"C'est pas le plus important."
"Il y a des exceptions"
Soit, mais le fait est là: cela coûte de l'argent, du temps et limite de facto les opportunités de socialisation. Et c'est en cela (pour revenir au sujet) un facteur beaucoup plus impactant que le simple fait de passer le cap de la trentaine. Si vous n'en êtes pas convaincus, lisez les forums dédiés au sujet, c'est édifiant.
C'est un choix de vie important qui ne se fait pas à la légère. Il me paraît responsable de mentionner les sacrifices inéluctables qui seront consentis par les parents plus tôt que de leur dire: "tu verras, c'est possible de concilier les deux il suffit de le vouloir."
La trentaine: demande de retours d'expérience
Parfait, je pense que c'est vraiment le coeur du sujet au final.C'est un choix de vie important qui ne se fait pas à la légère. Il me paraît responsable de mentionner les sacrifices inéluctables qui seront consentis par les parents plus tôt que de leur dire: "tu verras, c'est possible de concilier les deux il suffit de le vouloir."
En même personne n'est jamais vraiment prêt d'après ce que j'ai compris, être parents ça s'apprends un peu par miroir, un peu par intuition et beaucoup sur le tas.
Je suppose qu'on est doué ou pas après.
Mais en effet, c'est un choix de vie qui a des conséquences très importantes.
Limiter les comportements de socialisation?
En général les jeunes qui sortent sont pas blindés de moyens donc ça devrait pas être un obstacle. Surtout que l'on peut très bien sortir juste pour l'endroit sans prendre des verres toute la soirée (mais j'imagine que ce doit être vu comme la marque d'un esprit radin ou socialement inadapté/pas drôle? )
Reste la question du temps, délicate je te l'accorde. Cela dit le fait d'être parent offre aussi beaucoup d'autres situations de socialisation (et ça se limite pas à parler des gosses même si certains sont obnubilés par ça). Ça s'adapte en fonction de la logistique. Beaucoup de parents font plus de soirées à domicile.
Mais pour revenir au sujet du gosse ramené en soirée si c'est pas toujours souhaitable car c'est pas le concept de la soirée c'est pas non plus la plaie à partir d'un certain âge et que l'ambiance est compatible avec la présence d'un enfant. En gros à un dîner ça tuera personne même si ça limite un peu les mouvements (mais pas plus que s'il était avec une garde d'enfant à la maison).
En général les jeunes qui sortent sont pas blindés de moyens donc ça devrait pas être un obstacle. Surtout que l'on peut très bien sortir juste pour l'endroit sans prendre des verres toute la soirée (mais j'imagine que ce doit être vu comme la marque d'un esprit radin ou socialement inadapté/pas drôle? )
Reste la question du temps, délicate je te l'accorde. Cela dit le fait d'être parent offre aussi beaucoup d'autres situations de socialisation (et ça se limite pas à parler des gosses même si certains sont obnubilés par ça). Ça s'adapte en fonction de la logistique. Beaucoup de parents font plus de soirées à domicile.
Mais pour revenir au sujet du gosse ramené en soirée si c'est pas toujours souhaitable car c'est pas le concept de la soirée c'est pas non plus la plaie à partir d'un certain âge et que l'ambiance est compatible avec la présence d'un enfant. En gros à un dîner ça tuera personne même si ça limite un peu les mouvements (mais pas plus que s'il était avec une garde d'enfant à la maison).
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Non le 23.10.15, 13h35 par Blusher
On est bien d'accord là dessus.Blusher a écrit :C'est un choix de vie important qui ne se fait pas à la légère.
Autour de moi, j'ai des amis qui sont parents. Ma soeur cadette est devenue mère à 21 ans.
Au début, je pensais que c'était une folie, de devenir mère si jeune, sans avoir construit sa vie professionnelle auparavant.
Aujourd'hui que mon neveu est né, je pense qu'elle a bien fait, car elle rayonne.
Bien sûr, ma soeur et mon beau frère ne sortent pas beaucoup, du fait de leurs responsabilités parentales, et du temps et de l'argent que ça implique.
Mais auparavant ils ne sortaient pas tant que ça. Pour eux rester chez eux à s'occuper du bébé n'est pas un sacrifice, car ils vivent la vie telle qu'ils la conçoivent.
