Le célophane m'a tué

Note : 35

le 13.08.2014 par artic76

35 réponses / Dernière par ailether le 27.08.2014, 18h00

Le forum sexualité de FTS est accessible ici : http://www.frenchtouchseduction.com/forum-sexualite-positive
Je comprends ton point de vue Owen, même ceux de tous ceux qui ont répondu.
Mais sincèrement, après s'être protégé, avoir fait des tests, être sain de corps et d'esprit et connaître son partenaire ... je pense toujours qu'il y a un moment ou l'on peut enfin se laisser aller.

De toute façon ce 0.0001% c'est quoi ? la probabilité d'attrapper une saloperie autrement que par voie sexuelle,
un partneraire que l'on pensait connaître même au bout de 5/10/15 ans de relation et d'autres raisons.

J'veux dire, il y aura toujours un risque de toute façon quoiqu'il arrive. Mais après avoir fait le nécessaire pour se protéger, que faire de plus ? Est-ce que ça vaut le coup de détruire l'envie de son partenaire, même en ayant une preuve médicale que le VIH (ou autre) n'est pas présent dans les deux organismes ?
Au moins ça évite les risques un maximum, et ça permet de mettre une distance avec ceux qui le font le premier soir avec un/une inconnu(e) sans se protéger, où là c'est vraiment de la connerie profonde.

Je pense que pour s'autoriser à retirer le préservatif, c'est le juste milieu entre la connerie (aller trop vite sans vérifier) et la paranoïa (attendre trop longtemps).

Après j'ai peut-être tord, mais une fois avoir pris ses précautions, que peut-on faire de plus ?
(Celui qui me répond : "ne plus avoir de rapports" je le jette par la fenêtre :lol: )
Bon, je vais être plus clair sur ce sujet :

Si elle ne veut pas, tu n'as rien à dire, point.

Moi aussi ca m'a fait chier de mettre la capote. Moi non plus je ne suis pas fan de le faire et, lorsque ma derniere sexfriend, qui avait fait comme moi des tests récemment m'a proposé de ne pas l'utiliser, vu que je savais qu'il n'y avait personne d'autre ni pour elle ni pour moi on s'est éclaté sans.

Mais ce n'est pas a toi d'aller argumenter la dessus. A priori ta copine elle est au courant des risques et de tout, ne commences pas à lui mettre la pression. C'est gamin et immature.
Est-ce que ça vaut le coup de détruire l'envie de son partenaire, même en ayant une preuve médicale que le VIH (ou autre) n'est pas présent dans les deux organismes ?
Maintenant tu vas arrêter de chouiner et de l'accuser de détruire ton envie sexuelle. J'espere qu'au moins tu ne le lui reproches pas constamment en lui faisant du chantage là dessus. Si t'es pas content tu la quittes pour une qui veut bien. T'as le droit de pas aimer et d'essayer de voir avec elle pourquoi elle veut pas, t'as pas le droit de lui reprocher de prendre soin de son corps.

Dans sa situation, je t'aurais déjà jeté depuis longtemps. Imagine qu'elle te dise que tu lui coupes son envie sexuelle parce que, je sais pas, le cuni ca te rebute? Génial comme mentalité.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Post responsable le 14.08.14, 19h06 par Blusher
  • [0] Du calme le 14.08.14, 19h29 par Hydrogene
  • [0] Du calme le 15.08.14, 10h40 par Onmyoji

Vous êtes de grands chevaliers quand même.

On est tous d'accord qu'au final elle a son dernier mot quand à ce qu'elle fait avec son corp.

Maintenant la frustration de chacun regarde les 2 personnes du couple, et une fille qui refuse "par principe" sans même accepter d'en discuter, est dans son droit tout comme le mec est dans son droit de l'envoyer bouler. C'est pas juste une question de droit, c'est une question de prendre le bien être de son partenaire au sérieux.
On a quand même un mec ici qui poste pour comprendre le phénomène, il n'est pas de mauvaise volonté, il est en recherche d'explications qu'apparament sa partenaire ne lui avait pas vraiment fourni, ce qui est louche au passage. Une discussion calme sur le sujet peut faire remonter des trucs plus importants aussi.

Et si le mec a des arguments rationels à faire valoir il est tout à fait en droit de les faire valoir, et si la princesse fragile se sent sous pression ben c'est normal vu qu'il y a une frustration importante dans le couple. On va pas faire semblant que tout va bien si ça ne va pas.

