Envie d'abandonner : une dernière chance ?

Merci pour ce message. Je vais arrêter de me lamenter et chercher des solutions concrètes à appliquer. Mon message de base où je parle d'abandonner est aussi une solution que j'envisage pour m'éviter de souffrir : ma vie va plutôt bien car j'ai un job qui me plait, une bonne santé et des passions mais j'ai peur de la solitude affective (pas de famille restante, juste des collègues et plus de vrais amis comme avant).

Je vais donc poser les bonnes questions :
- comment réussir à avoir des rapports sexuels normaux ?
- comment rencontrer un profil de filles qui me plait ?
- comment retrouver ma joie de vivre et profiter de l'instant présent sans me laisser parasiter par mes inquiétudes ?
- vais-je recourir aux services d'un chirurgien (opérations soft) pour compenser mon déclin physique ?
- comment vais-je vivre pour ne plus avoir de regrets ?
- comment vais-je surmonter la solitude et la perte de mes relations fortes et sincères ?

Comment réussir à avoir des rapports sexuels normaux ?

Comment tu as appris à faire du vélo ? Tu montes dessus, si tu tombes, tu te relèves. Tu tombes encore tu te relèves... et ainsi de suite. Par contre si la première fois que tu tombes, t'as honte, t'as peur, et t'ose plus remonter dessus, tu risques de plus jamais faire de vélo de ta vie.

Comment rencontrer un profil de filles qui me plait ?

Comment tu as rencontré tes amis ? Généralement c'est les hasards de la vie, tu croises quelqu'un à un moment X (à la maternelle, dans la rue, en soirée, au travail, dans le train, sur un forum, au supermarché...), une discussion se déclenche pour une raison Y, si il y'a une bonne affinité, ça créé une relation. L'avantage de comprendre ça c'est que tu peux provoquer plus d'occasion que la normale, ouvrir plus facilement le dialogue avec des inconnus, être plus attentif aux affinités. Parce que même si le hasard fait bien les choses, pour tomber sur un profil qui te plais vraiment, il faut souvent jeter un maximum de fois les dés.

Comment retrouver ma joie de vivre et profiter de l'instant présent sans me laisser parasiter par mes inquiétudes ?

L'attention. Sois attentif à ce qu'il se passe dans ta tête. Faut que tu observes à quelle moment la peur, le mal-être, les inquiétudes etc. se déclenche en toi. A partir du moment où t'as conscience de ça, rien ne t'empêche de rediriger le flux de tes idées vers une direction plus positive. Au début tu vas avoir tu mal... on fonctionne souvent par défaut en mode roue libre, on passe d'une idée à l'autre en permanence sans en avoir conscience. C'est juste une habitude à prendre. La plupart des soucis de ce genre, viennent justement du fait que le cerveau mouline en permanence alors qu'on lui à rien demandé.

Il faut que tu arrêtes de laisser ton cerveau partir en freestyle en permanence, sans que cela ne soit toi qui décide. D'ailleurs c'est la démarche qui se passe avec ce topic, tu as commencé par exprimer un peu en vrac tout tes soucis et peurs tels que tu les ressentais. Et là sur ton dernier message t'as pris le contrôle de manière objective et construite, en posant les vrais bonnes questions utiles. Et ça c'est la bonne démarche, la même que tu dois avoir cérébralement. Te poser les bonnes questions au bon moment, sans laisser entrer les peurs irraisonnés et autre en paramètre.

Vais-je recourir aux services d'un chirurgien (opérations soft) pour compenser mon déclin physique ?

Tu sais pourquoi tu complexes ? Cela n'a rien à voir avec ton physique, c'est parce que tu penses que ton physique influe sur tes relations avec les femmes, donc sur ton bonheur. Et franchement, à partir du moment où t'as pas une tête en forme de quiche à l'oignon, ça sera jamais un frein à ton épanouissement. Pour soutenir ce que disais Owen un peu plus haut, j'ai la même gueule depuis que j'suis gosse (et encore elle subit les outrages de l'âge comme tout le monde), et pourtant je suis passé de zéro femme il y'a quelques années, à un nombre incalculable aujourd'hui. Sans rien changer physiquement.

D'ailleurs le profil de femme que tu veux rencontrer, c'est le genre de femme si superficielle, qu'un début de calvitie ferait fuir ? C'est vraiment ce genre là qui te branches ? Crois moi que si une femme ne va pas au delà de ça, c'est pas forcement une grande perte. Ce que t'as dans le crâne est 1000 fois plus important dans l'équation que ton physique, surtout pour toi qui cherche apparemment un truc un peu plus construit que d'aligner des petits culs, soir après soir.

Comment vais-je vivre pour ne plus avoir de regrets ?

Vis un peu plus au jour le jour. T'es déjà vieux dans ta tête, tu te demandes comment vivre, tu te demandes comment tu vas t'en sortir, comment va devenir ta vie... et du coup t'en oublis de vivre vraiment. Vis dans le présent, poses toi moins de question. Lève toi le matin, et profites de ta journée avec le cerveau sur off. Fais un nouveau truc différent chaque jour. Parle à tout le monde. Voyage. Joue. Créé. Soi.

Arrête toute ces projections, reste dans le présent et regarde à quelle point toute la complexité du monde qui se déroule autour de toi est extraordinaire (yeah quart d'heure hippie).

Comment vais-je surmonter la solitude et la perte de mes relations fortes et sincères ?

