Impulsivité

Plop,
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Petite musique en guise d'intro.
Je ne sais pas si il y a déjà eu des post sur ce thème, des tips de donnés ou autre.
Je pense que nous sommes nombreux, pis ça peut servir aux nouveaux membres, on doit être assez à être impulsif, à se laisser submerger par moment par nos émotions. Ou alors manquer de self contrôle dans certaines situations.
Je suis preneur d'astuce pour gérer certaines situations, je sais bien que parfois c'est un tout le lâcher prise and co. Cependant quand il y a une accumulation, avec un tempérament bien tremper on peut vite s'énerver facilement si ça nous tape sur le système ^^

Alors voilà hésiter pas, ça peut toujours servir à quelqu'un !

Méditation:
la-meditation-les-benefices-dans-son-ga ... 36580.html
Pour se relaxer et se vider des mauvaises ondes.

Le sport
Pour les raisons évoquées au dessus.

Le théâtre d'impro:
l-apport-de-votre-pratique-theatrale-a- ... 37005.html
Qui a deux particularité, la première est de booster les capacités de spontanéité, (pas pour ce topic du coup) mais aussi d'apprendre à jouer dans un cadre, avec d'autres personnes et avec des règles précises. Tout aussi important.
On ne fait pas n'importe quoi, n'importe comment, avec n'importe qui.
On doit le faire bien.
Ca demande de l'entrainement, surtout quand on a tendance à être explosif.

Les 9 secrets de ceux qui sont bien dans leur tête:
http://www.frenchtouchseduction.com/bie ... a-tet.html
Dans l'ensemble, une bonne hygiène de vie rend moins irritable.

Lire de la philosophie pour gagner en finesse et en analyse plutôt que laisser ses émotions tout guider.
Je vais peut-être ouvrir un sujet à ce propos. Je mettrai le lien quand j'aurai le temps de poster.

Tenir un carnet, un journal personnel:
Pour y noter ces moments d'emportement (parfois ça fait du bien) mais surtout pouvoir passer à une phase d'analyse. Avec du recul et la tête froide on comprend parfois pourquoi telle ou telle situation devient problématique et redondante. Et s'améliorer en conséquence.

L'impulsivité doit-elle être canalisée ?
La "gestion" des émotions est à la mode, mais j'ai vraiment du mal avec ce concept qui tendrait à faire de l'homme un être purement réfléchi, aliéné et au comportement standardisé.

Disons que ce sont les débordements de l'impulsivité qui sont néfastes.

L'impulsivité apporte beaucoup d'énergie et de combativité lorsqu'elle est utilisée à des fins utiles (et pas contre soi ou contre quelqu'un). Ma créativité est à son maximum lorsque mes émotions bouillonnent.

La stabilité émotionnelle est primordiale en 2016, en situation de vie en collectivité, de couple et au travail où on s'attend à un certain standard, mais elle est détestable pour les gens travaillant dans le milieu des arts par exemple (écriture, musique, etc.)

Etant impétueux de nature, mon principal problème a toujours été d'être quelqu'un de quitte ou double, soit complètement passionné et déterminé quand l'intérêt est fort, soit honteusement dilettante quand je perds la flamme... Pas de demie-mesure en quelque sorte. Et généralement, les gros impulsifs ont une hypertrophie de toutes leurs émotions.

Après un test de recrutement / personnalité où on m'octroie un joli 1/10 en gestion des émotions (pour un poste de cadre que je n'ai évidemment pas obtenu haha), l'un des recruteurs avait dit en parlant de l'impulsivité qu'elle était "le reflet de ce qu'il y avait de vivant en l'humain, qu'elle était une soif de vivre et un refus des carcans". Avec son lot de conneries et d'excès, évidemment...

Je pense que si la gestion des émotions est un problème récurrent, il vaut mieux se demander comment cette "instabilité" émotionnelle peut nous servir au quotidien, tout en prenant en compte les différents moyens présentés par TheDaze pour mieux l'apprivoiser et mieux gérer les effets secondaires.

Sémantique:

L'impulsivité:

Trait de personnalité caractérisé par un comportement direct adopté par un individu sans que celui-ci ne pense aux conséquences de ses actes. Eysenck a lié l'impulsivité à une prise de risque, un manque de planification mentale et une prise de décision rapide.

