Je ne suis qu'un simple padawan

Note : 11

le 30.09.2019 par ThomBrolyn

11 réponses / Dernière par ThomBrolyn le 25.05.2020, 19h06

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Je ne suis qu’un simple padawan


Salut à tous!

Il s’agit ici d’un « journal » un peu particulier, inscrit sur FTS en 2011 je n’ai jamais voulu/osé poster sur le forum. Un journal est quelque chose d’à la fois personnel et égocentrique: après tout, on veut être lu.
Pour moi il s’agira plus d’un exutoire, d’une manière de poser les choses après ces années, et de rebondir grâce à vos précieux conseils. Il est possible que je le supprime rapidement, étant un peu parano sur l’anonymat.

Je commencerai par ma découverte de FTS et du monde merveilleux de la gente féminine, après une ellipse temporelle j’arriverai directement à la dernière histoire qui m’amène ici pour la première fois. Le cheminement vaut ce qu’il vaut mais si ça peut en inspirer certains c’est tout bénef :)


Chapitre 1: Quand Morpheus tape à ta porte

Autant dire que je suis parti de très loin, ayant toujours été très timide et grandi dans une sphère protectrice, mes interactions avec le sexe opposé ont été très limitées voire inexistantes jusqu’au lycée.
A ce moment, j’ai commencé à m’ouvrir un peu plus et agrandir mon cercle social, grâce notamment au vecteur social rêvé: les soirées. On y rencontre plein de nouvelles têtes et le saint Graal d’une partie des timides: l’alcool. Mes premières expériences alcoolisées m’ont procuré cette désinhibition tant recherchée, aussi bien au niveau des filles de mon âge mais aussi des gens en général.

Attention: si toi qui passes ici tu n’as pas encore expérimenté l’alcool, ne t’en sens jamais obligé si tu veux obtenir ce que je viens de décrire. J’avais 18 ans, j’en ai maintenant 25, et je vois tout ça très différemment maintenant. Il n’y a rien de pire que d’avoir besoin d’une quelconque substance pour arriver à être « soi-même », et la dépendance est une des choses les plus sournoises qui existent. Etre accro change notre personnalité et détruit les vraies choses précieuses, je peux te l’assurer.

Bref revenons à nos moutons, ça va bientôt accélérer!

Après le bac (c’est toujours le désert niveau zouz, à part quelques bonnes obsessions dont je mets plusieurs mois à me débarrasser), un ami me parle innocemment pendant l’été d’un site qui donne des conseils de séduction, je vais checker ça. C’est le début, je commence un peu à entrevoir l’équation, même si mon esprit d’AFC déforme encore beaucoup les choses. Je comprends qu’être « needy » est tout sauf attirant. Un an de première année de fac passe, le temps de vivre une dernière histoire AFC puissance mille, qui me fait sourire avec le recul.


Pour vous la faire rapidement: je croise à une soirée l’amie d’une pote, qui me tape dans l’oeil. Après quelques échanges de message, on se revoit mais avec d’autres gens. Les messages continuent, pendant quelques semaines. Elle accroche bien, est évidemment très jolie et le débutant que je suis commence à faire des plans sur la comète. Un soir elle m’invite à son anniversaire, on se retrouve juste tous les deux dans sa chambre lorsqu’elle ouvre son cadeau. Ca lui plaît beaucoup et elle me regarde droit dans les yeux à 20cm de mon visage, avec un sourire à provoquer la paix dans le monde. Des secondes qui ressemblent à des minutes passent, mon cerveau crash: je ne fais rien. Elle me prend dans ses bras un instant et retourne dans la soirée. Je tenterai de lui avouer mes sentiments quelques mois plus tard, je vous laisse deviner le résultat!
(Pour ceux qui égaleraient en ce moment mon niveau de l’époque: elle m’a gentiment dit non, j’avais raté depuis longtemps le coche!)

Après cette histoire ma vision du monde et des relations entre les gens est une nouvelle fois bouleversée, et c’est là que je découvre FTS.
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Je découvre -au lieu de quelques « techniques » qu’on trouve sur tous les autres sites- quelque chose de construit, qui privilégie aussi le développement personnel, possédant un forum où les gens racontent leurs aventures mais parlent aussi de leur vie.
C’est une grosse claque, j’ai l’impression de lire la Matrice et je n’ai qu’une envie: m’y remettre.


Chapitre 2: L’épreuve du feu

Après avoir potassé FTS une bonne partie de l’été (sans rien faire bien entendu), j’arrive à ma deuxième année de fac. J’ai 19 ans, une vision un peu moins faussée des relations, et je n’ai jamais embrassé une fille de ma vie.
Dans un amphi, j’aperçois au loin une fille qui attire mon attention. Quelques jours plus tard je la retrouve dans mon groupe d’ED, c’est forcément le destin!! Dans ma tête à l’époque: il faut tenter.

Quand j’y repense maintenant je me dis que c’est grâce à cette attirance combinée à un ras le bol de mes pauvres expériences passées qui m’ont poussé à me bouger vraiment pour la première fois de ma vie, et aborder une fille que je ne connaissais de nulle part en plein dans un couloir de la fac alors qu’on attendait un prof.
Et vous savez quoi? J’ai survécu. Elle ne m’a pas mangé, j’avais ma phrase bien préparée depuis quelques jours, et un bref échange s’en est suivi. Quelque soit le résultat, il n’existe pas de plus grande satisfaction que de sortir de sa zone de confort, aussi étroite soit-elle.

En continuant d’appliquer les conseils que j’ai lu, j’arrive à la recroiser et lui demande même son numéro au bout de plusieurs rencontres dans la fac. Dans les 3 mois qui ont suivi (et oui on avait beaucoup de travail, et la préparation d’un concours à la fin) on échange quelques messages. Je m’applique là-dessus à ne pas être lourd, calquer mon rythme sur le sien.
J’attends que le premier concours soit passé pour lui proposer de se voir en dehors de la fac, pour prendre un verre. On se croise finalement, sur son idée, à la grosse beuverie organisée par la fac pour la fin du concours.
Je la retrouve dans la soirée, mes potes qui sont avec moi ont compris et nous laissent. On danse, on parle et je finis par prendre mon courage à deux mains pour l’embrasser. Par chance elle embrasse bien (ça je me le suis dit longtemps après, avec un peu plus d’expérience). Dans ma tête tout explose, je ne veux plus connaître que cette sensation, je veux que cette soirée dure toute une semaine, je la veux juste pour moi.
On se revoit quelques jours plus tard dans un vrai date, où on s’embrasse à la fin.

J’ai ainsi réussi à passer la première épreuve, c’est donc assez logiquement que la suite m’a échappé car complètement nouvelle pour moi (bizarrement j’étais moins sur FTS une fois ce date passé): comment gérer après avoir embrassé une fille.

En bon néophyte je suis persuadé qu’on va sortir ensemble, même si ce ne sera pas simple. La suite en bref et pas du tout téléphoné (appréciez ce jeu de mot avec la suite): elle m’envoie un SMS quelques jours plus tard me disant qu’on ne devrait pas se considérer comme un truc officiel, que c’est juste comme ça. C’est à nouveau le bad pour notre champion, comment se fait-il que notre histoire gouvernée par le destin et une bonne dose de courage de ma part ne mène à rien?

C’est là que j’ai l’occasion d’expérimenter le fameux freeze out, ou FO pour les initiés. Pour ceux qui seraient perdus, le freeze out consiste à stopper toute communication avec la personne qui vous plaît dans le but d’éveiller sa curiosité/essayer de penser à autre chose de votre côté/lui donner l’occasion de ne plus vous répondre si vous avez été vraiment lourd (cette liste n’est pas exhaustive). Le FO est un peu la roulette russe des personnes anxieuses/peu sûres d’elles: chaque jour passé en s’y tenant est une victoire mais nous fait dire que l’autre a de moins en moins de chances de revenir.

Je tiens plusieurs semaines et je finis par lui proposer de se revoir après les cours, on s’embrasse à nouveau. En parlant de tout et de rien elle glisse que ses parents ne sont pas là ce soir. Votre dévoué serviteur met littéralement 2h à comprendre l’allusion et c’est en rentrant chez moi que je lui envoie un message pour proposer l’inévitable: se retrouver chez elle.

Elle accepte, et je m’y rends le soir même. Je garde les détails pour moi, j’étais bien sûr complètement inexpérimenté mais j’avais eu le temps après toutes ces années de me documenter sur la question (précision importante: la pornographie ne vous aidera que pour la partie anatomique et encore, ce qui m’a vraiment servi je l’ai lu à droite à gauche). Découvrir le corps de la femme que vous avez désiré pendant aussi longtemps est un plaisir sans nom, parfois je me dis que je devrais repenser à cette attente dans mes interactions d’aujourd’hui. Ne pas chercher à brusquer les choses.
Vous sentez venir la suite? Je suis reparti en mode « le couple arrive », et la recale est arrivé un peu plus vite, toujours par message. Je n’ai plus envoyé de message et ai attendu plusieurs mois avant de reproposer de se voir, sans aucune réponse de sa part.

Acceptez mes plus plates excuses si ce passage vous a paru un peu long (pour si peu!), mais cette histoire m’a beaucoup marqué sur le coup. Un sacré ascenseur émotionnel pour mon cerveau, où j’ai appris qu’on peut réussir en se donnant du mal mais que ça ne signifie pas que les choses couleront de source après ça. Je pense, sans partir dans des analyses psy, que cette histoire a en partie conditionné mes expériences postérieures, par rapport aux filles qui m’attirent et mes réactions quand je sens l’abandon venir. C’était néanmoins une belle histoire, et vous verrez plus loin que nos vieux démons peuvent toujours revenir.