Owen dit qu'a priori elle est au courrant des risques etc, mais je ne vois pas sur quoi il se base. Il y a encore des gens qui pensent que mettre 2 capotes l'une au dessus de l'autre est plus safe, les gens ne sont pas si bien renseignés. Le truc que j'ai exposé juste avant sur le cycle, c'est loin d'être évident pour toutes les filles. Les risques réels des transmissions des IST quasi personne ne les connait, même de nombreux médecins et militants de la prévention.

Si au final il s'agit d'ajouter 5% de plaisir au mec en traumatisant la fille complètement, ben ce serait pas mal d'être compréhensif et de pas faire croire à la fille que c'est plus important que ce ne l'est (ce qui serait manipulateur du coup).
Si c'est réellement un gros problème, la rupture est à envisager, et ça n'est pas un chantage de la mettre au courrant.

J'ai couché avec une italienne il y a genre 2 mois, qui en plus de la capote, utilisait une espèce de crème spermicide collante jaunatre dégueulasse, par précaution pour être vraiment sur. C'est son droit, mais il n'est pas question que je supporte ce truc ignoble, ça ne fait pas de moi un monstre patriarche. Et ça aurait été mon droit de dire "c'est soit sans ce truc soit sans moi". Bien sur, ça va de soit, c'est à amener de manière sensible, diplomatique et respectueuse.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 14.08.14, 19h18 par artic76
  • [+1] +1 le 14.08.14, 20h37 par Thedaze
  • [+1] +1 le 15.08.14, 11h55 par wayl
  • [+1] Absolument le 19.08.14, 11h39 par Sclavie
  • [+2] Absolument le 30.08.14, 16h58 par Spring

Owen, pas besoin d'être agressif merci.
si t'es pas content tu la quittes pour une qui veut bien.
Comme je l'ai mentionné à plusieurs reprises dans des commentaires précédents, je ne suis plus avec.
Merci de lire avant.

Je vais arrêter d'argumenter sur ce post, je n'ai jamais dit que je l'avais forcé, j'y suis toujours allé en douceur et j'ai toujours été très communicatif.
Elle m'avait fait part de ses peurs et j'ai toujours respecté ses envies.

Je lui ai fait part de mon problème APRES avoir effectué un test et l'avoir accompagnée chez le médecin.
Je ne l'ai jamais forcée, je lui en ai juste parlé.


Mon post à la base était pour savoir simplement :

_ Utiliser le préservatif à long terme peut-il devenir plus qu'un tue l'amour ?
_ J'ai respecté ses principes, était-il raisonnable pour moi de lui faire part de mon problème également ?

J'ai l'impression d'être un mec complètement irresponsable !

Bon alors il y a deux choses :
Je lui ai fait part de mon problème APRES avoir effectué un test et l'avoir accompagnée chez le médecin.
Je ne l'ai jamais forcée, je lui en ai juste parlé.
Ca je suis tout à fait d'accord : communication, faire part de ses sentiments, essayer de voir pourquoi elle ne veut pas.

De plus je suis d'accord pour dire que la capote c'est chiant, ca fait un peu perdre la sensibilité et c'est mieux sans quand on peut se le permettre.

Maintenant là ou j'ai tiqué c'était sur ce point :
Est-ce que ça vaut le coup de détruire l'envie de son partenaire, même en ayant une preuve médicale que le VIH (ou autre) n'est pas présent dans les deux organismes ?
J'ai réagi sur le ton accusateur concernant la copine. Elle ne "détruit" pas ton envie, elle se protege. De là j'en ai déduit que tu t'y prenait mal quand à la communication. J'ai pu me tromper, ca arrive quand on n'a que des infos écrite.
Owen dit qu'a priori elle est au courrant des risques etc, mais je ne vois pas sur quoi il se base. Il y a encore des gens qui pensent que mettre 2 capotes l'une au dessus de l'autre est plus safe, les gens ne sont pas si bien renseignés.
Je sais que j'ai la mauvaise habitude de ne lire que 80% de ce qui est écrit, mais il me parait évident que si l'on vient poster un truc concernant cela, la moindre des choses pour convaincre sa copine c'est de l'informer ou d'aller avec elle chez un gynéco / centre, pour obtenir des infos.

Donc je pars du principe que si malgré ca elle ne veut pas, c'est son choix. Mon ex qui ne voulait pas faisait des études d'infirmière, que son choix soit "rationnel" ou "irrationnel", elle était informée des risques et donc en dernier recours c'est elle qui décidait, ca ne nous a pas empeché de kiffer le sexe.

