De la simplicité d'un premier rendez-vous

Note : 21

le 08.04.2014 par Snow

27 réponses / Dernière par Snow le 28.07.2014, 11h25

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Je précise que je ne suis pas un expert du tout, je parle du peu que j ai fais sur le field.

Avant j étais un peu comme ces gars la à attendre une sorte de permission. Et puis les deux dernières filles, je n ai rien demandé j ai tenté et c est passé (la première j ai été long, la seconde rapide, j ai vu la différence d ailleurs).

Pour plus de clarté: première fille: Hb Ingénieur
Seconde fille: PartyGirl.

Ce que j ai réalisé est
1/ on l a tous déjà entendu une fille vous pardonnera d avoir essayer trop tôt mais pas d avoir essayer trop tard, après deux situations différentes je pense qu il est préférable d essayer tôt même si ça rate, plutôt qu attendre des lunes. La première (hb ingénieur) j ai été super long j ai senti qu elle devenait impatiente, qui me faisait baisser dans son estime genre il ose pas. La seconde (PartyGirl) (avant hier soir), j ai tenté très vite et c est finalement passé plus tard. Ce qui m amène à mon second point

2/ tenté oui mais progressivement et tôt . Tôt car de suite ça exprime des intentions assumées la fille n a pas le temps de tergiverser, Gambler dit quelque chose intéressant à ce sujet, genre imaginer la sexualisation être une jauge de 0 à 100 et la faire progresser progressivement, idée qui dis qu'il est possible de sexualiser dès les premières secondes, minutes.
Par exemple avec PartyGirl (je ne peux tout résumer en quelques mots), j ai initié mes intentions au bout de 10 secondes, en lui disant un compliment exagéré, après avoir danser avec elle 5 minutes je savais que tenter de l embrasser de suite serait trop rapide (avec elle en tout cas) donc j ai simplement tenter de l embrasser dans le cou. Le fait, je n ai réussi qu au 4 ème essai de vraiment l embrasser mais je pense qu elle a apprécié que j ai assumé mes intentions et de manière claire très tôt, aussi ça permet de jauger l interaction, jauger la fille (elle m a répondu ne pas être prête encore, du coup je savais vers quel secteur me tourner: plus de confort l attraction était là).

3/ le tout est de réagir comme si de rien n était que ça rate ou non. J aime cette idée de poser la frame de l interaction très tôt, le tout est de calibrer intelligemment après coup. Elle dit qu'elle n est pas prête? en même temps c était tôt, pour jauger, je réessaye plus tard pour le kiss elle hésite à partir se demandant si je peux me tenir: calibration immédiate nécessaire. Step back, utilisation d objection avant qu elle le fasse, rajouter du confort, réessayer plus tard (j ai en tout cas choisi cette option) et ça a fini par fonctionner car je savais depuis un moment quoi faire pour réussir via mon essai précédent.

4/ incroyablement plus puissant sans parler, juste par la communication non verbale car possible d y lier les émotions . Hb Ingénieur j'ai attendu longtemps avant d essayer, mais quand j ai tenté, je l ai regardée droit dans les yeux avec silence, puissant eye contact brisé volontairement parfois pour regarder ses lèvres, smile playful et hop move (réussi). Incroyablement puissant, j ai senti dans son regard cette tension sexuelle très intense (pour dire alors que je tiens très facilement l eye contact, là je n ai pas pu le tenir à 100%), vraiment puissant.

ploum a écrit : pourquoi ne pas verbaliser ? "J'ai très envie de t'embrasser" "J'aimerai passer la nuit avec toi" et donner le choix.
Après je pense qu il y a une différence entre verbaliser un intérêt de l embrasser et lui demander la permission de l embrasser.
Aussi quand je dis verbaliser, non pas "j'aimerais t embrasser", mais plutôt "arrête de sourire je vais finir par t embrasser". Je joue sur les mots peut être, mais à mon sens la bonne manière de le faire (si verbalisé) est non pas d exprimer un intérêt (j aimerais?), mais plutôt une Action, quelque chose de pro actif (stop smiling i will have to kiss you), la différence est infime et énorme en même temps je trouve.
N importe comment si la fille ne veut pas, elle le fera savoir, par esquiver, reculer, le dire etc. Je me suis rendu que compte beaucoup de filles ne montrent pas de signes d intérêts très clairs, je me dis qu il est préférable d avoir le mindset elle veut être embrassée, allons tenter, et calibrer selon sa réaction, et réessayer plus tard.

>> je m apprêtais à poster mon message et je vois ton quote, qui me confirme dans mon principe ci dessus
Outkast a écrit : Il y a aussi le fait de verbaliser pas son envie, mais ce qu'on VA faire. Assorti de mots doux ça a des effets détonants.