Chapitre 3: Lâchez les chiens


Juste après ces évènements j’ai eu un déclic, une fois qu’on a goûté une partie de ce monde on sait que les efforts valent le coup. Je suis allé au début de l’été dans une soirée étudiante avec des amis, j’y ai embrassé deux filles, et une des deux a continué une relation libre avec moi pendant le reste de l’été. Encore un nouveau monde pour moi, mais j’ai préféré y mettre fin à la rentrée, ayant l’envie d’aller voir ailleurs sans vouloir le faire avec plusieurs personnes en même temps.
A ce moment j’ai 20 ans, et très envie de continuer à explorer, de séduire sans vraiment séduire (une sorte de découverte du flirt), de faire rire celles qui me plaisent parce que ça a l’air de bien marcher et parce que c’est agréable, de rester honnête jusqu’au bout. J’ai encore une bonne dose de naïveté mais je vois un peu mieux ce que je veux.

Il s’est passé beaucoup de choses pendant 2 ans, ce serait long à raconter mais j’essaierai de revenir sur quelques histoires qui m’ont appris de nouvelles choses. Le nombre de rencontres a augmenté de manière exponentielle par rapport aux années précédentes, j’ai embrassé et fait l’amour à de nombreuses créatures, mais sans tomber amoureux d’elles. Parce que celles dont j’étais amoureux avant qu’il ne se passe quoi que ce soit, ça ne marchait pas.
Je me suis rendu compte que moi aussi j’étais capable d’agir comme la première zouz que j’avais connu et je ne me suis pas senti fier. J’ai aussi vécu des histoires super honnêtes sans être sérieuses et ça m’a ouvert un peu plus l’esprit.

Ces améliorations ne se sont pas faites seules ni en un jour. Différents cercles sociaux et de nombreuses soirées m’ont permis de prendre un peu plus confiance en moi, et une fois que cette confiance vous permet d’être plus heureux dans vos relations intimes et avec le reste du monde, un cercle vertueux est créé.
J’ai quand même eu quelques moments difficiles, le plus souvent pour des histoires de zouz justement, des frustrations combinées à de la perte de confiance, un sacré cercle vicieux pour le coup.


Chapitre 4:

Après ces deux ans j’ai fini par tomber amoureux d’une fille à qui je plaisais aussi, et qui était à côté de moi depuis longtemps car c’était une amie. On a fini par décider de se mettre officiellement ensemble, assez naturellement, et j’ai découvert la vie de couple. Totalement inexpérimenté dans ce domaine mais ayant eu l’occasion d’observer depuis quelques années j’ai fait de mon mieux. Ou presque. Notre histoire n’a pas été simple, et a conduit à nous séparer un an plus tard.
En plein craquage après la rupture j’ai envie d’enchaîner à nouveau les rencontres, de retrouver cette liberté. Je contacte la première fille que j’avais connu, cela fait 3 ans mais elle accepte. Nous nous voyons deux fois et je l’embrasse au second date…avant de me prendre une nouvelle recale deux jours plus tard qui me met un sacré coup. Je fais quelques nouvelles rencontres avant de me remettre avec mon ex quelques mois plus tard.

Oui, vous avez le droit de dire que c’est un sacré bordel. Je me suis beaucoup cherché à cette période, et pas toujours de la plus belle des manière. A ce moment j’ai découvert qu’on ne peut pas faire uniquement selon son propre désir dans les relations (grande découverte!), que l’autre en face n’est pas là pour nous sauver/nous renvoyer une belle image.

Dans cette deuxième chance que j’ai eu avec ma copine, je me suis ouvert et nous avons partagé énormément de belles choses. C’est là que j’ai appris à être vraiment en couple, avec des voyages, des difficultés, des moments de doute, de l’entraide, des discussions profondes sur la vie/ce que nous voulions et une relation assez fusionnelle.
La même année je décide de continuer un peu plus loin mes études pour me lancer de nouveaux défis, la stabilité est présente et fait du bien.


Chapitre 5: Nouveau cycle

Deux ans ont passé et c’est dur de savoir exactement dans ces moments si la stabilité n’existe pas et que l’on veut toujours plus ou si il est au contraire normal de ne plus se sentir tout à fait bien avec une personne, mais le doute m’a repris.

J’ai 25 ans et je décide de rompre avec ma copine qui ne comprend pas très bien, les mois qui suivent sont compliqués. Comme nous faisons partie avec mon ex du même groupe d’amis j’évite pas mal de soirées et sors avec d’autres groupes. Je bois tous les soirs, comme si j’étais retourné à l’époque où j’explorais mes limites, ça dure quelques semaines. Je continue de me lever tous les matins pour aller à la fac et d’aller travailler en parallèle, mais je ne suis pas vraiment là. J’ai l’impression d’être la dernière des merdes pour mon comportement envers mon ex et parce que ma personnalité m'empêche de vivre de belles choses. Mes amis ne comprennent pas car je leur cache une partie de la vérité, je m'enferme et touche presque le fond.

Je décide de revoir la première zouz (toujours la même), et ce n’est malheureusement pas une blague. On couche même ensemble un soir, six ans plus tard. Je la trouve toujours aussi belle, mais peut être un peu moins formidable, et pas si cool finalement. Mais l’envie est plus forte, et pour me récompenser de cette excellente décision je me prends la troisième recale de sa part quelques semaines plus tard.
Il y a des fois où on a l’impression d’être coincé dans une boucle que l’on s’est en fait soit-même créée. Rien n’est plus dur que de changer ses habitudes, et pourtant c’est le meilleur moyen d’atteindre le niveau supérieur, d’être heureux.

Je suis pas mal revenu sur FTS à ce moment, les noms ont un peu changé mais j’en reconnais quelques uns. Je ré-apprends à travers les histoires des autres et les conseils qui sont donnés. C’était en janvier de cette année. Par la suite j’ai ralenti un peu sur la séduction, par envie de ne pas en faire une priorité mais aussi par paresse.
Ce qui nous amène - après quelques chapitres sautés je vous l’accorde- à la raison de mon retour ici.
(dans très peu de temps promis!)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] T'inquiète le 30.09.19, 22h56 par Arsène Lupin
  • [+1] La suite, vite ! le 01.10.19, 01h42 par Onmyoji
  • [+1] Bienvenue ! le 01.10.19, 10h15 par Jalapeno
  • [+1] Bienvenue ! le 01.10.19, 11h28 par The_PoP
  • [+1] Cool le 01.11.19, 13h36 par Chouss02

Chapitre 5: Amon Hen


Après cette période un peu tendue, je me suis dit qu’il était temps d’arrêter de m’apitoyer sur mon sort qui était loin d’être insupportable, et qu’il fallait, à défaut de reprendre un rythme plus stable, prendre du recul et sortir de cette routine.

Le travail et les études m’empêchent de prendre des vacances? Je vais rentabiliser mes weekends, mais pas en grosse beuverie (enfin presque). Dès février je visite pendant plusieurs weekends mes potes partis à droite à gauche en France. L’occasion de renouer avec de vieux amis, de découvrir de nouvelles têtes encore et toujours- filles comme mecs.

Je débute un stage où je croise une fille qui me plaît bien, cela fait plusieurs années maintenant que j’ai décidé de tenter dans ces cas, plutôt que d’être déçu de n’avoir rien fait. Je redécouvre une séduction plus lente, faite de petits plaisirs et des classiques interrogations. C’est soft et ça fait du bien. Je finis par lui proposer de prendre un verre quelques semaines plus tard, elle accepte. Il y aura un deuxième date où on s’embrasse, puis les messages s’espacent et je comprends qu’il n’y aura rien de plus. Et je ne me sens pas déçu. Ce ne sera pas une nouvelle obsession.

Par la suite il y a eu quelques mois de disette, je ne croise aucune nouvelle zouz qui m’attire vraiment, je ne tente rien et j’attends que cela tombe du ciel. Et ça marche plus ou moins: une zouz croisée en soirée qui me fait clairement comprendre que la voie est ouverte. Moyennement chaud je lui propose que notre premier date soit un barathon: elle accepte. On passe la première partie de la nuit dans des bars et la deuxième dans un lit. Le matin je l’embrasse pour lui dire au revoir mais je sais parfaitement qu’on ne se reverra pas dans ce contexte, elle ne relance pas non plus. C’est toujours particulier ce moment, pas le plus classe bien qu’il soit plus ou moins accepté par les deux parties.

Je me dis que j’ai envie d’un vrai truc… Mais peut être après avoir donné suite à ce message d’une fille croisée 3 ans plus tôt, qui me propose de venir chez elle à minuit comme il y a 3 ans.
Petite parenthèse à propos de ça: toujours laisser une impression positive quand quelqu’un vous met une recale. Que ce soit pour le karma, la politesse ou autre ça ne peut qu’être une bonne chose, comme planter une graine qui donnera une possible récolte dans plusieurs années. Même si c’est dur sur le moment, avec le recul on est plus satisfait de soi. Et ça peut donner ce genre d’histoire.

Cet été j’ai ressenti à nouveau le besoin de faire des rencontres, mais j’avais un peu épuisé les possibilités autour de moi. L’envie d’un vent nouveau s’est faite sentir.
Je décide de tester une appli, ce truc qui m’a toujours fait un peu peur, par le côté cliché et parce que ça reste un autre monde. Je ne suis pas très chaud au début, mais ça mord un peu à la ligne, si bien que je finis par fixer un date avec une fille.