Et s'ils ont besoin de faire garder le bébé pour sortir, les grands-parents sont content de leur garder.
Donc oui, il faut bien prendre la mesure de ce que cela implique de devenir parent. On sortira moins, on dépensera une grosse partie de notre revenu pour nos enfants, on sera réveillés la nuit, on se fera du souci.
Mais cela ne signifie pas pour autant qu'on ne fera plus de grosse soirée, qu'on ne voyagera plus, qu'on ne fera plus de sport/musique/etc..., qu'on n'aura plus un radis pour soi et que notre vie sera moins plaisante.
On vivra juste différemment. On fera d'autres expériences.
C'est l'occasion d'un développement personnel sur d'autres points que lorsque nous étions jeunes célibataires sans enfants.
Bien que variable selon les individus, des questionnements, dont la parentalité fait partie, émergent vers la trentaine.
Pour revenir sur l'article qui initie le sujet, je pense que le point principal de ce qu'on appelle "trentaine", c'est l'acceptation de ce qu'on est réellement, sans s'idéaliser, et de notre vie réelle, sans l'idéaliser. C'est aussi plus de conscience de quels sont nos vrais besoins, de ce qu'on veut réellement pour sa vie. Bien sûr, c'est plutôt une évolution qui s'installe progressivement et pas une illumination qui apparaît à son 30eme anniversaire.
A 30 ans, on est toujours jeunes et on a encore de l'énergie, des ambitions et des rêves, l'envie de faire changer les choses, mais on a aussi plus conscience de la réalité. Donc on est mieux en mesure de traduire ces rêves dans le concret.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 17.10.15, 17h29 par Fredbart94
Ce sujet me rappelle celui que j'avais lancé en début d'année :
le-concept-de-profiter-de-sa-jeunesse-vt37522.html
Ma réflexion a encore mûri depuis le mois d'avril.
Je me suis rendu compte que peu importe la manière dont on vit sa jeunesse (ou plus généralement la manière dont on vit sa vie),l'important est d'avoir le moins de regrets possibles plus tard.
On aura forcément des regrets un jour ou l'autre,soit parce qu'on n'a pas pu faire certaines choses,soit parce qu'on n'a pas voulu faire ces choses.
N'empêche,on les remarque assez rapidement,les quadra et les quinqua qui sont restés un minimum jeunes dans leur tête,par rapport à ceux qui ont vieilli non seulement physiquement,mais surtout mentalement.
le-concept-de-profiter-de-sa-jeunesse-vt37522.html
Ma réflexion a encore mûri depuis le mois d'avril.
Je me suis rendu compte que peu importe la manière dont on vit sa jeunesse (ou plus généralement la manière dont on vit sa vie),l'important est d'avoir le moins de regrets possibles plus tard.
On aura forcément des regrets un jour ou l'autre,soit parce qu'on n'a pas pu faire certaines choses,soit parce qu'on n'a pas voulu faire ces choses.
N'empêche,on les remarque assez rapidement,les quadra et les quinqua qui sont restés un minimum jeunes dans leur tête,par rapport à ceux qui ont vieilli non seulement physiquement,mais surtout mentalement.
Bonsoir,
je vais apporter ma modeste contribution. Je suis à l'aube de mes 30 ans. Il y a nombre de choses que je n'ai pas réalisé et qui sont citées dans l'article. Mais, j'ai réalisé ce qui me semblais important entre mes 20 ans et aujourd'hui. Evidemment, il y a quelques écueils au tableau mais globalement, je suis satisfais.
Comme certains l'écrivent, je suis bien plus affûté à 29 ans que je ne l'étais à 20 ans. La vie me semble bien moins fade et frustrante.
J'ai vécu certaines passions à fond, j'ai eu la chance d'avoir une histoire longue avec la fille que je voulais (Aujourd'hui, nous sommes séparés), j'ai la profession souhaitée et je vis là où j'aspirais adolescent. J'ai picolé plus que de raison et fumé aussi. Aujourd'hui, je proroge mes rêves et les projettent pour les vivre plus tard. Je pense qu'on a tous des regrets, j'en ai, mais je me dis que la période de ma vie que j'ai mis entre parenthèses pour aboutir à mes souhaits, j'en profite pleinement aujourd'hui et j'en profiterai pour la suite de mon existence.