Je rappel que je n ai que peu d expérience, quand je dis la bonne manière c est évidemment subjectif, en tout cas voilà sur retour d expérience du field ce que j en conclu.
Car personnellement je préfère poser la frame de l interaction le plus vite possible ce que je ne faisais pas avant.
Je n utilisais que peu la communication non verbale, c'est un outil surpuissant. J adore que la fille sache la frame très rapidement, le tout en le faisant de manière soft mais non ambiguë. Via le field je conclu que les intentions doivent être claires et vite. Que tout le monde sache où l on mets les pieds. En tout cas le chemin que j ai choisi.
J avais dis ne revenir poster ici qu avec un fr, mais pour le coup je parle d expérience vécue sur le field, la vérité elle est sur le terrain
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  • [+1] Absolument le 13.04.14, 17h55 par Snow

Super cet article ! Très pertinent et je m'y retrouve pas mal.

En effet c'est pas plus compliqué que ça. Je dirais qu'il y a quand même deux moments clés (pas forcément compliqués techniquement, mais qui demandent le plus de leadership et confiance en soi) :

1) Le baiser.
Il s'agit ici "simplement" d'assumer son envie et de se lancer. C'est ce moment du saut en parachute où les portes de l'hélico s'ouvrent, on se place au bord et il faut maintenant se jeter dans le vide. C'est marrant d'ailleurs parce qu'un saut en parachute avec un moniteur (je parle de mon expérience...) est aussi peu risqué qu'un Kissclose. Et pourtant, on a malgré tout cette peur inconsciente. Et pourtant surtout, le plaisir de la chute libre qui suit en est à la hauteur dans les deux cas !

2) L'extraction (ie ramener la fille dans un endroit propice au FC).
Assumez votre désir. En soirée (je dépasse le cadre précis du 1er rendez-vous, parce que pour moi le schéma est plus général encore), il peut suffire de jouer sur l'escalade physique. Puis la prendre par la main : "on va chez moi".
Dans un contexte plus posé (1ère ou 2ème date), le prétexte fallacieux marche bien c'est vrai (cf les exemples de Snow). Perso, inviter la target à regarder un film - aussi cliché que ce soit - reste encore un Hit :mrgreen: . A adapter suivant la cible, il s'agit simplement d'un prétexte dont ni vous ni elle n'êtes dupes.
Une fois chez vous, on retombe au 1) et on escalade.


Mon propos n'est donc pas de dire que ce sont deux moments difficiles ou techniques*, mais qu'ils engendrent à mon sens beaucoup de fantasmes et sont généralement les moments où l'on se trompe le plus souvent (par inaction en premier lieu).
Peu importe le contexte (1er rdv, soirée entre amis, soirée en boite...etc) ce sont deux étapes universelles.

* même si il y a des trucs (plus que des techniques) tout cons qui marchent et mettent en confiance


Ps : Pour le 2), c'est un peu différent et plus fin à mener lorsqu'il faut ramener la fille autre part que chez soi. J'y suis en ce moment confronté ^^, donc si vous avez des petits trucs spécifiques pour se retrouvez chez elle, je prends (à fortiori si on ne veut pas attendre de 2ème rdv - auquel cas ce dernier peut se faire chez elle "parce qu'on y sera plus à l'aise que dans ma coloc' de 10 pers./m2").
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  • [+1] Like ! le 14.04.14, 10h00 par Snow

1) Le baiser.
Il s'agit ici "simplement" d'assumer son envie et de se lancer. C'est ce moment du saut en parachute où les portes de l'hélico s'ouvrent, on se place au bord et il faut maintenant se jeter dans le vide. C'est marrant d'ailleurs parce qu'un saut en parachute avec un moniteur (je parle de mon expérience...) est aussi peu risqué qu'un Kissclose. Et pourtant, on a malgré tout cette peur inconsciente. Et pourtant surtout, le plaisir de la chute libre qui suit en est à la hauteur dans les deux cas !
Cette description part d'un bon sentiment, mais comparer le baiser à un saut en parachute c'est encore y mettre un enjeu très élevé par rapport à la réalité.
J'ai moi même sauté en parachute, et j'ai quand même pas le même niveau d'adrénaline et de frousse (soyons clairs) quand j'ai les deux jambes qui pendent avec 4000m de vide sous mes pieds, que le regard d'une fille dans les miens juste avant le kclose.

Pour ce qui est de finir chez la nana - ce qui est très souvent mon cas vu que je ne vis pas en ville - ça se fait très naturellement, et pas forcément au premier rdv. Et je suis surpris par le nombre de fois ou la fille propose d'elle même de ... "regarder un DVD chez elle".