J’y vais en me disant qu’il n’y a rien à perdre et que ça peut être marrant de prendre un verre avec une parfaite inconnue. Je la retrouve et elle me plaît bien physiquement, beaucoup même.
Je découvre quelqu’un au parcours différent, aux aspirations différentes de ce que j’ai l’habitude de croiser dans mes cercles proches. On essaye toujours d’être le plus intéressant possible dans ces moments et je le garde à l’esprit, mais de nombreux points communs et une certaine fraicheur de vivre de sa part m’attirent doucement.
Notre discussion en terrasse d’un petit bar de la plus belle ville du monde se poursuit quelques heures, on boit des bières, on fume. C’est le moment incroyable où parce que vous créez une connexion à cet instant précis avec cette personne, le monde autour semble ne plus vraiment exister.
On se lève pour partir, elle me propose d’aller chez elle, je lui réponds que j’habite encore plus près. Je l’embrasse alors qu’on est accoudés à mon balcon, je ferme les volets et nos vêtements tombent. Son corps me rend dingue, encore plus par ses particularités que par ce que tout le monde aime classiquement. Je redécouvre une envie de vraie tendresse, on dort peu, et on se revoit le lendemain et le surlendemain. Un weekend étant prévu, je suis absent quelques jours et à mon retour c’est la même chose: des nuits courtes mais intenses, pas seulement au niveau du sexe. Elle finit par partir en vacances pour un mois, je me dis que vu la situation (elle fraîchement séparée et envie de s’amuser, moi qui n’ait toujours pas de vacances de tout l’été pour travailler) ça ne va pas être simple à gérer.

Vous sentez sûrement venir la suite, et vous avez raison, mais pour une fois mon emballement n’est pas la seule cause. Je me sens extrêmement chanceux de cette rencontre et je vois bien qu’il y a énormément de choses qui me plaisent chez elle, l’attitude détachée est donc de mise pour éviter de tout rater. Et là les signes positifs viennent d’elle, des messages softs mais spontanés dans lesquels elle dit penser à moi, qu’elle a hâte de rentrer, en relançant sur nos private jokes.
Un mois plus tard elle rentre, on se voit un soir et l’ambiance est exactement la même. On se raconte nos histoires, on chill et on finit chez moi, on ressort prendre un verre, on retourne chez moi.
On échange pas mal de sms dans les jours qui suivent, jusqu’à un message sorti tout droit d’un trou noir dans lequel elle me dit qu’elle m’apprécie beaucoup mais sent bien qu’on ne veut pas la même chose. Je comprends tout de suite, je me sens transpercé tel Qui-Gon contre Dark Maul.

J’ai suivi à peu près toutes les phases: le déni en essayant de montrer que je sais très bien que l’on n’est pas en couple mais que je suis curieux de voir la suite de notre relation, la tristesse en sentant que c’est mort puis en me demandant s’il y avait une chose de vraie là-dedans, la colère. Mes angoisses si vite envolées sont revenues en une vague massive, avec toutes les pensées limitantes qu’on peut avoir dans ces moments, puis la douleur du silence radio de sa part. Cent questions me traversent la tête mais je n’ai aucun moyen d’y répondre. Je suis conscient que la situation ne mérite pas une telle prise de tête mais je n’arrive pas à la sortir de la mienne, car j’ai entrevu un autre monde et c’est celui-là que je veux.
Elle m’a appris il y a deux semaines qu’elle partait vivre dans une autre ville, ce qui met fin à toute éventualité de relancer plus tard. Elle me laisse entrevoir la possibilité qu’on se revoit une dernière fois mais celle-ci n’arrive jamais. Je m’interroge sur ce qu’on peut faire dans ces moments là pour donner à la personne qui nous colle un peu une moins bonne image pour lui donner l’envie de partir, ou alors je me suis complètement trompé depuis le début. Mais là encore l’absence de réponse ne m’aide pas.

Je suis sur le chemin de l’acceptation mais ça va prendre du temps, je n’ai pas donné tous les détails par pudeur mais les grandes lignes sont là. Peut être que le plus gros coup dur a été de croiser quelqu’un qui me plaisait énormément (par le style de vie, la personnalité, nos points communs et beaucoup plus) et d’avoir échoué. L’image de soi que l’on se prend dans ces moments n’est pas la meilleure, j’ai l’impression d’avoir encore énormément de choses à améliorer, pourtant je me suis donné du mal mais visiblement ça n'est pas encore suffisant. J’en suis là en ce moment.

Dans le prochain post, je donnerai mon avis sur les apps de rencontre, un autre univers, et ce que j’ai appris de positif de ces derniers évènements!

Peut être que le plus gros coup dur a été de croiser quelqu’un qui me plaisait énormément (par le style de vie, la personnalité, nos points communs et beaucoup plus) et d’avoir échoué.
Sale sensation, c'est clair.
Cent questions me traversent la tête mais je n’ai aucun moyen d’y répondre. [...] Elle me laisse entrevoir la possibilité qu’on se revoit une dernière fois mais celle-ci n’arrive jamais.
Si tu as l'occasion de la revoir une dernière fois, ne serait-ce que pour éclaircir certains points, fonce. Ça ne se représentera peut-être plus.
Courage.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Merci ! :) le 02.10.19, 00h43 par ThomBrolyn

Je ne sais pas quelles questions tu te poses, étant donné que la raison est assez claire, et double:
d'une part, elle sait que vous n'avez pas les mêmes attentes, et d'autre part, elle part dans une autre ville et n'a sûrement pas envie de gérer une non relation à distance. D'autant que la vôtre, pendant cet été, a été très distendue...
Ce n'est pas un reproche, j'essaie juste de te montrer que les questions que tu te poses sont sûrement de l'ordre de "comment je peux changer ça?", mais la réponse serait "en ayant les mêmes attentes", si elle restait dans la même ville. Ce qui veut dire, être dans une relation que tu ne veux pas.
Aussi, tu n'as pas échoué. Qu'elle veuille la même chose que toi, ça ne dépend pas que de toi et ta séduction.
On se donne souvent plus d'importance et de pouvoir qu'on en a, tant dans nos succès que nos échecs. à la vérité, même quand on a l'impression d'avoir fait un truc magique et magistral, il y a une grosse part de prédisposition de la part de la nana, c'est le moment pour elle.
Donc relax, ça fait mal de perdre quelqu'un qui te plaît, mais rien ne te dit que tu ne la recroiseras pas plus tard.
Si tu dois la revoir là, évite les adieux et le pathos, vends lui du rêve, fais lui passer un moment mémorable, dont elle pourra se souvenir si un jour elle a besoin de compagnie, ou de se raccrocher à un bon moment dans sa vie. Booste son égo pour des années à venir, et le tien, en étant vraiment responsable d'un truc, ce moment que tu crées avec elle. Ne te gâche pas la vie avec des regrets à la con. Elle n'est certes pas remplaçable, mais d'autres pourront aussi te plaire et te faire vibrer, d'une manière différente mais équivalente.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 02.10.19, 07h47 par Arsène Lupin
  • [+1] Il y'a du vrai... le 02.10.19, 10h36 par Jalapeno
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 02.10.19, 14h27 par ThomBrolyn
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Comme le dit Onmyoji, tout dépend des questions que tu te poses.
Si c'est de l'ordre du "qu'est ce que je peux faire pour changer ça", c'est ton lâcher prise qu'il faut travailler.
Mais s'il y a d'autres points à éclaircir avant qu'elle parte et que tu es en mesure d'en discuter sereinement avec elle (sans sombrer dans le drame), c'est le moment.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 02.10.19, 19h26 par Onmyoji

Salut!

Merci pour vos messages, c'est exactement ça!
@Jalapeno: j'aime beaucoup ton journal, j'ai hâte de débattre du polyamour et autres joyeusetés :)

@Onmyoji: toujours aussi direct, mais c'est très bien dit.

En effet il y a clairement une prédisposition de la personne, je le garde en tête. Mes questions étaient plus par rapport à ce que j'avais fait et comment changer ça, mais au final oui la situation ne nécessite pas plus de questions que ça.

Concernant le fait de la croiser une dernière fois, ça n'aura malheureusement pas lieu. C'est un peu nul. Pourtant j'étais clairement dans l'optique comme vous dites de discuter de ça de manière posée et laisser le meilleur souvenir possible.

Mes deux derniers posts peuvent paraître sombres, pourtant je me suis bien amusé à me rappeler tout ça, même ce dernier semi-échec. Voici pour votre plus grand plaisir mes pensées sur différents sujets allant de la création du monde aux applis de rencontre.

Les applis
Je n’avais jamais testé, ça a été à la fois une bonne surprise et une confirmation de certains points qui me bloquaient. Bien sûr il y a le côté marchandise, tout le monde se vend. Peut être qu’il faut arriver là en sachant ce que l’on veut vraiment.
Plus j’y pense et plus je me dis qu’on finit souvent par croiser dans la vraie vie le même type de personne: des gens qui ont le même travail que nous, qui trainent dans les mêmes lieux, qui ont fait les mêmes études. Et après tout c’est normal, on croise les potes de potes, on va dans le même quartier pour sortir, et plus les années passent plus le cercle se rétrécit.
Depuis cette année j’ai envie d’explorer de nouvelles choses, et pour ça il n’y a pas besoin de partir à l’autre bout du monde. Par le manque de temps mais surtout par un reste de timidité difficile à éliminer complètement, les applis me sont apparues comme une manne providentielle.