L'impulsivité, souvent liée à certaines formes d'agressivité interindividuelle ou retournée contre soi, a des bases neurobiologique, notamment liées à un déficit en sérotonine. Elle peut aussi être une réponse à certaines formes de stress. L'impulsivité peut posséder des bases génétiques, variant selon le sexe, et alors être transmise.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Impulsivit%C3%A9

Spontanéité:
Trait de personnalité qui évoque l'autonomie, la franchise et l'enthousiasme dans tout ce qui est entrepris.

Se dit d'un comportement qui n'est pas réfléchi, qui est fait sans calcul : Sa réponse a été spontanée.
Se dit de quelqu'un qui obéit à ses premières impulsions, qui exprime sans détour ce qu'il pense : Un garçon très spontané.

http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... %A9e/74309

Différence un peu flou. On confond souvent les deux, à mon avis, à tort.

Je vois de la candeur dans la spontanéité (voir de la bienveillance).
Se dit des plantes qui croissent naturellement dans un pays, sans y avoir été introduites par l'homme.
J'aime bien le parallèle.

L'impulsivité a une connotation plutôt péjorative, emprunt d'une certaine touche de violence:
Ex: Un achat impulsif ( impulse merchandising, très-très utilisé dans la grande distribution pour nous faire cracher nos sous.)
Se rattache plus au caprice poussé par une force irrésistible, il me semble.

A partir de là, oui l'impulsivité, dans le cadre d'une société fondée sur la paix et l'amour, se doit d'être canalisée.

Alors déjà merci à vous deux pour la contribution, c'est top,
@TheDaze, j'avais uniquement fait une recherche avec le mot impulsif sûrement pour ça que j'avais pas forcément trouver de trop bonnes réponses !
Mais merci pour les posts, j'attend ton post pour la philosophie, si tu as des bouquins à recommander aussi ;)

@Worthy
Alors je suis un peu comme toi, pour certaines choses j'ai besoin de cet(cette?) impulsivité pour certains domaines, car je suis totalement plus productif et bien meilleur.
J'ouvrai ce post, plutôt quand l'impulsivité commençait à avoir une gestion des émotions tendant plus vers le néfaste que bénéfique. Bien-sûr il faut creuser pour savoir pourquoi et tout, je le conçois et c'est ce que je tente de faire !
Mais sur le coup ça peut blesser certaines personnes, je parle pas de violences physiques.
Je prend un exemple, par exemple un peu énervé, ou parce que quelques choses ne va pas comme on l'avait prévu (manque de lâcher prise sur certaines situations) on s'emporte, pis on peut être blessant, susceptible, entraîner une cascade de choses !
C'était plus dans ce sens là que je demandais certains tips, pour chercher à canaliser cela, ce trop pleins d'énergies. Je suis sportif, mais la en étant blessé, c'est un peu plus compliquer, du coup ça remet en doute certaines choses et pis ça ne permet pas de se dépenser.. ^^
Il y a les articles du sites, qui sont très bien fait, mais d'échanger avec certaines personnes c'est plutôt cool !

J'ouvrai ce post, plutôt quand l'impulsivité commençait à avoir une gestion des émotions tendant plus vers le néfaste que bénéfique. Bien-sûr il faut creuser pour savoir pourquoi et tout, je le conçois et c'est ce que je tente de faire !
Mais sur le coup ça peut blesser certaines personnes, je parle pas de violences physiques.
Je prend un exemple, par exemple un peu énervé, ou parce que quelques choses ne va pas comme on l'avait prévu (manque de lâcher prise sur certaines situations) on s'emporte, pis on peut être blessant, susceptible, entraîner une cascade de choses !

Dans les situations sociales où je sens que j'ai du mal à canaliser mes émotions, que je vais sortir des trucs pas forcément constructifs sur le coup de l'émotion, j'essaie de sortir dehors. Prendre l'air 3 minutes, écouter une chanson ou deux, (Fumer une clope dans mon cas) pour me calmer et prendre du recul, essayer de trouver une réponse qui soit constructive et pas seulement émotive.

Je ne dirai pas que je "fuis" les combats, simplement je les reporte de quelques minutes histoire de me calmer un peu. Selon le contexte c'est pas forcément réalisable et souvent le fait de me voir partir énerve encore la personne en face, mais c'est le mieux que j'ai trouvé. Dans les cas où je ne peux pas partir, je compte jusqu'à 10 dans ma tête avant de répondre, lentement, en me concentrant sur ma respiration, histoire de "désamorcer" un peu la bombe.

