Des protections anti-rejet

Non mais c'est juste hilarant.

A chaque fois que des gens veulent dire que le physique ne compte pas, on nous sort Dinklage, Gainsbourg, Hawking...

T'as pas l'impression que ce sont des gens un peu particuliers?
Grande nouvelle, si vous êtes connu, brillant et riche, pas besoin d'être une bombe.
Ca revient à dire "soyez exceptionnels dans la vie". Je trouve que c'est un bon message d'ailleurs, mais c'est hyper discriminant au final, encore plus que le physique (qui peut se changer lui, avec un mode de vie sain et adapté).

Je dis juste qu'on est personne pour préjuger des pratiques et des envies de quelqu'un en fonction de son physique

Oui.

Par contre qu'on ne vienne pas faire chier les gens dits "superficiels" dans leur goûts non plus.

soutenu par des systèmes de pensées qui génèrent de la violence

Je pense plutôt que les "systèmes" sont batis sur des réalités qui peuvent déranger.
Après, la marge existe.
Mais la marge, c'est pas définition la marge, donc une minorité. Ca se saurait si les gens pouvaient si facilement se remettre en question et faire le nécéssaire pour s'accomplir et s'extraire des pensées limitantes. Mais soit, la marge existe, et c'est très bien.

qu'ils sont partagés par le plus grand nombre

En fait le "drame" se situe ici.
Dans la masse, peu de mecs sont "vraiment" superficiels, tout comme les filles; C'est la pression sociale qui fait ça. Les pensées limitantes (oui encore ce mot) ect...
Après, on a les systèmes que l'on mérite, dans les sociétés les plus libres;

C'est pas Gainsbourg, c'est Sartre.

Mais à part ça je t'invite à relire mon message. Je n'ai jamais dit que le physique ne comptait pas.

Hey Ploum, me prends par pour un inculte haha ;)
Non mais l'exemple de Gainsbourg revient souvent aussi je veux dire.


On est d'accord. Je ne disais pas "Oui mais" mais "Oui et..."

Le débat sur le physique, je n'ai pas envie d'y revenir.

On l'a déjà traité. J'éditerais plus tard mon message pour inclure les discussions qu'on avait eu. Tout y était, ou presque.

Le point sur lequel j'ai envie de revenir, c'est celui-ci:

Le râteau, c'est mieux que l'inaction. En fait toute action est mieux que l'inaction. Et puis en tant qu'hommes et êtres humains, le rejet fais partie de nos vies, ça tombe dessus quand on cherche un emploi, quand le coach te met remplaçant le dimanche matin, et surtout dans les relations avec les autres en général
Ça arrivera, faudra bien apprendre à agir en homme et l'accepter.

Les exemples des stratégies anti-rejet ne me semble pas vraiment nécessaire. Cela noie l'essentiel, qui tient en un paragraphe.

Etre un homme, c'est apprendre à oser, à agir. Et du coup, c'est accepter les critiques, le mépris, le désintérêt, l'échec, etc... Et ne pas être trop touché ! Savoir mettre son égo à la bonne place !

Ce qui importe, ce que l'on doit retenir pour son estime personnelle, ce ne sont pas les échecs, mais les réussites ! Peu importe si l'on échoue dix fois, tant que l'on réussit in fine.

Ce que vous devez apprendre AVANT TOUTE CHOSE, c'est gérer les échecs. Ce n'est pas parce que vous échouez que cela remet en cause qui vous êtes.
Affronter les échecs, c'est faire preuve de ténacité, de courage, de détermination.

Il n'y a jamais aucune réussite sans échec.
Réussite et échecs sont les lots de l'action. Il n'y a que ceux qui n'agissent jamais, qui n'échouent jamais.

Et le rejet n'est qu'un échec comme un autre. Et ce n'est pas parce que vous êtes rejeté une fois ou dix fois, que vous serez toujours rejeté.

Ayez la culture de l'échec et du rejet, et vous ferez le premier pas vers la réussite.
Bon, par contre ce n'est qu'un pas parmi d'autres. Après, il s'agit d'identifier ce qui manque, ce qu'il faut changer. Mais là on déborde du sujet.

D'abord merci pour vos interventions, chacun partage, parle des ses expériences, on a quelques gros pavés très intéressants, je ne rêvais pas mieux.

Ploum, je pense qu'effectivement tu ne peux pas comprendre le désir des hommes.
Tes exemples sont sympas, mais tu noteras qu'il s'agit toujours d'hommes considérés comme moche. Jamais de femmes, parce que femmes et hommes ne recherchent pas la même chose au même degré.
Une naine difforme qui sors avec une star de cinéma ça n'existe pas.

D'ailleurs si tu regardes les copines de mec qui ont du choix (acteurs, footballeurs par exemple), elles sont toujours fines et jolies, jamais grosses et moches (à part la copine de Ribéry, mais bon c'est Ribéry...). Cela veut il dire que la beauté féminine à quand même un caractère universel (sans verser dans l'autre extrême bien sur) ? peut être bien.
Comme l'as justement dit Terrigan y'a des filles qui plaisent à 90% des mecs et tu le sens.

Concernant l'argument "tous les goûts sont dans la nature"

Auto-quote ftw a écrit :La subtilité avec ces rationalisations, c'est que justement elle devient vérité pour celui qui l'a créé, et finit à la longue par faire part intégrante de sa personnalité.