Vous avez la possibilité de sélectionner plus ou moins le genre de personnes mais on trouve tout type de gens. Certains sont plus « représentés », ok mais ça reste une ouverture intéressante.

Les trucs qui m’ont déçu:
-le nombre tue la magie: toutes ces photos, tous ces profils, on a vite fait de liker ou non, et le plus dommage ce sont les conversations: pourquoi s’embêter à répondre quand on parle déjà à une dizaine (voire moins) de personnes à côté? Parfois ça s’arrête comme ça, en plein milieu.

-ressentir la solitude de certains profils


Les points cool:
-vous avez la possibilité de rencontrer des littéraires (mes principaux crush), des scientifiques, des punks tatouées, des tatouées non punks, des instagrameuses (j’ai un blocage là-dessus mais pourquoi pas), des étrangères, des gens de tout bord politique et de toutes les couleurs et formes possibles


J’ai d’abord cru vouloir enchaîner les rencontres, ce qui m’a fait liker des profils, avec parfois la fameuse pensée « hm c’est pas tout à fait mon genre mais pourquoi pas ». Au final je pense que ce n’est pas ce qui me correspond. Si la fille like à son tour mais que je ne suis pas vraiment intéressé par son physique/sa description ça donne lieu à un échange un peu mou.
Cette dernière histoire m’a montré qu’après toutes ces années à essayer de chopper/d’enchaîner pour casser l’image, je suis finalement un romantique qui s’ignore. Ce qui m’intéresse en ce moment c’est de croiser quelqu’un qui me plaise sur beaucoup de plans, et bien sûr ce n’est pas aisé sur une appli. Peut être est-ce un entraînement pour l’instant.

Le plus stimulant c’est de trouver la bonne accroche, sans qu’elle soit prise de tête. J’aime beaucoup quand la personne a fait un minimum d’effort dans son profil pour montrer un peu de culture, d’humour, tellement plus simple pour rebondir.
Les profils en mode filtres snapchat/composés uniquement de selfies, ça n’aide pas.
Je me suis interrogé sur cette capacité de deviner la personnalité/vie d’une personne par rapport aux photos qu’elle met, au bout de quelques heures on finit par avoir les réflexes, conscients ou non.
Comme je suis un débutant, mon gros point faible est le timing pour proposer de se voir en vrai. Beaucoup de personnes sont là juste pour parler aussi et j’en suis conscient, mais quand vous avez quelqu’un que vous ne connaissez pas et que la conversation s’essouffle un peu ce n’est pas évident de trouver le bon moment pour proposer.
Il y a quelques filles avec qui ça accrochait bien et puis au moment de proposer un date je n’ose pas, comme si je n’étais finalement pas si intéressé. Alors qu’avec d’autres filles je n’attends que ça mais la proposition semblerait tomber comme un cheveu sur la soupe.
Et puis les messages c’est bien, mais c’est tellement mieux de se voir en vrai, pour faire passer 1000 fois plus de sensations et de communication. Les trucs à base de « tu fais quoi dans la vie? », « oh tu aimes voyager t’es allé où? » je ne les balance jamais. Pour moi les messages sont fait pour le troll et la légèreté, vendre du rêve, on parlera de nos situations en vrai. Mais peut être que ce n’est pas toujours la bonne approche, pour l’instant je papillonne, j’ai bien envie de caler quelques dates pour voir.

Un autre problème: j’ai peur de revivre la même situation, de m’attacher à quelqu’un qui ne veut pas plus ou au contraire de vouloir juste m’amuser et de blesser les gens. Bien sûr les gens ne sont pas en sucre et au final on ne change pas leur vie en les croisant ou en couchant avec eux, mais je ne veux pas rentrer dans ce cercle en ce moment.

Tout ça m’a également fait réfléchir (et pas juste pour les applis) à ce que je recherchais chez quelqu’un et à la « valeur » que j’avais, là-dessus j’ai quelques blocages.
J’ai un cercle d’amis assez large, toujours quelqu’un de disponible pour sortir, un métier stable, des études reconnues, j’aime découvrir, parler à de nouvelles personnes, m’intéresser à plein d’autres sujets et pourtant je sens qu’il y a encore un énorme palier à franchir, et qu’il est dans ma tête.
Je croise des filles qui semblent intéressées, certaines le montrent explicitement, mais moi ça me refroidit, parce que c’est rarement le type que je cherche. Et ce qui me plaît -une fille indépendante, avec une certaine confiance, en plus de certains traits physiques- c’est justement celles que je n’attire pas, et j’ai peur de finir frustré par tout ça.

Après je ne me suis pas donné beaucoup de mal pour chercher jusqu’ici, et peut être n’ai-je pas cherché de la meilleure manière. Je sors souvent dans les bars, parfois en boîte et certains festivals. Dans tous les cas je suis curieux de voir la suite!

Hier soir a été un sacré voyage, un ami de passage dans notre belle ville propose d’aller en groupe dans un bar-boîte, vers une heure j’ai bougé avec un pote et une pote dans un autre pot de départ. Une amie de ma pote nous rejoint, on flirte un peu, j’aime bien l’échange même si les pintes rendent ça un peu flou, j’apprends à la toute fin qu’elle a un mec mais c’était cool. Si la conversation s’engage je n’ai pas de souci pour enchaîner, il me manque l’étape d’arriver à aborder. Je bouge au beau milieu de la nuit, mon portable me lâche au moment où je quitte le deuxième bar, j’en profite pour rentrer à pieds dans Paris car le coin est sympa. Un pote sonne chez moi à 10h du mat, la journée repart.

Les neurosciences m'intéressent beaucoup, en ce moment je me renseigne sur ce qui crée l'attachement dans notre cerveau, et comment notre système nerveux gère les différentes relations que nous avons tous les jours, comment peuvent se créer les différentes personnalités (anxieuse/confiante/évitante). C'est un peu comme lire la matrice une deuxième fois, je suis donc une personnalité anxieuse qui recherche une personne confiante, mais elles ont l'air pas mal prises! La bonne nouvelle c'est qu'en analysant ses émotions on peut les moduler et mieux vivre avec, c'est la prochaine étape pour moi, un peu comme un entraînement Jedi.

Le bouddhisme m'a également toujours attiré et je me documente, au milieu de mes 4-5 livres en cours. Il y a un principe qui redonne le sourire, celui que nous mourrons et renaissons plusieurs fois dans une même vie, certaines habitudes sont dures à changer mais rien n’empêche d’essayer de mettre toutes ses peurs, ses pensées limitantes et le négatif de côté pendant un instant. La première fois que je m’en suis rendu compte, mon cerveau a explosé, dans le bon sens. Le moi d’hier, anxieux, complexé sans réelle raison, ancré dans les habitudes est mort. Il peut y en avoir un nouveau, qui sans oublier tout ce qui s’est passé peut choisir d’avancer et essayer différemment.

Et parfois ça revient, on se sent à nouveau descendre. Parce que même en commençant à comprendre tout ça, il suffit d’un détail pour faire revenir toutes ces sensations. Pour moi c’est quand je passe devant cet endroit que je lui ai fait découvrir, quand une musique que j’adore et que j’ai écouté avec elle passe dans mes écouteurs, quand j’ai changé mes draps dans lesquels on avait dormi, quand je retombe sur des feuilles à rouler qu’elle a oublié chez moi.

C’est comme ça, ça ne se fait pas en un jour. Mon emploi du temps est chargé mais je veux trouver le temps de faire plus de sport, de continuer à lire, pour améliorer mes Jedi mind tricks, le reste viendra progressivement.

Salut! Quelques news, de l’action (un peu) et des dates dans cette partie.

En une semaine, j’ai eu des dates avec trois zouzs différentes et ils ont tous été un enseignement. J’ai continué sur les applis et en changeant quelques trucs j’ai eu pas mal de matchs en quelques jours, ce qui m’a permis de parler à une dizaine de personnes et de proposer de se voir en vrai.

Mardi (semaine dernière)
J’ai rendez-vous avec C, un an de plus que moi et je ne sais pas ce qu’elle fait dans la vie avant de la croiser. On se retrouve dans un petit bar posé, qui sert entre autres des bières fortes. La discussion s’engage, j’aime bien ce qu’elle fait. Elle est blonde, j’ai un énorme faible pour les brunes mais j’aime toujours être surpris, elle a des yeux doux et l’air d’être assez cool sans prise de tête.
La discussion d’abord classique (d’où on vient, nos goûts musicaux et cinématographiques) passe un cap quand on parle des rencontres sur appli, des soirées que l’on a fait et des différentes substances que l’on a pu croiser. Et puis elle fume des clopes ce qui n’est pas pour me déplaire.
Malgré ça je n’ai pas un feeling incroyable, c’est amical mais il y a peu de tension.
Le lendemain on parle par message rapidement et on tombe d’accord sur le fait qu’on ne veut rien de sérieux mais qu’on s’apprécie, je la vois sûrement la semaine prochaine.

Jeudi
Je retrouve M dans mon quartier, une petite brune aux yeux bleus, qui précisait qu’elle était en relation libre. Cette situation, la première fois pour moi, m’a tout de suite enlevé la peur qu’une attirance déséquilibrée commence. Oui je sais, avant même qu’on se soit vu, mais j’essaye de me soigner et je suis là pour ça!
Elle est au début plutôt renfermée, moi j’enchaîne les questions et les blagues, je me dis que j’en fais peut être trop mais elle attise ma curiosité derrière ses airs très sages. Et ça finit par payer, au fil de la conversation elle s’ouvre et me raconte qu’elle a eu une éducation un peu stricte, du style internat militaire au lycée, mais qu’elle a réussi à s’émanciper pour finalement ne rien envier à mon niveau de dépravation de certains soirs. Ça ça me plaît beaucoup.
On parle de sociologie, de ce qui crée un rapport entre les gens, et des règles innées et silencieuses qui guident le tout. Le moment est créé et c’est cool.
Au moment de se quitter je lui propose de passer chez moi, elle décline poliment mais rajoute que dimanche elle est disponible. Je prends donc la pénalité au lieu de la pénal-touche.

