir réaliser un diagnostique médical mais ton comportement me fait penser à celui d'une personne dite "borderline".

Je ne peux que t'encourager de continuer de voir un psychiatre, c'est une très bonne chose. Bien que, selon moi, il y a des choses que seul toi peut et doit régler par toi même. Trop de fois dans tes posts, tu ne rates pas l'occasion de te dénigrer. Tu dois prendre conscience de certaines choses fondamentales et pour commencer : tu dois déjà apprendre à t'aimer.

La réponse est en toi.

Pas dans le whisky ou la dans 'drogue'. Tout retour d'une fuite chimique est condamné à être encore plus destructeur.

Je ne veux pas te faire une longue tirade analytique qui serait trop subjective de mon point de vue. Mais j'aimerais plutôt que tu médites sur ces phrases, qui seront certainement une bonne piste pour commencer :

"[...] J'ai essayé de montrer comme nous avons de la chance d'être en vie, étant donné que l'immense majorité de ceux qui pourraient potentiellement sortir de la loterie combinatoire de l'ADN ne naîtront jamais. Pour ceux d'entre nous qui ont la chance d'être là, j'ai représenté la brièveté relative de la vie en imaginant un fin rayon laser qui se déplace sur une gigantesque règle du temps. Tout ce qui se trouve avant et après ce rayon est enfoui dans l'obscurité du passé révolu ou dans celle du futur inconnu. Nous avons la chance stupéfiante de nous trouver dans ce rayon. Si court que soit le temps que nous passons sous le Soleil, si nous en perdons une seconde, ou si nous nous plaignons de ce qu'il est terne, vide, ou (comme un enfant) ennuyeux, ne pourrait-on pas considérer que c'est une insulte grossière à ces trillions d'êtres qui ne sont pas nés et à qui, pour commencer, on ne proposera jamais de vivre ?" R.Dawkins

Courage mec, toi aussi tu peux le faire :)

Ça fait un bail. Ch'uis pas mort.

N.B Le premier paragraphe est plus pour moi, du 3615 mylife en gros. Le concret se trouve en seconde partie.

En premier lieu, merci pour les messages de soutiens auxquels je n'ai pas répondu,n'étant pas repassé sur le forum depuis mon dernier post.
Pour une fois, je vais essayer de faire assez court, vu que ( comme souvent ) c'est pas franchement passionnant.

Après mon mega-craquage de novembre dernier, je vois bel et bien un psychiatre, de temps en temps. A vrais dire, vu que le type essaie surtout de me gaver de medocs qui m'envoient 18h dans les vapes, c'est pas super utile. Par contre ça a eu pour effet positif de me forcer à un peu d'introspection. Et puis il m'a filé des pilules contre les insomnies qui, selon lui, sont due à un genre d'angoisse rentrée. Ca leur fait une belle jambe.
Je suis redevenu pote avec la nana de ma classe, même si j'ai encore parfois la salle habitude d'en faire ma chasse gardée. Mais je fais des efforts. Je me suis un peu ouvert à certains mecs qui fréquentent les cours avec moi, on parle, on se vois parfois pour jouer au badminton, c'est cool.
J'ai repris ma routine, à savoir aller aux cours, rentré le soir pour jouer à des jeux vidéos en vidant une bière, voir mes 3 amis le week end. Bref.

Si je suis venu poster aujourd'hui, c'est pour deux raisons :

1.J'ai bien dormis. Je ne suis donc pas fatigué. Je me sens donc prêt à sortir de ma zone de confort et me prendre en main. Les insomniaques me comprendront: Les nuits blanches qui se suivent, les réveils en pleine nuit sans pouvoir retrouver le sommeil, ça mine. On est debout, mais abrutis, alanguis, comme un vieillard débile. On passe la journée à attendre la nuit suivante en espérant qu'elle soit de meilleure facture. On a tout sauf envie de sortir de sa zone de confort ou de se reprendre en main. On a juste envie de dormir, quoi. Et si les insomnies sont dû à la solitude, la mélancolie ou l'angoisse, on a pas la motivation de lutter contre ce qui les créent. Un cercle vicieux, quoi.