En comprenant qu'il n'y a rien à surmonter. La solitude a du bon, ça te permet de te recentrer un peu sur toi, de comprendre ce que tu veux vraiment, et d'agir. Le fait d'être seul n'est pas négatif en soi, ce qui fait que tu subis la solitude, c'est que la présence d'autrui est devenu une addiction, un patch. Parce que rare sont les gens qui peuvent rester seuls avec eux même et s'aimer vraiment.

Faut que tu sois heureux seul, ou avec les autres. Tu es la seule personne avec qui tu es sur de passer le restant de ta vie, cultive ta solitude, apprend à l'apprécier.

Les relations sociales, le contact humain, c'est génial. C'est vraiment quelque chose d'unique. Mais il ne faut pas que ça devienne un besoin maladif. Là c'est comme si tu courrais en pleurant dans les rues, et criant "Aimez moi", "Soyez mes copains s'il vous plait", "Je veux des fiiiiilles viiiiite j'suis vieux". Du coup personne s'arrête, parce que ça fait flipper (bon j'extrapole mais tu piges le principe).

Au niveau relationnel un mec qui est heureux tout seul est toujours plus attirant, qu'un mec qui paraît constamment en demande.

Quelques pistes :

Je vais donc poser les bonnes questions :
- comment réussir à avoir des rapports sexuels normaux ?

En continuant sur cette voie, t'es déjà dans le bon sens.

- comment rencontrer un profil de filles qui me plait ?

En essayant plein de filles, parfois on est surpris et certaines qu'on n'imagine pas sont de vraies perles, ou alors on se casse les dents trois fois sur un même "type" de fille et on passe à autre chose (exit les petites brunes tarées pour moi par exemple )

- comment retrouver ma joie de vivre et profiter de l'instant présent sans me laisser parasiter par mes inquiétudes ?

Thérapie, projets, apprendre à savourer la vie. J'ai fait une hypnothérapie de 2 semaine en juin, ca m'a pas mal aidé. Ca peut être une piste. Tout dépend de ce dont tu as besoin.

- vais-je recourir aux services d'un chirurgien (opérations soft) pour compenser mon déclin physique ?

Investis dans la thérapie plus haut ou dans une salle de muscu, ca te servira plus. Si ca persiste pourquoi pas mais je crois que c'est beaucoup dans ta tête. Cela dit, je me fais épiler les épaules parce que je trouve ca moche, mais je sais que si mes poils poussent j'en fais pas une maladie. A toi de voir si l'opération est esthétique ou si elle vient d'un complexe QUI NE PARTIRA PAS apres l'opération. Je t'invite à retarder cette démarche.

- comment vais-je vivre pour ne plus avoir de regrets ?

Grosse question. Je dirais : en vivant ta vie sans regrets? "Life is made for living". C'est le moment de te mettre à faire ce que tu as toujours rêvé de faire et entravé par des inquiétudes : années sabbatique, te mettre au surf, jouer dans un porno etc. Je crois qu'il faut pas trop attendre. Et pour être honnete, le contexte politico économique français invite plutot les gens à ne pas parier sur l'avenir, c'est le bon moment donc

- comment vais-je surmonter la solitude et la perte de mes relations fortes et sincères ?

Intéresse toi à la spiritualité - pas la religion, la spiritualité - il y a pas mal de réponse là dedans. Je crois que la foi est une aide puissante quand on n'en fait pas n'importe quoi.

Ca ne coute que quelques euros d'acheter des bouquins comme celui du Dalai Lama, ou quelques romans d'initiation (Le guerrier pacifique, par exemple). Au pire ca te permettra de brancher des hippies avec un tattoo Ohm dans le dos. Tout bénef, donc.

Peace.

J'ai fait ce que j'avais dit sur ce sujet. Point positif : j'ai vu une fille vraiment belle hier soir. Point négatif : je n'ai toujours aucune expérience car j'ai été incapable d'avoir une vraie érection.

Je m'inquiète : est-il possible que ce soit toujours comme ça ?

Je vois pas pourquoi tu aurais ces problèmes à vie..
Après, si ça persiste, pourquoi n'essaierais-tu pas - si tu en as les moyens de consulter soit un psychologue, ou carrément un sexologue?

Mais il me semble clair que c'est le bordel dans ta tête qui fait tout bloquer.
Et puis, t'as l'air pressé mais malheureusement, ce genre de problèmes/ blocages, ça se résout pas en 10-15 jours, surtout si ça fait un moment que ça te perturbe.

Tu l'as... "vue"? Ou tu l'as ramenée dans ton lit?

Dans mon lit et contrairement à celles d'avant je la trouve très belle et en plus on s'entend bien. :S

Hm... Vous en avez parlé? De ca? Tu t'es mis la pression? Est-ce que tu saurais décrire ce que t'as ressentis quand elle était toute nue devant toi, et ce qui a bloqué?

Oui et elle m'a directement excusé en disant que j'étais fatigué (il était 3h mais je ne l'étais pas). Je la trouvais très belle mais je n'étais pas excité. Je ne me sentais pas particulièrement tendu. Comme les fois d'avant : j'ai envie mais je ne ressens pas d'intensité du tout. C'est pareil seul : je n'ai plus envie de me masturber et je suis indifférent à ce que je peux voir d'excitant dans les médias (films, etc) par exemple. Depuis l'adolescence j'avais besoin de faire ça plusieurs fois par jour, maintenant je peux rester plusieurs jours sans y penser.

Je retente avec elle demain. Même seul je n'y arrive plus bien. : / Comme on bosse dans la même boite j'ai aussi un peu peur des "on dit" désormais. Je ne veux pas être vu par mes 160 collaborateurs comme celui qui bande mou...