Je ne sais pas si ça peut t'aider mais bon.

Et au passage entre Cigarettes after sex et Heartless Bastards, tu me rends heureuse musicalement parlant.

@Jsh
Merci si ça peut m'aider, j'ai tendance un peu à l'ouvrir beaucoup quand il y a une situation conflictuelle, bon après ça dépend le contexte (demi de mêlée au rugby ça aide pas ^^) alors le coup de compter dans ma tête ça peut m'aider
Tout échange ou conseil est le bienvenu ça amène des pistes de réflexion que l'on ne soupçonnait pas forcément ou ça permet de creuser !

C'est un plaisir, j'allais t'envoyer think twice et cocaine, mais tu les a poster aujourd'hui ^^ pas assez rapide

@Bumble: De ce que tu dis, je pense que tu parles surtout de la colère. En complément du post de Thedaze.

Agis.

Se laisser submerger par la colère, ce n'est pas tant à cause du problème que de son incapacité à le traiter. Donc on passe sur le mode colère avec perte de contrôle.

Donc quand tu commences vraiment à sentir que ça monte, tu dois t'écouter, repérer ce qui t'énerve, et le traiter. Trouver une solution.

Après, des fois, ça va tellement vite que... D'où que cette solution marche surtout pour mettre fin à des situations récurrentes. Ou des situations surprises, mais modérées.

Juste une remarque par contre : AUCUNE technique ne permet d'endurer paisiblement sur le long terme une situation qui t'énerve, sans rien faire d'autre. D'où que je parlais d'agir.

Autre point, plus important : la capacité à endurer, si elle est très importante dans notre société, est une ressource limitée. Et qui a besoin de temps pour se recharger. Plus vous dépassez sa limite, plus cette limite diminue (de manière plus ou moins définitive). Faites les calculs qui s'imposent...

Dernier point : c'est perso, mais je continue de penser que parfois, pousser une bonne gueulante EST la solution.

Worthy a écrit :La "gestion" des émotions est à la mode, mais j'ai vraiment du mal avec ce concept qui tendrait à faire de l'homme un être purement réfléchi, aliéné et au comportement standardisé.

Complètement d'accord avec Thedaze.

Mais je me demande si ce que tu décris ne correspond pas à une version corrompue de la gestion des émotions que semble intuitivement dessiner les manipulateurs de tous poils ( Ex caricaturale dans le monde professionnel : la coooommmmunication. Tout est une question de communication. Avec une bonne communication, tu peux faire accepter sans violence à des ouvriers pourquoi on va délocaliser l'usine de la société du CAC40 en Roumanie...).

@iskandar
Merci de ce que tu dis, ça mène à certaines pistes
C'est peut être bête à dire, mais en jouant au rugby (poste que j'occupe etc) ça force parfois à avoir une grande gueule, mais ça permet aussi de bien se défouler tout en devant se la fermer aussi.
Ce que tu dis rejoins Jsh, si j'ai bien tout suivi en gros se retrouver avec soi, respirer et réfléchir au lieu d'agir (ma mère me le disait souvent quand j'étais petit)

Comme tu dis desfois ça va tellement vite, pis avec d'autres facteurs ou quoi, on n'a pas le temps de se maîtriser, ça renvoit à une notion de self contrôle

Ouais, le pire je crois c'est quand on se retient, qu'on prend sur soi pendant un moment et qu'on "évacue" pas, qu'on n'en parle pas, qu'on garde tout pour soi. La ya un coup à vraiment dérailler..

Pousser une gueulante ça peut être la solution c'est sûr, mais après il y a la forme de comment on le fait.
C'est pour ça, un autre point que TheDaze a soulever c'est la philosophie pour être un peu plus Light et moins rentre dedans

Sûrement parce que c'est le matin, mais je n'ai pas trop compris la dernière partie ^^

En termes de self-control et de petites techniques qui m'ont aidées, il peut être intéressant également de faire une liste de tout ce qui te fait sortir de tes gonds et réfléchir point par point au "pourquoi ça m'énerve" pour apprendre à les analyser froidement, prendre du recul et dédramatiser les situations.