Vendredi
Rien le soir, je me repose.

Samedi
J’ai stage toute la matinée et c’est intense, l’aprem je file à une fête de famille, je rentre à Paris vers minuit pour partir rejoindre des potes pour un anniversaire. Ils sont en boîte, c’est marrant, maintenant je n’ai plus de problème pour danser et m’amuser dans ce type d’endroit. Toujours autant pour aborder par contre, mais bon vu la suite du programme du weekend je ne suis pas là pour ça. Je dors 5h.

Dimanche
Déménagement à 10h, je suis dans une autre dimension avec ma gueule de bois de l’espace. Je rentre chez moi vers 16h, le temps de prendre une douche sans faire de sieste pour retrouver M pas loin. J’étais parti pour un café mais comme elle prend un verre de vin je me laisse tenter. Mon corps décide de lâcher l’affaire et encaisse le coup, je survis et à la fin de notre verre nous bougeons chez moi.
Arrive donc ce moment incroyable que j’ai déjà vécu, où la fille est là assise sur mon canapé mais je ne sais pas comment lancer le truc. Bon, une allusion légère avec un regard appuyé en s’approchant d’elle et on s’embrasse enfin. On couche ensemble, c’est cool, puis on parle pendant un certain temps enlacés sous la couette, pour que nos cerveaux libèrent un max d’ocytocyne. Elle finit par rentrer tard, c’était un bon moment.

Mardi
J’ai rendez-vous avec S, sur son profil elle me plaisait pas mal physiquement et elle avait l’air d’avoir un style de vie plutôt intéressant. Je la reconnais directement quand elle arrive et là…j’entends sa voix, qui me fait ressentir quelque chose de bizarre mais pas dans le bon sens. Bon je me dis que c’est un détail et qu’on ne va pas s’arrêter là. Je l’emmène dans un bar que j’aime beaucoup.
La suite a confirmé ce que je pensais, elle n’est finalement pas si drôle que ça. Elle se braque presque à une de mes blagues ultra soft, elle n’a pas l’air chaude pour commander et rechigne quand j’essaye de l’aider en trouvant ses goûts. Je me dis que je dois trouver le côté cool qu’elle doit cacher, je lui demande quels sont les coins qu’elle aime bien mais apparemment elle ne sort pas beaucoup. On atteint le point culminant quand elle doit sortir son ordi pour envoyer un truc urgent, ça dure 10min, presque le temps pour moi de finir ma pinte, heureusement ça n’arrive pas car je suis fatigué. Je crois qu’on fait quand même des efforts mutuels pour éviter le malaise et on se quitte à la fin de notre verre.

Peu de choses à dire sur ce date, bizarrement ça m’a mis un petit coup sur le chemin du retour. Je pense que certains traits physiques me rappelaient la fille de cet été (appelons la Z, c’est pas son nom mais c’est plus cool et simple à retenir) et ça a fait que j’avais envie de la croiser sans faire attention au reste.
Arrivé chez moi j’envoie un message à M pour lui demander si ses règles de relation libre l’empêchent de voir la même personne plusieurs fois, elle me dit qu’elle a envie de me revoir. Simple mais apaisant.

En résumé, j’ai un peu enchaîné mais d’autres dossiers arrivent, à condition que je continue sur le même rythme et là ça devient un peu chaud avec mes impératifs de taf et des études. Je suis un peu plus persuadé que celle qui me vendra du rêve je la croiserai en vrai, pas sur une appli, mais pour le moment je ne me crée pas d’autres occasions.
Je n’arrive pas encore à me sortir Z de la tête, et je n’ai finalement pas répondu totalement à vos questions. Les questions qui tournaient dans ma tête ce n’était pas juste comment je pouvais changer les choses par rapport à elle, mais aussi: qu’est-ce qui était vrai là-dedans de sa part? Tous ces moments de tendresse et d’attention c’était du bullshit? Des trucs balancés par automatisme avant de retrouver quelqu’un d’autre?
Avec le rythme que j’ai eu cette semaine j’ai eu l’impression de découvrir comment réagissent les gens qui enchaînent les rencontres, et pour vous la faire en euphémisme ça ne m’est pas super agréable.

Je ne suis pas encore admis au Temple Jedi mais je n’ai pas envie de sombrer du côté obscur, des trucs cool arrivent c’est sûr. A plus!!
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] La suite, vite ! le 16.10.19, 22h37 par The_PoP
  • [+1] Cool le 16.10.19, 23h06 par Onmyoji
  • [+1] Like ! le 17.10.19, 09h00 par Jalapeno

J'ai pris beaucoup de plaisir à te lire et je partage certains de tes sentiments. Il faut dire que l'ocytocine est un addictif assez puissant mais n'hésite pas à voir plus loin que les simples explications scientifiques par rapport à ton problème à l'attachement avec les filles. Ceci dit, tu as l'air quand même assez lucide et tu n'hésites pas à te montrer distant avec les filles pour ne pas paraître needy: ça me fait penser qu'elles ont effectivement un 6eme sens pour sentir les mecs en manque d'affection.

Néanmoins tu as air de t'en sortir très bien niveau rencontres etc. Hâte de lire l'évolution !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Merci ! :) le 17.11.19, 14h41 par ThomBrolyn
Etre bel homme est le produit de circonstances. Savoir être est le produit du travail personnel.

De l’update vite, avant que j’oublie certains détails!
Ces 4 dernières semaines ont été riches en masturbation intellectuelle, en soirées et parsemées de rencontres.

Dans le dernier post je vous avais raconté mes 3 dates, j’ai revu M (en relation libre) plusieurs fois, chez elle ou chez moi, on a un rythme d’une fois par semaine et pour l’instant ça continue.

J’ai revu C et on est allés directement chez moi, c’était cool, et surtout elle m’a fait rire, ça ne m’était pas arrivé souvent jusqu’ici avec les filles que je croisais. Mon humour peut être particulier, parfois caustique, je suis un peu comme Chandler dans Friends: à déguiser mon manque de confiance en moi par des blagues. J’avais l’impression d’être avec une super pote. On a reparlé un peu dans les jours suivants mais ça fait maintenant 3 semaines et je n’ai pas reproposé.

Après ça j’ai embrassé une pote en fin de soirée bien arrosée, elle n’était pas open pour aller plus loin quand on s’est retrouvés dans mon lit. C’était peut être en partie dû à la présence d’une pote à nous raide morte qui dormait sur mon canapé à côté, dans tous les cas le lendemain j’étais soulagé qu’il ne soit rien passé de plus. Les pulsions en fin de soirée c’est rarement intelligent.

La semaine dernière j’ai eu une remise en question, je me suis posé deux secondes pour essayer de déterminer où ce voyage était en train de m’emmener. C’est arrivé juste après une ultime discussion avec Z par message, elle s’est excusée d’être partie comme ça, au final les réponses je les avais déjà. C’était pas hyper agréable de les entendre, ça ne m’a pas vraiment apaisé. Je me suis aussi rendu compte que les chances de la recroiser sont quasi nulles, le cerveau fait vivre l’espoir pour nous empêcher de trop grandes déconvenues, mais la réalité ne change pas. Il paraît que les parties du cerveau qui s’activent dans ces moments là sont les mêmes que chez un drogué en manque.

Bref d’un seul coup je me suis dit que ce que je vivais était nul, que les rencontres que je faisais ne m’apportaient rien de cette manière, que je devrais faire un mois sans alcool pour me ressourcer et revenir tel un prince ayant vaincu ses sales habitudes pour croiser LA zouz que j’attends depuis toujours. Mon abstinence a duré environ 4 jours et demi avant qu’un pote me propose d’aller à un pot de départ dans un bar.

L’idée de ressortir et croiser des nouvelles têtes en vrai m’a séduit, j’ai foncé. Et c’était plutôt une bonne occasion, avec une bonne vingtaine de nouvelles personnes dont une fille que j’avais déjà croisé il y a plusieurs mois. Je l’aborde en lui redonnant son prénom que j’avais mémorisé, elle ne se souvient pas vraiment de moi (ça m’a fait rire, alors qu’avant c’est le genre de truc qui m’aurait bloqué dès le départ) mais ça a toujours son petit effet.
Mon pote qui est un vrai wing parle à sa pote pendant ce temps, au bout de quelques minutes (voire plus, y avait déjà quelques pintes de passées) j’apprends que sa pote est en fait sa copine, ce qui confirme le léger doute que j’avais au début. C’était marrant, on a bien parlé tous les quatre, avec une sorte de flirt à sens unique mais elle ne paraissait pas gênée, au contraire.
Il y avait une fille qui semblait me regarder avec un peu plus d’insistance que la simple curiosité le permet, mais j’étais pas super tenté et puis j’avais déjà parié sur le mauvais cheval! C’était une bonne soirée.

Le lendemain: stage avec la gueule de bois. Je précise que cette semaine j’avais eu deux match avec des filles qui indiquaient qu’elles ne cherchaient pas de relation monogame, elles avaient l’air cool toutes les deux. En rentrant chez moi dans l’aprem j’envoie un message à l’une des deux pour lui demander ce qu’elle fait, elle me répond qu’elle est en train de chiller. Je lui propose de prendre un verre là dans l’aprem, elle répond oui. Je suis content.