Donc artic, navré pour l'agressivité, j'ai surinterprêté ta maniere d'amener la chose aupres de ta copine.

Oui la capote peut être chiante.
Oui c'est légitime de vouloir la retirer apres un certain temps.

Malheureusement c'est au choix de la fille, car c'est elle qui prend le plus de risques, et au passage bouffe des hormones crasseuses pour éviter le bébé.

J'ai l'impression d'être un mec complètement irresponsable !
Non, la réaction est un poil exagérée.
Ils rappellent ce qui est nécessaire d'être rappelé, mais ils n'ont pas à te faire culpabiliser là-dessus.
Utiliser le préservatif à long terme peut-il devenir plus qu'un tue l'amour ?
Pour moi, non. Le préservatif n'a jamais été un souci.
Pour toi, oui apparemment.
J'ai respecté ses principes, était-il raisonnable pour moi de lui faire part de mon problème également ?
Oui, c'est essentiel de communiquer.
Si tu ne sens rien avec le préservatif, si ça entraine chez toi une perte de désir, etc... Dans tous les cas, il faut le dire.
Et si ce problème peut entrainer la rupture, oui il faut le dire. Chacun en tire les conséquences ensuite.

Ce qui ne veut pas dire qu'on force l'autre. On le dit simplement.

Merci Owen pour ta réponse.
Est-ce que ça vaut le coup de détruire l'envie de son partenaire, même en ayant une preuve médicale que le VIH (ou autre) n'est pas présent dans les deux organismes ?
Il est vrai que ça fait un peu "brutal", pour ça je détaille : après avoir été renseignés, elle voulait continuer à attendre mais là les excuses pour prendre la pillule se changaient en "cette semaine je n'ai pas le temps" ou alors "je n'ai pas la tête à ça", et ça a duré 3 autres mois (bien sûr je lui achetais la pillule, ce que je trouve là aussi normal). Du coup, là où j'ai commencé à cogiter, c'était de me dire qu'à ce stade là, ne la voyant plus effrayée, peut-être que je pouvais, non pas la forcer, mais lui faire encore part de mon problème, afin d'accélerer un peu et de lui faire prendre conscience que là, c'était moi qui avait besoin de compréhension de sa part.

En gros, ce que j'essaye d'expliquer c'est que j'ai su attendre et l'accompagner jusqu'à ce qu'elle soit rassurée et en mesure de le faire sans. Par contre, à la fin de cette période, j'ai eu besoin de son attention, et comme l'a mentionné @Automatic, je n'ai pas eu l'impression qu'elle prennait mon problème au sérieux, autant que ce que j'ai pris sa peur du début au sérieux également. Hors, dans un couple, tout se fait à deux, et ça personne ne dira le contraire.

J'espère avoir été plus précis ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Yesssss! le 14.08.14, 20h56 par Bumble

Jusqu'à preuve du contraire, il n'y a pas de dépistage possible du HPV (papillomavirus) chez l'homme (ni de symptômes). Or celui-ci peut causer des cancers du col de l'utérus chez la femme. On comprendrait donc qu'elle refuse de le faire sans préservatif indépendamment de tes résultats VIH par exemple.

Et l'argument du plaisir, effectivement, ne fait pas du tout le poids.

L'herpès génital donne lieu à des symptômes dans seulement 10% des cas. La plupart des porteurs du virus l'ignorent.

Les rapports non protégés peuvent aussi être la cause de vaginoses bactériennes.

Bref, si elle souhaite que tu mette une capote tu arrêtes de chouiner et tu mets une capote (ou vous faites une croix sur la pénétration), il n'y a rien à négocier. C'est son corps, son choix.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Ca va mieux en le disant le 15.08.14, 01h55 par Puzzl3d

Si ça te bloque vraiment change de copine, sinon respecte son choix.
Son corps la regarde, de même pour toi.

Je suis d'accord sur le volet "c'est son corps".
Mais il me semble légitime qu'il veuille discuter du pourquoi et du comment.
Si c'est pour les maladies j'ai envie de dire que la majorité des couples fait sans et ça n'entraîne pas des millions de morts (et pour info l'herpès n'est contagieux qu'en cas de lésions et on peut pas les rater. Les infections urinaires peuvent être favorisées part les rapports mais comme pour les vaginoses ça peut être évité avec quelques précautions. Pour les HPV ça reste un problème mais l'incidence fait que c'est pratiquement inévitable -même sans pénétration-(on est quasi tous porteurs) et les risques sont mineurs si j'ai bien suivi les chiffres.
. Si c'est pour la fertilité il y a un éventail de solutions variées abordé dans d'autres sujets.