Tu pourras ensuite lister ces situations selon que tes colères soient :
légitimes (exemple de quelqu'un qui te manque de respect ouvertement),
illégitimes (un retard de train ou un imprévu dans un plan),
modifiables (en agissant, tu peux transformer la situation)
immuables (tu ne pourras rien y changer)
etc, etc.

Ah, et à une époque où je me mettais très facilement en colère pour tout et pour rien, j'avais pour habitude de me répéter en boucle "et alors ?" et penser immédiatement à quelque chose de super positif m'obligeant à sourire et à décontracter mon visage.

C'est super con, mais quand on est énervé, on n'y pense jamais mais il suffit de sourire (ou d'éclater de rires si on est très enragé) pour littéralement décompresser.

Technique ultime, le sac de frappe. Quand j'ai juste envie de coller un pin ou que la situation me met dans une colère noire, il faut évacuer en frappant. #technique de Pascal le grand frère ^^

Iskandar, je suis d'accord, parfois une bonne gueulante est nécessaire.

Lire de la philosophie pour gagner en finesse et en analyse plutôt que laisser ses émotions tout guider.
Je vais peut-être ouvrir un sujet à ce propos. Je mettrai le lien quand j'aurai le temps de poster.

Fait:
philosophie-compagnie-vt39721.html

C'est drôle que tu cherche à limiter cette impulsivité, alors que la plupart des gens semblent chercher à moins les garder sous soupape. Ça me semble presque être une qualité en fait, en y réfléchissant bien.

C'est quoi qui te pose problème avec cette impulsivité ?

Le problème avec cette impulsivité, c'est que parfois ça me fait avoir des réactions débiles, ça peut faire que je ne réfléchis pas forcément à ce que je dis quoi..
Ca peut être une qualité, mais aussi un défaut. Car faut réussir à la canaliser cette impulsivité, sinon ça peut être néfaste

La reformulation produit de bons résultats pour désamorcer les situations où la colère prédomine. Généralement c'est plutôt une technique que tu utilise quand une personne en face de toi a tendance à s'emporter (donc tes interlocuteurs dans le cas présent).

Mais...

Peut-être essayer de t'en inspirer pour te l'appliquer à toi même ? (Tout en prenant en compte que je ne connais pas ton degré de contrôle dans ces moments là)

On te fait une remarque, et si tu arrive à garder un minimum le contrôle, placer quelque chose qui commence par "si je comprends bien, tu (machin qui te les brise) c'est bien ça ?"

Parfois les gens te balancent un truc qu'ils savent pas du tout correct, un peu à la légère, rarement par méchanceté, plus par maladresse. Le simple fait de reformuler, ça oblige l'autre à persister dans son erreur, et toi à prendre le temps de la phrase pour laisser descendre.

Généralement, à moins de tomber sur un con qui veut juste te mettre des bâtons dans les roues, le mec s'excuse. Surtout si tu es en train de te contenir, ça se voit, la plupart cherche à désamorcer les conflits.

En fait c'est surtout, quand j'accumule les choses en prenant sur moi qu'au bout d'un moment ça peut sortir et être moins pédagogue et aller cash quoi ^^
Bah en jouant au rugby, on a un caractère assez trempé, les joueurs de rugby sont pas connus pour être très calme ^^ enfin tout dépend le poste et tout.

Mais c'est une bonne idée, j'ai bien fait d'ouvrir ce post, ça m'amène différentes pistes de réflexion sur moi même et ouvre d'autres portes !

L'impulsivité est faite de tellement de choses.

- envie de progresser, d'être reconnu notamment au plan professionnel ?
- fruit d'une frustration qui à terme nous fait exploser ?
- naïveté qui empêche de prendre la mesure de paroles, d'actes pouvant être blessants ?
- caractère passionné qui nous pousse à foncer, sans prendre la mesure des risques et regrets éventuels ?

Curieusement, je gère bien mieux l'impulsivité de l'autre. Elle est sienne et j'ai appris à ne pas réagir à chaud. Respirer, le laisser se calmer, sortir de la pièce s'il le faut.
La mienne est autre, faite de passion. J'ai besoin d'adrénaline, de foncer. Qu'il s'agisse d'un projet, d'un amour. Encore aujourd'hui quand il s'agit de moi, je ne sais résister à l'envie de me mettre (éventuellement) en danger. La peur sans doute d'une vie sur des rails dont je n'ai pas décidé le parcours...

En tout cas, topic intéressant pour les interrogations qu'il soulève.