J'ai fait les choses à l'envers, je me suis en couple jeune ( je ne regrette rien, les émotions vécues resteront des souvenirs à jamais gravés dans mon cœur). Aujourd'hui, mon seul regret et de n'avoir eu que deux filles dans ma vie. C'est une immense frustration, mais justement, à 30 ans, je me dis que je vais me rattraper et profiter. Je sais ce que je veux pour la suite, je ne souhaite pas d'enfant et me projette uniquement sur mon épanouissement personnel.
Pour nombre d'entre-nous 30 ans arrive comme le retour sur la décennie qui est censée conditionner notre devenir. Pour certains c'est un constat amer d'autres non, je pense que c'est un état d'esprit. Chacun construit sa vie comme il le peut, je pense que c'est singulier à tout un chacun. Je ne peux pas et ne veux pas juger les choix des uns. Il faut rester positif et prendre le risque ( avec modération) de faire ce que l'on a envie.
Un point où je suis d'accord, celui de vivre fauché au moins une fois, c'est extrêmement formateur. Suite à cela, on trouve les ressources nécessaires pour se transcender dans beaucoup de cas et rester debout.
Il faut tout de même rester lucide, tout le monde n'a pas la chance de profiter à fond de sa vie lorsqu'il le souhaite, je pense qu'il faut modérer avant 30 ans. On essaie de faire du mieux que l'on peut avec ce que l'on a.
Pour conclure, je perçois la trentaine comme l'opportunité d'une renaissance.
Bonne soirée,
Coing
je vais apporter ma modeste contribution. Je suis à l'aube de mes 30 ans. Il y a nombre de choses que je n'ai pas réalisé et qui sont citées dans l'article. Mais, j'ai réalisé ce qui me semblais important entre mes 20 ans et aujourd'hui. Evidemment, il y a quelques écueils au tableau mais globalement, je suis satisfais.
Comme certains l'écrivent, je suis bien plus affûté à 29 ans que je ne l'étais à 20 ans. La vie me semble bien moins fade et frustrante.
J'ai vécu certaines passions à fond, j'ai eu la chance d'avoir une histoire longue avec la fille que je voulais (Aujourd'hui, nous sommes séparés), j'ai la profession souhaitée et je vis là où j'aspirais adolescent. J'ai picolé plus que de raison et fumé aussi. Aujourd'hui, je proroge mes rêves et les projettent pour les vivre plus tard. Je pense qu'on a tous des regrets, j'en ai, mais je me dis que la période de ma vie que j'ai mis entre parenthèses pour aboutir à mes souhaits, j'en profite pleinement aujourd'hui et j'en profiterai pour la suite de mon existence.
J'ai fait les choses à l'envers, je me suis en couple jeune ( je ne regrette rien, les émotions vécues resteront des souvenirs à jamais gravés dans mon cœur). Aujourd'hui, mon seul regret et de n'avoir eu que deux filles dans ma vie. C'est une immense frustration, mais justement, à 30 ans, je me dis que je vais me rattraper et profiter. Je sais ce que je veux pour la suite, je ne souhaite pas d'enfant et me projette uniquement sur mon épanouissement personnel.
Pour nombre d'entre-nous 30 ans arrive comme le retour sur la décennie qui est censée conditionner notre devenir. Pour certains c'est un constat amer d'autres non, je pense que c'est un état d'esprit. Chacun construit sa vie comme il le peut, je pense que c'est singulier à tout un chacun. Je ne peux pas et ne veux pas juger les choix des uns. Il faut rester positif et prendre le risque ( avec modération) de faire ce que l'on a envie.
Un point où je suis d'accord, celui de vivre fauché au moins une fois, c'est extrêmement formateur. Suite à cela, on trouve les ressources nécessaires pour se transcender dans beaucoup de cas et rester debout.
Il faut tout de même rester lucide, tout le monde n'a pas la chance de profiter à fond de sa vie lorsqu'il le souhaite, je pense qu'il faut modérer avant 30 ans. On essaie de faire du mieux que l'on peut avec ce que l'on a.
Pour conclure, je perçois la trentaine comme l'opportunité d'une renaissance.
Bonne soirée,
Coing
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