On se retrouve donc pour un café, comme on a dû échanger 10 messages en tout je n’ai pas beaucoup d’info, mais ça me plaît bien. Elle est brune avec des yeux gris/bleus, son métier rejoint un peu le mien mais dans une autre discipline, ça permet d’échanger sans tout connaître. Appelons la L.

En parlant je me rends compte qu’on aurait pas pu forcément se croiser comme ça sans appli, ou alors j’aurais pu avoir des a priori, et pourtant elle me plaît. Son énergie est communicative, mon côté introverti se sent attiré.
C’est un bon moment, on finit par marcher un peu dans Paris puis elle rejoint ses potes. On se revoit le lendemain car c’était tentant. On est juste à côté de chez moi mais elle repart quand même rejoindre des gens, on s’embrasse avant que je reparte aussi rejoindre mes vieux brigands de mon côté. Je remarque que ça fait longtemps que je n’avais pas eu deux dates avec une fille sans aller plus loin que s’embrasser et c’est plutôt agréable.

Le lendemain j’ai un nouveau date avec une autre fille, L2. On se pose en terrasse, le courant passe bien, on a un peu la même personnalité ça me plaît. Elle me dit qu’elle ne recherche rien de monogame après sa relation de plusieurs années. La conversation se poursuit sans blancs, d’un autre côté c’est assez simple quand on voit une personne pour la première fois. On fait la fermeture du bar, elle ne semble pas pressée de partir et moi non plus. En se quittant je tente un truc que j’avais lu ici, le fameux « j’ai très envie de t’embrasser là tout de suite ». C’est cool pour éviter le malaise et voir si la fille est bien tentée, ça a bien marché. Je rentre chez moi sans lui proposer de venir car mon weekend m’a bien fatigué.

Ça c’était le weekend dernier, tous les éléments semblaient alignés pour créer du bon n’importe quoi, c’est presque ce qui est arrivé. Jeudi dernier on a convenu avec L de prendre un verre, je l’emmène dans un de mes bars préférés. Après une bière on décide de sortir marcher un peu au hasard, je dis un peu car en la laissant diriger je vois qu’on se rapproche progressivement de mon quartier. Tel un apprenti Jedi regardant le monde suivre son cours je ne dis rien mais ça m’amuse. On finit par passer carrément à côté de chez moi et je lui demande si elle veut monter boire une bière. Elle hésite puis dit non avec un sourire, mais ne continue pas d’avancer. Je lui dis qu’on peut le faire à pile ou face, elle accepte. J’ai gagné et on monte chez moi (bon je ne pense pas que ce soit ce petit jeu qui l’ait convaincu mais ça ajoute toujours un côté wtf qui détend l’atmosphère). Je me suis retrouvé face à un ouragan d’énergie, c’était bien agréable, on passe la nuit ensemble. Il y a des gens avec qui les gestes de tendresse se font naturellement, pour elle c’était le cas. Je la sens d’humeur câline mais sans se projeter, sans évoquer les fameux sujets qui peuvent faire croire que la personne recherche plus.
Le soir même je ne sors pas, pas assez d’énergie et ça commence à me coûter cher ces escapades. Et je n’en ressens pas l’envie vu les plans qui m’attendent.
Samedi soir- hier donc- j’avais fixé un date avec L2. On buvait chacun un coup de notre côté avec des potes et on a fini par se retrouver… en bas de chez moi. J’ai envie de parler un peu, on se pose donc au bar en bas de chez moi, un peu saouls tous les deux. La conversation finit par prendre une tournure très directe qui ne laisse pas de doute sur l’issue de ce verre. C’est un peu la première fois que ça m’arrive, je trouve ça excitant et pas excitant à la fois, je préfère la subtilité.
On monte chez moi après notre verre, j’avais peur d’être déçu après l’ouragan L mais là j’ai découvert le cyclone L2, une sacrée chance. On parle de tout et de rien ensuite, on remet ça, et on dort. Même chose le matin, elle me fait quelques compliments, ça me fait peur, pourtant elle a bien l’air de profiter dans ses rencontres parallèles.

Là elle est partie, j’en profite pour terminer ce message que j’ai commencé il y a une semaine. Et ce soir, je suis censé voir M.
Voilà l’état des choses, sexuellement c’est incroyable, et pourtant je ne ressens pas autant de plaisir. J’ai l’impression d’avoir passé la phase sexuelle et maintenant j’ai envie d’autre chose, comme si je pouvais me détacher de toutes ces rencontres par le fait de ne penser qu’à une personne. Parce que oui, je reste encore bloqué sur cette rencontre de l’été.

C’est l’heure de la remise en question hebdomadaire, avec ces sorties j’ai un peu laissé le travail et mes études de côté dernièrement, ainsi qu’une partie de mes potes. Mais je ressens les effets d’enchaîner les rencontres sur mes relations aux autres de manière générale, je suis plus détendu, les gens le ressentent consciemment ou non mais la vie paraît bien plus simple.
Je développerai tout ça dans un prochain post, avec ma nouvelle vision des choses sur les relations, bon dimanche!

https://www.youtube.com/watch?v=RMWBriHwVrI
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] La suite, vite ! le 19.11.19, 00h13 par Jalapeno

Salut!
Une précision s’impose après mes derniers posts: ici je relate mes rencontres sans évoquer ce qui se passe dans ma vie à côté. Pourtant il se passe des choses, sur le plan professionnel et des études, avec ma famille et mes amis, et ça a forcément un lien avec ce que je ressens en ce moment.

Je travaille avec des personnes en fin de vie, c’est pas toujours simple, ça ne me déprime pas mais ça m’a peut être poussé dans une surcompensation, pour être sûr de « vivre un maximum d’expériences » et de ne rien regretter. Tant dans mes relations amoureuses/sexuelles que dans tous mes choix de vie. Depuis plus d’un an j’essaye de voir les choses différemment, de comprendre pourquoi les gens se comportent comme ça dans telle situation, quelles sont les pulsions que l’on peut réfréner. J’aime me placer en observateur neutre, et déconstruire tout ce qu’on m’a transmis jusqu’ici pour me créer mon propre code.

A côté de ça mes études sont très prenantes et chronophages, et pourtant je continue de sortir régulièrement, pour vivre à 100 à l’heure. Ces deux derniers mois j’ai été dans la surcompensation, comme quelqu’un qui accélère en permanence pour ne pas avoir à regarder derrière soi. Une accélération sur les sorties, l’alcool, les rencontres, les sensations fortes.

Verdict: c’était marrant, une exploration, mais pas vraiment pour moi
Le problème: c’est dur de revenir à  l’état de base

C’est maintenant que commence le vrai cheminement, j’ai envie de donner un grand coup de balai sur 3 domaines: mes relations, mes études, mon hygiène de vie.

Les relations
La semaine dernière j’ai réalisé que je n’étais plus heureux dans ce vaste monde des relations libres. J’ai supprimé les applis, et me suis préparé à dire au revoir aux deux filles que je voyais régulièrement ces dernières semaines: M et L.


L
On s’est revus assez régulièrement, plusieurs fois par semaine. On a vite eu une conversation à propos du fait de ne pas s’attacher, elle me répond catégoriquement que ça ne risque pas d’arriver et que je ne dois pas m’inquiéter. Je me dis qu’on a atteint un équilibre -fragile c’est vrai- mais qu’on verra bien.
Par la suite elle est devenue beaucoup plus froide dans ses messages, mais toujours positive quand on se voyait en vrai. Un soir on couche ensemble et elle insiste ensuite pour ne pas dormir chez moi, car « on s’est mis d’accord c’est juste pour le cul ». Je commence à me demander si ce n’est pas dans le but de me rendre jaloux. A côté de ça elle me propose de temps en temps de la rejoindre juste pour prendre un verre, ce qui est un peu en décalage avec ce qu’on a fixé.
Lundi elle me demande ce que je fais, moi j’avais déjà pris la décision de tout arrêter et de me lancer dans cette nouvelle phase comme je vous l’ai dit plus haut. Je lui propose de passer chez moi pour qu’on discute. Lorsqu’elle arrive on se pose et je me rends compte que comme dans toutes ces situations je n’ai pas vraiment préparé ce que j’allais dire, même si je sais ce que je veux.
Je lui dis ce que je pense depuis quelques jours: je l’apprécie beaucoup mais je ne pense pas que l’on sera en couple à un quelconque moment. On décide d’arrêter, j’ai l’impression de rompre avec elle, ça me met dans un drôle d’état mais je suis content de la voir en vrai pour lui dire. Elle part sans me laisser la prendre dans mes bras, sans qu’on s’embrasse ni rien, je ne comprend pas l’expression sur son visage.
On s’entendait super bien, physiquement et dans nos idées, mais il y a truc qui faisait que je ne me voyais pas avec elle sur le long terme. Je me suis quand même senti seul en refermant la porte.


Le soir même je contacte un pote pour partir dans une ultime (ou presque) sortie pour penser à autre chose. On se retrouve à une soirée de mon ancienne école dans un bar. Je ne connais personne et je me retrouve à un moment seul dans le bar, c’est là que je reconnais une fille que j’avais croisé il y a deux ans, dans un groupe. Je balance une connerie au groupe et on commence à parler, ça dure plusieurs minutes et je finis par être en train de parler juste avec la fille. Dans un instant de lucidité je me souviens d’un détail qu’elle m’avait dit deux ans plus tôt, je lui redis et c’était bien ça, effet garanti! Au final on parle comme ça pendant un temps difficile à évaluer avec les pintes que j’avais déjà ingurgité, j’ai l’impression d’être dans un date improvisé. Ça m’a filé une énergie incroyable, même si là c’était plus facile comme contexte j’ai envie de croiser les gens comme ça. On se dit au revoir et je quitte la soirée avec mon pote revenu tel un magicien, on verra bien si on se recroise, je n’ai pas envie de forcer le truc.