Je suis sur que des mecs sont vraiment attirés par la vue de femmes en formes, j'attire juste l'attention sur le fait que cette attirance s'est à la base développée parce que plus facile, et par manque d'options.

Si le problème vient simplement du mot "gros", qui pourrait atteindre les gens qui me lisent atteint de troubles alimentaires, et bien je m'excuse pour eux, moi je fais que poser sur papier ma théorie, je leur souhaite d'avoir l'intelligence nécessaire pour prendre du recul sur mes mots.
Si c'est pas le cas, no ragrets


Passons ce sujet

The_PoP a écrit :- tu vas dire quoi au mec qui est ami avec une nana et qui tombe progressivement sous son charme ? Cela arrive, même (surtout?) aux mecs qui ont pas mal de succès avec les femmes. Enfin de mon expérience et observation personnelle...

En effet ça arrive. Si le mec prend le parti du flirt et tente sa chance, alors il ne rentre pas dans le schéma que j'ai décrit dans mon premier post.
Si il s'enfonce dans cette amitié, commence à la suivre partout et à devenir sa "meilleure amie" pour la chopper, il rentre dans le cas classique ou devenir meilleur ami sert de protection motivée par la peur de confronter directement son désir, et donc la peur du rejet.

- tu vas dire quoi au mec qui prends un râteau mais qui reste en contact et développe une relation amicale avec la nana ? Il est où le bouclier anti-rejet ?

Là encore ça dépend vraiment de la relation.
Les filles sont vachement conscientes de l'amas de satellites-mecs qui orbitent autour d'elles. Si le mec devient ami pour rester en contact, pour se rapprocher, etc... on est dans le mauvais schéma.

En fait ça dépends des cas, d'où

Bouba a écrit :Je précise aussi que je ne dis pas que toutes ces attitudes sont des défenses mais que les défenses peuvent prendre ces formes là.

The_PoP a écrit :- Une relation à distance peut avoir commencé autrement. Puis la LTR continuant, une opportunité naît pour l'un des deux. D'où distance. Temporaire puis rapprochement de nouveau prévu. Selon toi rester en ltr dans ce cas c'est uniquement avoir peur du rejet ? Tu nies juste la possibilité des sentiments alors ?

C'est à peu près l'histoire de ma relation longue distance. Rencontré au lycée, plus d'un an ensemble puis séparation forcée (temporaire). Il n'empêche que la distance vient et que, sentiments ou pas (et j'en avais), tu te retrouves séparé, et que la relation ne peut plus vraiment continuer.
La maintenir par téléphone, oui c'est possible, mais est ce vraiment une bonne idée de faire le pari sur des sentiments 1 an après? Concrètement non, le futur est incertain, la mauvaise fin là encore est probable, et si les sentiments sont si fort alors en théorie le couple se reformera. Mais par contre c'est le "confort".

- Il y a des gens qui préfèrent simplement passer des moments de qualité entre eux, plutôt que de partager un quotidien. La distance devient donc un plus pour eux et leur relation.

Si le couple se voit 1 fois par semaine ça compte pas comme relation longue distance pour moi.

Après oui il y aura des exceptions, mais je pense que derrière chaque relation longue distance il y a une analyse profonde et une remise en question à faire sur les vrais mécaniques qui huilent cette relation.

Ash a écrit :Ayez la culture de l'échec et du rejet, et vous ferez le premier pas vers la réussite.

Sans jouer sur les mots, j'adapterais en disant "Ayez la culture de la réussite". L'échec, ça fais mal, personne n'en veut, ça fais pas de bien. Mais le fait est que le chemin de la réussite est pavé d'échecs, et donc trébucher un peu dans cet objectif là ne peut pas faire de mal bien au contraire.
(Bon en vrai je titille c'est ce que tu dis dans ton message)

Et là encore Bouba, je te le répète : tu gagnerai à être plus concret dans tes exemples. L'analogie, la métaphore, le retour d'expérience détaillé permettent déjà d'avoir une image plus précise de ce que tu veux nous communiquer.

Par ailleurs, j'aurai pu choisir Mimi Mathy, Hannah Arendt (après ses 40 ans, quand elle avait des dents noircies et que son entourage continuait à louer son charme dévastateur) ou Lena Dunham.

En fait j'ai trouvé ce qui me gêne dans tes posts Bouba...

Le postulat de base est souvent bon et mérite réflexion. Le problème c'est que derrière tu essayes de l'appliquer sur tout et n'importe quoi, un peu comme un filtre d'interprétation. Or en faisant ça, et pour que ça tienne la route tu es obligé de simplifier beaucoup de choses et de situations à l'extrême voir meme de négliger des pans entiers des situations.

Avoir une grille de lecture et des pistes c'est bien, vouloir tout faire rentrer dedans a l'aune de ta propre expérience c'est casse gueule.

Bref pour faire court tu manques de nuances de mon point de vue.

Les relations amicales ou ambiguës hommes-femmes sont sans doute plus complexes que ton expérience te l'a montré jusque là. De même que les relations à distance. De même que les motivations de gens qui ont des goûts hors-norme...


En fait comme ça a été tres bien relevé avant moi, ta liste d'exemple est trop généraliste et vague et dessert ton propos initial qui lui était pertinent et approprié surtout en ce moment de mon humble avis.