Mais un refus d'en discuter c'est nier le bien être de l'autre et ça retentit aussi que elle puisqu'elle se plaint de son manque de désir. Donc que ce soit son corps ou pas un peu de dialogue pas pour convaincre et argumenter mais au moins exposer ses sentiments et écouter l'autre c'est un minimum.
Ça aussi c'est du respect. Il n'est pas le seul à lui en devoir.


Sur une note pratique tu peux essayer les dernières évolutions en la matière. Les matériaux et la finesse et la texture ont évolué. Les lubrifiants aussi.
Sensibilité très bonne en général;)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 15.08.14, 14h09 par Automatic
  • [+1] Oui le 19.08.14, 11h43 par Sclavie

et pour info l'herpès n'est contagieux qu'en cas de lésions et on peut pas les rater
Raté. Une personne est contagieuse juste AVANT leur apparition. :?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Post responsable le 15.08.14, 11h17 par Onmyoji

Je voulais dire "en cas de poussée". Pour la majorité des gens le virus est dormant 99% du temps.
Et avant l'apparition des lésions il y a des démangeaisons caractéristiques qu'on peut pas louper.
Ça correspond peu ou prou à la période de contagiosité puisque c'est pendant ce temps que le virus active des mécanismes inflammatoires en préparant sa sortie des cellules pour se répandre vers de nouvelles cellules de l'hôte ou d'un nouvel hôte.
Sans compter qu'on donne aujourd'hui des traitements prophylactiques qui réduisent encore la fréquence des poussées pour augmenter le confort des malades et réduire leur contagiosité.
Après c'est sûr qu'il faut avoir confiance en son partenaire pour ça.
Je comprendrais tout à fait qu'une fille bloque parce que j'ai fait plusieurs fois la rencontre de nanas qui voulaient coucher sans protection sans avoir fait de tests, ou qui tout en étant raisonnables de ce côté là prenaient des risques sur d'autres plans (drogues par injection, piercings faits à l'arrache, partages d'outils de toilette -parfait pour transmettre des hépatites-, etc) ou basaient leurs comportements sur des croyances erronées.
Et quand on voit comment les gens gèrent en général leur médication, ou leur hygiène, c'est vraiment un voir de confiance de se laisser aller du côté "protection", même en dehors de l'idée d'infidélité non protégée.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 15.08.14, 11h25 par Blusher
  • [+1] Post responsable le 15.08.14, 12h10 par Thedaze

Les pilules et stérilets ne conviennent pas à toutes les filles non plus.

J'ai toujours été contre le fait d'absorber des hormones mais je l'ai fait un temps pour éviter à mon partenaire de mettre des préservatifs.

La pilule, ça a été une catastrophe, j'étais déprimée, fatiguée, je pleurais souvent. Quand j'ai identifié le problème, j'ai arrêté la pilule, je suis passée au stérilet aux hormones, pas mieux, j'avais des tas de problèmes (gastriques notamment) sympas mais surtout des règles non-stop pendant 3 mois ! J'ai fini aux urgences pour début d'anémie. Parait que c'est normal au début, ensuite, pour beaucoup de filles, les règles s'arrêtent complètement. Je ne pense pas que modifier ainsi la nature soit très bon pour la santé. L'infirmière à ce moment-là m'a confié qu'elle avait le même stérilet depuis des années et qu'elle rencontrait fréquemment le problème d'avoir des règles aux durées tout à fait anormales (un mois de règle puis 6 mois sans règles par exemple). Ça m'a découragée de continuer avec cette méthode contraceptive.

Puis j'ai découvert que j'avais un kyste à l'ovaire, courant avec les stérilets aux hormones, là j'en ai eu ma claque et j'ai demandé à la gynéco de me retirer ce *** de stérilet.

J'ai demandé à mon partenaire de revenir aux préservatifs et ça se passe très bien. ça ne lui pose pas de problèmes. Mais si ça avait été le cas, j'aurais essayé les méthodes de contraception naturelles basées sur l'observation du cycle menstruel, un peu contraignantes certes.

Quant au stérilet en cuivre, je ne l'ai pas essayé mais tout le monde (gynécos compris) s'accorde sur le fait qu'ils entraînent généralement des saignements nettement plus importants que les stérilets aux hormones.