2. Si je dors bien, je rêve de mon ex. Tout le temps. Pas de cul, nan, juste de mon ex, de savoir qu'on a quelqu'un pour qui on est beau, quelqu'un qui nous estimes, quelqu'un qui nous aimes. De plus vivre que pour sois. J'ai envie d'une copine.

Si je suis là, c'est pas ( que ) pour geindre. J'ai passé beaucoup de temps à réfléchir, à faire le bilan.
A chercher à savoir comment on me perçois mais surtout, comment je me perçois.
Je me rends compte qu'à bientôt 27 ans, j'ai déjà l'impression que la vie m'a filé entre les doigts. Initialement si j'ai repris mes études dans le domaine de la finance, c'était par défi ( je hais les math ) et pour toucher assez de thune pour foutre le camps de ma région. Aujourd'hui, ma principale motivation et d'imaginer toutes les putes que je pourrais me payer.
Me concentrer uniquement sur mes études est une erreur. Me payer des putes ne semble pas être une motivation suffisante pour passer des heures à potasser, sans surprises.

J'ai beaucoup de temps et peu d'argent, je suis prêt à les investir pour que ça change. Ca doit changer. J'ai pas envie de mourir tout seul, aigris, vieilli, cynique à pas 30 ans. Je veux retrouver le type insouciant qui à 20 ans closait une 10 avec des techniques magiques trouvées sur ce site, auxquelles il croyait dur comme fer. Je suis pas encore résigné.



Partie 2

Très objectivement, je suis un connard, mais c'est pas fait exprès.
Voyez-vous, un mélange de timidité et de défiance, alliés à un physique que je juge peu avenant et une expression guère amène donne une impression de froideur, de dureté. J'ai clairement pas une gueule bonhomme. Ajouté à ça une grosse louche de cynisme et une tendance à camper sur mes certitudes que ne renierait pas le pire des réac's américain, et vous m'avez.

C'est moi. Un mec pas très causant, très caustique quand il l'ouvre, peut-être intimidant ou en tout cas cherchant à s'en donner l'air. Un mec qui ne salue pas spontanément les gens, qui parfois ne sert pas la main, qui a des mots blessants, des fois. Ca doit expliquer pourquoi j'ai 3 amis mec et 4 amies moeufs, sans vraiment de " potes " à côté.

Mais c'est pas fait exprès, vraiment. J'le jure. En fait, c'est un espèce de mélange d'arrogance, de peur phobique du jugement d’autrui, du rejet de la main tendue et de vagues complexes sur mon physique qui créent cela. Aussi, cette peur du rejet, cette impossibilité d'allez vers l'autre font que je ne crée jamais le premier contact, que je ne cherche jamais à sympathiser, que je n'invite jamais personne, pas même sur facebook etc.

En parlant de facebook, c'est dommageable. Sur les 5 nana avec qui je suis sortis, j'en ai " séduis " 3 en grande partie sur MSN. La belle époque. Mais facebook, ça coince. Le fait que tout le monde puisse tout voir me gêne, y'a un truc qui passe pas.

En gros, j'veux que vous m'aidiez à sortir de ma paresse, de ma timidité, de ma peur de l'autre et de son jugement. J'veux que vous m'aidiez à plus être un connard. J'ai déjà quelques points:

Sachant que la Suisse Romande ne compte même pas la population de Paris intramuros, que j'habite une petite ville et que j'ai pas trop de thune, je pense que je devrais très sérieusement me refaire un profil facebook décent, avec des photos de moi et tout. Et inviter les gens que je connais sans avoir peur de les déranger ou essuyer un refus. Aussi, avez vous des articles / conseils / référence pour créer et entretenir un réseau social qui me permettrait de faire des rencontres et de les entretenir?