Venusian a écrit :
1) Le baiser.
Il s'agit ici "simplement" d'assumer son envie et de se lancer. C'est ce moment du saut en parachute où les portes de l'hélico s'ouvrent, on se place au bord et il faut maintenant se jeter dans le vide. C'est marrant d'ailleurs parce qu'un saut en parachute avec un moniteur (je parle de mon expérience...) est aussi peu risqué qu'un Kissclose. Et pourtant, on a malgré tout cette peur inconsciente. Et pourtant surtout, le plaisir de la chute libre qui suit en est à la hauteur dans les deux cas !
Cette description part d'un bon sentiment, mais comparer le baiser à un saut en parachute c'est encore y mettre un enjeu très élevé par rapport à la réalité.
J'ai moi même sauté en parachute, et j'ai quand même pas le même niveau d'adrénaline et de frousse (soyons clairs) quand j'ai les deux jambes qui pendent avec 4000m de vide sous mes pieds, que le regard d'une fille dans les miens juste avant le kclose.
J'y ai pensé aussi, c'est un peu osé (et joli quand même hein ^^). Car oui, sur le papier le saut en parachute est plus engageant, je te le concède. Mais justement, combien de personnes se sont rétractées au moment de basculer dans le vide ? Combien se sont rétractées au moment d'embrasser leur target ? Il y a en réalité plus de personnes dans le second cas. D'où ma conclusion : tout ça c'est dans la tête. T'es capable de faire un saut en parachute* et pas d'embrasser une fille ?! Tu déconnes mec.

* et sauf cas pathologique (comme en drague), tout le monde en est capable.

Venusian a écrit :
Pour ce qui est de finir chez la nana - ce qui est très souvent mon cas vu que je ne vis pas en ville - ça se fait très naturellement, et pas forcément au premier rdv. Et je suis surpris par le nombre de fois ou la fille propose d'elle même de ... "regarder un DVD chez elle".
Je suis d'accord avec toi. Ça m'est arrivé de proposer d'aller boire un verre en ville, avant que la fille ne me propose spontanément de faire ça chez elle...Mais c'est généralement dans le cas d'une seconde date. Je trouve ça plus délicat à amener lors (ou au cours) d'une première rencontre (sauf contexte alcoolisé). C'est pas un problème majeur on est d'accord, mais je suis souvent pressé :lol: .

Oui enfin se rétracter d'un saut en parachute c'est aussi perdre son fric, c'est pas donné ces petits shoots d'adrénaline... Largement de quoi fausser des statistiques comparées :-)

Perso j'ai toujours vécu ca comme ma première fois en vélo sans roulettes : on a envie de le faire, on sait que si on y arrive on va se sentir tellement plus léger, fier d'avoir osé, grisé par cet équilibre rigolo tout nouveau toussa, mais on a peur de se gauffrer parce qu'on sait que cela va forcément faire (un peu, a minima) mal.

L'important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage :-)

NeverEnough a écrit :Oui enfin se rétracter d'un saut en parachute c'est aussi perdre son fric, c'est pas donné ces petits shoots d'adrénaline... Largement de quoi fausser des statistiques comparées :-) [...]
Dans ce cas avant un rendez-vous, si ta motivation est pécuniaire, tu donnes un gros billet à un pote et tu lui dis d'en faire don à une asso si tu manques clairement une fenêtre de tir.

Comment ça c'est bancale ? Oui bon...en même temps, merci de me casser ma comparaison les gars ! :blbl: Je pensais pas qu'elle était aussi anxiogène !
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  • [0] lol le 14.04.14, 17h27 par NeverEnough

Le principe est de trouver un prétexte pour aller chez vous

Pourquoi trouver un prétexte ? Cela fait le mec qui n'assume pas. Or ce n'est pas très séduisant car la fille se doute bien de tes intentions.

Si il y a une tension sexuelle qui est montée lors du rdv entre vous deux, les choses se feront naturellement et il n'y aura pas besoin de prétexte pour vous isoler chez un de vous deux.

Pourquoi trouver un prétexte ? Cela fait le mec qui n'assume pas. Or ce n'est pas très séduisant car la fille se doute bien de tes intentions.
Cela ne fait pas forcément mec qui assume pas mais tu as plus de chances qu'elle vienne chez toi que si tu lui dis simplement "on va chez moi?", après cela peut marcher aussi mais la fille ne sera peut-être pas toujours ok pour monter chez toi dès le premier rendez-vous, le prétexte fallacieux augmente les chances de façon non négligeables.
Si il y a une tension sexuelle qui est montée lors du rdv entre vous deux, les choses se feront naturellement et il n'y aura pas besoin de prétexte pour vous isoler chez un de vous deux.
Non mais le prétexte peut tout aussi bien être naturel hein, vous pouvez aller manger chez toi, tu peux vouloir lui montrer un truc que tu aimes bien (une musique etc). Je trouve ça plus sympa que de simplement dire "Bon on va chez moi?". Après ce n'est que mon avis.

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