Voilà pour le témoignage ;).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 18.08.14, 02h59 par Blusher
  • [+1] Intéressant le 18.08.14, 10h20 par Thedaze

Bonjour,
plein d'infos très intéressantes sur les méthodes, les mécanismes physiologiques etc... Mais il me semble que ce n'était pas la demande de artic76...
artic76 a écrit :En fait, en lisant certains messages, j'ai l'impression que l'on a mal compris ce que j'essaye de dire.
artic76 a écrit :Je continuerai à me protéger et faire attention comme toujours, mais la prochaine fois ... je ne pense pas avoir autant de patience et attendre que ça me re-casse ma libido (surtout pour voir au bout du compte comment la relation se termine).
Mon humble avis:
ça me semble inévitable que la relation se soit terminée ainsi puisque perte de désir sexuel donc plus de qualité d'intimité.
Ce n'est pas du tout égoïste de préserver sa libido, pour moi, puisque c'est tout de même crucial dans un jeune couple et la partenaire n'a rien à gagner si son ami n'a plus de désir pour elle.

Pour le préservatif, beaucoup d'hommes de ma génération réagissent comme artic76, ok au début mais ensuite, après les tests et la confiance coté infidélité, ils n'ont qu'une hâte, s'en débarrasser et j'avoue que la fusion de muqueuses à muqueuses c'est quand même autre chose quand on s'aime.

Je pense qu'il faut être clair dès le début de la relation, en parler tout de suite. Personne n'a tort ou raison, c'est une question de ressenti très personnel et la preuve en est que c'est un point hyper important si on veut construire dans le durable.

Il n'y a pas de culpabilité à avoir, je pense, en disant d'entrée de jeu à sa partenaire: voilà, moi le préservatif à long terme, ça me casse ma libido donc c'est impossible et toi? Seras-tu prête à y renoncer après les tests?

Bien sur il n'y a jamais de risques 0 et notre société actuelle entretient une sacré dose anxiogène en ce sens.
Après, ça ne se discute pas, il me semble, soit on accepte le risque (exagéré à mon sens) soit on le refuse mais on se met d'accord le plus rapidement possible pour éviter que les sentiments et attachements de toutes sortes s'installent et rendent les choses très compliquées.

Bref, quand tu dis:
"mais la prochaine fois ... je ne pense pas avoir autant de patience et attendre que ça me re-casse ma libido"

Je trouve cela très responsable parce que tu tires partie de cette expérience et assume tes besoins.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 19.08.14, 13h13 par Automatic
  • [+1] Merci ! :) le 19.08.14, 13h56 par artic76
  • [+1] +1 le 30.08.14, 17h02 par Spring

NB: quand j'écris : soit on accepte le risque (exagéré à mon sens), je le pense dans le cas d'une relation durable et basée sur une confiance réciproque bien sur, en aucun cas pour des rencontres multiples..

Quant aux problèmes de santé liés à la pilule, la plupart des femmes dans ce cas, prennent un stérilet, comme cela a été dit plusieurs fois donc... ce n'ai pas, pour moi, un argument très solide.

Autre chose qui me semble super important. Pardon je suis très bavarde sur ce topic :wink:

-Des études récentes ont montré que le pic ovulatoire était de moins en moins précis dans le cycle, surtout chez les jeunes femmes.
Que, parfois, le rapport sexuel pouvait déclencher une ovulation à peu près à n'importe quel moment du cycle.
Donc, attention surtout avec les schémas théoriques...

- Les MST se transmettent aussi par les rapports bouche/sexe, ce sont 2 muqueuses donc il y a des risques. On prévient surtout les ados sur ce point, car ils se croient à l'abri en pratiquant cette sexualité, erreur.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Post responsable le 19.08.14, 12h45 par Blusher
  • [+1] 100% d'accord le 19.08.14, 13h58 par artic76

Comme d'hab quoi, c'est un sujet individuel (la gestion du risque) et un sujet de couple (la communication sur son appréciation personnelle de ce risque).
Sachant que le risque 0 n'existe pas, donc on est toujours sur du subjectif.

Il n'y a pas vraiment de problème. Si ça ne va pas, il y a d'autres femmes/hommes. À chacun de voir si le sujet est suffisamment important pour mettre fin à la relation. C'est comme… je sais pas moi, l'envie d'avoir des gosses, si c'est une envie forte pour l'un et un non définitif pour l'autre, il y a un choix à faire : renoncer à son envie, ou renoncer à la relation.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 27.08.14, 19h03 par Thedaze
  • [+1] Pertinent le 27.08.14, 19h51 par Blusher

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