Je dois sortir de me paresse et de ma zone de confort. Certes. Mais vu que mes rares amis sont aussi à l'aise que moi avec les nanas, quand on sort, je rencontre que dalle. J'dois mal m'y prendre ou vraiment pas avoir l'air d'un mec aimable. Alors j'me demande, savez-vous si il y a des soirées sympa sur Paris ou si possible de gentilles personnes se rendent ? Si c'est le cas, et si je dérange pas, je casserais bien ma tirelire pour ça. Ca me changerait.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 03.05.14, 08h25 par Onmyoji

Tu veux de l'aide pour sortir de ta paresse...mmmh...

Voyons... MOVE YOUR ASS, would be a great start.

Parle aux gens, et dis leur ce qui te vient vraiment, osef ce qu'on pense de toi.

Un mec avec une degaine patibulaire et qui a une attitude patibulaire, bof.

Un mec avec une degaine patibulaire, mais qui mine de rien s'ouvre aux autres ...CHT-BAM desuite on a gagné en profondeur, en interet, fichtre, derriere l'ours se cache le miel.

Parce que etre caustique et desagreable, meme si ça fait ressembler a des anti-heros trop classes-degaine-ouf, en vrai c'est treeeees simple. C'est facile.

T'es un connard qui fait pas expres. Soit.

Bah fais expres d'etre un connard, mais sympas, avec nous t'y arrive bien. C'est sur ça pique un peu plus que grogner.

Mais bon quand on se surnomme "boules d'acier", lacher un sourire, serrer une main et dire salut ne doit pas demander une dose de courage plus excessive que pour autre chose.

Come on man, you can do it.

Mec tu pourrais meme jouer la dessus serieux.

"Hey salut. Avant, j'etais un connard. Mais ça, c'etait avant. Maintenant je suis juste mec timide
Moi c'est oldboy et toi ? ....tu aimes le cinema asiatique ?...ou les nems a l'extreme rigueur ?"

Have fun, rigole du fait d'etre connard, fais rire les autres du fait que tu es un connard.

Connard is good, connard is ok, connard works, tant que t'es capable d'en rire et de le communiquer.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] A lire le 03.05.14, 00h49 par Zaik

Pas grand chose à redire, si ce n'est que le fait de reposter sur ton journal c'est déjà une grande avancée, je pense.

Perso j'en suis un peu au même stade que toi en ce moment, à savoir changement/reconstruction personnelle, élargissement des cercles sociaux.

Et je peux te dire qu'avant d'avoir eu les burnes de reprendre mon journal il m'a fallu quelques mois. Genre au début j'ai même recréé un compte avec un autre pseudo.. puis je me suis dit: fak it.

Je vais pas effacer mon passé, mais continuer mon histoire et la faire évoluer dans le bon sens. Et puis j'espère aussi que mon retour d'expérience en fera réfléchir certains sur quelques points, à savoir là ou je me suis planté dans ma vie. Mais bon.

Ca peut être la même chose pour toi. Tu es un connard? Soit, moi je suis fou. Mais bon comme dit juste dessus, osef, vu que t'en as conscience, que tu fais en sorte que ça ne devienne plus un problème pour toi. Changes et marres toi du fait que avant c'était ce que tu étais, et que même si tu l'es toujours t'as des arguments pour t'attirer de la sympathie.

"Derrière l'ours se cache le miel", comme qu'il dit si bien l'autre.