M
Le lendemain j’ai rdv avec M le soir. Elle est en relation libre avec son mec, ça s’est donc passé dans une autre ambiance. On se pose en terrasse et je lui dis que je préfère arrêter, que maintenant j’ai envie de croiser quelqu’un de manière naturelle et que le fait d’entretenir ces relations ça ne m’aide pas à aller de l’avant, le reste je le garde pour moi. Elle est cool et dit qu’elle comprend très bien, que si ça avait continué ça aurait été bizarre car elle n’a pas l’habitude de voir les gens sur plusieurs semaines en général.
On parle et on plaisante comme si de rien n’était ensuite, pour profiter du dernier moment. Je réalise que cette personne avec qui j’ai partagé ces moments, qui est devant moi là maintenant, en train de fumer une cigarette avec moi, je ne la reverrai peut être plus jamais. Ça rend le moment intense, il y a une sorte d’émotion et on le sent tous les deux.
On se quitte en s’embrassant, en rentrant chez moi j’éprouve un sentiment doux-amer, celui d’avoir fait les choses de manière claire mais ça ne masque pas complètement le fait que je me suis séparé de ces deux personnes.

Je ne regrette pas du tout cette expérience, ça m’a ouvert les yeux sur plein de sujets: ce que je peux accepter sur les limites d’une relation, ce que les gens ne disent pas volontairement et que je dois apprendre à mieux repérer (pour moi comme pour eux), ce que je recherche. Je pense que au-delà du sexe c’est la tendresse qui va me manquer le plus, parce qu’on en a tous besoin dans ce monde qui va de plus en plus vite.


Vendredi
Je retrouve deux potes dans un bar où il y a beaucoup de gens. Une amie d’un des deux arrive, elle me plaît bien mais apparemment c’est déjà la target d’un autre mec qui est présent, de toute façon j’ai décidé de me laisser porter pendant la soirée.
A un moment on se croise dans les toilettes, elle me demande si je suis gay, ça me fait rire et je joue sans trop répondre directement dans un premier temps. Elle finit par me dire qu’elle veut m’offrir un verre, on est toujours dans les toilettes et là le mec qui la tease depuis le début fait son entrée dans cette scène magnifique. Il a fait une drôle de tête, mais c’est elle qui m’a abordé après tout. Je pars tel un esprit frappeur pour rejoindre mes potes, la soirée continue et les pintes descendent. Parfois je sors fumer et je vois la fille et le mec en train de discuter, ça a l’air aussi intense qu’une séance de psy. En partant je dis au revoir à tout le monde, la fille me refait « bah alors j’ai pas pu t’offrir ta bière »: wtf c’est un drôle de plan.

Grâce aux grèves je rentre à pieds chez moi, et devant ma porte je me rends compte que j’ai oublié mes clés, j’appelle mon pote qui me dit de dormir chez lui: c’est parti pour revenir dans la soirée. Ils ont bougé dans un autre bar, mes deux potes sont en train de danser avec une fille chacun, on les a croisées dans le bar précédent. Y a toujours la fille qui m’a proposé un verre, avec son psy, et ils en sont toujours au même niveau, ça me rend fou et ça me fait marrer en même temps.
Je m’occupe en parlant à des gens un peu partout, en attendant que mes deux champions tentent un truc. Finalement elles rentrent en taxi (mais c’est avec joie que je vous annonce que l’un d’eux a bien accroché et reverra sa princesse cette semaine), on décide de partir au bout de la nuit tous les trois.

Samedi
Je me réveille dans un sale état, je fais pas mal d’aller-retours à pieds dans Paris pour récupérer des clés et revenir chez moi. Un pote m’avait proposé une soirée avec « des artistes », ça me tente beaucoup évidemment, les artistes/littéraires étant un milieu rempli de zouzs improbables, et un milieu que je ne côtoie pas très souvent tout court.
Puisant dans mes dernières forces, je fais le chemin à pieds, on arrive alors qu’il y a peu de monde, ça s’est rempli tranquillement ensuite. En fait ce n’est qu’un before avant qu’ils bougent à un plus gros truc, mon pote est invité par sa target, c’est donc tout naturellement que je me suis tourné vers…sa pote, E, une fille brune avec une certaine classe qui provoque des remous dans mon cerveau fatigué.
Ça parle 3-4 langues différentes dans tous les sens, je me débrouille un peu en anglais ce qui me permet de sociabiliser avec un peu tout le monde, en revenant régulièrement à E qui me pose des questions. Je sens qu’on se cherche un peu, c’est cool, comme je suis fatigué ça doit me donner l’air posé. A un moment on se retrouve juste tous les deux un peu isolés, je ne force pas parce que c’est agréable.
Ils finissent par décaler à la grosse soirée assez tard, je choisis de ne pas tenter la crise cardiaque et de rentrer chez moi. Je dis au revoir à tout le monde, et quand j’arrive à E elle me dit: « Tu prendras mon contact auprès de *Target de mon pote que j’adore parce qu’il m’a invité et bravo à lui parce qu’il est rentré avec elle au final (ils vécurent heureux et eurent très peu d’enfants je pense)* ». C’est stylé c’est la première fois que ça m’arrive, bon d’habitude c’est plutôt moi qui m’en occupe d’office le lendemain mais ça file un mojo de malade, qui m’a permis de faire le chemin de retour à pieds sans trop de souci.

Il y a quand même un point particulier dans cette histoire, en parlant avec elle j’ai bien senti qu’elle faisait partie d’un milieu assez aisé. Mes parents n’étaient ni riches ni pauvres quand ils m’ont élevé, l’argent ou la situation de quelqu’un ne m’a jamais excité, c’est même plutôt l’inverse. Je pense que trop d’argent ou être né avec une cuillère en or dans la bouche donne des valeurs différentes, je suis chaque jour un peu plus sûr des miennes et étant donné que maintenant je recherche quelque chose de plus stable je me demande si ça peut bloquer, pour elle comme pour moi. On verra bien, à l’heure où j’écris ces lignes on a échangé quelques messages et on se voit peut être pour un verre ce weekend.


Et enfin, même en respectant la chronologie c’est le « meilleur » qui arrive pour la fin, l’ultime retour qui vous fera dire « il est gentil mais il devrait arrêter la drogue »: j’ai renvoyé un message à Z. C’était pour prendre des nouvelles innocentes du style « Quand est-ce que tu repasses à Paris? », et ce que j’attendais plus ou moins inconsciemment est arrivé: son image a changé.

Elle me répond qu’elle ne pense pas passer tout de suite - ok- mais qu’il ne faut pas s’attendre à ce qu’on se recroise tout court - très bien j’ai un début d’au revoir- pour au final me dire qu’elle a trouvé quelqu’un. Pour ce dernier point au final ça ne me choque pas, je suis presque content pour elle, mais je ne comprends pas pourquoi elle a attendu X messages pour le balancer, avant d’être en mode « je sais que je ne le mérite pas, j’ai tellement été une mauvaise personne mais la vie me tombe dessus alors j’en profite et je ne regrette rien ». J’ai trouvé ça un peu ridicule de tomber dans le pathos comme ça, surtout que pour changer…elle n’a fait que parler d’elle, quand moi j’essayais juste de faire des adieux en douceur, de lui dire que même si j’avais compris qu’on ne se recroiserait pas, cette rencontre m’avait marqué.

Je la trouve toujours aussi mignonne, aussi piquante mais elle n’est finalement peut être pas cette personne que j’ai fini par façonner dans ma tête pendant toute cette attente. Une attente qui ne s’est jamais finie et c’est ça qui a causé ce manque, qui m’a mis un tel coup. Et cette attente je compte bien y mettre fin avant la fin de la semaine, en supprimant tout contact possible avec elle, pour être vraiment libéré.

En conclusion, sortir c’est pas bien sur le long terme, mais croiser des gens en vrai ça commençait à me manquer sérieusement et ça fait un bien fou b*rdel.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bien joué le 12.12.19, 06h50 par Onmyoji

J’allais vous décrire comment de janvier à mars j’ai repensé à plusieurs des zouzs qui m’ont marqué dans cette vie, en allant de A croisée par hasard dans la rue à Z avec qui j’ai échangé quelques messages. Comment j’ai réussi à coucher avec cette fille croisée dans un atelier d’artiste, ou même comment j’ai revu L que je ne pensais jamais revoir, et ce que l’on s’est dit sous ma couette.

J’aimerais surtout vous raconter comment j’ai croisé Blue, parce que c’est ça qui compte vraiment. Un matin de début d’année je me réveille avec une envie irrépressible d’avoir un date. Ça fait un mois que je n’ai plus utilisé l’appli, je la réinstalle et je finis par négocier en quelques heures un verre avec une petite brune au regard infini.
On fait connaissance, ça se passe assez bien, on reprend un deuxième verre en parlant du flou artistique des relations libres et nous nous quittons.
On se revoit plusieurs fois par la suite et on couche rapidement ensemble. Dans les semaines qui suivent on se voit régulièrement; c’est cool, on a le même âge, j’adore son corps, sa manière détachée de se comporter.
Je comprends que pour le moment chacun de nous deux fait ce qu’il veut de son côté. A côté de ça les choses semblent évoluer en douceur, avec des attentions des deux côtés. Je ressens même au bout de deux mois ce fameux sentiment: quand on a l’impression que l’on pourrait être en couple avec cette personne et que d’un seul coup ça donne envie d’en croiser plein d’autres. Mais je ne ressens pas le besoin d’aller voir ailleurs.

Un soir où l’alcool m’a particulièrement attaqué, je profite de dormir avec elle pour lui demander si elle a envie de plus. Sa réponse : « moi ça me va comme ça… ». Le lendemain j’ai tout oublié sauf cette question que je lui ai posé. Elle me rassure en disant qu’elle préfère prendre son temps pour faire connaissance. Nous reprenons ainsi notre rythme habituel.

Quand le confinement arrive, nous avons passé deux soirs de suite ensemble deux jours plus tôt. Je regarde ces deux semaines avec confiance, même si je suis sceptique concernant le fait que ça dure aussi peu de temps.
Je passe la première semaine dans un rythme éclectique, ce qui résulte en un dernier échange de message avec Z plutôt constructif. Le lendemain, je me dis que je ne peux pas déprimer sur cette histoire plus longtemps, que maintenant je vois Blue qui me vend vraiment du rêve mais avec qui j’ai fait traîner les choses juste parce que j’étais obsédé par Z. D’autant que mon activité professionnelle est directement concernée par la crise sanitaire, je ne peux pas me permettre de faire n’importe quoi dans cette période.

Ici commence la première remontée, je décide d’arrêter l’alcool et la weed pour les prochains jours. Je parlais de cette pause que je rêve de faire depuis des années, sans jamais y parvenir, cette fois j’ai réussi. Le confinement est rallongé, ce qui ne me dérange pas ayant tenu une semaine avant ça sans toxiques.
Je décide de reprendre aux bases, en cuisinant de manière simple mais équilibrée, en lisant beaucoup plus, en faisant du sport et en me couchant à des heures régulières. Je continue de tenir ce rythme sans me droguer pendant 5 semaines, je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai réussi ce challenge. Les effets sont incroyables, je me sens lucide, je n’ai plus la gueule de bois, je m’endors en quelques minutes le soir, je suis optimiste pour l’avenir et le grand chantier commence. Je me rends compte que j’ai perdu du temps pour beaucoup de choses.

Le fait de communiquer avec Blue a très certainement participé à cet élan positif. On s’envoie beaucoup de messages, presque tous les jours, ça vient d’elle ou de moi et ça me plaît. Je lui propose d’essayer de se voir comme nous habitons à côté l’un de l’autre, mais elle refuse par « sécurité ». Je ne peux que lui donner raison et me dis que ces semaines vont passer vite, en plus elle commence à me donner des surnoms et reste très présente.
Penser à elle et continuer dans ma remontée des abysses m’aide à tenir pendant ces semaines difficiles, où je ne vois personne d’autre que mes collègues et des gens atteints du virus.
J’ai l’impression d’avoir atteint l’éveil, et que je vais sortir grandi de tout ça, la matrice apparaît à nouveau devant moi.

Trois semaines avant la fin du confinement je sens un essoufflement dans les messages de Blue, elle réagit mais ne relance pas vraiment. J’ai un mauvais pressentiment mais mets ça sur le compte du mood général du confinement. Quelques jours après je tente un silence radio, elle finit par me dire qu’elle ne se sent plus de continuer, et qu’il vaut mieux qu’on ne se voit plus, car on ne recherche pas la même chose.

C’était deux semaines avant la fin, et pour moi qui pensais avoir atteint le nirvana ce fut un très difficile retour à la réalité: maintenant je suis vraiment seul chez moi. Mes semaines de désintox m’ont aidé à prendre la nouvelle en pleine face, mais je suis retombé dans mes habitudes. J’ai recommencé à fumer et à boire. Les deux dernières semaines sont floues, j’avais envie de sortir pour respirer, de voir mes potes pour qu’on oublie tout ça en buvant des bières.
Mais non, c’est interdit. Pour la première fois je me suis retrouvé vraiment seul face à ça, obligé de m’y confronter.
C’est là qu’a commencé la vraie réflexion, celle qui est brute, réalisée à vif. Je profite de la remontée de toutes mes angoisses pour plonger dedans et m’interroger vraiment.

Je me suis rendu compte que toutes ces années, j’avais été un gros con dans mes interactions avec les femmes et les gens qui m’entourent. Je me nourrissais de grands principes et d’amours impossibles pour justifier mon mal être, alors que je me comportais comme le même connard dans les rencontres que je faisais après avoir été déçu par quelqu’un.

Avoir eu plusieurs obsessions amoureuses m’a permis de comparer un peu les situations, pas pour observer le comportement de ces zouzs qui m’ont suivi de longues années mais plutôt le mien.
J’ai toujours été un enfant dans mes relations, et j’ai répété le même schéma. Trouver une fille qui me plaît, avoir un peu de courage pour tenter une introduction, lui plaire sur quelques rdv, réussir à coucher avec elle, continuer à le faire en me dévoilant mais de la mauvaise manière ou trop vite, me faire quitter, déprimer.
En fait depuis tout ce temps je savais séduire mais pas faire en sorte que les gens veuillent rester. Je n’ai quasiment jamais exprimé mes envies de relation avec elles, ou alors c’était bien trop tard. Bien sûr les choses se font naturellement mais je dois être beaucoup plus attentif à exprimer ce que je veux et à savoir dire non quand la relation ne va pas dans le sens qui me va. J’ai trop laissé faire. Et en laissant faire, ça n’a pas du améliorer mon image auprès de ces personnes. On peut vite devenir impitoyable envers les gens que l’on juge trop naïfs.



Je réalise qu’hormis mon ex, toutes les femmes dont je suis tombé amoureux m’ont fait des coups très discutables sur la fin de nos « relations ». Et j’ai bien souvent laissé filer ma dignité dans ces moments.

Je réalise que - comme une bonne partie des gens en ce bas monde - j’ai du mal à rester objectif quand la personne me plaît beaucoup, et qu’une fois que les choses sont un peu plus installées je me relâche bien trop vite. Il faut se fier aux actes et non aux paroles, on peut dire n’importe quoi pour éviter un sujet ou le repousser à plus tard.


Et ce que je réalise là, je le fais avec un certain retard. Tout le monde lit la matrice au final, mais chacun s’y attelle plus ou moins.

En repensant à toutes ces filles, je réalise que je ne peux être attiré que par des personnalités distantes ou confiantes, par des gens qui m’en feront baver car si ce n’est pas difficile ça n’a pas de saveur. Si je ressens trop d’attachement venant d’elle je ne suis plus attiré. J’ai forcé la main pour rencontrer des gens plus évolués socialement et je me suis mis assez rapidement dans un rapport de force. Je pensais que c’était à elles de décider si on irait plus loin ou non.

Et dans l’autre sens, j’ai moi aussi profité de certaines situations et blessé des gens. Blue m’a menti, et je suis super déçu. Je pourrais m’arrêter là et rester bloqué. Ou me demander si je n’ai pas moi aussi menti, sur ce que j’étais prêt à accepter dans son comportement, ou sur ce que j’étais réellement: quelqu’un qui manque de confiance en lui.
J’ai aussi fait des trucs dont je suis fier: savoir arrêter des relations où je commençais à sentir que c’était moi le connard, pouvoir faire rire une zouz en terrasse et lui faire sentir que ce moment n’est qu’entre nous deux, sortir avec des filles à qui je n’aurais pas osé parler un an plus tôt.


Bref, j’en suis là, à reconsidérer toutes ces choses que je gardais inchangées depuis trop longtemps. C’est un exercice difficile mais qui remplit d’espoir. D’une idée négative peut découler une tonne d’idées encore plus négatives, et nous piéger dans une vision très déformée de la vie. Arriver à remonter assez loin pour trouver ce moment où on a mal considéré les choses/ où on s’est mis soi-même dans cette situation.

Je mentirais en disant que je ne me sens au top de ma forme en ce moment, surtout après avoir appris il y a quelques jours qu’il y avait une troisième personne dans cette histoire avec Blue. Je voulais la revoir mais elle a préféré éviter ce moment, les gens que l’on admire ne sont pas toujours courageux. J’ai coupé le contact.

Le rejet est dur, c’est ce qui me fait le plus mal. Ça me bouscule dans ce que je prenais pour acquis jusqu’ici. Ma vie est bien remplie mais ça fait quelques temps que je ne cherche pas à réinventer. Ça me montre aussi que pour l’instant je serais incapable de « partager » quelqu’un que j’aime.

Je fais le choix pour le moment de continuer à aller vers ces zouzs stratosphériques, en acceptant le fait que ça peut faire très mal mais que j’aurais eu ce que je recherche en termes de sensations fortes. Et parce que c’est leur contact qui me pousse à m’améliorer à chaque fois.
Maintenant il ne reste plus qu’à devenir mature, maintenir l’ordre dans ma vie, rester humble mais digne, et me souvenir que ce qui nous rend heureux n’est pas ce qui nous arrive mais la manière dont on réagit à ces évènements. Pour renfoncer une dernière porte, mais on a tendance à l’oublier: il faut s’aimer avant de pouvoir aimer l’autre.

Et le meilleur, c’est que je veux appliquer ces principes pour toute ma vie, et pas juste dans mes relations.

Je ne suis toujours pas un Jedi, mais peut être que maintenant je suis un vrai padawan.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Courage le 25.05.20, 20h54 par Jalapeno

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