Allez boules d'acier, lâches pas et montres nous ce que déterminé veut dire :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] A lire le 03.05.14, 12h43 par Jay Anderson

Tu as un super recul sur toi même (et ta manière d'écrire est sympa), tu es cynique, tu ne te fais pas d'illusions, tu sais ce que tu dois changer. La question c'est comment ?
Si tu chopais avant tu le sais déjà, mais au cours du temps tu t'es enfermé, créé des blocages.
Il fait les identifier, et connaitre leurs raisons.
Le premier que je vois c'est ta peur de toi même, dans le sens où tu as une vision très négative de toi.
Si tu nuances plus tu verras que tu es seulement réservé, affirmé...
Tu as aussi peur que les gens te voient exactement comme tu te vois, et ça c'est à toi de leur montrer que c'est faux mais ça peut pas marcher si tu restes dans ton coin.
Et enfin, pour facebook, rien n'empêche d'en rester aux MP, tu n'es pas obligé de t'afficher, si tu aimes la discrétion.
Ça va aller !
Et une dernière chose, pour ton entourage, si tu trouves que ce n'est pas favorable, sans les rejeter totalement, fais du vide quand tu en as besoin, si tu sens que dans certains moments ces gens sont des boulets pour toi.

Yo les gens merci pour les commentaires, la grande sagesse et tout. C'est cool.

@Olfff j'suis conscient que je devrais jouer là-dessus. Objectivement, ça a toujours bossé pour moi. Vers 15-16 ans, quand j'ai eu mes premiers amours, le côté " brun ténébreux " ( en plutôt moche quand même ) à bossé pour moi. A la redécouverte du site, vers 20 ans, dans ma " meilleure période " je me rappel que ce côté " sombre mais fun " faisait beaucoup le boulot et que je l'appuyais sur mes cibles par MSN. Mais là, y'a un truc qui joue plus mais je pense avoir le doigt dessus.

@Outkast En effet, fallait que je réfléchisse. A 21 ans, je closais une 10 environ 3.5 milliard de fois au dessus de ma league, puis je me trouvais un job et prenais mon indépendance. 3 ans après, j'étais devenu un célibataire endurci aigris et désillusionné.

J'me suis déjà demandé ce qui avait pu se passer, pleins de fois. Suis-je resté trop longtemps en couple sans rien tenter et ais-je donc perdu la main? Probable.
Peut-être que je vieilli mal, physiquement? Sans doutes.

Mais qu'est-ce qui s'est passé en 3 ans et demi pour que je change à ce point, pour que je redevienne aussi insecure que lors de mes 13 ans, quand j'étais le vilain petit canard de la classe? Fichtre foutre, que s'est-il passé pour que je mette tellement ma personnalité en retrait que je n'ose plus mettre une seule photo de moi sur le net, que je n'ose pas décorer mon appart ni créer le moindre contact avec une personne que je ne connais pas? Pourquoi suis-je aussi hostile?

Bing, je suis presque certain d'avoir trouvé la réponse. Mon job. J'ai passé presque 3 ans et demi à bosser en tant que au " angry customer management " d'une entreprise. En gros, j'étais dans un call center à devoir gérer les clients légèrement contrariés que l'outsourcing marocain n'arrivait plus à gérer.
J'pense que devoir resté calme, pour un mec plutôt chaud, devoir s'excuser des milliers de fois, s'énerver, s'applatir et échanger des amabilités, le tout dans un climat d'entreprise délétère, détestable, à laisser quelques traces.
Je vois que ça. Y'a sûrement d'autres facteurs, mais je pense que cette expérience professionnelle à avalé ma personnalité, l'a mal digérée, et me la rechier en héritage. Si j'ai eu l'impression d'avoir eu la vie facile au job, c'était probablement sans me rendre compte à quel point ça m'affectait à l'intérieur. D'ailleurs, mon ex me l'avait dit.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 03.05.14, 12h45 par Jay Anderson
  • [0] Courage le 03.05.14, 13h19 par Zaik

BON PLAN SEXY : De -15 à -70% chez la boutique sexy LoveHoney.fr. LoveHoney.fr propose toute l'année des réductions très agressives sur leur catalogue lingerie, sextoys et autres accessoires. Suivez ce lien pour consulter les offres du moment.

Vous pouvez aussi soutenir FTS en passant par ce lien pour faire votre shopping sur Amazon.fr

Répondre